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Voici un de mes propres Channelings, un peu particulier, qui eut lieu puis fut écrit il y a de nombreuses années de cela. Malgré le temps et le fait que le récipiendaire puisse avoir quelque peu évolué, depuis, il m’a semblé que ce texte pouvait encore être considéré comme intéressant pour quelques-uns, plus orientés mysticisme qu’ésotérisme pur et dur. Et c’est la raison pour laquelle je le présente ici, dans la série d’articles anciens et nouveaux de ce blog…
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L’Esprit Parle à l’homme
«Je suis Celui qui Est ; le Commencement et la Fin de toutes choses. J’emplis de Mon Essence Cela qui est Moi et qui ne peut être nommé ou mesuré. Toutes choses se meuvent en Moi, qui naissent, évoluent puis disparaissent de n’avoir jamais vécu car Moi Seul Suis et représente l’Unique Réalité. Je Suis sans commencement, sans fin et sans durée et je n’occupe aucun espace qui se puisse mesurer mais Toutes Choses se meuvent en Moi et reçoivent de Mon Pouvoir la Vie, le Mouvement et l’Être.
Jamais Je ne Viens car Je ne Suis absent d’aucun lieu. Je Suis là où l’on Me Trouve et me tient également là où nul ne peut me voir ni me connaître.
Comme Moi Seul existe, les créatures conscientes qui me cherchent sont aveuglées par leur illusion d’exister indépendamment de Moi. Toutes ces créatures ne participent pas encore de Ma Joie car elles ignorent qu’elles sont cela même qu’elles recherchent. Celui qui est, qui cherche, qui trouve et l’action même de rechercher ne sont qu’une seule et même chose. Homme, ne vois-tu pas que ce n’est pas toi qui me contemple mais Moi qui Me Contemple à l’aide de tes yeux qui M’appartiennent ? Où Me cherches-tu ? Qui recherches-tu ainsi ? Ne comprends-tu pas que puisque Moi Seul Suis, à travers ton propre rêve de séparation, c’est Moi qui désire Me Voir tel que Je Suis ? Tu te rêves vivant alors que tu n’existes même pas et tu t’imagines pouvoir « mourir » alors que tu es la Vie Infinie ! Oh, homme ! Tu dis que je te manque alors que c’est toi qui Me manque à force de mal te viser ! Tu désires devenir « mon fils » alors que tu es déjà Tout Ce Que Je Suis !
Tu t’imagines que Je Me sers de toi alors que c’est toi qui commande à Ce Que Je Suis ! Souviens-toi : Moi seul consiste en l’Action d’Être ! Comment pourrais-tu faire une chose si je n’étais pas là pour te tenir la main ? Comment pourrais-tu seulement vivre si je ne le faisais pas pour toi et à ta place ? Comment pourrais-tu connaître l’amour, la joie, la paix, le bonheur et la santé si je n’étais pas Moi-Même toutes ces choses offertes pour ton seul Plaisir et pour le Mien ?
Lorsque tu connais le bonheur, c’est Moi que tu expérimentes.
Lorsque tu connais la souffrance, c’est Moi que tu renies. Et lorsque tu te juges sévèrement, c’est également Moi que tu condamnes. Comment pourrait-il en être autrement puisque Seul Je Suis ?
Oh, homme ! Quand donc penseras-tu à Soi lorsque tu diras « moi » ? Quand réussiras-tu enfin à Nous Prononcer correctement ? Lorsqu’il t’arrive de te rêver « sage », tu prétends que Je Suis inconnaissable et tu ne t’aperçois même pas que, ce faisant, tu te condamnes à ne pas te connaître toi-même ! Non pas à ne pas te connaître « tel que tu es » mais bien à ne pas Te connaître Tel Que Je Suis ! Car Je Suis ce que tu es, ce que tu seras et même, ce que « tu » ne réussiras jamais à Être, car tu t’obstines à ne pas Être Ce Que Je Suis ! Te voici priant et adressant tes prières à une hypothétique divinité et tu ne t’aperçois même pas que ta prière ne quitte pas ton cœur, car son « destinataire » Réside en lui, de toute éternité.
