Getting your Trinity Audio player ready...
|
Note : Ceci n’est pas un simple article mais une étude ou, comme il est dit sur ce blog, un « dossier. » Le texte est nécessairement très long et réclame d’être lu « à petites doses » afin de ne pas lasser le mental et risquer un décrochage de l’attention. Cela dit, écoutez votre ressenti et lisez autant ou aussi peu que vous le souhaitez. Seul votre ressenti doit demeurer le maître absolu qui dirige vos pensées et vos actes. Cordialement votre.
____________________
Maya contre nouvelles énergies
(Première partie)
Comme vous le savez sans doute, le pire ennemi des spiritualistes du passé fut leur tendance à confondre connaissance et sagesse, c’est-à-dire savoir et application intelligente de ce même savoir. Car apprendre et savoir sont choses aisées : il suffit de se remplir la tête de choses plus ou moins hétéroclites puis d’être capable de les ressortir et de les réciter par cœur, le cas échéant. Observez tous ces magnifiques jeunes qui sortent des écoles avec BAC + 2,3,4 ou 5 voire plus ! Ne sont-ils pas instruits jusqu’à la garde, gavés comme des oies de ce savoir si précieux qui, n’en doutons point, leur sera plus tard d’une aide incalculable dans leur vie de tous les jours ? (Qui a pouffé ?)
Nos jeunes « BAC+quelque chose » se retrouvent un peu dans la situation de nos anciens spiritualistes, ceux de la vieille énergie : ils savent beaucoup de choses, mais aucune ne semble applicable aux problèmes réels et vitaux qu’ils rencontrent une fois lancés dans la vie active.
A peine finis d’être gavés de ce savoir si précieux, les voici lâchés en pleine nature, avec pour mission d’apprendre à voler tout seul et à définir leur propre itinéraire. Eux qui, durant des années, n’ont appris qu’à obéir sans discuter, à retenir tout ce qu’on leur présente et à apprendre sous la menace de ne pas être reçu au précieux échelon supérieur, les voici à présent «libres» de se comporter comme si on leur avait appris de tout temps à se débrouiller seuls !
Résultat, ils se retrouvent paumés, avec le sentiment très net mais rapidement étouffés par une fierté bien compréhensible, de s’être fait blousé et de n’avoir servi que de cobayes vivants à ceux qui ont pour insigne honneur de définir le parcours scolaire et les matières étudiées par nos chères têtes blondes et ce, dès le cours préparatoire. Préparatoire à l’état d’inadaptés sociaux.
Connaissant sur le bout des doigts des choses qui ne leur serviront pas ou plus dans « la vraie vie », les voici obligés de réapprendre de nouveau.
Apprendre à survivre dans une jungle sociale pour laquelle ils n’ont jamais reçu la moindre préparation, bien évidemment. En somme, les voici confrontés à L’ACTUALITÉ HUMAINE, et non plus seulement à cette réalité largement idéalisée, à l’aide de laquelle ils ont été conditionnés.
Les mystiques et les spiritualistes du passé étaient dans la même situation psychologique que nos infortunés Bacheliers + quelque chose…
Eux aussi ont du apprendre les Lois et les Principes qui président au fonctionnement des choses de ce monde et de tous les autres. Du moins est-ce là ce qu’ils ont appris ! Une Loi est quelque chose d’incontournable et qui s’applique pour un même plan à tous ceux qui s’y manifestent. Et c’est ce qu’on leur a enseigné, si, si !
Ils ont aussi appris que les forces du Bien sont plus puissantes que les forces du Mal et que celui qui viole une quelconque loi doit en subir tôt ou tard les conséquences fâcheuses. Une fois les études usuelles terminées (parfois 20 ans ou même plus) nos jeunes « Bacheliers de l’âme » ont été eux aussi lâchés dans l’arène très peu mystique de ce Monde. Et ce qu’ils y ont vu, ce qu’ils y ont vécu, ne correspondait pas à tous ce qu’ils avaient appris et qui avait au moins l’éclat de l’or, sinon la pureté du diamant.
