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Drogues et perceptions psychiques (Dossier)

Drogues et perceptions psychiques

Dossier (En un seul article.)

 

Il est un fait que si les gens, de plus en plus nombreux, se mettent à l’usage de drogues, et je ne parle là que des drogues dites « douces » et donc, déjà très dangereuses puisque sous-estimées, c’est qu’il existe une raison. Je n’irai pas jusqu’à parler de « raisons valables » mais tenais juste à me montrer rationnel et logique, comme le sont tous les psy éso du monde et depuis toujours. En effet, si l’usage de drogues, en plus du phénomène d’accoutumance, n’apportait absolument rien à personne, personne n’en prendrait ! La chose me semble au moins logique. Cela dit, ce n’est pas parce que nous pensons qu’une chose est « bonne » ou « utile », que cela correspond à sa réalité intrinsèque.

Autrement dit, même si les drogues paraissent séduisantes par certains phénomènes qu’elles peuvent engendrer dans la psyché, cela ne signifie pas pour autant que ces effets sont vraiment positifs et que la prise de drogues soit un acte anodin. Et nous verrons que ceux qui défendent le plus farouchement l’usage de drogues douces, sont également ceux qui ont le plus à perdre en leur faisant confiance. Nous verrons cela plus loin, en tentant de nous montrer aussi logique et impartial que dès le départ.

 

Alors oui, l’usage de drogues provoque des effets psychiques et psychologiques bien précis. Et si ces effets sont évidemment recherchés, nous avons vu que cela ne signifie pas pour autant ou nécessairement que ces effets soient réellement positifs en fin de compte. Ou sur le long terme. Prenons, pour nous faire comprendre, l’exemple de l’alcool. Les boissons alcoolisées sont agréables pour ceux qui s’y adonnent. Et pris avec modération, en plus d’être agréable, l’alcool a des effets euphorisants et vasodilatateurs qui favorisent une sensation de détente, de bien être, voire de bonne humeur. Mais cela veut-il dire pour autant que l’alcool soit « bon pour la santé » ou même sans aucune conséquence sur elle ? Nous savons tous ce qu’il advient en cas d’absorption massive ou pire, de prise régulière et exagérées en termes de quantité. À ce moment, les effets de l’alcool ne sont plus du tout positifs mais peuvent devenir dramatiques.

Pourtant, celui qui s’y adonne ne sera certainement pas de cet avis. Et de toute manière, il n’est bien souvent plus en mesure de juger sainement, car devenu tout simplement incapable de cesser de boire de l’alcool. l’incapacité est mère de justifications en tous genres.

 

Nous connaissons tous le phénomène d’accoutumance lié à l’alcool et, très certainement, nous pourrions affirmer que ceux qui se prétendent « libres » de cesser de consommer des stupéfiants, sont aussi libres que peuvent l’être les alcooliques. Le corps s’habitue à tout, même à ce qui peut le détruire, à plus ou moins long terme. Ce n’est donc pas une preuve que les drogues ou que l’alcool puisse être « inoffensifs ». Si nous connaissons plus ou moins les effets de l’alcoolisme sur le corps et, en particulier, sur le foie, il semble que nos jeunes d’aujourd’hui n’aient guère envie de s’instruire plus avant sur les dangers réels et profonds des drogues. Même prétendues « douces » !

 

Mais pour bien comprendre la raison de cet article, ou devrions-nous dire de ce cri d’alarme lancé à tous les spiritualistes du monde (voir plus loin), nous devons revenir aux causes premières ainsi qu’aux effets profonds et à long terme de ces drogues. Pourquoi un homme boit ? Pour oublier, dit la sagesse populaire. Pour ne plus ressentir, précise la sagesse ésotérique ! En effet, l’alcool a un effet sur le foie dont l’un des rôles est de nous permettre de SENTIR la qualité de nos processus mentaux et donc, du vécu qui en découlera. Or, certaines personnes n’ont plus envie de souffrir; et plutôt que de faire l’effort remarquable de changer carrément d’état d’esprit, voire d’assumer celui qui est actuellement le leur, elles préfèrent ne plus avoir à ressentir les effets de leur marasme psychologique.

L’effet intéressant de l’alcool, pour de telles personnes, est qu’il endort la capacité du foie à nous faire ressentir la qualité du contenu de notre vécu. Ceux qui en arrivent à la conclusion qu’ils ont une vie de merde, préfèrent encore « l’oublier » plutôt que d’y faire face.

 

L’idée n’est pas de juger ces personnes ou de vérifier le bien-fondé de leur état d’esprit : l’idée est d’expliquer le pourquoi et ensuite, le comment. Et c’est tout. Le rôle de la psy éso est de se servir des lois et des principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit humain, pour EXPLIQUER pourquoi et comment les choses sont ce qu’elles sont et voilà tout. À chacun et ensuite, d’user de ce luxe imbécile de se juger, si le cœur lui en dit ! Notre propos est d’expliquer en quoi les drogues dites « douces » sont néfastes pour l’évolution spirituelle d’une personne. Pour les autres, pour le tout un chacun, libre à eux de trouver des explications acceptables et accessibles selon eux.

Nous n’écrivons que pour deux sortes de personnalités humaines : celles qui veulent comprendre avant de ressentir (les ésotéristes), et celles qui préfèrent ressentir, au risque de ne pas tout comprendre (les spiritualistes.) Et en particulier pour ces dernières, nous aimerions souligner ici une chose que personne ne semble avoir envie de retenir. Comme par hasard. Ce qui est normal, puisque ce sont les spiritualistes les plus accros à la drogue ! Inutile de se le cacher plus longtemps.

 

Pour mémoire, un spiritualiste préfère vivre, ressentir et ne pas se prendre la tête avec des considérations techniques. Il ne désire pas savoir comment fonctionne l’esprit : il préfère vivre selon son ressenti. Ce qui est son droit le plus absolu. Mais là où la chose pourrait prendre des allures cocasses, si elle n’était pas dramatique, c’est que, justement, à l’instar de l’alcool, les drogues douces agissent sur le ressenti. Mais pas de la même manière, hélas ! Car si l’alcool brime le foie et lui interdit de ce fait d’exprimer toute la sensibilité que devrait avoir un être humain digne de ce nom, la drogue, quant à elle, a pour effet d’exagérer les émotions et d’orienter la conscience vers des sensations et perceptions illusoires.

 

Autrement dit, prendre de la drogue ne permet pas de « s’évader un moment des tristes réalités terrestres », comme le supposent les gens, mais au contraire, de s’enfermer plus encore dans des états de conscience teintés d’émotions dont l’effet est justement d’exacerber ces tristes réalités terrestres. Ceux qui sont des adeptes des drogues douces savent très bien que certains effets ressemblent à s’y méprendre à des crises de paranoïa aiguës ou à des pertes plus ou moins sévères du sens de certaines réalités terrestres.

Même si tous ne voient pas des éléphants roses danser sur les murs, beaucoup ont déjà eu l’impression que le temps et l’espace subissaient, sous leurs yeux, des modifications plus ou moins agréables et donc, plus ou moins rassurantes.

 

Qui ne connaît pas l’expression anglaise populaire et francisée « faire un bad trip » ? Ce qui sous-entend que les effets relatifs à des prises de drogues répétitives, peuvent avoir un effet sur les capacités cognitives et, surtout, sur les perceptions sensorielles. En fait, la drogue est l’une des deux ou trois choses de nature physique (biologique ou chimique) qui ont une incidence sur les facultés psychiques. Cela, tous les spiritualistes s’imaginent le savoir ou « en être conscients » !

Mais ce qu’ils ignorent et ce dont ils n’ont apparemment aucune conscience, c’est le second effet des drogues douces !

Le premier effet, agréable ou désagréable est bien connu, désormais. Les drogues douces ont un effet évident sur les perceptions (visions, sensations, etc.) Elles ont également un effet sur les capacités mentales et donc, sur la conscience de soi.

Sous l’emprise des drogues, on peut très bien se percevoir autrement et percevoir les autres tels qu’on n’aurait jamais pu l’imaginer, sans cela. Toutes choses déjà connues et sur lesquelles il est donc inutile de nous étendre plus avant.

 

Par contre, qui sait, de nos jours, ce que sont les effets secondaires et à long terme des drogues ? Il est clair qu’il y a peu de gens assez calés en lois ou principes spirituels pour pouvoir l’expliquer correctement. Il nous serait possible de l’expliquer d’une manière technique, en faisant entrer en scène non seulement des zones cérébrales telles que l’hypothalamus, les glandes à sécrétions internes (endocrines) et aussi, la double chaîne de ganglions du système nerveux orthosympathique.

Sans parler du nerf pneumogastrique, avec ses effets principaux déjà cités plus haut (phénomène de vasodilatation, sentiment d’euphorie, en particulier.) Mais cela deviendrait un peu confus pour beaucoup et notre rôle n’est pas de faire étalage de connaissances naturelles, certes, mais absolument inutiles à la plupart d’entre nous.

L’école a déjà fait son triste office à ce propos, inutile d’en rajouter une couche par la suite ! Notre but serait plutôt d’informer ceux qui, peut-être, sont réellement en danger, du fait qu’ils sont complètement inconscients des effets spirituels que peuvent avoir les drogues sur le corps psychique (ou sur l’âme humaine, si vous préférez.) Notre but est donc de lancer une alerte à tous les spiritualistes qui consomment de la drogue, même « avec modération ».

 

Comme vous devez le savoir, notre corps psychique « double » notre corps physique. Des deux corps, seul le psychique, appelé aussi « âme » est immortel. Du moins, il est le seul des deux qui demeure, après que le corps de chair a cessé de fonctionner. Avec un minimum de bon sens, nous pouvons en arriver à la conclusion logique que si le corps psychique se sert du physique pour se manifester sur ce plan de conscience (la Terre) et s’il peut participer pleinement à la vie de ce Monde-ci (physique), c’est parce qu’il existe une sorte d’interface qui permet à l’âme d’informer le corps et à ce dernier, d’informer la première.

Plus simplement, il existe nécessairement UN LIEN entre les deux « corps », à savoir entre le corps physique ou « de chair » et le « corps » animique (de l’âme, donc.)

 

Si la chair semble bien « tangible » pour nos sens objectifs, il n’en va pas de même pour ce qui est du corps psychique ou de l’âme. De fait, s’il existe bien un lien qui unit les deux corps, ce lien doit donc participer des deux natures essentielles en présence, à savoir la matière (ou supposée telle) et l’esprit. Ce qui est une forme de pléonasme, mais n’anticipons pas inutilement et surtout ici. Ce lien, que nous nommerons « interface » est fait d’une « matière » semi-éthérée (ou éthérisée) permettant la liaison entre « corps et âme », pour simplifier. Une loi spirituelle énonce que « Tout est double » et l’interface n’échappe pas à cette règle.

Si nous devions visualiser cette fameuse interface spirituelle dont la nature est double, nous le ferions en imaginant deux canaux énergétiques longeant la moelle épinière, de chaque côté de la colonne vertébrale. Pour ceux qui connaissent un peu le symbolisme initiatique, il s’agit des deux colonnes du Temple de Salomon (Isis, du Tarot.) Et pour ceux qui ont pratiqué une forme quelconque de Yoga, par exemple, il s’agit des « canaux Soli-lunaires », Ida et Pingala.

 

La demi-interface psycho énergétique de gauche prend naissance dans le lobe cervical droit et se termine au premier Chakra (Centre Racine), tandis que la demi-interface psycho énergétique de droite prend naissance dans le lobe cervical gauche et se termine au niveau du second Chakra (Centre Sacré). Les deux circuits se croisent et changent carrément de côté au niveau du chiasma optique (du Centre Frontal, pour ceux qui connaissent.) Le plus important, ce que les spiritualistes doivent absolument retenir, c’est que ces deux circuits sont énergétiques et surtout, qu’ils ont tous deux une fréquence vibratoire de base dont la constante permet au mental de fonctionner selon sa destination première (tel que prévu pour l’incarnation), tandis qu’elle permet aux sensations, perceptions, émotions et sentiments, de demeurer équilibrés et, notamment, en rapport direct et constant avec les processus mentaux propres à la personne considérée.

