Le retrait des énergies

Getting your Trinity Audio player ready...

Le retrait des énergies… Le titre pourrait tromper. Il n’est pas question ici d’énergies qui se retirent, mais bien de notre capacité de nous soustraire à certaines d’entre elles. On ne demande pas à une maison de « se retirer » de nous, n’est-ce pas ? C’est à nous qu’il appartient de nous retirer d’un lieu qui ne nous convient plus ou dans lequel nous ne pouvons plus être utile. De même, c’est à nous qu’il appartient de nous soustraire à un état d’esprit collégial particulier, surtout si ce dernier ne peut plus rien nous apporter ou apporter à autrui.

 

 

 

 

Voici un exemple concret et passablement polisson, il est vrai !
Une demi-heure avant de poster ce message, j’étais sorti pour acheter du pain. Jusque là, me direz-vous, rien de bien transcendant, n’est-ce pas ? Nous sommes bien d’accord. Juste devant moi, faisant la queue pour se faire servir, dans la boulangerie, il y avait une fille d’une vingtaine d’année, des plus remarquables. Elle portait un ensemble couleur chair très moulant qui soulignait d’une manière affolante les courbes parfaites d’un corps à la plastique irréprochable. J’attendais qu’elle se retourne pour voir son visage. Ce dernier était celui d’une poupée ! Rien à redire. Comme je ne savais pas « où poser mes yeux », comme on dit, je me suis résigné (sans trop en souffrir) à les poser sur le courbes affolantes de ses fesses magnifiques… (oui, je sais, je suis un poète, que voulez-vous !) Tant qu’à faire, me dis-je, je vais discuter deux minutes avec les cellules de ce corps aux formes si généreuses, pour savoir ce qu’elles racontent sur leur occupant.

 

J’ai donc contacté « l’intelligence cellulaire » du corps de cette jeune femme, c’est à dire « l’état d’esprit particulier avec lequel elle faisait corps », et voici ce que cette sagesse ignorée m’a raconté :

« Oui, je te connais et je sais ce que tu as à dire, mais tu ne dois pas le faire ! Je sais que ta sagesse dit que ma personne ne devrait pas s’habiller comme cela car elle va tomber dans le piège qui est celui de toutes les belles femmes qui ne sont adulées que pour leur plastique et oubliées en tant qu’individu. Tu crois qu’il est temps pour moi de comprendre ces choses, alors qu’il est trop tard pour s’en soucier : le mal est déjà fait. Le « moi » est devenu ce qu’il redoutait le plus. Mais laisse ce mal s’exprimer et faire son œuvre jusqu’au bout, car il est aussi le Messager de Dieu en ce « moi » là… »

Mentalement, j’ai salué, en silence, la Sagesse sans Nom de Celui qui Se Cache derrière toutes choses et mon Soi m’a sourit, car il n’est pas habitué à ce que je me taise, sur la Terre… Comme au ciel !

 

Note de fin : Vous comprendrez si je n’ai pas mis, dans cet article, de photos pour imager mes propos, car il serait mal venu de montrer, en gros plan, la figure joviale et fendue d’un large sourire vertical, de ma vis-à-vis… 😆

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)