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Il existe trois niveaux principaux en ésotérisme : Le premier, le plus connu et usité, consiste simplement à étudier. Le second, connu mais moins usité, consiste à pratiquer ce qui a été précédemment appris (ce niveau peut être conduit de pair avec le premier, bien évidemment.) Enfin, nous avons le troisième niveau, pratiquement inconnu, surtout de la jeune génération de « Chercheurs de Lumière. » Et pour cause ! Dans les deux premiers niveaux, une personne peut beaucoup apprendre et mettre en pratique ce qu’elle a appris ainsi, mais à un moment de sa progression, elle va réaliser que quels que soient ses connaissances et ses facultés acquises, elle est toujours « elle-même », c’est-à-dire la personne du début qui s’est juste instruite mais qui n’a pas réellement changée.
Voici un exemple plus concret. Une personne a étudié l’invisible et grâce à ses pratiques, elle est à présent capable de « sortir de son corps » et donc, d’aller vérifier par elle-même si ce qu’elle a appris est vrai ou non. Toutefois, cette personne était malheureuse au départ et elle l’est toujours, sans savoir pourquoi. Elle sort de son corps, c’est très bien, mais est-elle capable de sortir de cet état d’esprit morbide avec lequel elle « fait corps » ? (qu’elle incarne.)
C’est ici qu’intervient le PRP, c’est à dire le Processus de Réforme Psychologique. C’est cela le troisième niveau : se transformer SOI, et non plus seulement s’ajouter du savoir ou même du pouvoir.
Le P.R.P. est le Processus de Réforme Psychologique qu’un individu doit absolument conduire de lui-même, afin de dépasser le stade ultime du simple savoir ésotérique. Et depuis de nombreuses décennies, les spiritualistes ne se souviennent même plus qu’il fait partie intégrante de ce chemin qui devait les conduire du « moi » au « Soi. » Il existe trois niveaux principaux d’étude et de réalisation pour les élèves avancés de l’ésotérisme :
1. Apprendre, comprendre, assimiler.
2. Mettre en pratique ce qui a été préalablement appris (au lieu de ne faire qu’en parler, comme le font la plupart des étudiants d’aujourd’hui.)
3. Dépasser le stade de la connaissance et transformer « celui qui connaît toutes ces choses« .
Que font la plupart des étudiants ? Ils étudient, certes ! Ainsi, ils accèdent avec facilité au premier niveau de réalisation ésotérique. Ils réalisent surtout qu’ils ne savaient pas grand chose de valable au début de leur étude ! Ensuite, s’ils réussissent à dépasser le niveau purement intellectuel (plutôt rare), ils vont avoir à cœur de pratiquer ce qu’ils ont préalablement étudié. Ils peuvent bien évidemment « mixer » les deux premiers niveaux et pratiquer parallèlement aux études qu’ils conduisent. C’est secondaire à ce stade. Arrivé à ce niveau, c’est-à-dire et en général, vers le milieu ou, au mieux, vers les trois-quart de la seconde phase (pratique), l’étudiant est si satisfait de son développement spirituel, il jubile tant de voir la mine arrondie de ceux et celles qui l’écoutent parler pendant des heures et avec admiration de tout ce qu’il a appris, qu’il décrète son développement suffisant et son niveau des plus élevés !
Ce faisant, il ne réalise pas, ou seulement à moitié et pour des raisons évoquées plus loin, qu’il est en train de se fourvoyer et de flinguer en live son évolution. De toute manière, il est, à ce stade, persuadé d’être non seulement dans son bon droit (libre-arbitre, etc.) mais également dans la vérité et le droit chemin. Sous prétexte que « chacun doit suivre sa propre route et réagir en fonction de sa propre vérité« , il en oublie très vite que cette route, pourtant différente pour chacun, mène à un seul et même « endroit » (le fameux « Royaume des Cieux » évoqué dans la Bible.)
