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Respiritualiser la matière
Pourquoi nous sommes là, pourquoi nous sommes venus sur Terre ? Certains d’entre nous savent déjà que c’est le Soi Naturel qui a, de nouveau, envoyé une partie de lui, sous la forme d’une âme. En fait, sous la forme quelque peu hétéroclite d’un patchwork animique, ce qui serait plus exact. Présenté autrement, ce que nous appelons « notre âme » n’est pas plus à nous que la femme de notre voisin. Même si nous avons des vues sur elles sans en avoir l’air ! Le Soi Naturel a accumulé une multitude d’expériences qui sont mémorisées sous la forme de processus mentaux spécifiques et de sentiments ou d’émotions allant avec. Nous devrions le savoir : ce n’est pas notre actuelle personnalité terrestre qui a eu « plusieurs vies », mais les différentes parties de ce qui nous tiens lieu d’âme, pour le moment.
Présentons encore la chose différemment, voire avec plus de précision encore, pour celles et ceux peu au fait de ces sujets-là. Le Soi Naturel, qui demeure de l’Autre-Côté du Voile, est le véritable être humain. C’est lui qui, pourrions-nous dire, « possède » une âme, cette dernière étant le résultat d’expériences innombrables, que ce soit dans la chair ou sur d’autres niveaux de conscience. Lorsque le Soi Naturel, ce que nous étions au départ, donc, désire avoir une expérience vivante et consciente dans la chair ou sur Terre, d’autres diraient « dans la 3D », il crée une extension de lui-même, cela sous la forme d’une certaine quantité de morceaux d’âme, issues de diverses expériences passées, et les unifie à un corps de chair. Par exemple sur Terre. À partir de là, nous avons une personnalité humaine aussi nouvelle qu’inusitée, mis à part le fait que, de nouveau, ce seront des pensées et des émotions connexes (liées) qui animeront cette nouvelle personnification du Soi Naturel.
Dès lors, il n’est plus possible de parler d’incarnations passées, puisqu’il s’agit là de la création d’une nouvelle personnification de soi, du Soi naturel, même si ce qui anime ce corps, sur Terre, en a animé bien d’autres, auparavant. Certains nous rétorquerons, tous fiers, que c’est cela, la réincarnation ! Hélas, les choses sont bien moins évidentes qu’il n’y paraît ! S’il y avait véritable réincarnation, comme le terme l’indique, il y aurait de nouveau la même personnalité qui se manifesterait. Or, nous comprenons que ce n’est pas le cas. Pourquoi aurions-nous tout oublié, si nous étions de nouveau incarnés ? Mais lorsqu’on comprend que ce sont les « morceaux d’âme » du Soi naturel qui sont réinvestis par sa conscience, nous commençons à mieux comprendre ce dont il retourne et sommes alors en mesure d’expliquer bien des mystères apparents.
Mais pour cela, nous devons tout d’abord comprendre ce qu’est vraiment l’âme, en quoi elle consiste et quelles sont ses véritables intentions et limitations. Lorsque ce corps qui est actuellement le nôtre est né, il lui a été adjoint une certaine quantité de, ce que faute de mieux, nous sommes bien obligés d’appeler « des morceaux d’âme ». Ces morceaux d’âme se résumant, vous l’aviez compris, en une manière de penser et de ressentir déjà usitée, déjà expérimentée, puisque issues de la Mémoire immense du Soi Naturel, de « son âme » dirons-nous pour le moment.
Durant la prime enfance, alors que le jeune corps découvre l’interaction avec le monde extérieur et les autres et qu’il reçoit une éducation, les morceaux d’âme interagissent et commencent à se combiner en formant un tout plus ou moins harmonieux.
Nous parlons alors de la naissance de la personnalité, cette dernière se résumant à deux choses précises : la manière dont se combinent les différents morceaux d’âme dans le but de former un tout plus ou moins cohérent, et la manière dont cette organisation animique (de l’âme, donc) réagit au monde extérieur et aux autres.
Avec un peu d’attention, il n’est pas bien difficile de remarquer que même un jeune enfant présente des manières de réagir à son entourage qui peuvent être très différentes de celle des autres enfants de son âge. On dit alors que cet enfant manifeste déjà une forte personnalité ou, et à l’inverse, que cet enfant semble fragile et sans trop de ressort, face aux différents aléas de la vie.
