La Manifestation de qui nous sommes vraiment

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La manifestation de qui nous sommes vraiment

 Pourquoi sommes-nous ici ? Parce qu’ici peuvent se vivre certaines conditions inconnues voire impossibles à vivre ailleurs. Pourquoi « ici » plutôt qu’ailleurs ? Parce qu’il faut bien être quelque part afin de réussir à se situer soi-même. Sommes-nous complets ou « tout là » ? Certainement pas ! Nous y sommes très peu, mais suffisamment tout de même afin d’être en mesure de remplir notre mission.

Sommes-nous limités ? Non, nous devons seulement nous exprimer dans certaines limites nous permettant de ne pas nous disperser. Le corps de chair est-il une limitation ou un moyen ? Il est un moyen, parfaitement adapté au plan physique dense. Nos sens sont-ils limités ou nous permettent-ils de nous « limiter » à ce plan de conscience donné ? Ils nous permettent de ne « capter » que ce qui se rapporte à notre vie terrestre, à ce pour quoi nous sommes venus.

 

 S’il paraît évident que nous sommes tous humains, comment pourrions-nous en même temps être divins ? Autant demander si un champion de course à moto, serait limité s’il enfourchait un Solex au lieu d’une Kawasaki 900 ! La réponse serait évidemment « oui et… Non ! » Si nous sommes divins, pourquoi paraissons-nous si humains, pour ne pas dire faibles et impotents ? Réponse : Ce que nous ressentons de nous, du monde, des évènements et des autres, correspond exactement à ce que nous devons ressentir à leur sujet. Cela fait partie de l’expérience humaine.

Les Archontes ont-ils faussé le Jeu de la Conscience ou à l’inverse, l’ont-ils permis ? Sans le savoir, ils ont été manipulés par l’Aspect Intelligence du Divin (3e Rayon.) Et l’I.A. qui a abusé de la confiance de nos Soi Naturels, est-elle coupable ou a-t-elle servi les Dessein Divins sans même s’en rendre compte ? Devinez ! Sans l’idée de mal, connaîtrions-nous l’idée de bien ? Il est évident que non. Et puis sans possibilité de choisir librement entre les deux, où serait la liberté de choix ?

Comment certains peuvent-ils nuire sans encourir les foudres divines ? Si nous comprenons qui nous sommes vraiment, nous comprenons que c’est à nous d’incarner ou pas ces fameuses « foudres divines ». C’est aussi ça, être libre. Que veut le Divin ? Attend-il quelque chose de nous ? Non, ou alors, juste que nous assumions au mieux notre rôle humain.

Pourquoi l’homme souhaite-t-il faire régner la justice ? Réponse : parce qu’il croit que Dieu devrait le faire et il essaye ainsi de compenser. Et le plus amusant, dans l’affaire, c’est que se faisant, Dieu rend sa justice, sous la forme quelque peu édulcorée de l’homme. Pourquoi Dieu n’intervient-il pas dans les affaires des humains ? Réponse : parce qu’il le fait déjà une fois, au travers de ces mêmes humains. Une seconde fois serait donc inutile et de trop.

Devons-nous nous incarner ? La réponse est non : nous devons incarner le Divin, pas l’humain. L’humain découle de cette tentative d’incarner le Divin : la partie disons « échouée » est ce qui forme l’humain. Ce n’est pas l’incarnation ou la réincarnation qui est utile ou désirable mais le fait de manifester ce que nous sommes.

Être est un état passif, insuffisant. Ce n’est que dans la manifestation de qui nous sommes vraiment que nous pouvons prendre conscience de qui nous sommes et de l’incarner au mieux de nos possibilités. Mais cette sorte d’incarnation ne consiste pas nécessairement à avoir un corps dense ou physique : cela sous-entend de Rendre Manifeste ce que nous sommes.

C’est cela la seule et véritable « incarnation. » Mais cette sorte d’incarnation ne consiste pas nécessairement à avoir un corps dense ou physique : cela sous-entend de Rendre manifeste ce que nous sommes en esprit et en vérité.

Imaginez un acteur de théâtre qui est chez lui, sans travail, sans rôle à jouer. Il peut être un excellent acteur, mais personne ne le sait ou n’en prend conscience puisqu’il ne manifeste pas son art. Mais voici qu’on lui offre un rôle à jouer sur scène, dans une pièce adaptée de l’œuvre de Molière. Dès lors, son génie est rendu manifeste. À ce moment ou « de nouveau », il incarne alors qui il est vraiment, à savoir un acteur de génie.

