Sexe et plans invisibles

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Sexe et plans invisibles

Il nous faut apprendre, comprendre et admettre tout d’abord,  que le sexe existe sur tous les plans de conscience humaine mais ne se manifeste pas de la même manière sur chacun d’eux. Sur les plans inférieurs et moyens des plans astraux, par exemple, les personnalités animiques (de l’âme) pensent encore au sexe de la même manière que lorsqu’elles vivaient avec un corps terrestre.

Lorsque de telles personnes décèdent et si elles n’ont pas eu la chance d’avoir une vie sexuelle épanouie ou, à tout le moins, une vie sexuelle suffisante, leurs premières pensées et leur plus fort désir est d’en avoir (ou de continuer à en avoir) après leur départ de ce monde. D’en avoir comme sur Terre s’entend. Dès lors, il n’est pas rare de trouver de telles personnalités désincarnées en train de tourner autour de certaines femmes, peu importe leur âge, du moment qu’elles présentent un point commun et particulier.

 

Quel est ce point en commun et particulier ? Toutes, sans exception, ont une « ouverture » sur l’astral, à savoir les plans sur lesquels se trouvent justement ces entités humaines désincarnées qui ne pensent qu’au sexe. En quoi consiste cette « ouverture » ? Elle consiste en le fait qu’au moins deux Chakra sur trois, parmi les trois premiers, sont « calés » sur une fréquence de l’âme relative au plaisir mais d’une fréquence trop basse pour que ce plaisir puisse être vécu seul, comme c’est le cas dans les niveaux supérieurs de conscience.

Le Plaisir est l’un des quatre Grands États (avec l’Amour, la Paix et la Joie.) Un État largement boudé par la plupart des traditions, soucieuses de voir en le sexe un des agents les plus perfides du diable. Mais le sexe n’est que l’un des tout premiers niveaux de ce Grand État qu’est le Plaisir (Ananda, dans une large partie.)

 

D‘un point de vue technique, les personnes qui sont régulièrement agressées sexuellement durant leur sommeil, possèdent une demi-polarité d’une chose qui aura pour effet d’attirer l’autre polarité de cette même chose (exemple femme battue/homme qui aime battre les femmes.) Généralement, ce sont les Chakra deux et trois (Swaddhisthana et Manipura Chakra) qui sont « tarés » (ou calés) sur la fréquence animique qui est le plus axée sur le plaisir.

 

Et comme la sexualité est l’un des plaisirs les plus accessibles, la personne attire (bien involontairement) ces êtres qui, de leur côté, ne demandent ou n’attendent que cela. En somme, il ne s’agit pas vraiment d’abus dans le sens pur du terme, car la personne terrestre présente, pour ainsi dire, une fréquence qui « appelle » à ce genre de contact et donc, de relation. Tout cela à son insu s’entend.

Il existe tout de même des cas qui ressemblent effectivement à des viols psychiques, non pas parce que la personne physique n’a rien demandé ou n’a pas donné son accord, puisque c’est inutile (voir ci-dessus), mais parce qu’une fois le contact établi et l’acte sexuel commencé, si l’hôte fait connaître sa volonté que ça cesse, l’autre partie n’en tient pas compte et poursuit tranquillement sa besogne. Dans ce cas, qui commence à être répandu, il s’agit bien déjà d’une violation du libre arbitre de la personne s’apprêtant à s’endormir.

Dans certains cas, il arrive que le « prétendant » soit simplement un parent défunt, un conjoint ou encore un membre de la famille, attiré sexuellement en secret et durant sa vie terrestre et qui trouve là l’occasion, à moindres frais et surtout, sans risques, de donner libre cours à ses fantasmes. Il n’est même plus utile de citer les cas de viol d’une nièce par son oncle par exemple. Ce qui se passe sur Terre se passe aussi de l’autre côté. Le fait de « mourir » ne transforme pas un homme en un dieu. Chacun passe de l’Autre-Côté dans l’état qui était le sien au préalable et durant sa vie terrestre incarnée.

Peu de gens concernés au premier chef par ce type d’expérience, osent en parler librement autour d’eux. D’ailleurs, en parler OK, mais à qui ? A un psy ? Il nous sortira le nom d’une déviance ou d’une quelconque maladie imprononçable pour un profane et nous bourrera de médicaments censés régler le problème. Quand il ne sera pas enclin à nous cataloguer comme déviant sexuel abritant quelque honteuse tare psychologique.

Les véritables ésotéristes savent comme régler le problème, pour la simple raison qu’ils en connaissent l’origine. Mais quels sont les remèdes ou, du moins, quelle est la nature exacte du problème ? Nous savons que nous sommes en présence d’un corps psychique dont certains relais énergétiques (ou Chakra) présentent une longueur d’onde calée sur la fréquence-sexe, si l’on peut dire, mais sinon et en clair ? D’où cela peut bien provenir ?

