PRP et baisse d’énergie

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PRP et baisse d’énergie

 

Ceux qui suivent un processus de réforme psychologique (ou PRP) quelconque, qu’ils soient accompagnés ou qu’ils travaillent seuls sur eux-mêmes, ont connu, connaissent ou connaîtront, tôt ou tard, le phénomène psycho-énergétique suivant. Après avoir délogé un schéma compulsif ou tout autre nom que vous pourriez donner à une programmation mentale importante, ils subissent brusquement une grosse baisse d’énergie. Ce qui les interpelle, car selon une logique populaire ne tenant pas compte de certaines lois spirituelles, se débarrasser d’un poids devrait immédiatement nous faire sentir plus léger. Partant, le fait de se débarrasser de ce qui nous épuise, mentalement ou même, physiquement, devrait nous refiler immédiatement une pêche d’enfer !

 

Dans les faits, c’est très souvent exactement le contraire qui se produit ! Et c’est même là un signe évident que nos efforts en vue de nous libérer, ont porté leurs fruits. Mais pourquoi devrions-nous être plus fatigués après qu’avant ? La réponse devient logique une fois la loi en présence (concernée) connue, comprise puis acceptée. En fait et pour nous résumer, la baisse d’énergie provient du détachement à la partie énergétique (dévoyée) d’un schéma. Autrement dit, même mauvais, un schéma est comme une habitude qui fournit un certain degré d’énergie. Énergie malsaine, certes, mais énergie tout de même. La Loi spirituelle en présence est formelle : « Chaque pensée, idée, concept ou autre forme mentale, possède son énergie connexe. » Cette énergie est toujours la même et si la pensée ne varie pas, l’énergie qui lui est associée ne variera pas non plus. De même que la qualité de cette énergie (taux vibratoire) ainsi que sa force (degré d’énergie.) A une pensée négative sera nécessairement associée une énergie de même nature, c’est-à-dire négative (dans le sens psychologique du terme s’entend.)

 

Quand on se libère d’un schéma quelconque, on se libère aussi de l’énergie qui allait avec ce schéma mental. Ou plus simplement, si l’idée n’est plus active, pourquoi aurait-elle encore besoin d’énergie pour s’exprimer ? Du coup, l’énergie disparaît en même temps (ou presque) que la pensée qu’elle sous-tend et alimente. De fait, après s’être déprogrammés, certains ont un sentiment de vide intérieur assez désagréable qui provient de la perte d’une idée directrice quelconque qui bien que mauvaise ou destructrice à long terme, fournissait tout de même une certaine quantité d’énergie à la personnalité terrestre. Personnalité qui, désormais, devra soit réapprendre à penser autrement, soit remplacer l’idée préalable par une autre, si possible plus agréable et positive et donc, porteuse d’une énergie plus bien plus grande.

 

Évidemment, Il faut un peu de temps pour réapprendre à penser autrement et donc, à se donner à soi-même de l’énergie autrement et de bien meilleure qualité. Simple question de logique, tout ça, finalement. Pour prendre un exemple assez commun, car hélas répandu, c’est un peu comme la femme qui reste vivre avec un mari qu’elle n’aime plus, simplement parce qu’elle ne sait pas où aller, ne connaît personne d’autre et qu’elle n’a pas d’argent pour se permettre de quitter le domicile conjugal (par exemple.) Même le mauvais contient une part de bon. De plus ou moins bon, dirons-nous. La psy éso enseigne à n’avoir que le meilleur qui soit complètement à soi. Se libérer de l’influence des autres est une chose; apprendre à se démerder seul en est une autre ! Et certains mettent une vie pour réussir à passer de l’un à l’autre.

A méditer, ma foi… Ou pas, à vous de choisir !

 

Serge Baccino