 

Présenté encore plus simplement, ces deux canaux énergétiques ont une fréquence spécifique qui DOIT ABSOLUMENT demeurer constante. Et si elle doit évoluer, ce qui est un peu le but de l’incarnation, les deux canaux doivent le faire de concert (en même temps.) Dans le cas contraire, si l’un monte plus que l’autre ou pire encore, si l’un descend alors que l’autre reste identique à lui-même, cela peut entraîner certains désordres psychologiques et même, psychiques. L’un de ces désordres psycho énergétiques pouvant perturber l’âme, consiste à se retrouver en décalage énergétique et à ne plus sentir ce qui est pensé ou à ne plus avoir la pensée « calée » sur le ressenti. Un peu comme dans un couple où la femme désire aller à gauche et l’homme à droite et qui, en fin de compte, vont chacun de leur côté et se perdent de vue.

 

Or, l’effet caché ou méconnu des drogues douces et d’agir sur la fréquence vibratoire de base (ou personnelle) de l’un quelconque des deux canaux énergétiques cités. Et selon que la personne sera un peu faible, mentalement ou un peu dépressive ou perturbée, émotionnellement, ce sera alors le canal déjà affaibli qui sera visé par les effets secondaires des drogues. Ceux qui sont déjà sensibles à l’alcool seront perturbés au niveau des énergies dites « astrales » et donc, du côté gauche, relié à l’émotionnel (entre autres.)

Ceux qui adorent se prendre la tête et versent déjà un petit peu dans la paranoïa ou dans d’autres formes de déficience mentales, seront perturbés au niveau des énergies dites « mentales » et donc, du côté droit, relié aux processus mentaux.

L’effet le plus terrible de ces fameuses drogues douces, donc, est qu’elles font chuter la fréquence vibratoire de l’un ou l’autre de ces deux canaux, parfois les deux, mais plus rarement. À notre époque, les perturbations étant souvent de natures émotionnelles, surtout chez les plus jeunes et de sexe masculin, c’est donc la colonne gauche du Temple de la conscience de soi qui se fissure en premier.

Cette baisse de fréquence entraîne la conscience de l’infortunée personne qui consomme de la drogue, à la lisière des sous-plans astraux inférieurs. Dès lors, le pire est à craindre en matière de « trip », généralement basé sur de basses et non moins fortes émotions.

 

En tant que détenteur privilégié de ces connaissances, il nous semblait être de notre devoir spirituel d’informer un certain public versé dans la spiritualité. Cela dit, la chose étant faite sans intention de célébrité et autres foutaises du genre, il nous est de peu d’intérêt de connaître la manière avec laquelle les « principaux concernés » accueilleront ce texte. S’il les inspire et les pousse à cesser de se manquer de respect en faisant chuter leur fréquence animique, tant mieux pour eux ! S’ils pensent que nous sommes dans l’erreur, dans ce cas, inutile de nous en instruire : qu’ils conservent donc leur vérité et laissent au temps le soin de la confirmer.

Ou pas.

 

Serge Baccino

Un devenir perpétuel (Dossier)

Un devenir perpétuel

Dossier – En une seule partie (texte long !)

 

L’homme se résumant à ses Mémoires, c’est-à-dire à son « moi », n’est pas quelque chose de réel, selon notre conception de quelque chose de réel. La preuve, il peut changer, évoluer et de ce fait, devenir autre chose que ce qu’il était précédemment. Or, la définition même d’une chose se situe au niveau de son invariabilité. Heureusement pour nous, d’ailleurs, sinon, nous deviendrions fous très rapidement ! Imaginez…

 

Prenons seulement l’exemple d’une maison, du lieu où elle est construite et du mobilier propre à cette maison, OK ? Toutes ces choses sont des « quelque chose », à savoir des constructions invariables dont la nature limitée et finie les oblige à n’être que ce qu’elles sont et à durer telles qu’elles sont. Une maison ne devient pas une poubelle ou un potager, du jour au lendemain, n’est-ce pas ? De même, elle ne peut pas le lundi se trouver dans tel quartier, et le lundi suivant se trouver deux pâtés de maisons plus loin ! Une maison ne bouge pas, ne varie pas, tout au plus peut-elle se dégrader avec le temps ou, à l’inverse, être entretenue au point de sembler neuve, mais elle restera une maison.

 

De même, le mobilier de cette maison pourra changer de place mais ne pourra pas devenir du mobilier en plastique s’il était en bois ou changer de nature de quelque façon que ce soit. Il pourra s’abîmer, être restauré et repeint, par exemple, mais il restera ce qu’il est en termes de nature et de forme générale. C’est d’ailleurs ce qui est RASSURANT pour nous, les êtres humains ! Ce qui est stable nous stabilise et ce qui varie sans cesse nous déstabilise au plus haut pointNous avons besoin d’un certain degré d’immobilisme, de stabilité, de permanence, du moins jusqu’à un certain point. Bien sûr, nous adorons parler de changement, d’évolution mais à condition que cela reste virtuel et donc purement dialectique.  Par exemple le bouddhisme tibétain qui prône l’impermanence depuis deux mille cinq cents ans mais tente toutefois de survivre de la même et unique manière. Apparemment, les chinois n’étaient pas de cet avis et ont fait office de karma collectif ou national. Le karma, ce n’est pas que pour les Occidentaux, finalement.

 

Nous rentrons le soir, chez nous, et nous n’avons pas la surprise déstabilisante de trouver un grand vide à la place de notre immeuble ou de notre maison. Nous n’avons pas non plus à nous questionner au sujet de notre adresse : si nous n’avons pas déménagé, nous habitons, d’un jour sur l’autre, à la même adresse et donc, au même endroit ! Voilà qui est rassurant aussi et nous pouvons nous détendre. Enfin, comble de luxe, lorsque nous désirons nous reposer, le soir dans notre canapé, nous ne tombons pas le derrière par terre, cela parce que le canapé a décidé brusquement de se trouver contre le mur d’en face ! Si personne ne l’a fait changer de place, il est très certainement situé au même endroit que la veille. Voilà qui est tout aussi rassurant, n’est-ce pas ? En plus, un canapé ne sert pas à se prendre la tête mais à se reposer au moins le corps. Pour la tête, nous verrons bien plus tard.

 

Nous sommes persuadés, finalement, que si nous ne faisons rien pour changer les choses, elles ne changeront pas toutes seules et par l’opération du Saint-Esprit ! Quelle joie ! Quel plaisir ! Quelle paix que d’en être intimement persuadés ! Oui mais voilà : tout ceci est un immense canular ! Toute cette mise en scène extraordinaire, digne d’une superproduction Hollywoodienne, ne repose sur rien de réel ou du moins, sur rien de concret ! Nos sens nous aident à nous laisser abuser gentiment, ceci afin que nous puissions VARIER SANS CESSE mais sans le réaliser ! Il est certain et véridique que nous ne supportons pas le changement et que nous avons un besoin viscéral de stabilité, voire d’immobilisme total ! Nos sens sont justement là pour nous le faire croire, car malheur à nous si nous devenions brusquement capables de réaliser la Vérité de notre être et tout ce qu’elle implique !

 

Si nous pouvions percevoir la ronde incessante des atomes, des planètes et des galaxies, nous hurlerions de terreur avant de nous évanouir d’un bloc ! Nous ne pourrions pas supporter de connaître la réalité des choses et des êtres et c’est justement pour cette raison tout à fait raisonnable que nous n’avons pas la possibilité de le faire. Saluons au passage la logique et la Bonté Universelle qui préside à notre vie ! Mais si tout bouge, se meut et change autour de nous, bien que nous ne puissions pas en prendre conscience, comment se fait-il que nous soyons la seule chose qui ne bouge pas, qui ne varie pas et qui, soyons honnêtes, n’évolue pas (ou si peu) ?

C’est là que nous allons avoir une grosse surprise ! Êtes-vous correctement assis ? Si oui, agrippez-vous à vos accoudoirs !

 

En fait, NOUS BOUGEONS ! Nous bougeons tous et à la même vitesse que « Tout-le-Reste » ! Toutefois, comme « Tout-le-Reste » se meut en nous et non pas nous en « Tout-le-Reste », nous n’en avons pas conscience. Ou plus exactement, notre conscience en est pour ainsi dire « différée » ! Il est un fait que nous avons besoin de stabilité, d’un point de vue purement psychologique. En fait, nous avons bien plus besoin de stabilité que de… Vérité ! Ce qui tombe bien ! On ne nous dit pas tout et, justement, nous n’avons vraiment pas envie, du moins pour le moment, de tout savoir ! Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des Mondes ! Personne ne pourrait nous cacher quoique ce soit et encore moins la vérité, si nous étions préparés à nous y confronter.

C’est ce qu’ont bien compris ceux qui dirigent le Monde et plient les autres à leur volonté unique. En réalité et pour être parfaitement franc, personne ne « plie » (ou n’oblige) personne. Mais comme il n’y a pas de pire sourd que celui qui refuse d’entendre, il n’est même plus utile de parler à voix basse en présence des sourds. Comprenez-vous ? Il vaudrait mieux pour vous mais là encore, vous avez (encore un peu) le temps.

 

Nous avons tous le temps. Le temps de comprendre et de réagir en conséquence. Nous disions que l’homme ne varie pas, n’évolue pas ? Est-ce seulement possible ? C’est ce que nous allons tenter de définir ensemble et ce, une bonne fois pour toutes. Nous disions également, en amont, que le propre de « quelque chose », c’est d’être invariable. Ce qui est la moindre des choses de sa part ! On ne demande pas aux choses de « durer » éternellement en l’état, juste de ne pas varier ou presque, d’une minute à l’autre, voire d’une année sur l’autre. Nous avons ce besoin irrépressible de nous rassurer comme nous le pouvons, comprenez-vous ? Et si une fourchette pouvait devenir un camion et une poule un édredon, nous serions catastrophés et il est à parier que nous perdrions rapidement la raison ! Il semble que la chose soit entendue, n’est-ce pas ? Nous pouvons donc voir de quoi il retourne au sujet de l’homme lui-même.

 

Un homme est le résultat de ses Mémoires, dit-on en psychologie ésotérique (et dans d’autres structures d’approches mentales de la réalité.) C’est ce qu’il a vécu et, notamment, ce qu’il a retenu (compris, admis, etc.,) de ce qu’il a vécu, qui définit l’être humain. L’homme est donc relatif à son « moi », c’est-à-dire à son identité terrestre, et ce « moi » consiste en la somme de son expérience vivante et consciente dans ce même Monde terrestre. Jusque-là, rien de bien difficile à comprendre puis à admettre pour vrai. Pas de quoi devenir anxieux pour autant non plus. Donc, poursuivons gaiement !

 

On nous a appris que le passé étant « passé », justement, nous ne pouvions plus le changer et, plus exactement, nous ne pouvions plus en changer la moindre miette. Apparemment et selon la « logique » en cours, une chose vécue ne devrait plus pouvoir l’être ou du moins, ne devrait plus pouvoir être « vécue autrement ». Nous ne devrions pas pouvoir revivre différemment un événement passé, cela au point de le rendre différent de ce qu’il fut jadis. Cela, c’est l’exposé du bon sens actuel ! Et comme tout le monde ou presque est d’accord avec ce type de raisonnement, alors tout le monde vit selon ce type de raisonnement. « Nous vivons toujours le contenu formel de nos pensées », explique la psy éso qui tire son enseignement de la Voie de la Siddha (version laïque.) De fait, pourquoi remettrions-nous en cause une chose acceptée par tous ou presque ?