Et voici que, de nouveau, les hommes se tournent vers la spiritualité. De nouveau, « des âmes compatissantes et désintéressées » (sic) se précipitent pour les accueillir, les instruire et les former aux changements que tout le monde pressent comme étant pour Demain. Pourquoi devrions-nous penser puis croire que, cette fois-ci, les « matières scolaires » présentées aux nouveaux mystiques et aux nouveaux spiritualistes, consisteront en un matériel qui leur sera utile et qui se révélera parfaitement adapté aux temps qui s’en viennent ? D’ailleurs, goûtons un peu à cette nouvelle sauce spirituelle pour définir si son goût relève du nouveau, car au premier abord, c’est encore le parfum de l’Ancien. Que savons-nous du Nouveau AVANT qu’il ne se manifeste ? Allons-nous le tuer avant de lui laisser le temps de naître, cela en le traitant avec les outils qui nous ont servis à louper notre passé, et qui appartient désormais à l’ancienne vie ?
Est-il seulement possible de se préparer à une chose dont on ignore tout, du seul fait de sa totale nouveauté ? Quelles sont les méthodes, les techniques proposées ? Quel plat réchauffé va nous être servi ?
Va-t-on nous parler d’amour, de Lumière, de compassion, de pardon, d’aimer son ennemi ou de ne pas entretenir de pensées négatives face à l’adversité ? Allons-nous devoir, encore et toujours, jouer le rôle de celui ou de celle qui doit beaucoup méditer, aller à de nombreuses conférences, appartenir à un groupe ancien et reconnu et, dans l’élan, pourquoi pas, essayer une thérapie auprès d’un psychiatre hors de prix et bien sur non remboursé par la sécurité sociale ?
Allons-nous encore nous ruiner en stages dans lesquels il nous faudra crier tout nu en position de fœtus, respirer comme des locomotives, régresser pour connaître « nos vies antérieures » ou encore apprendre à voir l’aura ternies de personnes devenues aussi paumées que nous ?
Nous avons fait toutes ces choses et nous en incarnons désormais le résultat, ne le voyez-vous donc pas ? Nous pourrions aussi faire des stages qui coûtent des fortunes à nos entreprises Françaises et dans lesquels nous apprendrions à vendre des aspirateurs à des aborigènes d’Australie qui ne possèdent pas encore l’électricité.
Et avec un peu de chance, soit nous pourrions nous suicider sur notre lieu de travail, soit succomber à une crise cardiaque ou à une rupture d’anévrisme au bout de quelques années d’auto-trahison ?
Les choix sont nombreux et pourtant, il n’existe qu’une seule cause à nos errements. Dire que « nous sommes sous l’emprise de Maya » fait certes très instruit et un brin New-Âge, mais n’explique rien de manière intelligente et de ce fait, ne consiste pas en une connaissance applicable à notre vie de tous les jours. Donc, ça ne sert à rien, si ce n’est à se branler les méninges ou à briller en société.
Pourtant, la clé se trouve au niveau de ce concept très mal compris que nous connaissons sous le nom de Maya. Le concept de Maya a été aussi mal expliqué et donc compris que celui du Karma, les deux étant d’ailleurs plus liés qu’il n’y paraît de prime abord. Maya n’est pas un pouvoir qui nous illusionne. Si c’était le cas, alors ce pouvoir serait plus puissant que nous et notre avenir serait foutu pour de bon et par avance !
Si Maya existait indépendamment de nous, les êtres humains, alors Maya serait un pouvoir cosmique dépendant de l’Actualité, et non de notre réalité. Et nous ne pourrions nous extraire d’un contexte global ou cosmique dans lequel nous serions immergé.
Tout ce qui dépend de l’Actualité Cosmique est intouchable et éternel. Nous n’y avons pas accès. Tout ce qui dépend de la réalité dépend de nous. De nous tous, du « Soi Collégial », dirons-nous pour faire simple. Retenez ces mots :
Ce que pense un homme ne marque que cet homme, mais ce que pense l’humanité marque toute l’humanité.
Mais rappelons un peu la Genèse du sujet, si vous le voulez-bien…
Au départ, nous avons des Dieux (les Élohim) qui désirent expérimenter un niveau de conscience que leur fréquence divine leur interdit d’expérimenter.
En effet, expérimenter revient à pénétrer une zone dans laquelle peut se produire cette expérimentation. Pour entrer dans certaines formes mentales et les connaître de l’intérieur, les Dieux doivent, au préalable, accepter d’abaisser leur fréquence vibratoire afin de se rapprocher à quelques octaves seulement de la fréquence qui est celle de la zone à expérimenter de l’intérieur.
Cela revient pour eux à descendre dans les profondeurs Océaniques de l’esprit universel et au sein desquelles règnent une densité ainsi qu’une pression monstrueuses. Même si tout ceci est dans leur conscience.
