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Ce qu’on appelle généralement la conscience, est en fait la prise de conscience qui résulte de nos divers processus mentaux. Pour la plupart, la conscience se résume à la somme des pensées qui se trouvent dans le mental. Mais la conscience n’a pas besoin du support des pensées ou des sentiments pour pouvoir se manifester : elle a simplement besoin de l’esprit puisque la conscience est de l’esprit informel, c’est-à-dire de l’esprit qui ne forme aucune pensée, qui demeure « vierge« . Dans un sens, on pourrait dire qu’étendre sa conscience consiste à élargir son horizon spirituel, à s’aérer la tête et accueillir des pensées aussi différentes que nouvelles. Mais le terme « extension de conscience » s’applique plus spécialement à un phénomène bien connu des ésotéristes et des psychistes en général.
Lorsque l’attention mentale d’une âme évoluée se détourne temporairement des mouvements de l’esprit (Karma Chitta, en sanskrit) qui lui sert ordinairement à penser, ce même esprit se met à vibrer sur une fréquence supérieure, fréquence qui englobe un grand nombre d’états d’esprit humains tout en les surpassant. Dès lors, l’individu devient capable de capter des informations qui ne lui sont pas habituellement accessibles et qui concernent d’autres lieux, d’autres temps et d’autres personnalités d’un même Soi. L’extension de conscience est l’une des facultés psychiques les plus connues et les plus usitées par ceux qui sont capables de se dissocier temporairement de leur « moi » pour s’immerger au sein de l’inconscient collectif, par exemple. Bien qu’il soit possible d’aller puiser ailleurs…
Si les hommes ne commettaient pas l’erreur absurde de S’IDENTIFIER à tout ce qui leur passe par la tête, n’importe qui serait capable d’étendre sa conscience personnelle jusqu’aux frontières mêmes de l’univers systémique. En fait de frontières, ce qui sépare un individu d’un lieux, d’un temps, d’un événement ou des autres, ce n’est ni la distance ni le temps mais ce phénomène psychologique qui pousse les hommes à s’identifier et à s’associer mentalement à un état d’esprit quelconque, à des croyances, à une époque, un lieu ou une série d’événements successifs et bien particuliers sur lesquels l’attention mentale reste focalisée.
Serge Baccino