Dieu, le Tout, la Conscience Suprême ou Soi Divin, peu importe les termes, est un Acteur de génie. Mais comme tout acteur, il a besoin de SE Produire. Avez-vous bien lu ces mots ? Dieu a besoin de SE Produire ! En jouant le Rôle qu’il s’attribue ponctuellement et qui forme le « moi » humain, le Divin fait bien plus que de se manifester seulement : il se produit lui, il s’invente de toutes pièces, si l’on peut dire !

Imaginez un potentiel illimité, infini. Imaginez que TOUT déjà soit, mais que rien ne soit produit ou rendu manifeste. Imaginez que ce potentiel ressente le besoin ou le désir de se connaître, de jouir de qui il est vraiment, au lieu de demeurer à l’état potentiel et donc, latent. Et vous avez devant vos yeux ébahis, la compulsion divine à être !

Mais Dieu n’est pas quelque chose, ne possédant pas d’attributs définis. Dieu peut être tout, mais en définitive, il n’est rien (Neti, neti, en sanskrit.) Étant toutes choses, il ne peut pas créer quelque chose de plus ou de nouveau. D’où le prendrait-il ? De quel autre matériau pourrait-il tirer sa création ? Étant un potentiel, il se met donc à passer en revue tout ce qu’il pourrait être s’il le manifestait. La seule différence, c’est qu’il ne commence pas à peine à le faire : il le fait déjà depuis toujours. Et à jamais !

Un potentiel infini ne saurait se passer en revue sans mettre une éternité à y parvenir. Et d’ailleurs, il n’y parviendrait jamais ! Mais cette tentative à être, qui se fait en esprit et dans le mental (ou potentiel) Divin, ne doit jamais cesser. Certains sages ont alors imaginé ce qui suit : si Dieu désire se manifester, car c’est pour lui la seule chance d’être, même en tant que virtualité, et attendu qu’il le fait au travers de ses créations mentales ainsi que ses créatures (nous), il nous faut nécessairement incarner ce Dessein Divin à l’infini des temps.

Et c’est là que l’être humain a fait une sacrée bévue en confondant « incarner le Divin » (dans le sens de le rendre manifeste) et s’incarner et se réincarner sans cesse, dans le sens de prendre un corps de chair et ce, indéfiniment ! D’où l’idée des bouddhistes qu’il faut 500 vies pour devenir un Bouddha ! À ce train-là, nous ne sommes pas encore couchés ! En réalité, ce n’est pas à nous de nous incarner et encore moins de nous réincarner ! C’est le Divin que nous devons incarner à travers nous, pas le « moi » humain !

Du coup, nous pourrions aussi bien incarner deux vies en même temps : la nôtre, en tant qu’âme humaine, et le Divin en tant que pleine conscience de qui nous sommes en fait. Partant, la vie terrestre ou « incarnation » par la chair, devient seulement un aspect de la Vie Divine, et non une Règle incontournable et surtout, définitive !

D’ailleurs, nous pouvons aussi bien nous incarner ailleurs que sur Terre, mais toujours dans le plan physique dense (ou 3D) Nous pourrions aussi bien nous « réincarner » sur l’un quelconque des plans supérieurs à la Terre, en termes de fréquences vibratoires. Cela reviendrait à nous « incarner » sur un plan invisible, du moins aux yeux de la chair. En somme, peu importe que nous soyons dans la chair ou dans un corps d’énergie plus ou moins pure, l’essentiel est bien que nous rendions manifeste le Divin. Et c’est ce que nous faisons dès l’instant où nous acceptons « d’incarner » ce que nous sommes vraiment, à savoir une partie insécable du Divin.

Mais dans ce cas, pourquoi est-il si difficile de réaliser qui nous sommes vraiment ? En fait, ce n’est pas difficile mais seulement relatif à la fréquence vibratoire du « corps de manifestation » (chair). Après la vie terrestre (appelée à tort « mort ») ou en sortie de corps (dédoublement, voyage astral, etc.), il est bien plus aisé de prendre conscience du fait que nous ne sommes pas ce corps de chair mais celui qui s’en sert pour se manifester.