Bien, mais que devrait-être, dans ce cas, la progression initiatique lambda ? Comment suivre un cheminement qui soit notre mais qui CORRESPONDE à ce que les Initiateurs de l’ésotérisme, jadis, ont mis en place pour l’homme intelligent et qui désire le rester ? Ces initiateurs savaient très bien que « L’homme n’arrive pas au monde pur et vierge de tout savoir. » Que l’individu soit une « incarnation » (originale, unique) ou une « réincarnation », c’est-à-dire une autre extension d’un seul et même Soi qui revient expérimenter la même chose, ce qui se produit dans un corps de chair et qui dit « moi » se résume à la somme d’innombrables particules d’esprit qui contiennent toutes UN PROGRAMME et une charge magnétique puissante susceptibles de permettre que soient ressentis chacun de ces programmes mentaux. En fait, un homme se résume à ce qu’il pense, croit, imagine, décrète et ressent. Mais ce n’est pas ce qu’il est et peut être, en vérité. Lorsqu’on réalise cette vérité, on se libère de l’esclavage spirituel. Dès lors, même des barreaux en or ne sauraient nous faire oublier la prison, aussi vaste soit-elle.
Or donc, si ce programme nommé « homme » apprend tout plein de choses belles et séduisantes, il ne fera ensuite que compartimenter des sous-programmes au sein du programme initial. Un peu comme si on ajoutait des programmes secondaires (Word, Excel, etc.) à ce Programme-Maître tel que « Windows Seven. » Par la suite, quel que soient la quantité et la qualité des sous-programmes (le savoir acquit) ajouté à l’OS (Opérating System) de départ, ces programmes se verront limités et conditionnés dans leur fonctionnement par les limites et les conditions relatives à cet OS (ici Windows 7, dans notre exemple.)
Certains ont jugé bon de rajouter « du pouvoir » (des barrettes mémoires) à ce qu’ils étaient, donnant ainsi et tout simplement « plus de pouvoir à ce qu’ils étaient déjà. » Ensuite, cela devient plus difficile de changer, puisque les schémas mentaux sont devenus plus puissants ! D’autres, plus intuitifs et surtout, plus honnêtes envers eux-mêmes, se sont aperçu, à un moment crucial de leur progression, qu’ils ressentaient l’existence d’un seuil, d’une barrière ou d’un « plafond » venant poser une limite apparemment infranchissable à leur évolution. Les Rishi, les Siddha, les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent) et les psychologues ésotéristes, de nos jours, ont été les seuls à présenter la version que vous êtes actuellement en train de lire. Eux seuls ont avancé et avancent encore, cette idée révolutionnaire autant que dérangeante :
A un moment ou à un autre, cet « outil« qui servait à tout étudier et à pratiquer le contenu de l’étude, devait être amélioré voire… Transformé carrément.
Les premiers (et véritables) Alchimistes (mentaux) l’avaient parfaitement compris. Ce n’était certes pas le Mercure de leur thermomètre (lol) ou la Planète du même nom qu’ils désiraient transformer ou dépasser mais la régence diabolique de leur propre intellect (sens premier du « Mercure.« )
Vous me direz que Jésus a mentionné discrètement ce fait, si l’on se réfère au verset Biblique dans lequel il s’adresse à Nicodème, le membre instruit du Sanhédrin, le moins orgueilleux et le plus ouvert de tous et qui symbolise celui capable de dépasser son propre savoir, même s’il est immense et valable par ailleurs :
« A moins de renaître d’eau et de feu, nul ne peut voir le Royaume des Cieux.. »
Mais il faut savoir que Jésus s’est rendu en Inde, et en particulier dans la province du Cachemire et à séjourné quelques temps en la ville qui fut nommée, par la suite, « Shri Nagar » (le Seigneur Serpent), pour rendre hommage à l’un des êtres les plus Réalisés de cette présente humanité. Tandis qu’il était en Inde, séjournant dans un ou deux monastères secrets (dont celui de Shigatsé) il reçu toutes les initiations que les Siddha et autres initiés de l’époque, avaient pour mission de lui donner. Des initiateurs que l’on peut sans peine imaginer émus et fiévreux d’avance à la seule pensée de devoir « initier » un être qui se comportait déjà comme un dieu et en avait le rayonnement.