 

Pour vérifier son bien-fondé au lieu de le tenir pour vrai et définitif ? Ce serait déjà une raison pas plus imbécile que celle qui consiste à perpétuer de simples croyances. Des croyances ? Mais oui, puisqu’il suffit à l’être humain de CROIRE qu’une chose est vraie, pour la rendre véritable, du moins pour celui qui y croit ! Et ce qui fait loi pour un seul être doit nécessairement faire loi pour un très grand nombre d’êtres, n’est-ce pas ? Alors puisque tout le monde ou presque CROIT en cette vérité, alors tout le monde ou presque doit nécessairement la vivre également. Quand des millions de personnes, voire des milliards, en ce qui concerne notre Monde, croient tous la même chose, alors cette vérité se transforme en une loi secondaire ou animique (animique = « relative à l’âme. ») Et qu’est-ce que l’âme, si ce n’est ce qui nous anime ?

 

Et si ce qui nous « anime » nous assure que « rien ne bouge ni ne varie vraiment », alors pour nous et pour nous seulement qui prêtons foi en cette croyance, la vie se transforme immédiatement en un long fleuve tranquille dans le lit duquel il est bon de s’endormir. Et de s’y noyer, sans doute. La preuve ? OK, allons-y de notre exemple concret ! Avez-vous déjà été amoureux ? Brusquement amoureux, si possible ? Oui ? Alors vous avez déjà compris ou n’est-ce qu’une question de temps linéaire pour que vous compreniez ! Lorsqu’on « tombe amoureux » (sans se faire mal), on voit brusquement la vie et les autres différemment ! On est léger, insouciant et on aurait presque envie de rouler une pelle à la vieille que nous croisons tous les jours dans le quartier ! Vous savez, celle qui nous lance toujours un regard suspect et qui serre plus fort son sac à main quand elle nous croise !

 

Mais qu’arrive-t-il au monde ? Au monde ? Il ne lui arrive rien ! Mais à nous, si ! C’est nous qui sommes tombés amoureux et c’est donc à nous qu’il arrive quelque chose ! Ou plus exactement, à nos sens ! Eh bien oui ! Nous voyons les choses différemment, réagissons différemment, etc. Jusqu’à ce que nous apprenions que l’élue de notre cœur couche déjà avec quelqu’un d’autre. Notre meilleur ami, au fait, mais peu importe ! Et là : patatras ! (Bruit approximatif.) Nous tombons encore mais cette fois, plus « amoureux » : nous tombons de haut. La vie devient grise, insipide et les gens sont tous moches et vils. Qu’est-il arrivé au monde, une fois de plus ? Au monde, rien, une fois de plus, mais à nous, c’est une tout autre histoire ! Nos sens semblent ne plus fonctionner de la même manière Que nous arrive-t-il ?

 

À nous, il ne nous arrive rien : nous venons juste de changer deux fois notre passé sans même le réaliser ! Nous venons encore et toujours d’employer le Pouvoir Divin de créativité, d’une manière aussi inconsciente qu’anarchique. Pour ne pas dire infantile, mais bref ! Nous avons changé notre passé, disions-nous… Mais ce n’est pas possible, voyons ? Ah bon ? Alors voici le premier changement et vous pourrez juger ensuite. En premier, nous étions comme d’habitude, cela parce que notre « moi » fonctionnait selon ses Mémoires habituelles. Pas de changement au niveau de ces « enregistrements », revient à n’instaurer aucun changement au niveau de notre vécu. Puis nous tombons amoureux ! Alors la chose s’inscrit fidèlement dans nos Mémoires ! Et comme « le passé », cela commence la seconde suivante à l’écriture dans les Mémoires, nous commençons à vivre selon des Mémoires nouvelles et donc, différentes ! Dès lors, l’expérience de notre vie devient différente aussi.

 

Nous appelons cela « être amoureux », la Vie appelle cela « évoluer ». Et si rien ne venait changer ces toutes dernières « lignes écrites » en notre subconscience, alors nous resterions indéfiniment dans cet état amoureux ! Vous avez bien lu cette première partie, ce paragraphe qui précède ? Cool ! Alors relisez le mieux ! Il contient la moitié du secret des Siddha mais la moitié, c’est le début d’un Tout ! Ensuite, que s’est-il passé ? Nous avons « subit » une nouvelle prise de conscience : nous avons appris que ce fumier de Gontran couchait depuis un moment avec l’élue de notre cœur ! Catastrophe !

Nous ne sommes plus amoureux, nous voici désespérés, au bord du suicide ou, plus exactement, avec l’envie furieuse de « suicider » le dénommé Gontran ! Nous venons d’écrire d’autres lignes à la suite des lignes précédentes ! Et ce sont les dernières lignes écrites qui comptent, toujours ! Et là aussi, vous avez bien lu ? Ah oui ? Alors vous savez quoi faire, et deux fois, s’il vous plaît !

 

Quoique nous offrent nos sens, comme connaissances ou prises de conscience, si elles ne sont pas nouvelles, elles ne touchent rien de « ce qui est ». De ce qui est enregistré en nous et que nous projetons ensuite sur l’écran mental de notre conscience, créant ainsi et avec tous les autres qui en font autant, ce que nous nommons « le Monde extérieur. » Il s’agit du phénomène de « réflexion », qui s’apparente plus à un système de projection cinématographique qu’à une simple « réflexion intellectuelle » telle que nous la connaissons et en usons sans cesse.

Il est un fait que ce sont nos pensées qui produisent le Monde tel que nous le connaissons, mais personne n’a jamais dit que c’était nos pensées objectives ou conscientes qui avaient le pouvoir de création.

 

Mais ceci est une autre histoire. Une connaissance profonde que nous réservons à ceux qui suivent nos cours de psy éso sur trois années. Les autres, ceux qui ne désirent que s’informer, surtout gratuitement, n’ont pas besoin d’en connaître plus pour le moment. La vie leur apprendra le reste mais là, ça leur reviendra bien plus cher ! L’expérience directe et sans aucune préparation, coûte toujours plus cher que de se préparer à cette même expérience. Et ce n’est que justice que de comprendre que nous obtenons toujours ce que nous désirons en secret. Et parfois l’inverse ! Et cela, ce n’est plus un secret pour personne. Sauf pour les plus jeunes enfants. Mais revenons à notre « moi » qui, pour quelque chose d’invariable, n’arrête pas de changer, en réalité !

 

Si le « moi » était « quelque chose », comme l’est un meuble ou une maison, par exemple, il serait lui aussi invariable, terminé, fini et il aurait des caractéristiques tout aussi invariables, n’est-ce pas ? Or, que constatons-nous, dans les faits ? Que nous avons tous et plus ou moins un caractère INSTABLE qui nous fait passer des rires aux larmes, de la colère à un profond désir de paix. Tous les êtres ne paraissent pas aussi instables, car tous n’ont pas le même degré d’intégrité mentale ou spirituelle ! La plupart trichent, soit par peur, soit par fierté mal placée. Paraître équilibré dans un Monde qui ne l’est pas, n’est pas signe d’honnêteté, bien au contraire ! Le niveau d’énergie ne saurait être constant, puisque ce dernier dépend de nos processus mentaux changeants.

 

Le « moi » est on ne peut plus « réactible » (ou réactif), car il remue au même rythme que les évènements extérieurs. Évènements extérieurs qui, à leur tour, sont le fidèle reflet de ce qui « remue » à l’intérieur du « moi », de ces Mémoires vivantes et donc, remuantes à souhait. Les anciens mystiques qui aspiraient à la paix, l’avaient parfaitement compris : ils se retiraient dans des monastères (terme qui signifie une seule lumière) ou se cloîtraient dans des grottes profondes, afin « d’échapper à la folie de l’homme », comme ils aimaient à le dire. Hélas ! Partout où ils cherchaient à s’isoler, ils se retrouvaient à chaque fois « en compagnie » de ces mêmes pensées de peur, de doutes, ainsi que de ce besoin de paix, résultant des mouvances guerrières de leur propre esprit ! Le fait de s’isoler des autres ne place pas un être à l’abri du « mal » ; il renvoie simplement cette Rencontre toute nécessaire à plus tard.

 

Cette « Rencontre » ? De quoi est-il question, au juste ? De l’effet miroir ? Certainement pas ! Il n’y a pas « d’effet miroir » ; il s’agit là d’une mauvaise compréhension du sujet originel. Ou du moins, d’une compréhension très incomplète. Si l’extérieur et les autres devaient éternellement nous renvoyer NOTRE propre image, alors éternellement, nous serions merdeux ! Il vient un moment où l’extérieur et les autres ne correspondent plus à nos Mémoires (plutôt qu’à « notre intérieur », qui ne veut rien dire.) Définitivement, sachez qu’il n’y a pas « d’intérieur » et « d’extérieur » : il n’y a que la Conscience et c’est au sein de cette dernière que se répartissent le « moi » et « Tout-le-Reste » de l’univers. Univers qui, forcément, contient « les autres », du moins la vision toute personnelle que nous entretenons de ceux avec lesquels nous ne nous sentons aucune affinité ou, et à l’inverse, nous croyons avoir des affinités.

 

Mais ceci faisant partie de notre « Rêve éveillé », de la Maya Divine, nous n’avons pas à nous en soucier. Le souci proviendrait plutôt du fait que nos Mémoires sont ce qu’il manque à notre univers inconscient pour devenir Pure Conscience. Mais là encore, nous passerons outre pour ne retenir que notre principal propos. Et ce propos est que le « moi » qui semble « faire exception à la règle », est en fait inclut totalement à cette Règle qui est valable pour TOUT et donc, pour TOUS. Notre « moi » bouge, remue et évolue sans cesse, comme l’y oblige les Principes de Vibration et de Polarité. Mais au sein même du « moi » se trouvent des formes mentales dont la fonction est de « retarder » l’Avènement de la Conscience, de faire en sorte que l’homme, sous prétexte de se sécuriser, de ne pas se faire peur tout seul, puisse avancer à son propre rythme et accueillir la Vérité uniquement lorsqu’il est prêt et disposé à le faire.

 

Diverses traditions ont donné un Nom à cette force intérieure de Résistance à l’effort de la Conscience pour envahir le Cosmos ! Certaines ont même opposé la Lumière aux Ténèbres, donnant à ces dernières un rôle peu reluisant il est vrai ! Dernièrement, nous avions « l’Aspect Shaïtan », nommé « Celui qui Résiste » ou encore « l’Adversaire ». Mais quelques imbéciles en ont fait « le Prince des ténèbres », parfois nommé « Satan » et d’autre fois encore « le Diable », violant ainsi la sacro-sainte règle de l’étymologie, qui est l’âme des Lettres dont nous n’avons, hélas, retenu que l’esprit.

Le mot « Satan » signifie « Celui qui résiste », sous-entendu : « Ce qui en l’homme résiste à l’évolution vers Dieu. » Et en faire un démon aux allures de bête immonde n’aide en rien à la compréhension, surtout à notre époque ! Les hommes sont vraiment d’incorrigibles gamins. Le mot « Diable » provient de deux racines grecques : « dia » et « bolein » qui signifient « Qui va dans un sens opposé » (sous-entendu : « opposé à nos intérêts véritables et immédiats. ») D’ailleurs, l’inverse du « Diabole » est le « Symbole » (de « sin » et de « Bolein » qui signifient « Qui va dans le même sens ».

 

En somme, notre vie est soit « diabolique » soit « symbolique », selon que ce qui, en nous, Résiste (aspect « Shaïtan » ou « Sha-Tan ») réussit à s’opposer ou non à notre bonheur, à notre bien-être. Normalement, nous avons tous ce désir puissant d’être heureux et sains de corps et d’esprit. Pourtant, nous n’y parvenons pas tous : pourquoi ? Réponse : parce que tandis que ce désir est CONSCIENT (ou objectif), le Pouvoir est et demeure dans notre inconscient. Il y demeure à côté ou mieux, juste derrière cette force de Résistance. Une force qui est plutôt notre « amie », du moins aussi longtemps que tels des enfants apeurés au moindre bruit, nous avons encore ce BESOIN VISCÉRAL que rien ne change jamais dans notre vie. Dès lors et tandis que cette peur est dominante, « Celui qui résiste », en nos Mémoires, en notre « moi profond », est en fait notre plus sur garant de vivre en paix ! Il est notre plus sincère « ami », en somme ! Qui songerait seulement à le blâmer ? Vous captez l’idée ?

