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La jeunesse actuelle est très attirée par des thèmes qui furent récurrents dans l’histoire de l’humanité. Les Fées, les elfes, les lutins et autres farfadets, sans oublier, bien entendu, la vedette toutes catégories confondues actuelle : les dragons ! Certains disent que ces dragons « existent pour de vrai. » D’autres affirment qu’ils existent et sont même très puissants. D’autres encore sourient et préfèrent se référer à un symbolisme quelconque… Tous ont raison ! Mais aucun n’a vraiment la bonne définition, toutefois.
Voici une autre définition : Les dragons sont des « vaisseaux« , des « formations mentales » immenses qui correspondent TOUTES à un état d’esprit de totale dépendance. Imaginez des « nuages » mentaux qui ont été formés par les humains eux-mêmes, psychiquement, et sans qu’ils en soient conscients, par le fait même d’un ego qui redoute de devoir laisser la place à la partie divine qui sommeille en l’homme. Placer le pouvoir à l’extérieur est un excellent moyen de « faire taire » Celui qui attend patiemment son heure à l’intérieur.
Les dragons permettent à l’homme de se trahir sans culpabiliser, c’est-à-dire sans en être conscients. Pour culpabiliser, il faut savoir qu’on fait un truc pas bien, n’est-ce pas ? Il existe donc autant de « dragons » que de différentes formes d’allégeances mentales ou, si vous préférez, de schémas mentaux relatifs à la peur de laisser notre Lumière Intérieure nous Guider vraiment.
De fait, est-il plus justifié de compter sur autrui pour résoudre nos problèmes, que de chercher en soi la solution à tous nos problèmes. C’est du moins ce que prétendent les dragons, qui sont le symbole vivant, dans le plan mental inférieur, d’un intellect surchauffé qui ne sait plus comment nier la Présence de Dieu en lui. Si vous avez la patience de lire l’Apocalypse, vous verrez alors que cette idée de « dragons qui initient les hommes » (sic) n’est pas de toute jeunesse ! Il est dit que c’est Le Dragon qui donna naissance à la Bête (Apocalypse, Chap. 13, versets 1 à 2.) Le Dragon est bien évidemment l’intellect qui, par peur de « perdre le contrôle », de ne pas tout gérer, donne naissance à « la Bête » qui est cette monstruosité humaine qui est la partie la plus en souffrance et donc, la plus compulsive de l’ego.
La fameuse « femme revêtue de soleil, avec la lune à ses pieds » et qui pourrait bien se fait dévorer par le Dragon (12, 1 à 6) n’est autre que notre âme dont la sensibilité et l’intuition qui en résulte, pourraient bien se faire « bouffer » par l’intellect orgueilleux qui sait déjà tout sur tout et qui rêve de contrôler tout et tous.
Les dragons crachent le feu et volent dans les cieux. Leur physique est disgracieux et ils représentent en fait une atteintes aux lois de l’aérodynamisme. Bref, et une fois traduit, ça nous donne que l’intellect se prend pour un ange mais ressemble, au mieux, à un lézard volant. Lorsqu’il veut enseigner la parole de dieu, il ne sait que cracher des flammes qui brûlent ceux qui ont eut l’imprudence de lui prêter l’oreille. Donc, mesdames et messieurs qui avaient « un certain âge » et dont les enfants qui ont entre 17 et 24 ans se passionnent pour les dragons, voici ce que je vous conseille : Apprenez au plus tôt à votre gosse à s’émanciper de vous et des autres pour ne compter que sur lui-même (ou elle-même), car il est fort possible que pour cette vie terrestre, son âme se place sous la tutelle tyrannique d’un égrégore mental très ancien qui a permis, à des générations d’humains, de devenir les esclaves de leur propre peur de s’assumer vraiment.
Le souffle du dragon ne réchauffe pas les tièdes : il les brule !
Serge Baccino