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Mémoires et refoulement
Lorsqu’un évènement se présente, il contient une information mentale quelconque et il est nécessairement accompagné d’énergie. Si nous refusons d’accepter la réalité véhiculée par l’information contenue dans l’évènement, nous bloquons l’énergie dans nos cellules et rejetons uniquement l’idée ou information, séparant ainsi ce qui ne devrait jamais l’être (information/énergie.) Dès qu’un autre évènement semblable contenant une information identique surgit, l’énergie préalablement bloquée en nos cellules se remet en mouvement et engendre ce que nous nommons « une émotion. » Émotion qui naît de la circulation de la force vitale dans certaines parties de notre système nerveux général et, en particulier, le cérébro-spinal (sensation, perceptions et motricité.) Généralement, l’émotion est désagréable, car il est rare que nous refoulions des énergies qui ne soient pas au moins un peu morbides. Du coup, après sa seconde manifestation, l’énergie produisant l’émotion sera de nouveau refoulée et donc, bloquée, cela à cause de sa nature au moins désagréable sinon mieux.
Et il en sera de même à chaque renouvellement, à chaque représentation de l’énergie bloquée qui, à chaque fois que les évènements « extérieurs » le lui permettront, tentera de s’imposer à la conscience pour transmettre la seule information qui, bien évidemment, sera à chaque fois rejetée ou niée.
La plupart de nos réactions émotives, telles que la colère, par exemple, représentent une tentative pour se débarrasser non pas d’une simple énergie morbide mais de l’émotion qu’elle provoque en nous. Des colères répétées et régulières indiquent que notre Nature Intérieure tente, par tous les moyens en sa possession, de nous permettre d’évacuer ce trop-plein d’énergie morbide. Chaque évènement contenant une information que notre âme refuse, invoque puis convoque (remet en mouvement) la même énergie bloquée. Bien sûr, la Nature fait de son mieux pour nous aider à nous débarrasser de ce trop-plein énergétique morbide, mais il existe évidemment des techniques permettant de favoriser l’expression de ces énergies bloquées, non pas pour le seul plaisir de souffrir, mais bien pour tenter d’en comprendre le sens premier et pour s’en débarrasser enfin. Ne pas comprendre, ne pas savoir et donc, ne pas prendre conscience, est sans doute la seule erreur que la Nature elle-même nous interdit de faire !
L’évolution est à ce prix : nous devons absolument comprendre ce que nous refusons d’accepter mais qui fait néanmoins partie de notre réalité passée et donc, immédiate, puisque régulièrement, ce « passé » nous visite consciemment, cela sous forme de Mémoires vivantes, que nous nommons émotions.
En tant qu’humains vivants en notre époque dite « moderne », nous n’aimons pas expérimenter certaines formes d’émotions. En particulier celles qui viennent déranger ou contrarier nos certitudes les plus intimes, celles sur lesquelles repose l’essentiel de notre vie. Une vie que nous souhaitons sereine, certes, mais une vie qui ne saurait l’être, au vu de la mouvance des évènements et des êtres qui émaillent notre quotidien. Du coup, nous sommes souvent dérangés, émotionnellement, et nous pensons que ce que nous ressentons de désagréable ou pire, est directement relié à ce que nous vivons et expérimentons journellement.
En réalité, c’est journellement que nous réactivons nos Mémoires vivantes, c’est-à-dire que nous permettons à d’anciennes énergies bloquées, de se remettre en branle et de produire ce que nous redoutons par-dessus tout : des émotions puissantes mais négatives selon nous. Raison pour laquelle il nous arrive parfois de ne pas réussir à tracer de lien (le rapport de cause à effet) entre un évènement et notre réaction. Une réaction souvent disproportionnée, voire qui n’est en rien liée à l’évènementiel.
Pour les personnes les plus intelligentes, ce phénomène, qui leur semble de plus en plus probant, est des plus troublants. En effet, pourquoi se mettre dans un état émotionnel aussi pitoyable, face à une bien modeste contrariété ? Le rapport évènement/réaction est si disproportionné, qu’il devient quasiment impossible de ne plus le remarquer, désormais. Si nous parlons ici de « personnes les plus intelligentes », nous ne désirons pas laisser entendre que celles qui le sont moins sont incapables de voir les faits. Nous tenons seulement compte du degré d’intelligence qui seul, peut faire face victorieusement à la peur immense que développent de très nombreuses personnes face à la possibilité de s’avouer à elles-mêmes leurs erreurs ou simplement de reconnaître la possibilité qu’elles puissent finalement avoir tort.
Une personne vraiment intelligente ne cherchera pas à fuir ses responsabilités, et même si elle répugne de devoir avouer ses faiblesses en présence d’un tiers, elle est toutefois capable de reconnaître les faits et de les accueillir pour tels, en son for intérieur.
