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Contrôlés ou manipulés ?
Chaque fois que nous acceptons de croire que c’est nous qui pensons, nous offrons un peu de notre énergie vitale aux sous-plans astraux et, de ce fait,; nous perdons cette même énergie investie. Une pensée n’est rien d’autre qu’une idée à laquelle nous avons offert de l’énergie vitale, de notre énergie vitale, et cela par le biais de notre attention mentale. Toute énergie offerte à une idée qui devient, à force une croyance, est perdue pour nous, car elle se dénature en passant sur les basses fréquences astrales.
L’identification aux processus mentaux débute par la croyance que c’est nous qui pensons, puis par cette autre croyance que nous sommes « en accord » avec ce qui est ainsi pensé. Cet accord ne fait que propulser plus de force vitale encore dans les pensées. La croyance a servit, un temps, à l’involution. En effet, celui qui ne croit pas ou en rien, ne pourra rien vivre de particulier. Et ne rien vivre de particulier revient à ne rien pouvoir expérimenter.
Or, c’est l’expérimentation qui, en son temps, nous permet de nous identifier à ceci, plutôt qu’à cela. De cette identification naîtra un jour une identité qui, une fois identifiée par elle-même, pourra alors prendre du recul avec tout ce qui lui a permis de se croire distincte et séparée du Tout. Une fois l’individualité apparue, la croyance n’est plus d’actualité et peut même retarder l’évolution, du moins dans une certaine mesure. Car qui dit croyances dit nécessairement pensées et qui dit pensées dit nécessairement manque à gagner pour la conscience. Ou nous pensons, ou nous sommes conscients (principe de la balance.)
Demeurer ou non dans la 3D ou dans la Matrice artificielle, est une simple histoire de croyance et donc, de processus mentaux (ou pensées.) En effet, la Matrice étant faite des pensées astralisées, ne plus y recourir, mentalement, revient à ne plus être dans la Matrice. L’attrait pour les croyances provient du fait que l’être humain a besoin de se sentir stable et sécure. Et comme le principe même d’une croyance est d’être invariable ou non-évolutive, le fait de croire, en n’importe quoi mais en quelque chose, permet à l’être humain de se sentir détendu et en sécurité.
Raison pour laquelle les gens ne désirent pas une vérité qui dérange ou déstabilise mais préfèrent un mensonge qui apaise et sécurise. La pensée qui crée la croyance donne naissance à une forme secondaire de réalité, basée sur le contenu formel de nos processus mentaux. Il s’agit de la conscience par soi, qui est une forme de réalité personnelle ou intérieure, mais qui n’est en rien un gage d’actualité (de ce qui est vraiment.) La conscience par soi s’appuie sur deux facteurs principaux : ce que nous révèlent nos sens et, surtout, de ce que nous pensons de ce qui nous est ainsi révélé.
Ce que nous pensons de ce que nous révèlent nos sens dépend en grande partie de nos Mémoires, c’est-à-dire de ce que nous croyons déjà, à propos de ce que nous révèlent nos sens. En somme, même s’il n’existait pas une Matrice artificielle plus ou moins imposée, nous formerions nous-mêmes notre propre Matrice personnelle, cela en interprétant ce dont nous prenons conscience, au lieu d’en prendre conscience seulement. Ne plus croire nécessite une grande force de caractère, pour ne pas dire une bonne dose de courage, car l’actualité de notre être et de tout ce qui nous entoure, réclame un degré d’équilibre psychologique et émotionnel rares.
Voilà pourquoi il y a toujours eu si peu de véritables initiés. Voilà aussi pourquoi le Deep State a toujours gagné au Jeu de celui qui fait le plus peur à l’autre ! La croyance étant formée de pensées et les pensées étant invariables dans le temps et dans l’espace, croire nous relie à nos Mémoires et nous oblige à vivre sempiternellement les mêmes choses (« Boucles temporelles » ou « Roue du samsara. ») Mais le pire qui puisse encore arriver à un être humain évolutif, c’est de croire qu’il n’a plus de croyances ! Ceci le place ipso facto entre les griffes acérées des entités astrales qui se serviront de cette ultime croyance pour asservir l’individu.
L’idéal est donc de se montrer prudent et de ne rien croire au sujet de notre niveau d’évolution ou d’avancement spirituel. Nous pouvons être conscients de nous sentir libre, mais nous ne devons pas penser que nous sommes libres déjà. Tant que nous serons vivants dans un corps de chair, nous serons en pleine expérimentation de la vie terrestre. Il nous faudra jouer le Jeu de la Conscience, quitte à ne nous séparer qu’au tout dernier moment des dernières croyances. Mais la plus terrible de toutes les croyances, celle dont nous devons nous débarrasser à tout prix et le plus tôt possible, c’est que « nous avons dépassé » ceci ou bien cela. Ceci serait encore la pire des croyances et la plus piégeuse aussi. Tant que nous serons incarnés, nous n’aurons pas dépassé… L’incarnation !
Serge Baccino