Imaginez une zone d’ombre au sein de notre conscience, qui nous soit inaccessible… Que ferions-nous si c’était le cas ? Si nous étions capables de visiter tous les plans ou niveaux d’existence (ou de conscience) sauf un ?
Eh oui, nous ferions comme l’ont fait ces Dieux d’Antan : nous chercherions par tous les moyens possibles et imaginables à pénétrer dans ce no man’s land de l’esprit. Et nous réussirions, assurément !
Oui mais voilà : à ce niveau de densité spirituelle, ce n’est plus de l’esprit que nous trouvons mais… De la matière ! Et la matière, c’est de l’esprit qui s’est oublié. Ce qui est pour le moins fâcheux, attendu que cet esprit est aussi Dieu ! Et qu’est-ce qu’un Dieu si n’est de la Supra-conscience ? Comment ce qui est pure conscience d’être et d’exister, pourrait ne plus être… Conscient ? En n’étant plus Dieu ou en n’étant plus l’esprit, ce qui revient au même. Est-ce seulement possible ? Non, bien évidemment !
Alors quoi ? Alors, il reste la solution non pas de ne plus être divin, ce qui est impossible, même à un Dieu, mais…De ne plus être conscient de sa divinité. Autrement dit, demeurer conscient, certes, mais pas d’être l’esprit divin mais quelque chose d’autre !
Mais, est-ce possible, attendu que « Seul existe l’esprit et que l’esprit est Dieu » ? Présenté ainsi, non, ce n’est guère envisageable, en effet.
Mais si l’esprit demeure conscient de lui-même tout en ignorant qu’il est l’esprit et donc, qu’il est Dieu, alors la chose devient envisageable !
Il suffit de concentrer assez de matière mentale puis de la programmer pour qu’elle se croit « libre » et distincte de tout le reste de la création, et le tour est joué ! Et c’est ce qui fut fait !
« Et Dieu vit que cela était bien…. »
Notre conscience pénétra des formes mentales que nous avions nous-mêmes visualisées, de plus en plus denses et de moins en moins Lumineuses, c’est à dire « reflétant de moins en moins sa propre Nature qui est Lumière. »
La forme la plus basse était faite d’esprit tellement concentré qu’il apparaissait sous une forme trop « dense » pour que l’esprit qui la compose se souvienne de qui il est vraiment.
Alors une partie de ce Dieu Créateur (Brahma) qui était investie dans sa propre création mentale, oublia qui elle était et elle perdit la conscience de sa propre divinité, ainsi que les pouvoirs (siddhi) qui vont avec.
Et nous sommes cette partie. Du moins, une partie (personnalité terrestre) de cette partie (le Soi) L’homme est de l’esprit trop concentré pour qu’il lui soit possible de se percevoir comme étant unit à autre chose que lui-même. Alors pensez un peu s’il peut croire qu’il est un Dieu et que ce même Dieu est uni au Grand Tout Cosmique ! La forme humaine et la conscience qui s’y rapporte, sont si parfaitement visualisées comme uniques, distinctes de tout le reste et privées de pouvoir, que l’esprit qui les compose et leur permet de s’exprimer croit dur comme fer qu’il est distinct de toutes choses et donc, de la Divinité (relative ou absolue.) En somme, l’esprit s’illusionne tout seul et se fait croire qu’il est tout, sauf ce qu’il est vraiment : de l’esprit !
L’homme est distinct, c’est vrai, mais il n’est pas séparé de tout le reste et ne l’a jamais été ! Il fallait seulement qu’il le croit d’une manière absolue et définitive, cela pour réussir, entre autre, à explorer les plus basses vibrations de la création divine continue. Et nous voici occupés à nous imaginer être « ceci ou cela » en esprit, en le visualisant avec cette parfaite concentration dont seul un Dieu est capable. Imaginez que vous puissiez vous éveillez dans (ou durant) le rêve : ne seriez-vous pas tenté d’y participer avec un plaisir immense ? Un tel pouvoir ne serait-il pas enivrant, voire… Hypnotique ?
Imaginez, enfin, que vous soyez si mordu de ce rôle, de ce rêve rendu vivant, de cette visualisation, que vous en arriviez à oublier que ce n’est qu’un rêve, qu’une vue de l’esprit.
