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Quelle femme ne s’est pas interrogée, un jour, en se demandant : « Mais qu’est-ce que j’ai pu bien faire ou dire pour que celui-là décide de me plaquer brusquement, une fois encore ? » (ou quelque chose du même genre.) En effet, pourquoi les hommes réagissent-ils comme ils réagissent ? Celle là, la seconde en gras, c’est la question posée par beaucoup de femmes et qui, bien évidemment, ne reçoit jamais de réponse, et pour cause ! Une question mal posée ne reçoit jamais de réponse.
Au mieux ! Ou alors de très mauvaises, voire dangereuses pour l’équilibre au sein du relationnel. La bonne façon de formuler une question ne doit jamais partir de l’extérieur et des autres, surtout si elle nous concerne ! Puisqu’elle nous concerne, elle doit « démarrer » de la personne concernée, c’est à la fois simple et évident. Voici donc la bonne formulation SI on est une femme :
« Pourquoi les femmes réagissent-elles comme elles réagissent ? »
Essayons de le découvrir ensemble, sans perdre de vue le fait que, pour le moment, notre étude se concentre sur la femme mais qu’il va s’en dire que les mêmes interrogations et modèles de réponses peuvent ensuite être proposés en ce qui concerne la gente masculine. Le besoin de posséder, la peur de perdre et le désir de faire durer ce qui nous paraît le plus générateur de plaisir, sont les principales raisons qui poussent de nombreuses femmes à se comporter comme si chaque rencontre sentimentale devait absolument être « la seule et la bonne. »
Cet état d’esprit engendre un rayonnement dans l’aura qui est très puissant. Si puissant que même l’homme le plus matérialiste et obtus peut presque le « palper. » Considérez que c’est comme cette faculté qu’ont les femmes de « sentir » qu’on les regarde avec désir, même le dos tourné, vous voyez ? C’est instinctif.
Pour l’homme, c’est pareil : il sent immédiatement le rayonnement d’une femme qui possède chaînes et cadenas dans son sac à main ! D’un point de vu historique, la femme est pleinement responsable de cet état de fait. Disons qu’elle est la première à avoir dégainé l’épée. Au départ, il était prévu que les relations amoureuses soient un puissant vecteur d’échange énergétique (info + force vitale) par le biais duquel les Soi (Naturel et Divin) pourraient expérimenter un maximum de situations et expériences vivantes porteuses de connaissance. En somme, nous aurions dû conserver cette liberté de changer de partenaire, aussi naturellement et sans faire de manière, que s’il se fut agi de changer de chemise ou de sac à main.
Puis ce Dieu déguisé en homme et qui s’était complètement oublié « en tant que Lui », s’est mis à connaître la peur irrépressible de ne pas obtenir le plaisir nécessaire à sa survie. Cette peur était née de la prise de conscience extraordinaire du manque de contrôle quasi total sur les évènements terrestres et extérieurs. En somme, Dieu dû s’adapter au fait inconnu jusque là qu’une infime partie de Lui, impliquée dans le processus incarnatoire, ne supportait pas l’idée de ne pas posséder le contrôle absolu sur son milieu ambiant (la vie incarnée sur Terre, donc.) Bien sur, les choses sont plus complexes que cela, car c’est l’esprit qui contrôle tout, mais comme l’homme a perdu le contrôle de son propre esprit, alors il ne contrôle plus rien du tout, C.Q.F.D !
En vertu de leur polarité, leur sexe et donc leur manière de réagir aux stimuli issus de la chair, l’homme et la femme mirent rapidement en place des mécanismes de défense qui se transformèrent rapidement en mécanismes de domination. L’une, réagissant selon sa nature, chercha à « maquiller » la vérité en instaurant des mécanismes psychologiques dont le but était de contrôler malgré tout, cela en ôtant à « la partie adverse » (l’homme, donc) sa propre liberté d’action et de conscience.
L’autre, réagissant selon sa propre nature, chercha à nier la vérité, cela en « trompant » la vigilance de la partie adverse (la femme) et en agissant en secret au nez et à la barbe de « l’ennemie. » Ne cherchez pas d’autre origine -purement psychologique s’entend- à la Franc-Maçonnerie, c’est à dire à cette volonté typiquement masculine de construire EN SECRET un monde dans lequel la femme n’aurait plus « ce pouvoir démoniaque de fausser le Jeu par son état d’esprit à la fois superficiel et rétrograde….(…) « (Je cite de mémoire, ne m’engueulez pas, c’est pas moi qui dit ça, hein, alors Camembert !)