Celui qui prie, la prière, celui qui est prié et l’action même de prier, ne sont qu’une seule et même chose : Cela que Je Suis ! Homme, ne cherche pas à comprendre Ce Que Je Suis ; cherche à admettre Ce Que Je ne Suis pas encore à travers toi ! Sers-toi de ton discernement et tu comprendras alors cette sublime vérité : Tu représentes ce qui manque à Moi-Le-Tout pour se Sentir Complet ! Ne prie donc plus ton dieu de t’éclairer. Prie plutôt « ce que tu es devenu » de Redevenir tout ce que tu n’es plus : Moi ! Cesse donc de « voir des choses » là où il n’existe que Moi, car Je Suis Cela que tu affubles de noms multiples qui t’obligent à perdre de vue que tu es tout ce que tu nommes, ainsi que tout ce que tu n’oses pas encore Nommer ! Je Suis Toi et tu es Moi ! Et tout comme Je Suis Un, tu es également Unique.
Tout comme je ne Possède qu’Un Seul Fils qui est Ma propre Conscience d’Être, tu ne peux pas observer « tes frères » mais seulement d’autres parties de MOI qui, elles aussi, se rêvent séparées de Ce Que Je Suis, de ce que tu es aussi. Cesse de créer ce qui sépare et ce qui divise et tu comprendras alors que JE SUIS CELUI QUI SUIS EN TOI ! Tu es, en infiniment moindre, ce que Je Suis d’une manière incommensurable et inaltérable. Tu ne possèdes pas une âme; c’est Mon Âme Unique qui Se possède à travers toi. Tout comme tu prétends posséder un corps, une vie sensible et un esprit, Je Possède également un Corps, une Vie Sensible et un Esprit. Mon Corps s’étend bien au-delà des limites de cet univers perceptible par tes sens charnels, Ma Vie est une Force Illimitée qui ne connaît nulle origine, nulle destination et qui n’a nul besoin de « s’écouler » ou de se « fixer » sur quoi que ce soit, car Elle Est et Se Manifeste simultanément, à tous les niveaux infinis de Mon Être Total.
Mon Esprit sera encore longtemps pour toi un grand mystère, car il existe sans avoir besoin de se manifester et Pense sans avoir besoin de ta pensée ou de celle des innombrables créatures qui peuplent Ma Conscience Infinie. Ce n’est pas toi, Ô, homme, qui Me permet de Me Manifester à travers toi : c’est Moi qui te permets de le faire. Et pourtant ! Tu n’existes que par ce que J’ai Plaisir à rendre Manifeste Mon Infinie Créativité. Tu réclames sans cesse « plus » de paix, « plus » d’amour et « plus » de liberté !… Ne comprends-tu pas qu’avant même que tu n’aies eu seulement l’idée de demander, tu avais déjà reçu le plus Sublime des Dons ?
Homme ! Je te Donne Ce Que Je Suis et Ce Que Je Suis contient déjà la réponse à toutes les questions, l’Offre Suprême à toutes les demandes et le pouvoir de Recevoir tout ce que tu es capable d’imaginer, cela, pour l’éternité. N’aie pas peur, tu n’auras rien à « payer en retour », car il n’existe RIEN que tu puisses m’offrir que je ne possède déjà. Tout comme il n’est rien dont tu puisses « manquer » qui ne se trouve pas déjà disponible en Moi. Pour l’éternité, Je Grandirai en toi et tu grandiras en Moi et tout comme je ne peux « perdre » La Conscience de Ce Que Je Suis, tu ne perdras jamais la conscience de ce que tu es. Tu ne pourras pas « M’atteindre » car pour cela, il faudrait que tu deviennes Moi et que tu ne sois plus « toi ». Mais nul autre que Moi ne peut devenir Ce Que Je Suis.