Pour qui sait « lire entre les lignes » de cette œuvre monumentale qu’est la Bible et qui était un Manuel de psychologie appliquée, à l’origine, il est clair que la façon de parler, de se comporter et de prêcher du Maître Jésus, n’a absolument RIEN à voir avec celle d’un simple initié de son époque. Il fut l’un des meilleurs PSYCHOLOGUES que cette Terre ait connu (avec Gautama, cinq cents ans plus tôt) et l’un des premiers à savoir manier images, symboles et paraboles d’une manière bien plus que magistrale (techniques propre aux psy éso depuis toujours.) D’ailleurs, sa façon d’enseigner ne ressemble pas non plus à celle, plus usuelle, d’un initié d’Essania (les Esséniens), comme veulent nous le faire croire ceux et celles qui tentent de faire revivre l’Ordre initiatique secret qui existait au Mont Carmel (le « Khrml », en Arabe) du temps de la jeunesse du Maître.
Nous savons bien que le seul fait de présenter le Maître Jésus comme étant « LE » plus grand initié que les Maîtres du passé aient eut l’honneur de former durant un temps, pourrait passer pour une aberration voire pire. C’est la raison pour laquelle nous ne présentons pas les choses ainsi !
Nous disons simplement que si le Maître de Galilée a accepté de passer toutes ses initiations par le biais d’hommes et de femmes qui, parfois, étaient bien moins évolués que lui, nous pouvons aisément suivre son exemple sans pour autant risquer que notre ego ne décide de se pendre de désespoir ! Mais pour en revenir à notre mouton (le PRP), il faut bien comprendre ce qui suit :
« Quoique l’homme fasse, dise, pense, il le fait avec son matériel mental, ce qui résume ses actes, ses paroles et ses pensées à ce matériel mental qui, non seulement lui offre son individualité et la compose, mais de plus, la conditionne et en trace les limites, en tout temps et en tout lieu. »
Pour le dire autrement, un individu pourrait se comparer à une lunette réglable pouvant grossir de huit à trente-deux fois. Tout ce que cette lunette pourra observer sera conditionné par la qualité et la puissance qui sont les siennes, c’est-à-dire qui sont contenues dans cette fourchette de perception. Pour évoluer, cette lunette devra se transformer en quelque chose d’autres, en un outil d’étude plus « pointu« , plus sophistiqué. Sinon, ce ne sera que le monde extérieure qu’elle se bornera à explorer qui évoluera, sous ses yeux, pas elle.
Est-ce que l’étudiant sent quand il a atteint sa propre limite, ou et pour le dire d’une manière plaisante, « quand il s’est atteint lui-même » ? Oui, il le sent à chaque fois, et même, d’une manière aussi limpide que cruelle ! Qu’elle est alors sa réaction ? Il fait comme s’il n’avait rien senti et poursuit son évolution « en esprit« , c’est-à-dire qu’il s’invente alors des progrès qui ne correspondent plus à rien de réel ou de concret, en lui ou à l’extérieur.
Que veut dire « s’atteindre soi-même » ? N’est-ce pas le but visé dès le départ ? Non, le but est de réaliser le Soi (et non de l’atteindre) pas de parvenir à ses propres limites puis de s’y installer ! Lorsque l’homme arrive à ses propres limites, à ce qu’il incarne, il a alors épuisé son potentiel qui devient dès lors son « manifesté. » Est-ce fâcheux ? Non. Sauf si on décrète par peur, par paresse ou pire encore, par vanité, que le niveau déjà atteint est suffisant voire le seul qui existe ! Existe-t-il un moyen de se dépasser soi-même, de quitter les limites propres au « moi » devenu par ailleurs instruit et initié à la Vraie Vie ? Oui, pour cela il faut entamer un PRP, c’est à dire ne plus rien étudier et pratiquer d’autre que… Soi-même !