 

Mais dès qu’arrive le BESOIN tout aussi viscéral d’évolution, celui qui était notre ami se transforme en l’Ennemi à abattre. Oui mais voilà : cet ennemi est en nous et fait partie intégrante de nous, même si, à nos yeux et désormais, il ne fait pas (ou plus) partie de nous ! Mais comment « localiser » ce nouvel ennemi, empêcheur de nous diviniser en rond ?  Il n’est pas nécessaire de le localiser : il est en nous et faisait préalablement « partie de nous » : il suffit donc de définir ce que cachent vraiment les expressions contraires « faire partie de nous » ainsi que « ne pas faire partie de nous. » Pour nous y aider, essayons de comprendre que certains états d’esprit qui sont toujours en nous et font donc partie de nous, ne sont pas ou ne sont plus « à notre avantage » ! Et là, tout devient plus clair !

 

Qui n’a pas, en lui, des règles de morale ou des interdits, issus de la prime enfance, voire de l’adolescence ? Qui n’a pas eu un parent ou au moins un tuteur, auquel il devait obéissance ? Qui n’a pas été forcé, en somme, de vivre et de faire l’inverse de ce qu’il aurait aimé vivre et faire ? La réponse tombe comme un couperet : personne ! Personne comprenant celles et ceux qui ne vont pas manquer d’affirmer qu’ils ou bien qu’elles n’ont jamais été « dans ce cas » ! (sic). En fait, tout le monde a été brimé durant son enfance, c’est aussi obligatoire qu’évident ! Sinon, nous serions tous morts, handicapés ou gravement blessés à la suite de notre inconscience juvénile ! Plus logique que ça, il n’y a pas !

 

Mais dans ce cas, pourquoi il reste encore tant de gens qui, à notre époque, se précipitent (ce qui est déjà suspect) pour affirmer bien haut que leur enfance s’est déroulée sans aucuns accrocs ou presque ? La réponse est évidente ! Reconnaître un problème en soi équivaut à devoir aller le rechercher pour l’extraire de soi. Autant demander à une personne apeurée à la seule idée de se vivre, de trouver en cette peur le courage de lui faire face ! Cela ressemblerait étrangement à un gag, ne croyez-vous pas ? Les psy éso savent reconnaître ceux qui ont terriblement peur de devoir évoluer. Ce sont les mêmes que ceux qui ont terriblement peur de devoir ainsi REVIVRE certaines choses qui les ont marquées en profondeur. Et si c’est très humain, c’est aussi très inhumain ce que se font ces gens qui reculent pour… Ne jamais sauter.

 

Un « moi » n’est, n’a jamais été et ne sera jamais statique, comprenez-vous ? Il ne le peut pas, un point c’est tout ! Autant affirmer que l’homme qui se tient sur la surface de ce globe, ne tourne pas en même temps que lui ! Par contre, il est un fait qu’il ne s’en rend pas compte, ce qui peut lui faire croire que ni lui ni même la terre ne tournent, en définitive. Et pourtant, elle se meut ! Le « moi » était préalablement protégé non pas du « mal » ou même du « Bien », mais d’une vitesse d’évolution qui ne lui aurait pas été profitable, bien au contraire. Mais les choses changent ! Le Monde évolue et depuis, il a énormément évolué ! Hélas, l’homme n’a pas suivi. Et il refuse désormais non pas seulement de « suivre le Mouvement » mais de rattraper le retard !

 

Voilà ce qui fait si peur à l’homme, de nos jours ! Il est conscient d’avoir pris du retard sur l’Horloge Planétaire et il craint de devoir lâcher tout ce qu’il possède déjà, pour obtenir tout ce qu’il ne possède pas encore mais devrait déjà posséder pourtant. Or, s’il connaît par cœur tout « ce qu’il lui tient à cœur » et qu’il lui faudra lâcher, il ignore encore tout de ce qu’il va lui falloir accueillir à bras ouverts. Alors il accepte de « bouger », certes, mais seulement « avec la langue » (en parole, pas en fait.) Voir à ce propos le niveau d’évolution immense atteint par tous ceux qui échangent la Lumière de Dieu qui reposent en eux, sur Facebook et par exemple ! L’amour, la paix, le pardon, et d’autres confitures identiques, dégoulinent par litres. Une fois cette coulée émise, difficile ensuite de s’en dépatouiller en conservant la tête haute. Bizarrement, seule la sincérité et l’humanité la plus authentique, ne dégoulinent pas des propos hautement philosophiques échangés. Serait-ce un signe des temps ?

 

En conclusion, nous dirons que le « moi » humain était préalablement « armé » d’une sorte « d’implant spirituel » (pour reprendre une expression livresque) qui lui était absolument nécessaire, cela pour compenser le pouvoir créateur de son esprit. Durant de longues périodes de temps linéaires terrestres, l’homme n’avait surtout pas à apprendre puis à savoir qui il était vraiment. Cette prise de conscience, plus que prématurée, aurait été carrément contre-productive. Il devait pouvoir vivre certaines expériences que seule l’illusion la plus totale pouvait lui fournir. Il n’était alors pas question d’éveil ou de sortir d’un rêve dans lequel l’humanité était volontairement plongée et duquel il n’était pas question qu’elle puisse s’extraire seule et sans intervention particulière sur lesquelles il est inutile de s’étendre ici.

 

Mais comme tout bouge, change et évolue sans cesse, nous voici rendus à une sorte de Carrefour spirituel. À ce niveau, une sélection peut être envisagée et elle se résume au fait de « libérer » certains êtres de cette Matrice Première qui était jadis hautement souhaitable, et de laisser les autres continuer à… S’y construire ! La vraie et unique question SEMBLE être celle-ci : faites-vous partie, vous qui lisez, de ceux qui sont aptes à « la Moisson Divine » ou bien comptez-vous encore dans le nombre de ceux qui ont peur de la nouveauté et de tout ce qu’elle implique ? Comment savoir d’une manière aussi objective qu’honnête, vous demanderez-vous peut-être ? En fait, là n’est pas la question, car sachez que la question posée ci-dessus n’était que simple rhétorique et ne nécessitait aucune réponse exprimée. Pourquoi ? Parce que cette sélection, cette « Moisson Divine » a déjà été décidée et elle est même déjà en cours ! D’ailleurs, elle se terminera « sous peu », du moins d’un point de vue du temps planétaire.

 

En clair, les Noms (signatures vibratoires) ont déjà été « tirés » de l’Urne Planétaire dans laquelle tous ont déjà placé leur bulletin. Vous ne devez donc plus vous inquiéter à ce sujet. Ceux qui « partiront » n’auront rien à craindre et encore moins à regretter ! Et ceux qui « restent » doivent comprendre qu’il ne s’agit pas là d’une décision arbitraire, de quelque favoritisme divin ou autre ânerie du genre ! Ceux qui resteront sont également ceux qui DOIVENT absolument rester, car encore « en construction » et donc non encore terminé en tant qu’individualités conscientes. Il est toujours un brin risqué de provoquer un accouchement au huitième mois de grossesse… De toute manière, cela échappe à notre volonté et à nos désirs à tous.

La sélection en cours est due uniquement à une préparation suffisante, et non à un quelconque « mérite. » L’enfant à naître mérite-t-il de naître ou bien est-il simplement prêt pour le faire ?

 Voici ce qui devait être écrit, voilà ce qui l’a été !

 

Serge Baccino (entre Autres.)

Ce qui vous arrive actuellement

Ce qui vous arrive actuellement

 

Cet article est un peu spécial. Cela parce qu’il s’adresse à des personnes un peu particulières qui, bizarrement, seront sans doute également les seules à ne pas se sentir concernées ! Ou si peu ! Ou alors, elles déclineront poliment (pour les plus évoluées) ce qui leur semblera être une « invitation » et préféreront se fier à ce qu’elles vivent et ressentent. Et là est le problème. Là est le piège qui pourrait bien leur coûter très cher, aussi bien d’un point de vue social que spirituel, en fait. Mais de quoi désirons-nous parler ici ? Nous voulons parler de celles et de ceux qui, en grand nombre désormais et chaque année qui va suivre, vont passer la toute première Initiation Planétaire.

 

Pour essayer de nous résumer sans pour autant trahir la Lettre, disons qu’il existe trois initiations dites « planétaires » (ou Majeures) accessibles à l’homme et de nos jours. Bien sûr, il en existe d’autres, mais ces trois-là sont les plus immédiatement accessibles, dans le sens où elles peuvent très bien et désormais, être passées toutes les trois et ce, en une seule vie terrestre. Il a été déjà écrit sur le sujet, mais entre écrire des généralités sur un thème et s’adresser directement à ceux qui sont désormais concernés au premier chef, il y a un pas. Un très grand pas ! Ce pas est désormais franchi. Ce pas, nous avions envie de le franchir. « Nous » étant celui qui écrit à l’aide de son clavier d’ordinateur et ceux qui lui inspirent plus ou moins ce qu’il écrit, depuis de très nombreuses années terrestres. Il y aura donc mélangé à la fois la partie humaine et une autre partie qui elle, ne l’est pas. Ou même ne l’est plus, voire ne l’a jamais été. Mais laissons cela pour nous concentrer sur nôtre sujet.

 

La toute première de ces trois formes d’initiations accessibles à l’homme moderne, se nomme « l’Illumination psychique ». C’est de cette première forme d’Illumination ou d’Initiation Majeure que nous devons traiter ici. Pourquoi celle-là en particulier ? Serait-elle la plus intéressante ou même la plus importante des trois ? Oui et… Non ! Non, parce que selon toute logique, plus les initiations avancent, plus elles sont importantes du point de vue de leur impact sur l’âme humaine. Et oui, cela parce que de cette initiation dépendent, hélas, toutes les suivantes ! Et nous écrivons bien « Toutes les suivantes », et non pas seulement les deux qui lui succèdent !

 

Autrement dit, même les futures initiations qui ne sont généralement passées que lors de la Vie hors de la chair, sur ce que vous nommez sans doute « Les Mondes de l’Après-Vie terrestre », dépendront de cette Première Pierre posée de ce qui deviendra un jour peut-être, le temple du Saint-Esprit, seul « lieu » que le Divin peut habiter et où il peut demeurer continuellement. Nous n’emploierons pas (plus) l’expression « Église du Christ », car elle ne signifie plus rien de bon ou d’utile pour les nouvelles générations. Et même si le mot « temple » est quelque peu vieillot, il est encore capable de véhiculer cette idée de pouvoir construire, pierre après pierre, une Demeure d’éternité à la Gloire du Très-Haut.

 

Or donc, cette Initiation ou forme d’Illumination première est très importante. Non pas en tant que « niveau de conscience », car ce dernier est hélas peu élevé, mais en termes d’impact sur les âmes-personnalités, sur ce qui, plus tard, deviendra peut-être et depuis la Terre, une individualité consciente et non plus un simple corps de chair animé par des programmations plus ou moins valorisantes et saines. Ou pour le dire au plus simple, de la réaction d’une personne face à cette expérience plus ou moins traumatisante, plus ou moins inspirante, selon les cas, dépendront TOUTES les Initiations ou formes d’Illuminations à venir. Si une personne qui « subit » cette première forme de « dés-identification » à la forme corporelle le vit mal ou pas comme cela devrait l’être, il est fort probable que le destin de cette personne ne soit pas spécialement positif ou même enviable !