Voici mon Don sacré à tous les êtres vivants et conscients qui vivent et se manifestent en Moi et à travers Moi : croissez et multipliez, grandissez en Forme, en Force, en Vie, en Conscience et en Pouvoir. Je vous Attire à Moi sans jamais vous permettre de M’atteindre, ceci afin que vous restiez Vous tandis que Je Suis Moi. Aux yeux des Sages, il s’agit là d’un « grand sacrifice », car Je Suis Unique tout en offrant aux hommes la LIBERTÉ d’exister dans l’indépendance et la diversité. En Vérité, ce que je vous Offre sans mesure et sans aucune limite, C’EST MON AMOUR INFINI ET TOTAL. Soyez tout ce que vous désirez être ou expérimenter. N’attendez pas Ma « bénédiction » pour OSER VIVRE ! Elle vous a été offerte avant même que vous n’existiez, car Je Savais déjà tout ce que vous pourriez imaginer, être, vivre et expérimenter.
N‘attendez pas Mon « pardon » ; ôtez donc cette stupide et humaine notion de péché de devant votre face et elle disparaîtra de derrière vos yeux. Vous comprendrez alors qu’il n’existe nulle chose qui puisse M’offenser ou me déplaire. Chassez de vos cœurs d’hommes les sentiments de doute, de peur, de crainte, ainsi que ce stupide désir de Me plaire : Je vois Aime déjà au-delà de toutes vos espérances, tels que vous êtes et tels que vous pourrez devenir ! Comment pourrait-il en être autrement, puisque Je Suis ce que vous croyez être ! Je vous Offre MOI ! Faites-en Bon Usage ! Faites-en ce que vous voulez ! Mais gardez présent à « votre » esprit que vous pensez avec Mon Propre Pouvoir et que ce Pouvoir est prévu pour vous Servir et non pour se retourner contre celui qui en use !
Ce que Je Suis ne pourrait s’adresser à vous car il faudrait alors que votre conscience soit aussi Vaste que la Mienne. Cette Voix Silencieuse, car inaudible qui s’adresse à vos cœurs, est la Voix de l’Esprit universel. C’est la Voix de l’un des Aspects Infinis de Mon Être Global. Écoutez ce que dit l’Esprit à ceux qui ont des oreilles pour entendre et un cœur pour Recevoir et pour Contenir ce qui est entendu : Tout est permis mais tout n’est pas utile ! Réfléchissez avant de « lâcher » des pensées qui vivront leur propre vie et qui pourraient bien, par la suite, revenir vers vous pour vous demander des comptes ! Je vous fais un Cadeau : celui de la Réflexion.
Lorsque vous réfléchissez, des pensées apparaissent puis disparaissent au sein de votre espace mental mais J’ai Ordonné à une Loi de votre âme que durant le temps nécessaire à votre réflexion, durant ce temps qui vous est nécessaire pour choisir librement les pensées que vous ferez vôtres et qui deviendront vous par la suite, ces pensées demeurent dans votre mental et n’aient le droit de le quitter que lorsque vous les aurez définitivement Nommées ou choisies pour représenter un état d’esprit défini.
Ce que Je Suis vous fait ce cadeau : comprenez et faîtes ensuite Bon Usage de votre compréhension. Écoutez ce que dit l’Esprit à celui qui cherche à trouver le Créateur de toutes choses : Observez vos propres pensées ! Pensez plus souvent à ce que vous pensez et vos pensées Penseront pour vous et non plus contre vous. Ce que vous cherchez, celui qui cherche, l’action même de rechercher et le moyen employé pour « trouver », ne sont qu’une seule et même chose. Écoutez ce que dit l’Esprit à celui qui désire vivre en harmonie avec les Lois de l’Univers : Il n’existe pas de lois qui mènent les créatures humaines ; chacune des entités individuelles qui peuplent les univers, est une Loi pour elle-même !
Il n’existe nulle loi qui vous oblige à penser, vivre, ressentir, agir ou être, d’une manière obligatoire ou définie par avance. Vous êtes libres.
