Être là ou revenir sans cesse

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Être là ou revenir sans cesse

Quel intérêt il y aurait, pour nous, de venir et revenir sur Terre et sous différentes formes et cela, indéfiniment ? D’autant qu’à chaque retour (incarnations), notre mémoire est effacée et nous perdons le bénéfice global de la dernière vie au moins. Sommes-nous si bêtes que nous devions ainsi revivre sempiternellement les mêmes leçons, sachant que nous allons échouer quasiment à chaque fois et ce, quelle que soit notre entreprise ?

Et même en cas de réussite ou assimilée, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Le simple fait de vivre et revivre toujours les mêmes choses et ne pas avoir progressé d’un millimètre psychologique, depuis des milliers d’années, ne pourrait-il pas nous mettre la puce à l’oreille, voire la plus énorme des baleines ? Ne pourrions-nous pas en arriver à croire que nous sommes littéralement piégés dans une boucle temporelle de laquelle nous avons le plus grand mal à nous extraire ?

Et si les Maîtres du passé étaient, en réalité, des femmes et des hommes, tout comme nous, mais ayant réussi, bien avant nous, à se poser les bonnes questions ? Quelles questions ? Par exemple celle-ci : « à qui profiterait une aventure humaine dans laquelle nous serions indéfiniment piégés ? » Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord se faire même une très vague idée des énergies colossales impliquées dans cet effort de vies successives et à chaque fois loupées ou au moins insuffisantes (puisque nous « revenons. »)

Pour mémoire, un Soi Naturel peut produire ou réquisitionner, à volonté, toutes les énergies dont il a besoin pour une incarnation donnée. Nous savons à quel point l’incarnation est difficile, qu’elle n’est pas de tout repos ! Nous savons aussi que les énergies vitales, astrales et mentales déployées, de vies en vies pour seulement avoir droit à une vie potable sont incalculables ! Et là, enfin, nous commençons (peut-être) à comprendre !

Nous comprenons, tout d’abord, que puisque ce n’est pas notre intérêt de stagner ainsi des vies entières, cela doit intéresser quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre. Nous comprenons également que l’énergie, quelle qu’elle soit, n’est jamais perdue et encore moins gâchée ! Donc, cette énergie n’est pas perdue pour tout le monde : elle est récupérée.

Allons plus loin : quel intérêt réel et précis auraient d’autres êtres, visibles ou non, de nous maintenir ainsi dans cette sorte de boucle temporelle qui nous donne l’impression « d’évoluer », alors qu’au mieux, nous ne faisons que du sur place, mais en dépensant une somme colossale d’énergie ?

La réponse tombe comme un couperet : cela s’expliquerait simplement du fait que ces êtres soient incapables de produire eux-mêmes de telles énergies ! Et nous savons que le pire de tous les combats est celui de l’énergie. Dès lors, tout devient lumineux, éclatant de vérité !

Depuis on ne sait combien de siècles, voire de millénaires, nous sommes les esclaves inconscients d’êtres non-humains qui profitent de nous, de notre capacité à produire des énergies en illimité, et qui, pour ne jamais manquer de matière première, doivent nous maintenir dans une forme d’ignorance calculée, afin qu’il ne nous vienne jamais à l’idée de ne plus produire que pour nous-mêmes.

On peut même avancer l’idée hautement illuminante et valorisante que s’ils ne nous volaient pas 90 % au moins de notre production énergétique, nous deviendrions si évolués et si puissants, que nous pourrions les envoyer paître d’un simple « geste mental » ! Nous serions on ne plus heureux et libres si nous pouvions nous passer d’eux, mais eux ne peuvent pas, ne peuvent plus, désormais, se passer de nous !

En clair, ils sont devenus, avec le temps, de simples parasites complètement tributaires des énergies humaines et bien incapables de produire leur propre nourriture spirituelle. Et sans leur larcin, sans ce pillage de nos biens les plus précieux puisque relatifs à l’âme et au Soi, nous aurions vite fait de nous débarrasser d’eux, voire de les détruire carrément ! Un dicton dit qu’à force de surveiller des prisonniers, on devient soi-même prisonnier de cette surveillance.

Certains détails pour ceux qui ont déjà un Œil pour voir et qui ne se laissent plus abuser par les apparences, nous montrent que les parasites qui ont toujours dirigé notre Monde commencent à douter fortement de pouvoir continuer à le faire. Pour eux, la chose est plus que seulement dramatique, car ils sont devenus, et depuis fort longtemps, incapables de vivre autrement qu’à nos crochets et donc, à nos dépens !

Si nous réussissons (et nous allons y arriver) à nous débarrasser d’eux et ce, d’une manière définitive, alors nous mettrons fin non seulement à notre esclavage spirituel mais de plus, nous serons à jamais débarrassés de l’état profond et de son intelligence tout artificielle (I.A.) Reste à expliquer pourquoi si peu de monde est encore capable de voir la vérité à ce sujet.

La réponse est assez simple : parce qu’à la plupart des humains, il est laissé assez de liberté et d’énergie pour qu’il ne leur vienne jamais à l’idée qu’ils sont sous la plus sombre et définitive des tutelles. Évidemment, cette liberté et cette énergie ne sont rien par rapport à la liberté et à l’énergie qui devraient être les nôtres ! Mais comme nous n’avons jamais pu bénéficier de cette liberté et de cette énergie, nous ne pouvons donc pas imaginer ce que nous perdons.

En fait et pour le commun des mortels, nous ne perdons rien, puisque nous n’avons jamais rien acquit ! Pour comparer deux conditions, il faut… Deux conditions ! Or, la seule que nous connaissons et qui a fini par nous sembler être notre quotidien, notre norme, c’est la boucle temporelle dans laquelle nous tournons en rond sans même le réaliser. Si le D.S. a tout fait pour faire taire ceux qui savaient ou commençaient à savoir, ce n’est pas pour rien !

Un parasite imprudent est un parasite mort ! Et le D.S. n’avait pas l’intention de courir le risque, toujours présent, de voir une trop grande quantité de gens s’émanciper à cause d’une connaissance salvatrice en libre circulation. Alors, depuis toujours, le but est de rendre le plus ignorant possible, l’être humain moyen, de le programmer et même, de lui organiser ses propres révolutions, histoire qu’il se sente libre, en cas de pépin !

Une liberté conditionnée s’entend. D’où l’Œuvre extraordinaire de  sape des religions, de la politique, de l’enseignement et, bien évidemment, de l’éducation. Ce sont nos propres géniteurs qui, sans le savoir, sont les premiers à nous tondre le crâne et à nous habiller de la tenue du forçat. S’il est sans doute rassurant de penser qu’ils n’en sont pas conscients, cela ne retire en rien le degré de responsabilité de chaque parent qui est toujours libre de transmettre ce qu’il a appris, ou de permettre à ses enfants de s’enseigner eux-mêmes. À méditer. Ou pas ! Seul votre degrés de croyance définira votre sentiment de liberté.

 

Serge Baccino