 

Personne ne niera ce fait : à l’époque linéaire qui est actuellement la notre, presque plus personne ne sait ce qu’il convient de faire lorsqu’une personne qui nous est proche, passe par cette première forme d’éclairage quelque peu intempestif. Il n’existe plus, comme avant, des Instructeurs de Conscience, des êtres eux-mêmes assez évolués pour permettre à d’autres de passer ce cap traumatisant en toute sécurité. D’ailleurs, si vous lisez les récits de celles et de ceux qui pensent avoir subi cette forme d’expérience, vous constaterez que les uns vous parlent de « sombre nuit de l’âme », d’autres de dépression et d’autres encore de passage durant lesquels ils étaient persuadés d’être devenus fous ou de le devenir avant peu. Sans compter le nombre de suicides dont quelques-uns relèvent d’un refus catégorique de vivre ce qu’il est obligatoire de vivre lors de la première Illumination.

Si cette première Initiation se nomme « Illumination psychique », ce n’est pas pour rien ! Or, qui à notre époque peut se vanter de posséder un esprit sain et parfaitement équilibré ? Évidemment, il ne s’agit pas là d’une véritable question. Inutile donc de chercher à y répondre. La réponse est « personne ou presque. » Les quelques rares exceptions n’étant pas prévues pour s’intégrer à la majeure partie de l’humanité.

 

Nous sommes conscients que de très nombreuses personnes s’imaginent que l’Illumination psychique leur permettra d’être plus forts, plus équilibrés et donc, mieux « armés » pour affronter les difficultés de ce Monde… Comment vous convaincre qu’il n’en est rien et qu’au contraire, une personne sur cent, seulement, vit tranquillement cette expérience renversante à plus d’un titre et en ressort meilleure qu’avant ? Ainsi, nous ne chercherons pas à convaincre mais seulement à avertir. De toute manière, ne peut être convaincu que ceux non encore vaincus par leur intellect, ce Dragon de l’Apocalypse qui donne ensuite naissance à la Bête.

 

Nous n’écrivons pas ces lignes pour ceux qui s’imaginent être au-dessus de tout, de tous et de posséder déjà « l’ultime vérité. » Autrement dit, nous n’écrivons pas pour près de 98 % des actuels (ou futurs) Illuminés ! Nous écrivons pour celles et ceux encore capables d’apprendre et qui ne s’imaginent pas avoir atteint le dernier stade de l’évolution humaine en une seule expérience, aussi profonde qu’elle puisse paraître à celles et à ceux qui ignorent encore qu’elle ne représente que… Le Commencement !

 

Le Commencement de quoi ? Le Commencement de la Connaissance véritable, celle qui place l’homme à l’abri de l’erreur et de l’illusion. Autant dire celle qui placera deux pour cent (2 %) des Illuminés modernes à l’abri de cet orgueil épouvantable qui s’empare généralement de ceux qui viennent à peine de comprendre qu’il existe autre chose que les quelques misérables connaissances terrestres précédemment à leur portée. Dans les faits, qu’affirmons-nous ici ? Nous affirmons que de très nombreuses personnes sont passées, passent et passeront très bientôt, cette première Initiation nommée anciennement « Illumination psychique ».

 

Nous affirmons également que près de 98 % de ces dites personnes vivront très mal cette expérience qui, pour elles, sera surtout traumatisante, car elle leur retirera des béquilles qui avaient déjà pris la place de leurs jambes et elle fera tomber ceux-là mêmes qu’elle cherche à faire courir. Il n’est pas possible de remplacer d’un seul coup une somme colossale des croyances humaines rassurantes mais fausses, par l’équivalent de Connaissance Pure et véritable ! Le mental et la psyché humaine sont devenus bien trop fragiles pour supporter une telle tension sur si peu de temps linéaire. Autant brancher sur du 220 volts, une ampoule prévue pour du 12 volts. Le résultat, pour ce qui concerne l’ampoule, sera dramatique mais quasi instantané ! Mais pour l’être humain…

 

Notre but n’est pas d’effrayer ni de convaincre mais de prévenir. C’est d’ailleurs tout ce qui nous est permis de faire, car parler « d’aide » reviendrait aussi à parler d’accepter cette aide proposée. Et nous savons que notre main tendue ne sera saisie que par un très petit nombre, comme d’habitude. Comme toujours. C’est sans doute la seule chose qui ne change pas, quelles que soient l’époque, les ethnies et le lieu géographique ou planétaire. Cela en deviendrait presque « rassurant », si ce n’était l’effet désastreux que nous prévoyons pour les années à venir. Ne voyez pas là une tentative de prophétiser, car personne ne sait ou ne peut savoir ce qu’il adviendra, en fin de compte. L’esprit est puissant, mais l’homme s’en sert d’une manière totalement anarchique, ce qui rend impossible toute chance de « prédire son avenir. »

Lorsque l’homme se sera un peu calmé, qu’il sera passé maître dans l’art de se servir de son propre esprit (seconde Initiation/Illumination), alors il nous deviendra bien plus facile de prévoir un avenir probable pour l’humanité de cette époque linéaire.

 

Simple question de logique. Si vous avez du mal à comprendre l’idée, essayez donc de prédire les paroles et les actes d’une personne mentalement dérangée et vous percevrez vite à quelle compréhension nous désirions simplement vous amener. Imaginons que nous soyons qualifiés pour traiter de ce sujet. De toute manière, que risquez-vous en la matière ? Si nous avons tort, il ne sera rien arrivé. Mais si nous ne nous trompons pas, alors vous aurez eu l’occasion de mettre « les fesses de votre âme à l’abri », comme dirait celui qui pianote fiévreusement sur son clavier en nous demandant grâce pour ses deux doigts ! Puisque cela ne vous coûte rien, alors nous pouvons poursuivre gaiement.

 

En quoi consiste réellement cette première Illumination dite « psychique » ? Comme son nom semble l’indiquer, elle a pour mission de nettoyer d’un bloc et sans plus attendre, un des deux « pans » entiers sur lesquels reposent les processus mentaux ainsi que les états d’être humains. En clair, la personne qui subit cette première Initiation, se voit transformée d’un seul coup et à plus de 50 pour cent au moins ! C’est la partie « astrale », relative à l’émotionnel, qui semble se vider d’un seul coup et être remplacée par de la Lumière. Une Lumière aveuglante et qui, du même coup, aveugle plus de gens qu’elle ne les éclaire vraiment. Si peu sont préparés à cette expérience traumatisante !

 

Selon les personnalités, les réactions peuvent évidemment différer grandement voire du tout au tout. Il en va de même pour les effets ou « expériences vécues » à ce moment. Les uns vivront l’Illumination comme dans un rêve éveillé et en retireront une paix et une joie immense, d’autres seront terrorisés et cesseront de respirer le temps que l’expérience se passe. D’autres vont s’imaginer être devenus « des Avatars » et partiront sur les routes afin de sauver l’humanité ! D’autres encore se terreront dans des coins obscurs et oubliés de tous, tant leur paranoïa sera devenue galopante. La liste des diverses réactions n’est pas longue : elle est illimitée ! Mais nous aimerions que vous vous concentriez sur trois d’entre elles seulement, celles qui, selon nous, pourront vous aider un peu, soit si vous êtes directement concernés, soit si c’est l’un de vos proches qui passe par cette expérience quelque peu traumatisante, d’un point de vue purement psychologique s’entend.

 

La première forme de réaction est de bien vivre cette expérience (très rare mais possible pour quelques-uns) puis de se demander ce qu’il convient de faire, désormais. Ceux qui n’ont acquis encore que l’une des deux polarités de l’Illumination psychique, se retrouvent plus instruits de la Vraie vie, mais comme ils n’ont, fort heureusement, hérité encore d’aucune de ces facultés issues de l’astral, ils n’ont pas encore eu l’occasion de s’abuser complètement. On peut donc les aider et leur niveau d’intelligence ayant fait un bond en avant, ils sont donc assez souples pour accepter d’être instruits plus avant sur ce qui leur est arrivé et sur ce qu’il conviendrait de faire pour passer désormais à l’étape suivante. Ceux-là passent très facilement de la première Initiation à la seconde (Illumination spirituelle) et ceux, en quelques années et bien sûr, dans la même vie terrestre.

 

L’expérience nous a montré que lorsque l’une seulement des deux polarités de l’Illumination psychique est acquise, il est très facile d’aider la personne à aller plus loin. Pourquoi ? Et en quoi consiste la seconde polarité de cette même première forme d’Illumination ? Pour le comprendre, il faut savoir au préalable que le but premier et UNIQUE, de l’Illumination psychique, est (et a toujours été) de démontrer à l’homme que le plan astral est celui des illusions les plus terriblement séduisantes qui soit. Ou si vous préférez, le Plan Astral est si riche en imageries mentales séduisantes, que bien courageux est celui qui réussit à s’en extraire pour passer à la véritable vie de l’esprit. Du coup, ceux qui ont « la chance » de ne recevoir que des informations, sans être obligés de constater par eux-mêmes à quel point l’esprit peut créer les pires illusions, les idées et donc, le vécu le plus fou mais surtout, les plus attrayant pour l’âme humaine, ceux-là pourront sans encombres passer d’une forme d’Illumination à la suivante.

Mais ceux qui doutent, ceux qui ont besoin de ressentir que le pouvoir est chose illusoire, vont devoir surtout expérimenter le pouvoir démoniaque et « tentateur » de leur propre esprit. Le problème est que dans ce second cas, les gens ne font pas que « se prouver » que l’illusion paraît toujours étrangement réelle, en plus d’attirer les foules ! Ils deviennent accros de ce qu’ils vivent dans l’astral, et au lieu de s’en détacher, après en avoir vu le pouvoir illusoire, ils s’y attachent définitivement et même, refusent ensuite d’en sortir !

Dès lors, ce qui devait être seulement la preuve d’un danger imminent, se transforme en la preuve que la personne a dépassé tous les dangers et qu’elle est devenue « exceptionnelle » ! En effet, elle sent un tas de chose, quitte son corps, voit des êtres de l’invisible et copine avec les anges ! Du moins est-ce là ce que ses fantasmes devenus « réalités » lui font croire !

 

Et là, il devient plus qu’improbable de pouvoir aider ou même faire quoique ce soit pour cette personne. Allons plus loin au risque de choquer cruellement la plupart des spiritualistes modernes : 98 % des Illuminés de cette époque humaine sont devenus incapables d’apprendre autre chose que ce qui se trouve déjà dans leur tête ! Ils sont devenus vaniteux, imbus de leurs personnes et fascinés par l’astral. Autant dire qu’ils ne peuvent même pas imaginer avoir besoin d’aide ou que d’autres soient capables de leur apporter quoique ce soit ! Leur rêve de grandeur les enferme bien plus que la plus sûre des prisons humaines, faite de pierre ou de béton.

 

Nous ne condamnons rien ni personne ; il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles puis de constater. Telle personne qui jamais auparavant ne s’était intéressée aux choses de l’esprit, vit brusquement une expérience qui la transforme puis la voici qui s’imagine faire partie des quelques rares élus sur Terre à avoir l’omniscience. Et comme ces personnes-là pensent réellement ces choses, elles les vivent réellement ! C’est ainsi que fonctionne l’esprit : « chacun vit toujours selon ce qu’il pense. » Les ésotéristes de jadis avaient reçu des outils que nous leur avions proposés. Ces outils devaient servir à diriger et surtout, à rassembler les êtres, et non à les disperser. Or, de vos jours, dès qu’une personne atteint la première forme d’Illumination qui, comme vous le constaterez un jour, n’est vraiment pas grand-chose, elle se précipite pour inventer une nouvelle philosophie à sa mesure et, bien sûr, en rapport avec ses propres expériences qui, comme par hasard, ne ressemblent à aucunes autres.

 

Alors nous essayons une dernière fois d’éclairer ceux qui n’ont jamais été autant dans l’ombre que depuis qu’ils s’imaginent complètement Illuminés. Mais cette fois, si ça ne marche pas, nous ne laisserons pas tomber ; ce sont les humains qui se seront passés définitivement de nos services et forcément, ne pourront plus partager ce qu’ils refuseront d’entendre et de comprendre. Ce texte est tel un Dernier Appel, une ultime Main tendue, non pas pour les 98 %, car ces derniers ont déjà pris leur décision de ne plus suivre que leur propre folie. Cette Main tendue est réservée aux quelque deux pour cent qui liront un jour ce texte et devront encore oublier, s’ils en sont capables, la main humaine qui leur a donné corps en votre Monde. Depuis toujours, il existe une forme d’ésotérisme réservé à celles et à ceux qui se préparent à passer le Portail de la première Initiation, voire celui de la Seconde.