Réactions et absence de réactions, personnalité forte ou faible, tout cela dépend des deux facteurs animiques déjà cités, à savoir l’agencement et la tentative de réunification des morceaux d’âme et, bien sûr, la réaction qu’ils occasionnent face à certaines situations plutôt que d’autres. Nous pourrions aussi bien résumer ces propos en affirmant que l’âme se résume à de la mémoire, à des expériences vivantes et conscientes passées, qui ont été enregistrées et qui, par la suite, sont susceptibles d’animer un corps humain, sur Terre, en le faisant réagir d’une manière précise et, évidemment, d’une manière récurrente, puisqu’il est question de Mémoires et non de quelque chose d’évolutif. Est-ce à dire que l’âme est incapable d’apprendre ? Autant demander si un enregistrement audio et vidéo est capable d’apprendre ou même, d’ajouter lui-même quoique ce soit à son contenu d’origine !
Mais alors, qu’est-ce qui, en nous, apprend ? Nous sommes bien placés pour savoir que nous sommes capables de nous ajouter des connaissances, de cumuler à notre tour des expériences vivantes et conscientes ! Certes, nous en sommes capables. Par réactions, pourrions-nous dire ! Lorsqu’une partie de nous qui est au départ « en sommeil » réalise que sa propre vie lui échappe et demeure sous le contrôle de quelque chose qui est en nous mais qui n’est pas nous, la conscience de soi apparaît ! Au départ, nous ne sommes conscients qu’aux travers de nos processus mentaux et des émotions qu’ils font naître. Mais il arrive toujours un moment où apparaît un phénomène pour le moins étrange que la science humaine serait bien en peine d’expliquer : Ce qui semble avoir été « nous » durant des décennies, sans doute, commence à en avoir marre de n’être que cela.
En l’occurrence, « cela » est représenté par toutes ces Mémoires vivantes qui se trouvent en nous, mais que nous ne reconnaissons plus comme étant « les nôtres ». En un sens, ce que nous considérions préalablement comme étant « notre âme » commence sérieusement à nous peser ! Nous en avons marre de vivre sempiternellement les mêmes expériences, de subir les mêmes échecs et de nous limiter aux mêmes sortes de réussites. Nous ne sommes pas encore conscients, du moins complètement, que nous n’avons jamais été cette fameuse âme dont certains semblent si fiers, cela au point de vouloir « la sauver » afin de la conserver éternellement ! Simplement, nous ressentons une immense lassitude à l’idée de ne vivre qu’à partir de ce que nous connaissons déjà.
C’est là que notre véritable identité terrestre commence à voir le jour. C’est « la seconde naissance », à la différence que, cette fois-ci, nous ne naissons pas : nous nous faisons naître nous-mêmes ! Est-ce que nous changeons d’âme ? Plus exactement, le processus est en cours. Tout dépend de notre désir de changement, de notre volonté de ne jamais faiblir en cours de route et de notre confiance en le processus en lui-même. Mais oui, en effet, peu à peu, nous laissons de côté l’âme de naissance, celle prêtée par le Soi Naturel, et nous commençons à nous choisir une identité propre, qui se transformera plus tard en individualité. Pourquoi en individualité ? Parce que, comme le terme l’indique (indivi), nous ne sommes plus cette personnalité partagée entre des idées et des sentiments ambigus ou plus ou moins opposés, mais tout, en nous, pensées comme sentiments ou émotions, concourent à aller dans le même sens, à savoir, à nous rendre plus libre et heureux.
Auparavant, nous pouvions subir les assauts répétés d’une personnalité contrariée, voire bousculée par des morceaux d’âme qui s’opposent ou qui, tour à tour, cherchent à diriger le reste de la personnalité. Un individu ne subit plus cette sorte de compulsion, de tiraillements intérieurs. Tout en lui se rejoint et s’harmonise, pensées comme émotions, ce qui lui permet de vivre plus sainement et, surtout, plus paisiblement ! Ceux qui ne savent jamais « sur quels pieds danser » ou « qui changent d’avis comme d’autres de chaussettes », devraient mieux comprendre encore cette partie de nos propos. Être libre et heureux n’a rien à voir avec les conditions extérieures ou même l’intervention d’autrui. La liberté et le bonheur qu’elle procure sont de simples états mentaux, autrement dit, le résultat d’une activité animique aussi rationnelle que paisible.