On ne peut pas se dire intelligent et nier un ressenti personnel. Nous ne pouvons pas prendre conscience d’une chose qui n’existe pas, au moins pour nous. Et cela, une personne vraiment intelligente le sait ou le comprend parfaitement bien. Cela dit, l’évolution ne s’appuie pas seulement sur l’intelligence. Si c’était le cas, un bon tiers de la planète serait déjà parvenu à la Maîtrise ! La conscience va de pair avec l’intelligence, certes, mais cela, jusqu’à un certain point. Ensuite, il faut que La Connaissance prenne le relais.
De quelle connaissance parlons-nous ici ? Disons qu’il importe moins de la nommer que d’en comprendre la nature exacte. Par exemple, apprendre puis savoir ce que vous venez de lire ici et dans le présent article, fait partie intégrante de la Connaissance, avec un « C » majuscule, pour la différencier de la connaissance livresque ou académique (ou des écoles.) Mais poursuivons dans le sens même donné au mot « Connaissance » (que l’on pourrait aussi bien remplacer par le mot « Ontologie », qui signifie « étude de l’être. »)
Étant bien plus jeunes et à vrai dire, dès la prime enfance, nous avons été contrariés. Nous pourrions même dire que la plupart des êtres humains présentent, désormais, une âme contrariée. Ne pas confondre avec le fait tout à fait bénin, d’être ponctuellement contrarié par les propos, les réactions ou l’absence de réaction d’une autre personne. Nous parlons ici d’une âme dont la destinée même (ou trajectoire spirituelle) a été sinon contrariée, du moins largement compromise. Pour comprendre l’idée, il faut évidemment comprendre la raison de notre venue sur Terre, de notre naissance, si vous préférez. Plus utile que de s’occuper de présumées « incarnations passées » ou de « réincarnation », il serait judicieux, sans doute, de nous occuper en priorité de la présente vie, voire de faire comme si c’était la seule dont nous puissions jouir en tant que personnalité aussi distincte qu’apparemment séparée de tout le reste. Puisque c’est généralement ce que nous pensons et croyons, autant agir en concordance avec nos processus mentaux réels, et non en rapport de quelque idéal aussi lointain qu’imprécis.
C’est du moins ce que recommande la logique et le bon sens. De notre vie actuelle, nous avons toutes les preuves, n’est-ce pas ? Alors occupons-nous de ce que nous connaissons et laissons à plus tard tout ce en quoi nous croyons seulement.
Et ce que nous savons, c’est qu’il nous arrive souvent de nous mettre en colère à propos d’évènements qui, d’ordinaire, pourraient aussi bien nous faire sourire. Ce qu’il est par contre urgent de comprendre, c’est que le simple refus d’incarner une prise de conscience, a des effets ou des répercussions désastreuses sur certains de nos corps subtils. Surtout sur l’un des plus importants pour nous et durant cet interlude conscient que l’on nomme la vie terrestre, à savoir le corps éthérique (ou vital.) Nous avons donc accumulé de l’énergie qui, en plus d’être bloquée en nous, bloque notre évolution ou, à tout le moins, notre accès à des niveaux de conscience supérieurs.
Le but le plus immédiat, en matière de développement personnel, est donc de nous débarrasser – non pas de ces émotions – mais de l’énergie morbide stockée dans notre complexe psycho-énergétique.
Le problème n’est pas d’apprendre, mais de comprendre pourquoi nous n’avons pas tous un accès immédiat et complet à l’information et à l’énergie.
Nos cellules se comportent un peu comme un disque dur d’ordinateur : tout ce qui nous a marqué, dans notre vie et ce, depuis notre naissance est « engrammé » (inscrit) dans nos cellules. C’est donc notre corps tout entier qui est, pour ainsi dire, une Mémoire Vivante. Nous faisons corps avec tous ces enregistrements et certains d’entre eux, refoulés, conservent assez d’énergie pour non seulement nous empoisonner la vie mais de plus, pour avoir une action très particulière sur nos différents « corps » énergétiques. Par exemple, refuser de RESSENTIR certaines émotions, force notre « corps » astral à se décaler, par rapport à notre axe vertical (la colonne vertébrale.)
Lorsque ce sont les deux « corps » (astral et mental) qui se décalent, cela parce que nous refusons non seulement de « sentir la vérité » mais de plus, « d’accepter le bien-fondé » de cette même vérité, c’est le corps éthérique (ou vital) qui se dérobe, nous permettant de NE PAS VIVRE ce que nous refusons d’admettre et de ressentir. Tenter de recaler ces corps sans s’attaquer au préalable aux Mémoires Karmiques, revient à soigner à chaque fois une plaie qui devra se rouvrir par la suite et ce, indéfiniment. Pour le correct alignement des « corps », il est nécessaire d’exprimer (faire sortir) ces engrammes.
Certains nécessitent d’ailleurs d’être acceptés par la conscience de veille (ou objective) avant de pouvoir être évacués. Une série de conférences, en compagnie de mon épouse Lætitia, ainsi qu’un livre écrit à deux, sont prévus, sur ce sujet, pour 2019 et/ou 2020.
(Note : livre hélas non-encore écrit, fin 2022)
Serge Baccino