 

Votre émotionnel a grand besoin d’être remplacé, car un simple nettoyage ne saurait suffire, désormais. La première Initiation ou Illumination est faite pour cela. Votre mental a besoin d’être réformé, vidé de ses miasmes puis réorienté en direction de la Seule Lumière qui soit, celle de votre propre Soi. La seconde Initiation ou Illumination est faite pour cela. Enfin, votre humanité a grand besoin de trouver un Principe Directeur autre que l’âme humaine.

Elle a besoin de La Lumière pour éclairer son Chemin. Et il n’est qu’une seule chose, dans l’Univers, capable de le faire. La Troisième Initiation ou Illumination divine vous permettra d’accéder à la plus Haute Lumière qui soit. Et selon la promesse antique, ce ne sera plus jamais la lumière de la lune ni celle du soleil qui éclairera votre route ; ce sera la Lumière Divine, directement, définitivement.

 

Alors votre être pourra s’élancer vers d’autres niveaux de conscience et quitter enfin cette zone d’inconfort mais qui est si utile, si rare, que l’on appelle « la Terre » et qui n’est, en fin de compte, qu’un énorme état d’esprit commun, partagé par des milliards d’êtres vivants et conscients. Vous pouvez faire de ce Monde soit un enfer, soit un paradis. Vous serez très nombreux à croire pouvoir choisir, mais seulement quelques-uns y parviendront finalement.

Soyez de ce Nombre qui fera la différence !

Bien à vous tous.

 

Serge Baccino (entre Autres.)

 

 

Supprimer le moi ou l’ego

Supprimer le moi ou l’ego ?

 

 

Dans certaines traditions anciennes mais jamais réactualisées, on trouve une idée assez étrange que depuis notre époque linéaire, plus personne ou presque n’a envie de cautionner. Il est par exemple question de mettre un terme définitif à certains aspects de notre être global. Nous y reviendrons plus tard. Nous comprenons, de nos jours, que tout ce qui est, possède un sens, un but ou au moins une fonction. Nous n’aimons pas certains animaux considérés comme étant des « nuisibles » et pourtant, une partie de nous conçoit cette idée qu’ils puissent avoir un rôle important à jouer dans l’écosystème, dans l’économie de la vie, comme on dit aussi.

En supprimant un de ces « nuisibles », nous risquons fort de nous retrouver rapidement envahis par d’autres supposés « nuisibles » dont les précédents étaient en fait les prédateurs naturels. Des prédateurs ayant pour rôle important de réguler le nombre des seconds. La Nature semble d’ailleurs fonctionner par groupes d’antinomiques, tels que le loup et le chevreuil, par exemple. Si on supprime les loups ou d’autres prédateurs/régulateurs naturels, il faudra inventer… La chasse !

 

Il en va de même pour ce que d’aucuns nomment encore « l’ego » alors qu’ils devraient plutôt le nommer le « moi » humain, par exemple, puisque cette partie de notre être global est justement celle qui se rapporte et se réfère uniquement à nos Mémoires, à un historique relatif à notre expérience humaine et personnelle. Tandis que l’ego est issu du mot latin signifiant « Je ». Le véritable ésotérisme ne saurait commettre une si grosse bourde, consistant à confondre le « Je  » (ou Ego, avec un grand « E ») avec cette partie transitoire, car toujours mouvante voire évolutive de l’être. Si le « moi » est censé « bouger » sans cesse, se transformer, évoluer, le Soi (ou Ego) se rapportant à la Conscience Une et indivisible, ne saurait être autre chose que ce qu’il est déjà, dans l’instant même, éternellement égal.

 

Si vous préférez, ce qui a « évolué » en vous et depuis votre naissance, ce n’est certes pas votre conscience, qui est invariable, mais votre « moi ». Ce « moi » qui consiste, vous l’aurez compris, en votre identité terrestre ou humaine. Identité qui peut s’enrichir et qui, de ce fait, n’est jamais terminée ou complète. Et encore moins définitive ! Le moindre problème est capable d’affecter le « moi », de le perturber. Mais rien n’est capable de perturber le Soi, ou « Ego » qui demeure toujours fidèle à lui-même, contrairement au « moi » qui se construit sans cesse. C’est ce « moi » qui a des prises de conscience et c’est aussi lui qui, tôt ou tard, accède à ce que l’on nomme l’Illumination.

(Nota : d’où l’intérêt de se nettoyer avant d’être illuminé !)

Si c’était notre Conscience d’être, nous ne pourrions pas, jamais, être Illuminés, car la Conscience l’est déjà, complètement et définitivement. Il semblerait que ce soit la psychologie moderne qui ait foutu la panique dans ce type de dénomination arbitraire, certes, mais fort utile pour s’y retrouver. Écrire Ego avec un petit « e » revient à faire allusion à une forme secondaire ou inférieure du « Je ». Autant se référer alors à un « petit christ » !

 

Or, le « Je » (Ego) n’a absolument rien de secondaire ou d’inférieur. Il est regrettable qu’à notre époque les gens se servent des mots sans plus aucun respect de leur sens premier, pour leur étymologie. Les psy éso font grand cas de la chose et s’appliquent à redonner aux mots et aux noms leurs Lettres de Noblesse. Ou l’on use du Français originel propre à l’ésotérisme, ou alors on le fait évoluer, cela au risque de s’y perdre soi-même. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à cause, bien qu’en partie, d’un mauvais emploi du sens premier des mots, qui pour réussir à nous entendre, devrait au moins être définitif. La Tour de Babel n’est pas qu’une simple allégorie ! Nous la vivons sans cesse du simple fait de ne plus nous comprendre. Le fait que ceux qui se prétendent aptes à traiter de spiritualité ou pire, de connaissance pure, aient surtout besoin de reconnaissance et de célébrité, n’arrange guère les choses !

 

Dès qu’une « découverte » est faite, entendez par là, dès qu’un homme de notre époque redécouvre ce qui était connu par les ésotéristes d’antan et depuis des millénaires, il se précipite pour y donner son nom ! Preuve s’il en est que le but n’est pas de « faire avancer la science » ou même « la connaissance initiatique », mais de porter aux nues le « moi » perturbé et toujours plus en souffrance, d’une humanité qui s’évertue à tout ramener à elle, alors que Tout y est déjà inclus. Celui qui a compris ces choses mettra toujours le savoir en avant et se tiendra tranquillement derrière, plus soucieux d’être « oublié » que plébiscité. Mais les gens sont devenus si traumatisés à force de ne pas avoir réussi à être, qu’ils ne cherchent qu’à glorifier une chose qui l’est déjà mais dont ils ignorent tout. Le Soi ou Ego, c’est-à-dire ce que nous sommes vraiment, est déjà bien plus que Glorieux, vous ne pouvez le croire !

Par contre, la partie qui est présentement impliquée dans l’Aventure Humaine, que les psy éso préfèrent nommer « le moi humain » (ou le « moi »), se rapporte quant à lui à la somme des expériences rencontrées par la Soi-Conscience dans la matière et par le biais d’un corps de chair. La Soi-Conscience, voyez-la comme Tout et Rien à la fois, comme de la conscience servant à « conscientiser » (rendre conscient) une expérience quelconque qui, sans elle, ne serait ni vécue, ni même rendue consciente en une quelconque mesure.

 

Nous pourrions dire que chaque être humain est accompagné d’une Conscience de Soi dont le seul but est d’être le Témoin Silencieux de tout ce qui sera vécu et expérimenté en une vie terrestre. C’est grâce à la Présence discrète mais omniprésente de la Conscience Unique – la même pour tous – que chacun de nous peut avoir conscience de son vécu et transformer de simples expériences linéaires en de la mémoire. Les psy éso nomment « les Mémoires » ce qui résulte de cette interaction entre la Conscience Unique en l’homme et l’expérimentation directe de la vie terrestre dans un corps de chair. Et ces Mémoires qui résultent de ce vécu journalier et sur des années durant, se transforment peu à peu en un « moi », en cette capacité de ramener à soi la somme de ces expériences. Le « moi » devient donc une forme secondaire de conscience, certes, mais une forme qui demeure uniquement relative au vécu terrestre d’une seule personnification.

 

C’est ce même vécu terrestre ou « moi » ou « Mémoires vivantes » que nous appelons parfois « âme humaine. » L’âme, c’est ce qui nous anime, n’est-ce pas ? C’est cela sa véritable et unique définition, merci de vous en souvenir à l’avenir. Mais… Qu’est-ce qui nous anime ? Autrement dit et si on prend l’expression à la Lettre, qu’est-ce qui nous rend ainsi vivant ? Réponse : la somme de nos pensées et des émotions qui en résultent nécessairement (on parle alors d’émotions connexes ou reliées.) Nos processus mentaux (pensées) et nos états d’être (sentiments, émotions, perceptions) sont ce qui nous rend « vivants » ? Mais oui, quoi d’autre, sinon ? Et notre conscience ? Il n’y a pas de « notre » conscience : il y a LA CONSCIENCE, une seule et même pour tous, uniformément répartis en chacun des « véhicules » (corps) animés par des Mémoires animiques.

 

Ainsi, nous comprenons que le « moi » humain est en réalité la somme de nos Mémoires qui elles, sont vivantes, tandis que la Conscience unique nous permet d’être tous conscients. Mais pas « à parts égales », comme nous allons le voir, au cas où nous ne l’aurions pas encore remarqué. Question : Pourquoi ne serions-nous pas tous conscients à parts égales ? Réponse : Parce que nous ne sommes pas tous « animés » de la même manière, par les mêmes schémas mentaux et que, de ce fait, n’étant pas tous conditionnés d’une manière unique, nous ne sommes pas tous conscients de la même façon ni à un même degré. Certaines mémoires sont débilitantes au possible, tandis que d’autres nous coupent carrément de notre Véritable Nature (la Soi-Conscience Universelle.)

Les Mémoires, c’est ce que nous avons vécu et qui persistent dans notre souvenir ? Non, hélas ! S’il s’agissait pour l’homme de ne retenir que le vécu réel ou immédiat, nous serions tous de très Grands Êtres ! En fait, nous ne retenons de ce que nous vivons, que ce que nous sommes capables de retenir de ce même vécu ! Et nous ne retenons que ce que nous comprenons ! Ce qui est très différent. C’est un peu comme se demander si nous comprenons bien tout ce que les autres nous disent, ou si nous comprenons plutôt ce que nous pouvons comprendre de ce qu’ils nous disent ! Vous captez la subtile différence ? Si oui, vous voilà déjà armés d’un solide savoir ésotérique ou psychologique, ce qui revient au même.

 

Ainsi, le « moi » ou « les Mémoires », c’est la même chose. Et comme nous comprenons tous à notre façon ce que pourtant, nous semblons tous vivre, simultanément, les « moi » diffèrent autant que diffèrent les Mémoires qui, pour ne pas l’oublier, consistent non pas à la somme réelle de notre vécu, mais au peu que nous avons compris puis retenu de ce même vécu. Il est d’importance d’insister même lourdement sur ce « léger détail » ! Reste à définir où se « stockent » ces Mémoires. Sont-elles dans le corps de chair, tandis que nous vivons ce que nous sommes bien obligés d’appeler « l’expérience terrestre » ? Évidemment ! Où voulez-vous qu’elles soient, sachant que c’est ce corps-là, « notre » corps physique, qui a rencontré toutes les expériences accessibles à la chair ! Pour ceux habitués aux articles et dossiers de ce blog, les Mémoires sont « cellularisées », c’est-à-dire qu’elles sont « engrammées » (gravées) dans chacune de nos cellules.