Si vous pouvez imaginer cela, alors vous connaissez comment fonctionne la Création Cosmique Continue et comprenez désormais, qui sont les Maîtres. Tout ce que fait le Mental Cosmique (Dieu-Le-Tout) un Dieu le fait aussi, mais en plus petit : sa création ne concerne que Lui et tous ceux qui acceptent de le suivre au sein même de sa rêverie.
—
(Seconde partie)
Les Mystiques et spiritualistes du passé se méfiaient de Maya qu’ils traduisaient quasiment tous par « illusion. » Pour eux, les 5 sens objectifs les trompaient et ne leur permettaient pas d’accéder à la vérité. Ils établissaient une nette différence entre l’actualité » ou «Tout ce qui existe vraiment» et «la réalité», c’est-à-dire le peu d’actualité à laquelle leurs sens leur permettaient d’accéder.
En fait, les sens ne trompent personne et ne déforment rien : ils sont seulement limités à une forme d’activité spécifique et ils remplissent parfaitement leur rôle dans les limites mêmes de cette activité spécifique.
Nos yeux ne déforment pas ce qui se trouve à dix kilomètres, car ils n’ont pas accès aux choses qui se trouvent à cette distance. Et même s’ils y avaient accès, ils n’auraient aucun pouvoir sur ces choses et ne pourraient donc pas fausser les faits ou nous tromper à leur sujet.
Ainsi, nos sens ne faussent rien, bien au contraire ! Leur rôle est de transformer un véritable bain de vibrations à peine distinctes les unes des autres, en des objets ou des choses apparemment aussi distinctes que séparées, et sous une forme et à partir de détails recevables pour notre cerveau. Plus sobrement, nos sens transforment des ondes vibratoires en des objets clairement délimités et adoptant pour nous, « une forme solide » et distincte de tout le reste.
Mais ces ondes ne sont pas séparées du Grand Bain cosmique de vibrations. Penser autrement serait ILLUSOIRE, assurément.
Les choses ne sont pas telles que nous les percevons avec nos sens mais ces derniers ne faussent rien, ils transforment de l’informel en du formel, de l’illimité en du limité, nous permettant ainsi de distinguer les choses et les êtres, de pouvoir les considérer séparément de tout le reste.
Nos sens sont un peu comparables à un microscope : ce dernier ne « sépare » pas les choses, il nous permet seulement de les mettre en valeur, d’accentuer leur présence en les rendant « plus présents » à nos yeux.
Il en va de même des sens psychiques, certes moins limités que leurs homologues charnels, mais capables, eux aussi, de transformer l’informel en formel, mais sur d’autres octaves vibratoires. Prenons un exemple. Nous croyons être capables de « voir » les couleurs de l’aura, mais en réalité, ce n’est pas le cas, et ceci pour la bonne raison que l’aura n’a aucune couleur ! Toutefois, les vibrations qui émanent d’un être humain viennent frapper certains Centres psychiques et nerveux qui se trouvent dans notre cerveau, et ces derniers transforment de simples ondes vibratoires porteuses d’informations, en des couleurs chatoyantes capables de créer une impression plus marquée dans notre conscience individuelle.
Maya ne représente donc pas une forme d’illusion qui nous serait imposée par je ne sais qu’elle obscur pouvoir qui ne dépendrait pas de notre volonté. Maya représente l’état actuel de nos perceptions, qui sont limités VOLONTAIREMENT afin de nous permettre d’expérimenter des niveaux de densités spirituelles qui nous seraient totalement inaccessibles si nous restions dans l’état d’esprit qui devrait être le notre et qui interdirait l’Aventure Humaine.
Dans nos cellules humaines sont gravé les codes de limitations requis pour participer pleinement de ce plan de conscience Terrestre ou physique. Depuis le début, le subconscient humain avait pour ordre formel de nous « vendre » l’idée-germe surpuissante que nous ne sommes que ce que nous pouvons appréhender de nous-mêmes. Ce qui est faux, bien entendu, mais considéré pour vrai par la moindre de nos cellules.
Nous sommes faits de particules de Lumière densifiée auxquelles il serait grand temps de donner le nom qui est le sien depuis toujours. En Français, ce nom est L’ESPRIT. Ce même esprit qui nous sert à penser. Et puisque TOUT est fait d’esprit, nous sommes nous aussi conçus à partir d’une combinaison très savante de particules d’esprit, formant des atomes, des cellules et des organismes complexes ou, en un mot, notre corps de chair. Et puisque nous sommes fait d’esprit et que cet esprit vibre actuellement très bas, c’est avec le degré de conscience et d’intelligence relatifs à cette très basse fréquence que nous pouvons nous « estimer » à notre juste valeur, c’est-à-dire nous connaître nous-mêmes.