Pour comprendre le phénomène, il faut revenir rapidement sur la manière dont un Soi Naturel produit une incarnation. L’extension qu’il envoie n’ayant pas d’antécédent, il est bien obligé de lui fournir une âme, à savoir une façon de penser, de ressentir et donc d’agir, qui n’a rien à voir avec le nouveau-né. Pour cela, le Soi Naturel puise dans sa propre âme, nommé « sur-âme », dans la somme de toutes les âmes de toutes les incarnations. Il n’est pas possible, dans ce présent texte, d’en expliquer le pourquoi, c’est juste pour résumer.

 

Alors il va prendre un bout d’âme de telle extension, puis un bout de telle autre et ainsi de suite, jusqu’à obtenir une sorte de patchwork animique, un vêtement cousu avec des morceaux aussi différents qu’hétéroclites. C’est d’ailleurs là le sens profond de la robe du Bouddha (Gautama) qui était, dit-on, cousue avec différentes pièces d’étoffes rapportées, de taille, de couleur et de texture différentes. Gautama voulait montrer que peu importe l’âme et son contenu plus ou moins rationnel, si nous sommes conscients d’être qui nous sommes vraiment (la Conscience.)

Ainsi, ce que nous appelons pompeusement « notre âme », s’avère être un mélange de nombreuses pensées disparates produisant de toutes aussi nombreuses émotions plus ou moins refoulées qui, la plupart du temps, ne vont pas vraiment ensemble lorsqu’elles ne se contredisent pas ou ne se battent pas carrément en duel.  C’est ce mélange d’états d’esprit (animus) et d’états d’être (anima) à savoir d’esprit et de force vitale, que nous nommons « morceaux d’âmes » ou encore patchwork animique (relatif à l’âme, donc.)

 

Ces parties en nous mais qui ne sont pas nous, morcellent notre structure psychique et contrarient le flux d’énergie vitale. En général, ces morceaux de non-soi se positionnent autour des Chakra et, de manière générale, le long de la moelle épinière. L’effet est de réduire la fréquence de base de notre âme ou « corps psychique » et d’en aligner certaines parties avec les plans inférieurs et moyens de conscience.  Il est à noter que le Canal gauche (Ida Nadi, canal lunaire) véhicule souvent ces morceaux qui nous dépolarisent et nous branchent sur des fréquences qui ne nous conviennent pas.

Et surtout, ce sont ces mêmes « morceaux d’âmes » du patchwork animique, qui attirent inexorablement ceux et celles que la personnalité à laquelle appartient ce bout d’âme, a aimés ou aime encore. En clair, si un homme a follement aimé physiquement une femme qu’il a ensuite perdue de vue, le morceau d’âme de cette femme présent dans une autre l’attirera inexorablement et le poussera à commettre des actes sexuels compulsifs.

 

Nous sommes bien là en présence d’une forme évidente d’attraction magnétique, une simple histoire de « plus » et de « moins », de « pole sud » et de « pole nord », de « mâle » et de « femelle » et donc, de polarités opposées mais complémentaires. Ces formes d’attraction polaires marchent également entre personne de genre semblable mais dont le mental propose une polarité opposée. Le sexe se manifestant sur tous les plans, y compris le Grand Plan Mental.

Le remède : libérer les Chakra et chasser les « bouts d’âme » de l’axe vertébral de la personne faisant les frais de cette problématique qui est de plus en plus répandue, à cause des fréquences qui commencent à se rapprocher les unes des autres. Pour info, la structure ou trame énergétique de la 3D est en train de se fissurer de toutes parts. D’aucuns s’en réjouiront et ils auront raison. Du moins de ce point de vue.

 

Mais d’autres, qui savent que « Tout est double », ayant à cœur de trouver l’autre polarité, l’autre versant du problème, expliqueront que la 3D ou « matrice artificielle », ne se contentait pas de nous limiter : elle nous protégeait aussi du mélange des plans. En clair, en nous isolant du reste de la Création Continue, la 3D créée jadis de toutes pièces par des entités extraterrestres, nous mettait à l’abri du lent mais inexorable processus de rapprochement des plans. Ce qui fait que lorsque la texture de la 3D aura disparu, les gens vont se retrouver rapidement en contact plus ou moins étroit avec les premiers plans de l’invisible. En particulier celui des fanatiques du sexe et, bien entendu, celui de l’Après-Vie, là où vont nos morts.

Voilà déjà de quoi conduire de fructueuses méditations.

 

Serge Baccino