 

Le subconscient étant la somme de l’intelligence de toutes les cellules de notre corps, nous pouvons donc en conclure que c’est la subconscience qui se fait fort de conserver les Mémoires et, surtout, de les « restituer » à la moindre occasion de le faire. Raison pour laquelle la femme trompée à de nombreuses reprises, se montrera automatiquement suspicieuse lorsqu’un homme fera mine de la séduire. C’est d’ailleurs le subconscient qui a pour fonction principale (mais non unique) de gérer la somme de nos automatismes. Aussi bien ceux relatifs à notre physiologie (respiration, rythme cardiaque, etc.,) que ceux concernant notre personnalité et sa modalité d’expression la plus directe : notre caractère !

 

Notre caractère dépend essentiellement de certains réflexes mentaux relatifs à tout ce qui a été engrammé durant la période allant de la prime enfance à nos jours. Autant dire que nous sommes devenus, à force, des robots de chair bien plus que de véritables êtres humains ! Nous sommes conscients, certes, mais seulement au travers de nos conditionnements mentaux et de nos réactions émotionnelles. Si vous ne l’aviez pas encore compris ainsi, je suis désolé de devoir vous l’apprendre aussi brutalement ! Ceux qui se croient « libres » et qui sont fiers de l’être, sont surtout libres de s’exprimer à concurrence de leurs conditionnements mentaux ! Autant dire que leur liberté ressemble plus à de la « conditionnelle » qu’à une véritable relaxe, comme on le dit sans doute encore dans les milieux policiers.

Du coup, la femme qui prétend choisir librement de vivre seule, choisit en fait de se ranger sous la tutelle de ses conditionnements mentaux, à savoir de ses Mémoires ou de son « moi », ce qui revient au même. La peur de revivre les mêmes choses nous privent seulement de vivre, pas de ces choses !

 

Mais nous faisions allusion, au tout début de ce Dossier sur le « moi » ou « l’ego », de l’erreur qui consisterait à supprimer, sans discernement aucun, tous les animaux de cette planète considérés comme étant « nuisibles » à l’homme (ou du moins, selon ce qu’il a pu devenir comme homme.) D’anciennes traditions, affirmions-nous également, proposaient encore et toujours, des idées assez étranges. L’une d’entre elles et qui me semble être la plus dangereuse de toutes, est que l’homme qui désire être libre et éclairé, doit « tuer son ego ». Comprendre qu’il doit supprimer cette partie pourtant de lui, qui est censée l’empêcher, justement, d’être vraiment lui. Si nous passons rapidement sur l’ineptie apparente d’une telle version et si, au contraire, nous cherchons à en comprendre le sens premier et réel, que nous est-il proposé vraiment ?

 

Il nous est conseillé de supprimer carrément la partie de notre être global qui semble être « en souffrance » et qui nous obligerait ainsi à souffrir « nous » aussi. Mais posons tout de suite les bonnes questions, si vous le voulez bien ! Tout d’abord, qui est ce « nous » qui est censé souffrir à cause de l’ego ? Serait-ce la seule chose qui soit vraiment, j’ai nommé la Conscience Une et indivisible ?

Dans ce cas, il y a méprise pour le moins, car la Conscience ne saurait expérimenter la souffrance autrement qu’en étant le témoin détaché de cette souffrance se produisant en une partie de l’entité humaine. Si ce « nous » représente ceux qui participent à l’aventure humaine, alors il est question de nous supprimer nous-mêmes ! Ce qui pourrait s’avérer fâcheux.

 

Car cela qui est en train d’expérimenter la Vie, le Mouvement et l’être, comme disaient les Anciens, c’est justement ce « moi » humain ou cet « ego » pour ceux qui tiennent à tout prix à demeurer des « petits je » leur vie durant, tout en se défiant d’eux. La question à cent mille euros est donc : « Peut-on tuer ou supprimer  le « moi » ou ego ? » Sachant que pour l’instant du moins, la plupart des êtres humains SE RÉSUMENT à ce « moi » ou à cet ego, il me semble inutile de répondre à cette inquiétante question ! Mais essayons plutôt de trouver une raison humaine suffisante pour engendrer une telle idée. Quel est le but, en fin de compte ? Si c’est de se débarrasser de ce qui nous limite, cela peut devenir compréhensible. Mais si le but est de supprimer la partie de nous qui n’est pas à notre convenance, alors l’action envisagée (tuer le « moi ») est quelque peu exagérée.

 

Il est clair que les anciens mystiques avec presque tous peurs de leur nature humaine. Ils faisaient d’ailleurs tout leur possible pour l’éluder, la nier, voire la refiler aimablement aux autres (projection), les « ignorants » nommés alors « les vulgaires » ou encore, « les profanes. » Mais aucun d’eux n’a réussi, depuis, à se débarrasser de son « vieil homme ». Surtout pas ceux qui tentaient régulièrement de le zigouiller, voire de l’enterrer vivant, s’ils avaient pu le faire ! Mais comment enterrer le « moi » sans s’enterrer soi-même ? Puisque nous sommes devenus la somme de ce que nous avons vécu et qui nous a profondément marqués, si sous prétexte de souffrance, nous essayons de nier ce que nous sommes devenus sans le vouloir, nous ne pouvons, au mieux, que réussir à nous nier nous-mêmes ! Comprenez-vous l’idée ? Espérons !

Alors quoi ? Que nous faut-il faire pour nous sortir de ce mauvais pas ? La réponse est évidente ! Et elle se décline en trois temps seulement.

  1. Premier temps : Nous devons accepter d’être ce que nous sommes ! Pourquoi ? Parce qu’on ne peut « quitter » ou « faire cesser » ce que nous refusons d’atteindre ou d’incarner et ce que nous n’avons même pas commencé à faire ! Soyons tout d’abord ce que nous désirons ne plus être, puis devenons autre chose ensuite. Question de bon sens, non ?
  2. Second temps: Si je suis ce que je réprouve en moi, alors je ne pourrai jamais évoluer ! Mais si je puis voir et critiquer cette partie de moi, c’est qu’elle n’est pas moi mais quelque chose qui est en moi. Ce n’est donc pas le « moi » qui est le problème, mais certaines parties le composant et qui ne sont pas « moi » ni même « pour moi » (à mon bénéfice ou avantage.)
  3. Troisième et dernier temps: Si je puis voir et donc, me distinguer de ce que je réprouve et qui est en moi, c’est donc parce que ce « moi » possède deux polarités, deux versions. Et celle qui critique l’autre est nécessairement la bonne, celle qui a raison. Et si je me trompe, la souffrance ne cessera pas mais augmentera d’autant. Alors je pourrai changer de positionnement mental et cesser de condamner ce qui est censé me faire vivre heureux et plus en paix.

 

Avec ces trois temps, cette nouvelle forme de prise de conscience, nous comprenons que nous ne sommes pas obligés de brûler notre maison chaque fois qu’elle nous semble en désordre et couverte de poussière. Nous pouvons la nettoyer et la remettre en ordre.  Alors pourquoi ne pas le faire en ce qui concerne tous ces aspects de notre « moi » qui nous paraissent négatifs ou « indignes de nous » ? Pourquoi jeter le bébé avec l’eau du bain, une fois qu’il n’est plus sale ? Que risquons-nous ? De nous tromper ? La belle affaire que voilà ! Et de nous tromper combien de fois, puisque nous avons une chance sur deux, dans tous les cas ?

 

Pour en terminer, et pour répondre par avance aux quelques petits malins qui auraient lu les dernières lignes avec plus d’intérêt et donc, d’attention que les autres, qui sans doute savent déjà tout ce qu’il y a à savoir (prouuut !) je prendrai le temps d’écrire quelques lignes de plus (bien fait pour les autres qui se languissaient d’aller pisser !) Il est écrit, plus haut :

« Si je puis voir et donc, me distinguer de ce que je réprouve et qui est en moi, c’est donc parce que ce « moi » possède deux polarités, deux versions. »

Voilà qui est peut-être nouveau pour beaucoup mais qui peut aussi un peu effrayer, non ? Faut voir ! Si le « moi » possède deux polarités – ce que les gens ignorent presque tous – ce serait donc une de ces deux polarités qui consisterait non pas seulement à la solution de tous nos problèmes mais de plus, en « ce que nous sommes vraiment » ? Mais oui, parfaitement !

 

Du moins elle sera « vous », ce que vous êtes vraiment et pour le moment, aussi longtemps que vous ne réussirez pas à vous IDENTIFIER à la Soi-Conscience Universelle. À savoir, à la Seule Conscience qui soit et qui se partage, sans se fragmenter pour autant, entre tous les êtres vivants et conscients. Ah ! Ouf ! Nous avons cru, un instant, que vous nous affirmiez que nous n’étions QUE cette seconde partie de notre « moi » et que nous étions condamnés, l’éternité durant, qu’à n’être ce même « moi » !

 

Eh bien, disons que votre peur, qui n’avait pas lieu d’être, ne vous a pas induits en erreur ! C’est bien ce que je voulais dire : vous serez TOUJOURS ce « moi », qui évoluera, certes, mais jamais au point d’atteindre le Soi Suprême, la Conscience Unique et sans second ! Nous ne deviendrons jamais le Soi-Conscient Universel ? Eh bien non, assurément ! Mais pourquoi ? Parce que, simplement, et comme mentionné plus haut, la Soi-Conscience Universelle est Une et… Sans second ! Ou si vous préférez, la place est déjà prise, OK ? Ah merde ! Comme vous dites, oui !

 

Mais n’est-il pas question de devenir un Soi, un individu ? Mais oui, bien sûr ! Et les deux choses ne sont en rien incompatibles ou paradoxales ! N’oubliez pas que le « moi » est avant tout, en plus d’un simple mot, une tentative modeste pour essayer de faire passer des concepts qui n’ont encore aucune correspondance dans l’esprit des gens de notre époque moderne. Ces gens doivent encore trouver en eux, la force de réapprendre à penser et à imaginer par eux-mêmes et pas seulement en fonction de cette liberté conditionnée que leur laissent les Mémoires qui sévissent en chacun d’eux, comme en chacun de nous. Du moins au départ.

 

Un Soi, ou une individualité, c’est quoi, finalement ? C’est un être vivant et conscient qui n’est plus déchiré intérieurement, qui n’est plus en guerre contre une partie de lui-même et donc, contre le reste de l’humanité. En fait, il a compris que cette fameuse « partie de lui-même », n’était ni à lui ni même « pour lui » : alors, il a supprimé tout ce qui, en son « moi », n’était pas POUR ce « moi ». Dès lors et pour marquer le coup, pour tenter de différencier un « moi » libéré du « non-soi » (programmes mentaux hérités) d’un autre qui ne l’est pas encore, les psy éso nomment « moi » la personnalité encore encline à se faire du mal toute seule et « Soi » ou « individu », qui est désormais apte à se rendre heureux et à choisir toujours la paix, de préférence à la guerre, que ce soit « dedans » ou bien « dehors » et avec les autres.

À présent, je vous laisse le temps de méditer et, éventuellement, de digérer tout ou partie de cet article.

 

Serge Baccino

Les Mémoires de qui ou de quoi

Les Mémoires de qui ou de quoi ?

 

L’ésotérisme enseigne que le problème d’un être humain qui se devrait d’être évolutif, est que justement, il refuse d’évoluer. Non pas tant qu’il refuse cette idée valorisante d’évolution, bien au contraire ! Ce qu’il redoute et qui lui pose problème, c’est la peur de devoir changer, au cours de cette évolution qu’il perçoit comme étant plus ou moins sans limites, du moins dans les « limites » usuelles d’une même vie : la sienne et présentement. Changer ne serait rien pour l’homme s’il ne lui fallait pas, du même coup, abandonner le connu qui est forcément rassurant, pour accueillir un inconnu qui est loin d’être aussi confortable. De plus, qu’est-ce que le « moi » humain, si ce n’est la somme de ses Mémoires, de ce qui le caractérise autant que cela le limite forcément ? Et une limite, quelle qu’elle soit, est un cul-de-sac aux yeux de l’Esprit (ou de la Soi-Conscience.)

