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Dans l’un de ses écrits, John Butler Burke, philosophe et mystique, s’interroge sur les origines mystiques de l’homme et sur ce qu’il advient de lui après la mort. Voici un extrait significatif de ses écrits à ce sujet. Les passages soulignés de gras sont de mon fait et ont pour espoir d’attirer l’attention des plus instruits de ces choses, sur les connaissances cachées de ce philosophe au savoir discret.
« Si mes conceptions sont exactes, les premiers éléments de la vie ont donc pour origine la putréfaction vitale de la poussière, et il est ainsi vraisemblable que, provenant de la poussière de la terre, à la poussière ils retourneront. Et la science, dans le triste coin qu’elle occupe dans l’univers de la connaissance, peut une fois de plus proclamer que tout n ‘est en réalité que poussière et cendres !
Et pourtant, ne sachant pas ce que sont la poussière et les cendres, et en admettant que les atomes et les électrons ne sont que des éléments de conscience, pourquoi alors nous opposer à ce que nous retournions une fois de plus à cette Conscience dans laquelle et de laquelle nous aussi tirons notre origine, à cet Océan de Conscience qui est le berceau de notre naissance et dans lequel nous vivons, nous mouvons et avons notre être ?
Que ce grand Océan est conscient de lui-même, nous pouvons le supposer ; mais notre profonde conviction est que, dans cette Soi-Conscience, seule son Unité existe en tant que Réalité. A la question de savoir si nous aussi, mystérieuses unités que nous sommes, conserverons la conscience de nous-mêmes dans ce grand Océan, indépendamment du temps, la science, là encore, ne peut répondre.
Beaucoup d’entre nous répondront affirmativement. Non pas parce qu ‘ils le pensent, mais parce qu ‘ils sentent qu ‘il doit en être ainsi. La réponse classique est la même que celle que Platon eut à formuler il y a plus de 2500 ans, bien qu ‘il n ‘ait pu se laisser aveugler par son insuffisance :
« Si la bonté et l’amour, comme la vérité, sont des réalités, quoi que puissent être en réalité les atomes, celui qui fait ses délices de la vertu doit être heureux et en harmonie avec la totalité des choses ».
C’est dans la corrélation des phénomènes vitaux que cette unité et cette pluralité sont immédiatement pressenties comme un tout continu. »
JOHN BUTLER BURKE