A quoi se résume l’âme humaine

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À quoi se résume l’âme humaine

 

L’âme humaine se résume à ce qui nous anime, nous, les humains. Ce que nous sommes vraiment n’est donc pas « notre âme », puisque nous en avons une, ce qui nous distingue du même coup d’elle. Ce qui nous anime se résumant à nos processus mentaux et aux sentiments, émotions et perceptions qu’ils permettent de nous faire expérimenter, le contrôle de notre mental devient donc la partie la plus URGENTE de notre évolution. D’ailleurs, qu’est-ce que l’évolution, si ce n’est, justement, l’évolution de notre âme ? Nous ne pouvons pas changer ni même évoluer, si nous conservons la Mémoire de ce que nous étions précédemment ! Ceci est de la pure logique !

 

Pour évoluer, nous devons non pas « oublier », ce qui serait idiot, mais créer simplement de nouvelles Mémoires. En créer au fur et à mesure que nous vivons et expérimentons le contenu formel de nos différents états d’esprit, pouvant ainsi en contrôler jour après jour à la fois l’utilité et la valeur. Comment créer de nouvelles Mémoires ? Cela en faisant deux choses (« Tout est double. ») La première, en cessant de nous référer aux anciennes Mémoires (logique, non ?) La seconde, en créant de nouvelles Mémoires auxquelles nous référer, POUR UN TEMPS du moins. Puis on recommence.

 

Comment créer de nouvelles Mémoires d’une manière aussi logique qu’intelligente ? Simplement en se servant des anciennes, en jugeant de leur degré de valeur et d’utilité, puis en les remplaçant par d’autres règles de vie ou croyances nouvelles. Nous ne devons pas nier, refouler ou critiquer nos Mémoires anciennes mais nous en servir comme d’un tremplin pour aller plus haut ou plus vite. Par exemple, si nous avons été traumatisé par un parent qui nous a fait croire que nous étions une vraie merde, nous devons tenir compte de la présence, en nous, d’un sentiment de manque de valeur quasi obligatoire. Nier, tenter d’oublier ou chercher à se convaincre que l’on se fout du passé, ne fait que le rendre plus puissant et le faire durer plus longtemps.

 

Le pouvoir n’est JAMAIS dans le conscient mais dans l’inconscient. Il est donc carrément idiot de se croire libre parce qu’on est soi-disant « conscient de l’être » ! Seule l’inconscience guide le Monde, depuis toujours et pour de très longs siècles encore. Mais si cela est une règle pour tous, cela peut devenir une règle pour tous… Les autres ! Puisque l’âme se résume à nos pensées et à nos émotions (issues des pensées), l’âme est donc LA SEULE CHOSE qui nous impose de vivre la dualité, sur la Terre comme « plus tard », si nous n’y prenons pas garde et ne faisons rien pour empêcher que ne dure cette forme d’esclavage spirituel intime.

 

En l’homme, l’énergie (de double polarité) de l’âme se manifeste par le biais de la double chaîne de ganglions du système nerveux grand sympathique. Et l’un des secrets de l’ésotérisme se résume au fait que c’est l’âme qui est à l’origine de TOUTES les maladies, qu’elles soient « physiques » (anciennes, fortes, incarnées) ou psychologiques (équilibre mental). Si l’âme est à l’origine des maladies, c’est donc elle qu’il faut soigner en premier et en dernier. Ce que nous nommons « maladies », au 21e siècle, d’autres le nommait « démons » dans un passé pas si lointain que cela (à l’échelle humaine s’entend.)

 

Les « démons » qui ont égayé la période du moyen-âge, se résument en fait à de l’énergie spirituelle trop dévoyée (de trop basse fréquence, donc) pour servir d’énergie mentale utile et agréable. Les « larves » se résument à de la force vitale qui n’est plus assez « pure » (seuil de fréquence vibratoire) pour servir d’émotions positives et agréables à ressentir (ou expérimenter.) Larves et démons circulent donc sans cesse dans la double chaine de ganglions du système nerveux grand sympathique, cela uniquement parce que les deux se trouvent et circulent librement dans les deux canaux éthériques (Ida et Pingala, en sanskrit) les Canaux Soli-lunaires qui encadrent la colonne vertébrale.

Une fois « incarnés » (ganglions affectés), on subi évidemment les effets morbides d’une manière de penser et donc de ressentir morbides. Mais les pensées destructrices ou négatives selon nous, ne sont pas les seules à avoir un effet « démoniaque » sur nous : la pensée et donc, l’émotion d’un autre que nous, ne seront jamais acceptées par notre âme qui se doit de n’abriter que nos seuls (et propres) processus mentaux conscients. Conscients au départ. En somme ou en définitive, c’est toute cette inconscience bipolaire (ou dipolaire) qui se trouve en nous, qui est à l’origine de la moindre de nos souffrances.

 

Serge Baccino