Autant dire que nous avons autant de chance de nous percevoir comme étant divins et partie intégrante du Tout-Esprit, qu’une fourmi a de chance de réaliser un jour que la lune n’est qu’un satellite de la Terre.
Ce manque de « recul psychologique » est ce qui nous prive de cette prise de conscience que nous sommes divins en Essence et depuis TOUT LE TEMPS. Pour le moment, il nous est très difficile d’imaginer puis de croire que nous ne pouvons pas être autre chose que divins et parfaits. C’est cet état de fait, cette incapacité de nous croire divins, qui nous permet de vivre comme si nous étions faibles, seuls, uniques, séparés et donc, en danger à la moindre occasion. Et il fallait absolument que nous ressentions les choses ainsi et que nous en fassions notre seule et unique réalité !
Sinon, nous serions demeurés bien incapables de comprendre ce que c’est que de se ressentir humain et faible, seul et distinct de toutes choses et, en un mot, Libre, y compris… De notre propre Divinité !
Moralité, Maya n’est pas une tare ou l’ennemi; elle est un cadeau, une réussite gigantesque et notre plus grande fierté future ! Comprenez-vous toute la Beauté de ce qui vous est présenté ici ? Prenez un peu de recul… Mieux encore : imaginez ! L’imagination est l’antichambre de la conscience de Soi. Imaginez… Vous êtes fait d’esprit, OK ? Et l’esprit, il a quelle forme, quel nom ou quelle identité, selon vous ? Réponse : il a toutes les formes possibles et imaginables, car il peut donner forme à toutes choses, du moment qu’il peut y penser puis concentrer sa propre Lumière sur ce qu’il pense.
Le résultat sera qu’il deviendra ce qu’il pense (ou visualise) et que devenu cette pensée, cette forme, il sera alors limité par cette pensée ou cette forme et ne pourra dès lors s’exprimer qu’à partir des limites propres à cette forme spirituelle (faite d’esprit, donc.)
Mais une telle « limite » est souhaitée et consiste en une réussite totale, non en une limite ou un échec !
Voyez ce poisson qui nage dans la mer… Il ne vole pas et ne peut survivre dans l’air, car ce qu’il incarne le limite en même temps et ce, aussi parfaitement que ce qu’il incarne est… parfaitement incarné ! Ce poisson est divin, parfait, il ne peut être mieux que ce qu’il est déjà ! Voyez cet oiseau qui vole dans le ciel… Il ne peut survivre sous l’eau ni voler au-dessus de l’atmosphère terrestre et ceci, justement, parce qu’il incarne parfaitement l’idée de ce qu’est un oiseau. Cet oiseau est divin, il ne peut être plus réussi que ce qu’il est déjà ! Comprenez-vous bien tout ceci ? A présent, observez celui qui observe toutes choses mais oublie à chaque fois de s’observer lui-même !
Oui, je parle de vous ! Vous êtes non seulement l’esprit mais encore, vous êtes FAIT d’esprit. Et cet esprit est Dieu. Mais vous n’êtes PAS Dieu et ne devez essayer de l’être sous aucun prétexte !
Pourquoi ? Parce que sinon le Jeu de la Conscience serait terminé pour vous. Réfléchissez deux minutes : vous êtes l’esprit… Vous êtes fait d’esprit… Ces deux choses là sont déjà «réussies», si j’ose dire, car vous êtes déjà l’esprit ou «fait d’esprit», vous n’avez rien d’autre de plus à réaliser en ce domaine et à ce sujet, voyez-vous ? Dès lors, qu’est-ce qui vous reste à être, à faire ou éventuellement, à devenir ? Réponse : ce que vous êtes déjà, c’est à dire VOUS ! Ce «Vous» est le rôle que vous jouez actuellement, votre identité terrestre, votre rôle ou ce Jeu d’Acteur que vous incarnez pour le moment. Vous devez ABSOLUMENT le Jouer avec cœur, courage et fierté, car ce rôle a été choisi par le plus Génial Scénariste qui puisse se concevoir !
Vous devez absolument être FIER de ce que vous êtes actuellement ou que vous CROYEZ être, plus exactement. Car sachez que si vous êtes déjà l’esprit, devenir ce que vous êtes, actuellement était loin d’être gagné d’avance car, souvenez-vous : seul existe l’esprit et l’esprit est Dieu. Vous êtes actuellement occupé à faire l’impossible, c’est à dire incarner autre chose que ce que vous êtes en esprit et en vérité, à savoir l’esprit Divin !