A quoi se résume un PRP ? On s’intériorise, on oubli un moment l’extérieur et les autres (très dur, ça) et on s’observe minute après minute, jours après jours, sans se juger, sans argumenter, sans chercher à condamner ou à approuver. Et avec le temps, la pratique, l’habitude, nous en arrivons à créer une seconde conscience, la conscience de soi. La première (et unique) conscience étant habituellement immergée dans l’action, la parole et la pensée tout en étant confondue avec elles, le simple fait de « s’observer vivre » sans passion, comme le ferait un journaliste, nous permet de départager (dissocier) ce qui était préalablement confondu : Celui qui observe mais n’est pas impliqué et celui qui agit, qui est observé et qui devient alors « ce que nous étions avant. » Le PRP ne prépare pas à atteindre un but : Il est le but.
Le seul fait de s’observer vivre suffit à distinguer notre conscience de nos divers processus mentaux.
Nos processus mentaux sont ce qui forme la personnalité humaine, le « moi » ou « l’homme extérieur« , comme disaient Paul et Saint-Augustin. Notre attention concentrée, le « Témoin« , ou « Cela qui observe« , devient « Dieu en nous« , la Conscience Unique, le Seigneur (du jardin d’Éden), etc. Aucun PRP ne réussit ou ne rate : Le PRP est devenir, action d’être et se résume à SE DISTINGUER de l’esprit (Chitta) qui bouge et remue sans cesse (Karma) et produit ou engendre toutes choses (Karma Chitta, en sanskrit.)
Addenda au sujet de la double conscience évoquée plus haut
Lorsqu’une personne observe ce qu’elle pense, dit ou fait, elle use de cette double conscience. La première conscience est totalement investie dans les processus mentaux, les paroles et les actes et se confond avec elle. La seconde conscience observe sans jugement et sans passion mais avec une intelligence absolue, ce qui se passe devant son Œil Unique. C’est seulement ensuite que viennent mensonges et justifications, jamais pendant, à savoir durant cette phase où l’essentiel de notre conscience, en arrière-plan, demeure le Témoin non-impliqué et impassible des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta), c’est-à-dire de tout ce que notre esprit produira comme vécu et comme « avenir. »
Qu’est-ce que « le Soi« , si ce n’est cette Conscience Témoin, ce Potentiel à Être ? Qu’est-ce que le « moi« , si ce n’est la somme de toutes les mouvances mentales produites par nos processus mentaux et les émotions qu’ils font naître ?
On ne devient pas le Soi : on l’est déjà !
En vérité, nous sommes déjà cette conscience impersonnelle qui observe toutes choses avec détachement et qui transmet ensuite ses observation au mental.
Hélas, une fois dans le mental, ce « retour de conscience » devient accessible au « moi » humain, à la personnalité physique qui se croit « complète. » Le « moi » se sert alors de l’intellect (savoir acquit, antérieur et donc mémorisé) et s’empare de la vérité. Autrement dit, de ce qui s’est passé en fait, et commence à « broder » dessus un tas de choses aussi stupides qu’inutiles. C’est cela qui donne naissance aux diverses traditions terrestres, aux religions, aux « écoles de pensée« , etc. Or donc, si nous sommes déjà le Soi et qu’il n’est donc nullement question de le devenir, de quoi est-il réellement question ? Il est seulement question de SE FIXER (polariser) le plus souvent (rythme) et le plus longtemps possible (durée) sur la seconde conscience, en amont, celle du Soi, de ce Témoin qui observe toutes choses sans jamais poser de jugement de valeur mais qui est toujours hyper conscient DES FAITS, de ce qui se produit en vérité et sous son Regard auquel RIEN n’échappe jamais. En faisant cela assez souvent et assez longtemps, nous obtenons la preuve que ce que nous désirions « devenir« , nous le sommes déjà mais à notre insu.
Par exemple, voici un homme en train de jurer à sa femme qu’il lui demeure fidèle comme au premier jour. Parallèlement, il se demande quelle étourderie il a pu commettre pour que sa femme le soupçonne tout à coup ! La partie IMPLIQUÉE de sa conscience qui est totalement investie dans des processus mentaux dont le but immédiat est de cacher à une femme jalouse la présence (effective) d’une maîtresse, est ce qui forme le « moi » de cet homme. La partie qui est consciente du mensonge et se borne à en être simplement conscience et non pensées, consiste en le Soi. Le Soi est donc cette conscience qui existe entre chacune de nos pensées mais qui n’existe pas ou plus tandis que nous pensons ou que nous croyons le faire. Que nous croyons le faire « nous » !