Peu de gens sont en paix, car peu de gens sont capables de prendre le contrôle de l’activité anarchique de ce qu’ils considèrent toujours comme étant « leur âme ». Nombreux sont en effet, ceux qui confondent l’âme avec la conscience de Soi. Ce n’est pas l’âme qui est éternelle, fort heureusement, mais cette conscience de soi, cette capacité à demeurer ce que nous sommes, en toute conscience et ce, quels que soient les évènements extérieurs. Il va sans dire qu’un être conscient, c’est-à-dire un individu qui ne passe plus uniquement par son âme pour se percevoir comme étant conscient d’être, ne connaît pas la mort. Son corps peut disparaître, ce qu’il est en esprit et en vérité demeure et ce, pour l’éternité.
Mais donc, même une personne consciente a une âme, c’est bien cela ? Tout à fait. Personne ne peut vivre sur la Terre ni même ailleurs, sans avoir un processus d’animation sur lequel la conscience puisse s’appuyer pour être rendue manifeste. C’est l’âme qui produit des expériences ou, plus exactement, qui les reproduit, cela aussi longtemps qu’on lui laisse l’opportunité d’agir en ce sens. Sans évènements, sans que rien ne se produise, sur quoi s’appuierait la conscience ? Évidemment, un individu se place « à la tête » de son âme. Non seulement c’est lui qui en a choisi les composants mais de plus, c’est lui, en tant que Principe Conscient ou « Directeur », qui offre, à chaque morceau d’âme contenu, l’opportunité de se produire, selon un rythme et une durée volontairement établis.
En clair, un être conscient décide de ce qu’il va penser et donc, de ce qu’il va ressentir puis vivre. Il sait depuis longtemps que ce sont ses processus mentaux qui produisent les évènements qui semblent apparaître, comme par magie, à l’extérieur. Il sait également que même le comportement des autres, au gré des différentes rencontres, dépend de ses propres processus mentaux à lui. Non pas qu’il ait ce pouvoir étrange de forcer les autres à penser et donc à vivre ce qu’il veut ! Plus sobrement, c’est le contenu de son âme « en cours » qui attire, magnétiquement, celles et ceux qui sont en résonance vibratoire avec lui et pour le moment. Nous disons que c’est le contenu de « son âme en cours » qui produit les rencontres et opportunités, cela parce qu’une personne libre est désormais capable de changer d’âme à volonté ou, et plus précisément, d’en changer le contenu, si certains de ses aspects ou « morceaux » ne se montrent plus aussi productifs, avec le temps.
L’évolution consiste donc à faire circuler le contenu de l’âme, cela au point ou l’on peut affirmer qu’en fin de compte, « Celui qui commence n’est pas celui qui finit. » Il s’agit là d’un simple concept ésotérique ancien, qui s’appuie sur le fait logique qu’à force de changer le contenu de « notre âme », il arrive un moment où ce même contenu n’est plus le même qu’au départ. À présent, revenons un peu en arrière dans nos présents propos. Nous disions que c’est le Soi qui a une âme et que c’est certaines parties de cette dernière qu’il réinvestit, à chaque nouvelle incarnation. Ce n’est pas vraiment lui qui s’incarne ou même qui revient dans la chair, mais des morceaux choisis de son âme. Ce qui est très différent ! Cela dit, comme « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, etc. », nous sommes tentés de nous poser une question logique : « OK, ce que nous considérons comme étant notre âme est en fait au Soi Naturel… Mais son âme, à ce Soi naturel, est-ce qu’elle est bien à lui ? »
Réponse : Non, elle n’est pas plus à lui qu’elle n’est à nous ! Dans ce cas, à qui appartient-elle ? La bonne formulation serait plutôt : « Quelle en est l’origine première ». Et la réponse est : l’Esprit Planétaire. L’âme est et a toujours été liée à la planète Terre et, plus spécifiquement, à cette Entité qui se cache derrière notre planète. Certains la nomment « Gaïa » tandis que d’autres ont plaisir à lui plaquer d’autres noms. Peu importe, il s’agit d’un Logos Planétaire, d’une Entité spirituelle à laquelle nous sommes liés par une sorte de contrat, que nous évoquerons sans doute une autre fois. Depuis que la planète Terre existe, et ça fait un sacré bout de temps, il s’est produit des choses étonnantes, que ce soit à sa surface ou même dans ses profondeurs. Sans parler des différents plans d’existence qui lui sont reliés, et que certains connaissent sous les termes de plans (vital, Astral, mental, etc.-
Si la planète est un Être Vivant, il ou elle doit posséder une Mémoire générale, à savoir l’enregistrement de tout ce qui s’est passé, en son sein ou à sa surface, tout comme « dans les cieux » (plans invisibles.) Autant dire que l’Esprit Planétaire a une âme. Nous parlons alors plus volontiers de la Sur-Âme planétaire, de la somme de toute forme d’animations faites d’esprit et de force vitale et donc, de pensées et d’émotions. Question : l’Esprit Planétaire est-il/elle conscient(e) ? Réponse : oui et… Non ! Oui, comme nous-mêmes le sommes, mais seulement au travers de nos processus mentaux ! Non dans la mesure où cette forme de conscience est affreusement limitée et n’a rien à voir avec la véritable conscience, qui est avant tout une conscience de soi. La conscience planétaire actuelle est apparemment à la mesure de celle des humains qui la peuplent. Et le lien est bien plus direct et puissant que l’on ne peut actuellement se l’imaginer !