Et cela, même Dieu ne pouvait pas le réaliser ! La preuve ? Il vous a envoyé vous, pour réussir à être cet homme ou cette femme, à sa place, certes mais… En Son Nom. (« Celui-ci est Mon Fils en qui Je prends Mon plaisir… »)
Mais voici que l’Aventure Humaine (sous sa forme la plus grossière du moins) va se terminer d’ici quelques temps. Peut-être est-ce notre dernière vie sur un plan aussi dense, qui sait ! Mais présentons le sujet sous un angle amusant : après avoir passé des millénaires à demeurer dans l’ignorance de ce que nous sommes, nous devons à présent déloger les anciens codes devenus obsolètes et installer de nouveaux programmes qui tiennent compte de notre divinité !
(Notez que je n’écris pas que « nous devons redevenir Dieu » )
En somme, il nous faut désinstaller notre O.S. (Opérating System) actuel et en installer un autre nous permettant d’avoir « fenêtres sur cosmos », si j’ose dire. Jusqu’à ce siècle, nous ne devions pas savoir qui nous sommes vraiment. Du moins, pas d’une manière trop générale (pas tout le monde ni en même temps.) Désormais, nous ne devons plus croire que nous sommes uniquement ce que nous semblons être. Forcément, cela va en embrouiller quelques-uns ! Et le mieux serait de vous entrainer, dès à présent, en installant en votre esprit, des idées-germes capables de vous détourner des anciens codes engrammés (gravés) dans vos cellules.
Revenons sur un point pouvant paraître quelque peu obscur
Il faut essayer de comprendre que ce que nous percevons n’est PAS illusoire, car si c’était le cas, nous ne pourrions PAS en être conscient !
Il est impossible de prendre conscience d’une chose qui n’existe pas ! Cela est si évident, qu’il a fallu arriver aux années 2010 pour le réaliser vraiment. Ce que nous montrent nos sens est relatif à TOUT ce qu’il est bon que nous connaissions et donc, tout ce dont nous avons BESOIN de prendre conscience tandis que nous sommes sur ce plan (la Planète Terre physique.) Nous sommes donc tous parfaitement équipés pour la « mission » qui a été -et est encore pour quelques années- la nôtre.
Et cela, les mystiques et les spiritualistes du passé (je cause bien entendu des élèves ou disciples les plus avancés) ne l’ont jamais compris. Tous cherchaient à se « libérer » des chaînes hypothétiques de la matière, alors que si chaînes il y avaient, elles ne pouvaient se trouver que dans leur propre esprit et, surtout, dans leur manière peu intelligente de penser et de ressentir.
Pourquoi s’incarner si le but est de rester le plus longtemps possible en sortie de corps, en Samadhi ou pour passer le plus clair de son temps terrestre en contact avec l’invisible ?
Les anciens connaissaient beaucoup de choses (souvent fort inutiles, d’ailleurs) mais rares furent les élèves avancés des Grands Maîtres capables de faire montre d’assez d’humour et de sagesse pour accepter leur situation et pour appliquer la connaissance avec intelligence et sans passion, là où elle pouvait être le plus utile : leur vie de tous les jours. Sortis de leurs périodes d’étude, de méditation, de réunion secrètes en Loges, etc., ils se comportaient exactement comme tout un chacun mais refusaient simplement de le reconnaître. (Croyez-vous que cela ait changé ?)
Durant les vingt dernières années, j’ai personnellement eu l’occasion de vérifier l’exactitude de ce que je propose ici et que les psychologues ésotéristes essayent en vain de faire comprendre à leurs confrères et consœurs de la spiritualité depuis des siècles : Les dangers du Moi-Idéalisé, responsable du mensonge, de l’hypocrisie et du besoin compulsif de ne jamais « fauter » (ce qui bien sur est impossible à l’homme.) Tant qu’un ésotériste se trouve dans un temple, une Loge, à des repas fraternels ou assiste à des conférences, il s’affiche comme le ferait selon lui « un véritable initié » et selon des archétypes comportementaux qui aurait de quoi filer le bourdon à une autruche naine du Crétacé !