Ce n’est pas si compliqué que cela à comprendre, finalement, et cela diffère des théories fumeuses et vaguement « ésotériques » qui prétendent que nous pouvons « atteindre le Soi » ou « Dieu en nous » et qu’il nous faut pour cela ajouter quelque chose à notre esprit. En réalité, c’est quelque chose qui doit être retranché de notre esprit et non ajouté !
Nous ne sommes pas ce que nous pensons mais celui qui pense !
Il faut retirer de notre esprit tout ce qui l’encombre, toutes ces formes mentales (idées, concepts, credo) avec lesquelles une partie seulement de notre conscience (et la moindre) s’associe, s’identifie puis se confond complètement. Disons environ 10% de ce que nous sommes, en conscience globale ou « Soi. » Les Shiva Sutra, qui représentent les assises premières de la spiritualité, de l’ésotérisme et de la véritable psychologie (de « psuke » et « logos » = « étude de l’âme« ) expliquent que :
« L’homme n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse, ni même l’esprit qui fait toutes choses à sa place, mais la conscience pure et indivisible… »
Qui n’a jamais observé ses pensées aller et venir dans son mental ? Comment pourrions-nous observer ce que nous sommes ? Et avec quelle partie de nous qui ne soit pas… Ce que nous sommes ? Si nous étions nos pensées, nous ne pourrions pas les observer, car il n’existerait alors RIEN qui puisse se distinguer d’elles et les observer, voyez-vous ? C’est simple et presque amusant, en somme. Si nous étions l’esprit, nous ne pourrions pas observer sa danse folle, car il n’existerait alors rien qui soit différent de ce qui danse et qui puisse observer cette même danse.
Un œil peut tout voir sauf lui-même.
Si nous pouvons voir notre œil, alors c’est que nous ne sommes pas cet œil. Logique pour le moins. De nombreuses traductions de textes antiques écrits en sanskrit, font mention du fait que l’observateur et l’observé sont une seule et même chose et qu’il ne saurait y avoir de différence entre les deux. Ceci n’est pas une traduction heureuse car, tout en étant juste, d’un point de vue « scientifique » (Lois Cosmiques), elle ne permet pas encore de comprendre réellement ce qui se passe en vérité. Pourtant, nous pourrions supposer que puisque « tout est fait d’esprit« , cela qui observe (nous) et cela qui est observé (objet de notre attention) sont tout deux faits d’esprit et se confondent nécessairement. La réalité est un peu plus subtile et belle que cela.
Pas plus « compliquée » mais seulement un peu plus complexe ou sophistiquée. L’objet (de notre attention) est fait d’esprit, en effet. Nous sommes fait d’esprit également, comme toutes choses. Toutefois, nous ne sommes pas l’esprit mais la conscience qui sommeille derrière cet esprit qui forme toutes choses. Essayez de pénétrer les subtilités de cette nuance puis… Savourez l’intelligence hors du commun des premiers Siddha qui furent les seuls, durant des milliers d’années, à être capables de saisir mentalement cette nuance d’une magnifique profondeur.
Même à notre époque de développement intellectuel (et non mental) exagéré, peu de gens sont capables de saisir cette nuance. Cela parce que leur esprit n’est pas préparé pour y parvenir. Les étudiant modernes doivent réapprendre à penser, même si cette affirmation est apte à en choquer plus d’un, elle n’en est pas moins l’expression logique et incontournable de la vérité, c’est-à-dire de ce que nous pouvons tous constater et à tout moment. Sauf sans doute les concernés ! Essayez de comprendre vous-mêmes, vous qui lisez ces dernières lignes, puis essayez ensuite de l’expliquer à d’autres personnes, jugées intelligentes, et… Constatez les faits !
Le débat demeure ouvert à tous et pour tous, car même un livre de 600 pages ne saurait épuiser ce vaste sujet qui touche à l’immanence et à la transcendance de la conscience Divine (ou Cosmique) au sein de son propre esprit universel.
Serge Baccino