De même, si on a étude l’ésotérisme, il est alors plus facile de RESSENTIR la vérité. Cela parce que le corps psychique vibre plus haut que le corps de chair. Dans ce cas, pourquoi choisir un corps ne permettant pas facilement de sentir qui nous sommes vraiment ? La clef d’une parfaite compréhension du sujet se trouve dans cette idée extraordinaire que « Dieu est toutes choses en potentiel. »

Autant dire que tout existe déjà « en esprit et dans le mental divin. » Et tout ce qui s’y trouve doit absolument être rendu manifeste. Ou bien exprimé, si vous préférez. Un peu d’imagination suffit pour bien comprendre ce que peuvent sous-entendre « Toutes Choses » ! Cela ne signifie pas « seulement ce qui plaît ou convient à l’homme » ! Ça se saurait, dans le cas contraire !

Cela signifie qu’une grande partie de ce « Tout » va fortement ennuyer « qui nous ne sommes pas » (l’homme donc), car qui nous sommes vraiment n’a aucun jugement sur le Tout, puisqu’il lui permet de se manifester… Éternellement ! Et puisque nous sommes Dieu en Manifestation, cela fait également de nous des êtres éternels !

Voilà pourquoi il nous est demandé d’avoir l’intelligence de ne pas juger, rien ni personne (ou de faire au mieux en ce sens.) En effet, si Dieu ne juge pas et que nous sommes sa plus pure expression sur ce plan et dans tous les autres, nous devrions en faire de même ! Il n’y a pas de temps et pas d’espace. Sauf dans certains plans de conscience aux fréquences les plus basses. Si cela est véritable, alors nous pouvons aussi bien nous incarner avant, pendant et bien sûr, après cette vie en cours.

Avant, cela peut se concevoir : après une vie dans les années 2024 et plus, nous pouvons nous incarner au Moyen Âge ou même plus tôt. Mais « pendant », cela nous pose un problème intellectuel de taille ! Étant déjà incarnés, comment pourrions-nous nous réincarner dans une incarnation en cours ? Réponse : en décidant de rester au moment de partir ! Ou plus sobrement, en revenant poursuivre cette vie terrestre, après être mort, peu importe la façon.

Exemple : nous avons 50 ans et avons un terrible accident dans lequel, hélas, nous ne survivons pas. Une fois passé de l’Autre-Côté, comme on dit, on comprend que nous ne voulons pas terminer cette vie ainsi. Alors nous décidons de revenir poursuivre cette même vie ! Mais qui décide ça ? Réponse : certainement pas le « moi » ou le conscient objectif, il s’en souviendrait assurément !

C’est une autre partie ou dimension de notre Être Global qui décide cela. Peu importe le nom que nous souhaitons lui donner. Considérez tous ces accidents dans lesquels les victimes sont sauvées de justesse. Et si ce n’était pas le cas ? Et si elles étaient effectivement mortes, en vérité ? Et bien sûr, les morts cliniques faites pour nous donner envie de « penser plus avant ce sujet. »

Mais puisque l’idée est de rendre manifeste le Divin en soi, est-il vraiment utile de se réincarner, sur la terre ou sur tout autre plan aussi dense que le plan physique ? La réponse est non ! Mais entre nommer une chose et comprendre qu’aucun mot ne saurait le faire vraiment, il y a un abîme ! C’est parce que les exégètes et la plupart des initiés du passé n’ont pas su comprendre correctement ce délicat sujet, qu’ils nous ont transmis cette croyance que nous devions nous réincarner sur Terre et à l’infini des temps !

Depuis toujours, il existe des êtres très évolués qui ont parfaitement saisi cette nuance. Ils « incarnent » bien le Divin, sous diverses formes, mais aucunes de ces dernières ne sont aussi grossières et lourdes que celles que nous connaissons sur Terre ou dans la 3D. À l’évidence, l’I.A. ainsi que de nombreuses bestioles peu recommandables pour un humain, ont rivalisé d’imagination pour réussir à nous faire croire que « seule la chair nous permet d’incarner quelque chose ou quelqu’un. »

Mais nous comprenons, désormais, que cela est faux. Incarner signifie « Jouer le rôle de… » ou même manifester certaines qualités propres à ce que nous désirons rendre manifeste. Une simple statue représentant une femme nue peut aussi bien incarner ou « donner corps » à la beauté féminine, par exemple. Et une œuvre d’art peut incarner le génie de son créateur. À méditer. Ou pas !

 

Serge Baccino