Dire à une personne qui se croit très spirituelle ou très évoluée, qu’elle devrait arrêter de se mentir et de balayer la poussière dans sa demeure avant de prétendre aider les autres à y parvenir, voilà qui ne consiste pas en la meilleure manière de se faire accepter puis aimer ! C’est très certainement pour de tels spiritualistes que le proverbe « La vérité n’est pas toujours bonne à dire » a été inventé ! Cela dit, nos sens évolueront bientôt en rapport avec la hausse considérable de vibrations de la structure atomique de la matière.
La matière va évoluer, c’est-à-dire que les particules d’esprit qui la composent vont se mettre à vibrer sur une fréquence plus élevée. Nos sens vont donc s’adapter rapidement et ce qui était préalablement « physique » deviendra psychique mais… Nous ne le réaliserons pas ! Ou pas tous, pas en même temps ni même dès le début des changements, en tous les cas. Et c’est parfait ainsi !
Si vous quittez durant des années votre famille terrestre, en la retrouvant, disons dix ans plus tard, vous allez être frappé par les changements extérieurs installés au fil du temps. Les visages, les corps et jusqu’au décorum de la maison familiale, tout aura sans doute changé. Pour vous, cela sera évident et vous le verrez immédiatement, mais pour les autres membres de votre famille, les changements se seront opérés très graduellement et ils n’en seront pas aussi conscients que vous. Voire pas du tout ! Pour prendre conscience de changements en nous ou tout autour de nous, il nous faut être capables de comparer deux points de vues différents.
Il en va de même pour la Planète Terre : comme nous sommes dessus et que nous vivons tous à son propre rythme, si ce rythme augmente, nous n’en seront pas nécessairement conscients. Mais si des humains étaient parti durant vingt ans sur une autre planète d’un autre système solaire que le notre, à leur retour, ils seraient effarés des transformations radicales installées durant leur absence prolongée. En fait, il ne serait même pas certain qu’ils puissent seulement… Nous voir !
Pour eux, nous serons peut-être tous passé « derrière le voile », un peu comme l’ont fait avant nous -mais plus radicalement- les Mayas.
Imaginons quelques minutes que nous ayons tous les pouvoirs d’un Dieu tout en étant de simples adultes normalement constitués et que notre désir soit de connaître puis d’expérimenter la vie d’un très jeune enfant, histoire de savoir ce qu’il pense, ressent et vit exactement. Et nous voici dans la peau d’un bébé !
Afin de jouer le jeu, il n’est plus question, désormais, de nous percevoir comme un adulte dans la peau d’un enfant car, à l’évidence, cela fausserait l’expérience. Alors, nous nous donnons des instructions mentales, en employant les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit.
Et, en particulier, les lois très précises qui régissent le fonctionnement harmonieux de la subconscience, siège de toutes les programmations possibles et imaginables. Ces instructions très précises pourraient se résumer ainsi :
« Je Suis vraiment un bébé, point barre ! »
Alors une fois la forme du bébé investie, nous devenons un bébé et pensons, ressentons et agissons comme tel. Il nous est interdit, pour le bien de l’expérience librement consentie, de savoir « Qui nous sommes vraiment » ni pourquoi nous sommes venus pour le plaisir de porter des couches ! Durant le temps programmé de cette expérience de bébé, le subconscient a pour seconde fonction d’enregistrer fidèlement tout ce que nous pensons, ressentons et expérimentons en tant que bébé, ceci de manière à ce que nous puissions en retirer quelque précieuse informations, lorsque l’expérience sera terminée et que nous serons redevenus des adultes. Et devenir un adulte sera pour le moins aisé puisque, en vérité, nous le sommes encore et l’avons toujours été ! Nous ne pourrons donc pas « le devenir » (logique.)
Très bien, la chose est entendue, mais puisque nous sommes vraiment devenus des bébés, comment saurons-nous que l’expérience est terminée (ou satisfaisante) et que nous pouvons redevenir des adultes ? Et quel est le pouvoir qui nous rendra notre identité première ? Jusqu’à ce jour, la méthode de « rappel à Soi » (ou de Retour à la case départ) était on ne peut plus simple et radicale : la mort ! En effet, si la forme du bébé est détruite, les limites programmées auparavant cessent immédiatement de faire loi et nous redevenons ce que nous n’avions jamais cessé d’être, en vérité.
La mémoire cellulaire (nos annales akashiques personnelles, en somme) est alors immédiatement transférée des cellules physiques aux éthers vitaux (« corps éthérique ») puis au corps Causal, au moment de la mort.
