Cerveau et émotions

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Siddha3Les anciens Siddha ont essayé d’expliquer le processus des pensées, les mouvances mentales (karma chitta) d’un point de vue purement énergétique (pour changer un peu.) Selon eux, du cœur en direction du cerveau, part un courant ascendant de force vitale. C’est ce courant qui, en venant « heurter » les vibration de l’esprit qui se trouve en suspension dans le cerveau, provoque les pensées. Les pensées proviennent donc de l’union de l’esprit avec la force vitale. Notez bien ce fait pour plus tard, s’il vous plaît.

Ceux qui sont des ténors de la prise de tête et qui sentent vraiment le flux mental, savent que la pensée est comparable à une sorte de rivière folle qui coulerait sans discontinuer. Il sentent bien ce courant permanent, en eux, et ils sont effectivement très proches de la vérité en affirmant qu’il est impossible de le stopper.

Les Siddha enseignent qu’il ne faut surtout pas essayer de lutter contre les émotions ou les sentiments, car cela reviendrait à lutter contre le Pouvoir Vivant (ou Force Vitale) et donc, contre un des trois Aspects trinitaire de la Divinité ! Autant dire que l’homme a perdu d’avance !

 

 

 

 

SiddhaLes Siddha expliquent donc qu’il n’existe que deux méthodes pratiques pour changer sa vie; celle des initiés, et qui consiste à changer la nature ou la polarité des pensées (changer de pensée carrément ou alors se polariser sur l’opposé d’une même pensée) et celle des Siddha et qui consiste à carrément arrêter le flux vital en soi (j’ai essayé, on peut, en effet.) Cette seconde méthode place le pratiquant en état de « Samadhi », c’est à dire de Pure conscience sans pensée. Le cerveau se retrouve alors à des fréquences couvrant l’Alpha et variant de 9 à 11 cycles par seconde au maximum. (J’ai déjà réussi à descendre à 6c/s sans perdre conscience et donc à avoisiner le « Thêta. »)

La seconde méthode, donc, consiste à « court-circuiter » le flux ascendant de la force vitale en l’obligeant à faire une « boucle » dans le cœur. Comme l’énergie suit l’attention mentale, si l’attention est focalisée fermement sur le cœur, au bout de huit minutes, environ, la force vitale hésite puis cesser graduellement de monter vers le cerveau puis finit par se mettre en « boucle » dans le cœur.

A noter que le cœur est l’un des trois « points secrets » où peut et doit se manifester le Saint-Esprit ! (Kundalini, en sanskrit) et c’est aussi un des deux dont se servent les Mages Rouges et certains psy éso pour donner un coup de pouce à une personne qui est prête à aller plus loin mais manque seulement d’un peu de force. Les Siddha appellent cela « Shaktipat » c’est à dire et littéralement « donner le pouvoir » (ou « transmettre la Force », ce qui est plus exact.)

 

 

 

 

L‘effet est alors que les pensées cessent instantanément, on perçoit une sorte de « vide silencieux remplit de Toutes Choses » (sic) puis on tombe en état de Samadhi (Conscience sans pensées.) Si on continue, on cesse alors de respirer (authentique, je me suis arrêté 5 minutes après un dernier expir !) et si on ne se fait pas peur tout seul de ne plus respirer (ce qui m’est arrivé, la première fois) on passe alors en état de « nirvikalpa Samadhi » qui est l’état où la conscience de l’homme fusionne avec celle de Dieu (c’est assez impressionnant, mais on en meurt pas, la preuve !)

Alors on sait que l’on est la Conscience de l’esprit, c’est à dire ni la matière, ni même cet esprit qui la forme, mais ce qui se trouve au-delà (param, en sanskrit) ce qui produit un état de plaisir au-delà de la simple joie issue de la conscience sans pensée (Paramananda, en sanskrit.)

Lorsqu’on a atteint ne serait-ce qu’une seule fois et quelques secondes cet état, même si on retourne à l’état humain usuel ensuite (hélas !), on demeure « connecté » pour le reste de la vie en cours et on a accès presque à volonté à la Mémoire Universelle, ce qui permet de répondre à toutes les questions existentielles, même si on ne connaissait pas la réponse une seconde avant. Ce qui, ma foi, est assez pratique si on aime bien aider et conseiller un peu ses semblables (ou tout simplement pour soi, pour le plaisir gratuit de savoir et de comprendre.)

 

 

 

 

Je ne saurais trop recommander de NE PAS forcer sa pratique afin d’atteindre rapidement cet état, car les effets peuvent alors être l’inverse de ceux escomptés (augmentation du stress et tendance à la paranoïa, puisqu’on « capte » plus mais que l’on croit que ça nous concerne en propre.) Pouvoir se connecter à l’inconscient collectif réclame un esprit tranquille et un mental puissant et assez aiguisé pour ne pas tout prendre pour soi et se sentir impliqué à la moindre émotion, à la moindre idée bizarre ! C’est la raison pour laquelle les psychologues ésotéristes conseillent de se libérer l’esprit d’abord, puis d’atteindre à de hauts niveaux de conscience après.

Car dans le cas contraire, on peut devenir un brin parano !  D’ailleurs, vous verrez bien autour de vous ce que ça donne de s’ouvrir aux contacts cosmiques sans préparation préalable, après 2012 !  (Note : écrit en 2010)

Bien, on va dire que pour le moment, on en a dit assez pour que l’intellect puisse se prendre un peu la tête et pousser le « moi » à expérimenter n’importe quoi et n’importe comment ! Donc, tenez-le en laisse !

 

 

(En réponse à une question)

Citation:
Alors que faire de ces émotions débordantes qui m’amènent là ou elles veulent?
Comment fait on pour les gérer, puis les purifier lorsqu’elles sont très négatives et me tirent vers le bas?
(ce qui se passe en moi à ce moment là c’est d’abord de la colère, puis de la culpabilité, pour terminer au jugement).

 

Pour les émotions :

1. Que faire ? Réponse : Rien !
2. Comment on gère ? Réponse : On ne gère pas !
3. Alors on fait quoi, Benoît ?

 

Réponse : On n’essaye pas d’agir directement sur les émotions, on change de pensées et du même coup, les émotions changent automatiquement.

Voici la Loi concernée : « Toute pensée possède son sentiment connexe; pour une même pensée, un même sentiment, toujours et indéfiniment. Pour faire varier nos sentiments, il faut faire varier nos processus mentaux, car les premiers sont relatifs aux second et non l’inverse. »

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)