Getting your Trinity Audio player ready...
|
Dans certaines traditions Orientales, il est fait mention des « Avatars », c’est-à-dire de ces êtres semi-divins qui naissent sur la Terre pour montrer aux hommes l’un des aspects particuliers de la Divinité. Ces traditions précisent que des êtres tels que Rama, Krishna, Gautama et Jésus par exemple, sont des Avatars et qu’ils incarnaient, à la perfection, l’un quelconque des 12 Attributs Divins. Partant de ces traditions, Jésus aurait été le 10e Guide de l’humanité, incarnant, comme on peu s’en douter un brin, l’Amour Divin. Selon ces mêmes traditions d’Orient, l’humanité attendrait à présent son 11e et avant-dernier Guide, qui se nommerait le « Kalki Avatar. » Il est mentionné que le Kalki Avatar « arrivera des cieux monté sur un cheval blanc » (Symbolisme simple, pour une fois. ) Voilà une information qu’elle est intéressante ! (en Franskrit dans le texte.) Une autre info, renversante d’intérêt nous apprend même que le Kalki sera en fait « L’Avatar de synthèse » …
Alors nous, les gentils psychologues ésotéristes, serviables à n’en plus pouvoir et toujours prompts à transformer des symboles en vérités vivantes et mentalement compréhensibles, nous interprétons cela ainsi :
« Le Kalki Avatar symbolise une capacité nouvelle naissant dans le cœur de tous les hommes, de parvenir à synthétiser l’ensemble des connaissances et des croyances religieuses et initiatiques, en un tout cohérent et harmonieux, permettant à tous et à chacun de devenir son propre Guide et de trouver la force (11) en Soi (le Kalki) de transformer son mental en « de nouveaux cieux » vierges de toute antériorité. »
En gros, le Kalki Avatar, c’est vous, c’est moi, c’est tous ceux qui, selon la légende, « recevront le Saint-Esprit descendu des cieux sur son cheval blanc » (« Cheval blanc » = Kundalini ou Saint-Esprit. « Descendu des cieux » = « Qui arrive par le Centre Coronal via le mental Supérieur ou Supramental. »)
Alors je me dis qu’il serait bon de nous atteler, dès aujourd’hui, à créer cette synthèse de toutes les religions, de toutes les croyances et de toutes les traditions initiatiques, fussent-elles les « uniques garantes de la vérité » ! (sic)
Qu’est-ce que la Religion, au départ et en fait ? Dans son sens premier -du latin religaré- cela signifie qu’il existe un ou des moyens de se relier ou d’être relié à quelque chose. Relié, d’accord, mais relié à quoi ? A une foi ? A un dogme ? A une tradition ou à une façon de penser ? Pire encore, au prêtre de notre paroisse ? Ou est-ce, au départ et comme proposition originelle, d’apprendre à se relier à soi-même ? (qui est aussi le nom de l’un des séminaires de formation en développement personnel, que j’organise régulièrement avec mon épouse Lætitia.)
Mais comment se relier à soi-même si, pour y parvenir, il est exigé de se concentrer au-dehors et sur les paroles ou les écrits de personnages qui ne sont même plus de ce monde ? Et d’ailleurs, ont-ils seulement existé ? Et toutes ces traditions initiatiques, ésotériques, philosophiques ou occultes, que nous proposent-elles de bon ? De connaître la vérité ? OK, c’est très chou, en effet.
Mais cette vérité, elle se trouve dans les mystères sacrés d’Éleusis, dans les grimoires kabbalistiques du moyen-âge ou dans le fait d’appartenir (et d’en péter de joie) à un Ordre ésotérique « ancien et vénérable » ? (Sortez la naphtaline.) Ou bien se trouve-t-elle, plus simplement, au seul endroit où les ignorants ne songent même pas à chercher et du côté où même les soit-disant « initiés » n’osent même plus se tourner ?
Il peut exister une religion commune, mais il ne pourra jamais exister une religion pour tous. Entendez par-là que la seule Vraie Religion consiste à demeurer relié à Soi, mais il ne peut exister une même religion pour tous, car si le Soi est Unique, ses différentes façons de s’exprimer, au travers de chacune de ses extensions (personnalités) sont distinctes et illimitées. Et elles doivent absolument le demeurer.
Serge Baccino