C‘est pour cela que, encore de nos jours, la femme cherche à jouer de finesse et déploie des trésors d’ingéniosité pour faire croire à l’homme qu’il ne peut plus, désormais en couple, se comporter comme s’il était tout seul et qu’il doit donc rendre des comptes et se considérer comme étant la propriété exclusive de la femme jouissant de la relation en cours. C’est aussi pour cela que, même de nos jours, l’homme fait mine « courageusement » (sic) de se soumettre à la vindicte de sa dominatrice de femme, mais trompe sa vigilance en secret et en tire une jouissance peu commune ! Au point qu’il préfèrera tromper sa femme en cachette que de se remettre célibataire, car dans le premier cas, il se donne l’impression très« virilisante » qu’il est possible pour lui de NIER la vérité (qu’on ne contrôle rien.) Vous avez suivi jusque là ? Je vous avertis, je n’irais pas en arrière pour rechercher les trainards !
Donc, prenons le cas d’une jeune femme qui vient de terminer brusquement une relation qui, ma foi, s’annonçait sous de bons auspices. Tout allait bien depuis deux jours et soudain, sans crier gare (ni « Arrêt de bus ! ») : Patatras ! (bruit approximatif.) La relation cesse encore plus brusquement qu’elle n’avait débutée et c’est, bien évidemment, « à cause de ce fumier de mec ! » (m’ouarf !) Il est bien connu que dans une relation à deux, seul l’un des deux porte l’entière responsabilité de la qualité et de la durée de cette relation ! (Qui a pouffé ?) Sacrebleu ! Mais que s’est-il passé ? (vous sentez le suspens insoutenable, vous le sentez, dites ?)
Il s’est passé ce qui se passe depuis l’aube des temps où l’homme et la femme ont commencé à s’intéresser à cet endroit de leur anatomie qui sert normalement à faire pipi ! Rien de bien mystérieux si l’on connaît et la nature humaine, et la manière dont fonctionne l’esprit de cette asperge sauvage mal dégrossie qu’est l’être humain
Au départ, la recherche de plaisir et de sa satisfaction naturelle, ont fait que les deux parties (femme/homme) étaient tellement concentrées sur ce qu’elles désiraient et sur le moyen le plus rapide de l’obtenir, qu’elles étaient bien incapables de capter quoique ce soit d’autre que les fébriles activités de leur étage sensuel ! Une fois la satisfaction du premier désir (le plus puissant) obtenue et les prémisses d’un « train-train » quotidien faisant mine de s’installer, les deux parties commencent à être en mesure de capter l’aura de l’autre. Et personne ne dis ici que ce qui est alors capté sera ensuite correctement interprété ! Mais que capte l’homme à ce moment ? Il capte surtout ceci :
« Oh pauvre de moi ! Je suis encore tombé sur une folle qui va m’enchaîner et m’enfermer dans son placard à balai et me sortir que pour abuser de mon corps d’athlète ! Il faut vite que je trouve un moyen plus ou moins original et élégant pour m’en débarrasser au plus tôt, car sinon, je n’ai plus qu’à me faire graver son nom sur la B… ! »
(Notez le ton, le rythme, le souffle et le côté poétique incontestable de cette pensée masculine !)
Mais que capte la femme à ce même moment ? Elle capte surtout ceci :
« Ah ben voilà ! Je suis encore tombée sur un mec qui désirait juste me B… comme une Grosse S…. -que je dois être d’ailleurs- puis me jeter ensuite comme une M…. ! Je n’ai pas de chance avec les mecs ! Pourquoi réagissent-ils ainsi et qu’est-ce que j’ai fais de mal pour mériter d’être traitée de la sorte ? »
Ces deux manières de réagir, et qui ne doivent pas être très éloignées de la vérité, démontrent que dans les deux cas, les intéressés sont à côté de la plaque et ne comprennent absolument rien à ce qui leur arrive vraiment. Aucun des deux protagonistes n’est capable de réaliser qu’il est « agi » mais n’agit pas, qu’il ne fait en somme que réagir à des mécanismes mentaux qui, désormais, lui échappent totalement et contrôlent sa vie en ses lieu et place.
Une preuve supplémentaire que l’être humain ne contrôle RIEN, même pas ses pensées et encore moins les émotions qui en résultent. J’imagine que ce sujet est assez proche de ce que vivent les gens régulièrement, ou de ce qu’ils ont vécu, jadis ou… Vivront bientôt, pour les plus jeunes. Il me paraît donc logique de vous proposer un débat à la suite de cette lecture
L’idée vous tente ? Chiche !
Serge Baccino
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)