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Le mental est innocent !
(Les brèves de la psy éso)
Le mental n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un problème. Sinon, autant affirmer que puisque nos yeux ne permettent pas de voir ce qui se passe sur la surface des autres planètes, ils consistent en un problème majeur qu’il nous faut régler en le « dépassant » ! Nos sens sont très bien, merci pour eux ! Ils jouent le rôle qui leur est dévolu, mais ils ne vont pas plus loin que cela. Mais je doute que ce soit là « une limite » qu’ils nous imposent ou un quelconque problème en soi !
De la même façon, notre mental n’a pas de problème, essayons de le comprendre enfin. Si « problème » il y a, c’est quand une personne se croyant « spirituelle », se met à vouloir se servir de son mental, pour porter sa conscience au-delà des limites qui sont celles propres à ce même mental.
Le mental est parfait pour la vie terrestre ou « matérielle » et, bien sûr, pour analyser. Analyser nous évite d’être complètement cons, la plupart du temps, et de ne pas tomber plus d’une fois, dans chacun de pièges grossiers que nous tend la vie sur Terre et en communauté. Si tant est que nous puissions ici user du terme « communauté » !
Ainsi, pour toute personne intelligente, il est de mise de savoir faire la part des choses. Le mental sert à la vie ordinaire, mais si notre projet est de « voir plus loin », alors il nous faudra d’autres outils que le mental ou même que nos yeux de chair ! D’ailleurs, nous devrons, pour se faire, user dès lors de sens qui ne sont pas matériels mais qui, pour autant, nous permettront de conserver un semblant d’objectivité. Nos sens dits « objectifs » se rapportent aux objets des sens. Ils nous permettent de rester objectifs, justement, dans tout ce qui a trait à la vie physique incarnée.
Mais ni nos sens, ni notre mental et, en fait, RIEN de physique, ne peut nous aider à aller plus loin, à dépasser certaines limites qui, en fin de compte, n’en sont pas vraiment. Est-il limité, celui qui choisi de manger une pizza plutôt que d’essayer de se nourrir de Prâna, alors que la faim le tenaille déjà ? Sans même le réaliser, ceux qui se targuent de représenter « la nouvelle spiritualité », représentent surtout une partie de l’humanité aussi paumée que l’autre, mais qui refuse encore de l’assumer.
De là les affirmations ridicules de personnes qui croient que de se débarrasser d’une chose, au lieu de la maîtriser, consiste en une preuve d’évolution flagrante. En fait, cela témoigne d’un Moi-Idéalisé qui a pris les commandes de l’être et qui désormais, mène ce dernier par le bout du nez.
Serge Baccino