C‘est ce transfert de la mémoire qui produit ce brusque et très rapide défilement de notre vie devant nos yeux, au moment où l’on manque mourir, pour ceux qui connaissent ce phénomène étonnant. En fait, il s’agit tout bonnement du « vidage » énergétique des cellules qui transfèrent le vécu enregistré à une partie du corps psychique nommée « corps éthérique. » Or donc, la mort physiologique (du corps) est en effet un moyen à la fois logique et radical, de faire cesser « l’Aventure bébé » ! C’était d’ailleurs le seul moyen véritable et fiable sous le règne des anciennes énergies. Mais désormais, et depuis 1998, il est possible de terminer une Aventure quelconque (le rôle joué sur Terre) sans avoir à faire mourir la forme qui permet cette même Aventure.
—
Il me semble utile de revisiter certains passages qui ont pu passer inaperçu au début de cet article (Note : plusieurs posts, à l’origine) La véritable et seule « illusion » est celle engendrée par l’homme et non par les Dieux (les fameux « Élohim ») Ou, et si vous préférez, nous avons, dans le Principe Actif, un scénario divin pondu par des êtres parfaits mais qui désirent dépasser cette perfection afin d’en apprendre encore plus sur eux-mêmes et expérimenter plus avant leur nature. Et de l’autre côté du Voile, nous avons des humains qui commencent à s’éveiller et qui, sous prétexte que le monde est illusoire (tel que l’homme le pense et le projette) se mettent à tricher avec la vie et à inventer des réalités secondaires non prévues et « autorisées » au départ.
C’est un peu comme si vous étiez un acteur de cinéma célèbre qui s’enorgueillit d’être une très grande la vedette, une « Star« , comme l’on dit désormais, et qui se met à changer des passages entier du scénario sous prétexte que, de toutes manières, ce n’est que de l’illusion, que ce n’est pas « la vraie vie. »
Ici, l’expression « Jouer le Jeu » est tout à fait de circonstance. Croyez-vous vraiment que les Grands Maîtres du passé ignoraient que cette vie terrestre n’était qu’un « Songe Divin » ? Ils le savaient, mais ils jouaient le Jeu avec reconnaissance et simplicité.
Et j’avoue que de tous les « secrets » qu’il m’a été donné de connaître ou de découvrir, c’est celui-là qui m’a le plus touché, le plus ému, et qui m’a rendu éternellement amoureux de ces grands Êtres d’Amour et de Lumière.
Ils auraient pu tricher et se faire passer pour des Dieux auprès de quelques-uns ou même de beaucoup car ils en avaient le pouvoir. Mais ils ne l’ont pas fait, car ils étaient également conscients que tous les autres étaient également des Dieux. Et ils auraient eu honte à la seule idée de devoir, plus tard, justifier de leurs actes médiocres auprès des autres Dieux. Comprenons bien comment fonctionne le Jeu Divin, le Jeu de la Conscience (Dixit les Shiva Sutra.)
Il existe des règles précises qui ne doivent pas être transgressées, cela sous peine de fausser définitivement le Jeu Divin. Évidemment, un seul Grand Être pourrait, à lui tout seul, faire cesser définitivement le Jeu, ceci en démontrant à la face de tous (la Planète entière) que non seulement il est Dieu mais que de plus, nous le sommes tous.
En théorie du moins ! Car en pratique, à peine aurait-il émis l’intention de le faire, que la moitié des forces du Cosmos se précipiteraient pour l’en dissuader avec une immense ferveur ! (sic)
Dès le départ, des sécurités ont été placées afin d’éviter que le Jeu cesse trop tôt ou par le fait d’un seul être incapable de tenir sa langue jusqu’au bout. Parmi ces règles, il y a ce que nous connaissons toujours sous le vocable « Forces du Mal« dont la fonction RÉELLE et approuvée par tous les Dieux, est de compenser une activité trop grande des forces de la Lumière. L’inverse est vrai également. La vérité, oui, OK, mais pas pour tous, pas tout de suite et pas trop tôt, surtout ! Nous sommes là pour Jouer, que diable ! Pas pour venir pisser dans la mallette du jeu de société ! (Notez le degré effarant de poésie au passage !)
Ces choses seront connues et acceptées d’ici une petite trentaine d’années par tous et, d’ici trois cents ans, il n’y aura plus aucune différence de « qualité » entre le monde terrestre et les premiers sous-plans astraux.
Et il en est bien ainsi !
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)