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains humains sont là, sur Terre et, comme on le dit, « dans la chair » ! Ils sont là pour aider la planète à s’émanciper de ce poids énorme qu’est cette idée de matière ! Certains supposent que la planète dort et qu’elle rêve, ce qui la fait seulement paraître consciente ou éveillée. L’exemple est intéressant à plus d’un titre. Il est vrai que l’Esprit planétaire « se rêve » matière. Il est persuadé d’être une planète et seulement cela. Or, il est temps, pour tout un cadran du présent univers, de remonter, en fréquence, vers sa Source, son Origine. Cette « remontée » est de nature vibratoire et ne concerne que l’esprit qui compose toutes choses. Et comme la matière est en fait de l’esprit qui est occupé à produire l’effet de matière, autant dire que l’esprit, se prenant au Jeu, est désormais persuadé d’être de la matière et non de l’esprit.
Ce qui est fâcheux en termes de respiritualisation générale ! Comment faire pour que l’esprit se souvienne d’autre chose que des Mémoires qui, désormais, constituent la planète, nos corps et même notre mental ? Avez-vous déjà essayé de convaincre quelqu’un d’une chose qu’il refuse d’admettre ? Si oui, vous aurez une vague idée de la difficulté planétaire actuelle ! La planète a perdu la boule ! Plus que simplement amusant, c’est la plus stricte vérité ! Cela qui pour nous est Dieu (ou devrait l’être) est désormais occupé à être une planète digne de ce nom ! Et il est des plus difficiles de la convaincre qu’elle est en vérité l’Esprit, qu’elle est non seulement faite d’esprit mais qu’elle est une Conscience Colossale de laquelle nous tirons notre propre existence, notre propre conscience.
Alors, pour faire en sorte que ce que certains nomment « le Retour au Père » ou « l’Ascension Planétaire » ou encore « l’Avènement » se produisent, il faut trouver un moyen de respiritualiser la matière. Et la plus grande quantité de matière (illusoire) à sa plus forte densité, s’avère être… La Terre ! Alors certaines individualités, des deux Genres (sexes) sont actuellement investies dans une Œuvre colossale, aussi grandiose que sacrée, mais hélas aussi méconnue que tenue secrète jusqu’à ce jour. Cela à cause des forces dites de « résistance et d’opposition », issues d’un autre âge et dont le but louable et légitime, était de faire en sorte que l’esprit puisse s’oublier lui-même et se rêver « matière ». C’était alors le but recherché et il a été atteint depuis.
Les temps sont venus pour que le Changement se produise, mais en attendant, les forces en présence, toutes aussi légitimes que celles qui cherchent à s’imposer, rendent la respiritualisation de la planète au moins difficile. Voyons enfin comment s’articule le processus, comment de simples humains peuvent aider la planète Terre à se libérer de son carcan spirituel ou matériel. Nous le savons désormais : la matière est en fait de l’esprit sous sa forme la plus densifiée. Il faut savoir, pour tout comprendre correctement, que l’esprit qui sert à former « de la matière », est le même esprit qui nous sert à penser. C’est OK jusque-là ? Ainsi, à la densité propre à une planète quelconque, correspond toujours une manière de penser et donc, de ressentir. En fait, chacun des grands continents actuels incarne une manière spécifique de penser, pour les soucieux de précision.