Que l’homme comprenne enfin cette Vérité : ce sont les pensées et les émotions qu’il entretient dans sa conscience qui le poussent inévitablement à vivre certaines choses, une fois qu’elles ont été initialisées puis émises par le pouvoir créateur de son mental. C’est à ce moment que les Lois interviennent et régissent les êtres. La liberté véritable n’existe qu’avant la pensée créatrice ! Ensuite, n’existe plus que La Loi de l’esprit qui Œuvre en Accord et en fonction de la nature des pensées émises et de l’intensité des émotions qui les vivifient. Écoutez ce que dit l’Esprit à celui qui place une croyance au-dessus de lui : Soyez prudents avec le pouvoir de la foi ! La foi déplace réellement les montagnes, y compris celles que l’homme place lui-même sur son chemin.
Si un être place le pouvoir créateur de son esprit dans un dogme quelconque, alors son propre pouvoir se transforme en une force extérieure à lui qui dirige sa vie et l’oblige à penser et à être selon les directives de cette foi. Vous qui croyez être « les enfants de l’univers » alors que vous en êtes les créateurs, placez donc votre foi en vous-mêmes et vous conserverez le pouvoir de penser librement, au lieu que se soient vos propres pensées qui aient le pouvoir de conditionner cette même liberté ! Écoutez ce que dit l’Esprit à tous ceux qui recherchent « le bien » tout en redoutant « le mal » : N’ai-je pas donné à Adam le pouvoir de Nommer les animaux ? (Genèse) Ne savez-vous donc pas que ces animaux ne sont que les énergies qui circulent constamment dans l’A.D.N. des hommes ?
Vos « animaux » consistent en toutes ces émotions qui vivent au sein de ce Paradis Terrestre qu’est votre corps de chair. Certains de ces animaux sont doux, d’autres sont dangereux, car indomptés. Vous avez le pouvoir de les « Nommer », c’est-à-dire de les connaître intimement, de les maîtriser, de les circonscrire mentalement et de vous en faire des amis. Homme, combien de temps encore auras-tu peur de tes propres créations ? Si tu laisses tes pensées et tes émotions « regarder à travers tes yeux », tu ne verras jamais que ta propre ignorance. Regarde avec tes yeux les animaux qui vivent en toi et ainsi, tu retrouveras le pouvoir de les Nommer, de t’en rendre maître.
Le bien, le mal, la beauté ou la laideur sont dans l’œil de celui qui regarde. Ne laisse plus tes animaux nommer la vie à ta place et tu n’auras plus à rechercher le bien : C’est toi qui le décrètera. Tu n’auras plus à « craindre le mal » : Tu cesseras de le nommer par chacun de tes regards. Écoutez ce que dit l’Esprit à celui dont le cœur ne cesse de gémir : Quelle est ta souffrance ? Souffres-tu de tout ce qui semble te blesser ou souffres-tu de ta propre souffrance ? Es-tu si fier que tu choisisses de te dire « faible », alors que tu n’oses simplement plus assumer ta véritable force ?
Tu projettes devant toi un Idéal merveilleux, supposé t’apporter plus de joie et de bonheur. Mais ce dernier se transforme en la cause même de ta souffrance, car tandis que tu avances, il te précède toujours de quelques plus tard.
Pourquoi en est-il ainsi ? Simplement parce que tu as oublié que tu es celui qui projette ! Ta projection ne peut donc que te précéder ! Celui qui court en tenant éternellement un long bâton tendu devant lui, ne pourra jamais toucher le bout de ce bâton. Est-ce si difficile à comprendre ?
Ce n’est pas le fait de choisir un idéal de vie qui est mauvais en soi mais le fait de le projeter dans un futur improbable, car non encore sanctifié par ta propre vie. Place ton idéal là où se trouve celui qui doit le vivre, c’est-à-dire dans le présent. Et tu n’auras alors plus rien à poursuivre. Et ta souffrance ne te poursuivra plus.
Voici ce que dit l’Esprit à celui qui à des oreilles pour entendre et un cœur assez vaste pour contenir tout ce qui aura été entendu !
Il a été dit !
A.U.M. ! »
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)