Nous comprenons que les Américains, les Russes et les Français, par exemple, ne partagent pas tout à fait le même état d’esprit et leur façon de percevoir la vie et les autres, est fonction de leur état d’esprit, qui lui-même est fonction de la « zone d’activité animique » (ou Département) que nous appelons « continent » ou même « pays. » Chaque fois qu’un certain nombre d’individus, vivants et s’exprimant sur un continent donné, améliore sa façon de penser et change des « bouts d’âme » pour d’autres lui paraissant plus appropriés, la fréquence vibratoire de l’un quelconque de ses « corps », qui tous forment le corps psychique ou « âme », s’élève sensiblement en fréquence. Plus les gens font évoluer leur âme en remplaçant ce qui n’a plus lieu d’être, plus la planète peut s’éveiller à son tour. Et il arrivera un moment où elle pourra réaliser Qui ou Quoi elle est vraiment et dès lors, elle pourra prendre son Envol. Il va sans dire qu’avec elle s’envoleront celles et ceux grâce auxquels elle a pu s’éveiller.
Question : l’Esprit Planétaire va-t-il s’Envoler complètement ou « en entier » ? Réponse : bien sûr que non, et il vaut mieux que non ! Le problème n’est pas que la planète soit et demeure encore longtemps « physique » ou « dense », comme on dit. Le vrai et seul problème est que l’Esprit planétaire croit être cette planète matérielle, tout comme la plupart des gens sont persuadés d’être leur corps de chair et seulement cela ! Ainsi, nous pouvons être rassurés : nous aurons toujours, et pour longtemps encore, un sol « solide » sous nos pieds. C’est juste que, très bientôt, l’Esprit Planétaire va retrouver la Mémoire de ses Origines. Et en même temps, il comprendra l’importance de ce qu’il considérera comme étant « ses obligations », à savoir… Nous laisser un sol sous nos pieds !
Plus sérieusement, il suffira que l’Esprit Planétaire se souvienne, soit mentalement conscient de ce qu’il était et de ce qu’il est toujours ! Et il en sera de même pour celles et ceux qui auront participé au processus. En conscience, il va sans dire ! Très bien, mais dans ce cas, que va-t-il se passer ? La Terre va demeurer « la Terre » ? Bien sûr, quoi d’autre ? Le plus grand nombre a besoin, un besoin irrépressible de continuer à vivre selon les Mémoires qu’ils considèrent comme étant les leurs. Pour eux, il faudra bien que les choses demeurent « en l’état ». Ou presque. OK. Et pour celles et ceux qui auront participé à l’Émancipation planétaire ? Eh bien ! Pour eux, ce sera la même chose ou presque. Ils vivront eux aussi sur Terre, durant le vivant de leur corps de chair, puis, lorsque le moment sera venu, ils iront sur la partie de l’Entité planétaire qui aura été éveillée ou libérée. Sans doute un quelconque plan mental supérieur, par exemple.
Et, bien entendu, durant leur vie terrestre, leur vécu sera très différent de celui des autres, de ceux qui poursuivent le Songe Collégial pour encore un peu de temps. Leur conscience ainsi que leur mental, participeront du plan déjà libéré de la planète. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que ce soit le corps planétaire lui-même qui soit élevé en fréquence, ascensionné, comme on dit de nos jours. Mais pour cela, nous avons le temps. Ainsi et en résumé, s’incarner, sur Terre, revient à partager l’âme planétaire et à la faire évoluer.
Partager l’âme planétaire (Anima Mundi), revient à croire que nous sommes effectivement ce que nous pensons, puisque nous sommes devenus des âmes. Il fallait donc que nous soyons nous-mêmes abusés par Maya, du moins jusqu’à un certain point et durant un certain temps pour jouer le Jeu de la Conscience.
À noter, au passage et pour simple information, cette erreur de Gourous de l’Inde dont le seul but, à peine incarné, était de se barrer et de laisser derrière eux, la matière et ses illusions. Il leur manquait simplement un morceau du Grand Puzzle. Venir sur Terre dans l’espoir d’en partir et de ne pas participer à cette Œuvre Collégiale est totalement inconscient. Et l’Œuvre se résume à nous occuper de notre « quote-part », à savoir les quelques morceaux d’âme empruntés à la Planète. Si nous « bougeons », elle Bouge aussi puisque nous partageons le même état d’esprit général. Quand nous ne contrarions pas notre état d’esprit, nous avons le sentiment de « plaire à Dieu », puisque « Dieu est esprit et que c’est en esprit et en vérité, qu’il faut l’adorer. » Autrement dit, suivre ses commandements, ces derniers consistant en ce qui est pensé. Toutefois, les pensées qui élèvent sont aussi faites d’esprit et c’est grâce aux formes mentales les plus élaborées, que le Divin prend plaisir en nous, son Fils ou sa Fille unique, à savoir, la Conscience de Soi.
Serge Baccino