 

Hélas, l’homme qui avait tant besoin de se reconnaître et de se définir au travers de l’historique de son propre vécu, ne réalise toujours pas que c’est ce même historique qui lui interdit désormais de vivre autre chose que ce qu’il connaît déjà. L’homme se définit lui-même comme étant la somme de tout ce qu’il a vécu et dont il se souvient plus ou moins. Il est donc devenu la somme de sa mémoire, ce que l’ésotérisme (entre autres) appelle « Les Mémoires. » Il faut comprendre avant toute chose que l’identité d’un être ne saurait changer toutes les trente secondes, car dans ce cas, lui-même ne saurait plus comment se définir et donc, comment se percevoir. L’homme a besoin de pouvoir s’expliquer à lui-même, afin de montrer aux autres ce qu’il aime retenir de tout ce qu’il croit être par ailleurs. Le problème est que plus un homme réussi à se définir avec quelque précision, plus il tombe amoureux de cette définition de lui-même ! Cela lui semble rassurant de ne pas « bouger » au cœur même de la tourmente. Tout peut bien changer autour de lui, sa « stabilité » provient essentiellement d’un état d’esprit devenu marmoréen.

 

En somme, moins un être évolue ou se transforme, plus il se croit « équilibré » ! Mais est-ce signe d’équilibre que de ne jamais varier d’un pouce ? Certains s’écrieront avec quelque indignation : « Mais enfin, que dites-vous là ! Nous changeons sans cesse ! C’est d’ailleurs la vie qui nous y oblige ! » Si la vie nous obligeait à changer, cela signifierait que nous ne lui opposons plus aucune résistance. Si cela était, cela se saurait ! En réalité, l’homme résiste de toutes ses forces à l’évolution, à ce qui est le Moteur même de la Grande Vie. Sa résistance a de nombreux noms, mais le plus connu est encore « l’ego ». En psychologie ésotérique (ou « psy éso »), nous préférons parler du « moi », qui représente cette tentative de l’homme de se définir lui-même en se servant de ce qu’il a retenu de ce qu’il a pu comprendre de ce qu’il a vécu. Le mot « ego » signifiant « Je », nous préférons le réserver à la partie supérieure de l’entité globale (ou multidimensionnelle) et dans ce dernier cas, nous écrivons « Ego » avec un « E » majuscule, afin de bien marquer la différence.

 

Mais si l’homme, le « moi » humain, n’est pas la somme de ses Mémoires, qu’est-il ? La vraie question serait plus exactement « Que pourrait-il être ? » Et il devient alors possible de faire passer une connaissance impossible à traduire et que des interrogations du genre « qu’est-ce que l’homme » ne saurait inspirer. Si l’homme n’est pas la somme de son propre vécu, il doit être autre chose que « quelque chose ». Le « moi » étant formel, précis et généralement statique, il peut donc être considéré comme une chose « finie » et donc, limitée. Mais si l’homme n’est pas « quelque chose » ou du moins, que son Essence ne se limite pas à « ceci », plutôt que « cela », il lui reste comme option soit d’être « toutes choses » ou « aucune d’entre elles. » C’est du moins ce que la raison pourrait nous souffler, surtout si nous avons l’esprit d’un philosophe !

 

L’homme est loin de pouvoir se confondre avec Le Tout : il ne peut donc être « Toutes Choses. » Nous ne pouvons pas dire non plus qu’il n’est « rien. » Bien que nous puissions ajouter pour nous montrer plus pointus, qu’il n’est rien de précis. Et s’il n’est rien de précis, alors il ne peut être qu’une sorte de « Mouvement en Avant », un flux permanent et évolutif, passant d’une forme à une autre sans s’arrêter à aucune d’entre elles ou qui, alors qu’il semble devenir quelque chose, est déjà plus loin, occupé à produire une autre forme de manifestation qu’il ne conservera pas non plus, puisqu’en éternel Devenir. L’homme est donc ce Mouvement que nous appelons l’évolution.

Du moins devrait-il être cette Mouvance infinie. Ce qui est loin d’être le cas, comme nous en conviendrons sans peine. Ce qui ne signifie pas non plus que l’homme soit devenu incapable d’évolution. Cela signifie seulement que pour ce Moment de l’Aventure Humaine, l’homme prend plaisir à s’identifier à une forme passagère (ou qui devrait l’être) ou qu’il lui est devenu difficile de ne plus s’identifier à ce qu’il croit être devenu.

 

S’il prend plaisir à cette forme d’identification, alors il s’agit d’un moindre mal. S’il lui semble difficile de ne plus s’identifier à cette forme transitoire qui semble le rassurer, alors le problème est tout autre. Dans ce cas, il nous faudra encore comprendre deux choses : la première, en quoi ce statisme peut bien être « rassurant » et, en second, pourquoi ce besoin d’être ainsi « rassuré » ? Pour le comprendre, il nous faut faire un bond en arrière et revoir l’un des principaux aspects de l’éducation parentale et de l’enseignement scolaire. Dans ces deux cas, l’enfant est orienté vers un futur qui représente un but à atteindre. Il doit grandir, avoir un bon métier, gagner de l’argent, se marier, avoir des enfants et, si possible, une maison, une piscine et une belle voiture, etc. En somme, il doit REPRODUIRE les attentes et les désirs de ses géniteurs qui eux-mêmes n’ont fait que répondre aux attentes et désirs de leurs propres parents, et ainsi de suite. Nous pourrions remonter loin ainsi mais l’idée n’est pas de trouver une origine historique à cette problématique humaine mais une cause rendue permanente du fait de sa reproduction incessante.

 

Si vous préférez, une cause et une origine sont deux concepts très différents. Si une origine se place nécessairement « dans le temps » et donc, dans le passé, une cause ne peut pas être antérieure aux effets qu’elle produit. Si l’effet est produit maintenant, alors la cause se situe dans l’instant présent. Cela dit, une même cause peut être reproduite à chaque génération, dans une même famille, par exemple, ce qui peut faire croire à une origine située en amont dans le temps. Lorsque l’on découvre une cause présente qui produit un effet négatif, peu importe l’époque de son installation première, puisqu’elle dure ou se reproduit à chaque instant, on doit réussir à comprendre puis à admettre que c’est maintenant qu’elle se manifeste, ou qu’elle se manifeste « encore. » C’est dons présentement que cette cause doit être définie puis supprimée. Dès qu’une cause quelconque cesse, les effets cessent également. En toute logique.

 

Cette manie étonnante de rechercher « dans les vies antérieures », une cause qui se manifeste dans le présent (effet), est pour le moins suspecte. Elle doit très certainement rassurer ou permettre à quelques-uns de relativiser leur responsabilité en matière de vécu. Croire en la malchance ou en « le Karma » revient finalement à renier toute responsabilité en matière de vécu. Toutefois, si les effets sont nécessairement conscients, puisqu’on les remarque toujours, les causes sont très difficiles à « localiser », car elles se produisent dans la subconscience. Une cause est toujours inconsciente, si vous préférez. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous n’en décelons que les effets qui eux, sont évidemment conscients. Du coup, puisqu’il est plus facile de conserver l’attention mentale rivée sur les effets, ce que nous appelons « les évènements de notre vie de tous les jours », nous en arrivons à oublier que ces effets ont une cause qui se manifeste simultanément.

Bien que simultanées, les causes sont toujours « invisibles » et donc, difficiles à intégrer à nos processus mentaux. Le savoir ne suffit pas ; il nous faudrait réussir à « nommer » ces causes, à leur offrir une « texture psychologique » quelconque. En effet, pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ou vivons-nous ce que nous vivons ?

 

Pour la psy éso, il est relativement aisé de définir la nature d’une cause (ce qu’elle révèle) en observant plus attentivement les effets qu’elle produit. Le but étant de ne plus nous arrêter à ces effets mais de dépasser les causes en comprenant ce qu’elles nous apprennent à notre propre sujet. Mais pour cela, nous devons réapprendre à interpréter ce que nous vivons, le mieux étant d’oublier carrément ce que nous en pensions au préalable. Nous donnerons ici un seul exemple mais assez révélateur de la méthode et du processus mental qu’elle implique. Le seul problème est que pour user de cette méthode et de la manière appropriée de s’en servir, il nous faudra passer outre notre peur de découvrir des choses peu reluisantes nous concernant ou, du moins, concernant cette partie statique de notre nature évolutive, à laquelle nous tentons de nous accrocher désespérément.

À présent, imaginons qu’une personne nous demande si nous allons bien. Nous dirons que, justement, et pour notre exemple, nous allons plutôt mal. Qu’allons-nous répondre à cette personne ? « Que tout va bien, que nous allons aussi bien que d’ordinaire » ! (Par exemple.)

 

Posons-nous la question à cent mille euros au moins : « Pourquoi répondre que ça va alors que sans doute, rien ne va comme il faut » ? La question semble facile de prime abord, mais essayez donc de trouver dans cette réponse, une cause telle que la peur ou l’orgueil, et vous verrez que tout n’est pas toujours aussi simple qu’on aimerait le croire. La peur ? Mais la peur de quoi, enfin ? De l’orgueil, sinon ? Mais quel intérêt ? De quoi pourrions-nous nous enorgueillir ? Au départ, il est difficile de dénicher la cause première et exacte. C’est un peu comme le mariage ! Qui est assez courageux pour oser trouver la raison UNIQUE qui pousse les gens à se marier, alors qu’ils pourraient fort bien vivre ensemble, pour le reste de leur vie ? Et épargnez-nous les excuses de second ordre du genre « Afin de payer moins d’impôts » !

 

En réalité, nous connaissons tous les raisons profondes qui se cachent derrière nos actes ou nos paroles. Seulement, comme elles sont immédiatement rejetées parce que jugées affreusement moches, nous préférons ne plus avoir à les évoquer. Pour cacher une chose, il faut préalablement la connaître puis avoir commis l’erreur ultime de la juger. Et c’est une affreuse erreur que de juger une cause, car c’est ainsi que nous les rendons inconscientes ! Avez-vous bien lu ? Car personne ne prétend ici (ou ailleurs) qu’une cause est apparue comme ça, par l’opération du Saint-Esprit, et que dès son arrivée et son installation en notre subconscience, elle était déjà inconsciente ! Bien au contraire !

 

Toutes les causes sont installées d’une manière consciente, ceci afin d’avoir la capacité (et le droit, surtout) de dépolariser leur contenu afin de le rendre impossible ensuite à déceler. Car nous ne désirons pas (ou plus), revivre et donc ressentir certaines choses qui nous nous affreusement marquées. Non pas à cause de leur nature intrinsèque, mais à cause de leur impact sur nous. Et cet impact provient essentiellement de NOTRE RÉACTION face à ces mêmes évènements passés. Nous ne souhaitons pas revivre certaines choses, alors elles deviennent « inconscientes. » Le problème est que, justement, la meilleure manière de revivre sempiternellement les mêmes expériences ou presque, c’est justement de REFOULER nos Mémoires, au lieu de les laisser librement « jouer » en notre conscience.

 

Autre exemple : une personne proche s’énerve, cela vous étonne (ou vous dérange) et vous lui demandez pourquoi elle s’énerve. Sa réaction vous déconcerte encore plus, car elle vous répond qu’elle ne s’énerve pas et en profite pour s’énerver plus encore ! Là encore, essayez de définir en quoi les DEUX SEULES raisons au monde de refouler une vérité pourtant évidente, ont ici droit de citer. Pour mémoire (si je puis dire), il s’agit encore et toujours soit de LA PEUR, soit de L’ORGUEIL. Et de rien d’autre, jamais ! N’est-ce pas au moins surprenant ? La peur ou l’orgueil seulement ? Et rien d’autre ? Il est en fait inutile d’aller chercher une cause AUTRE que celles à l’origine de la peur ou de l’orgueil. Comment en être certain ?

Avons-nous des preuves ? De quoi étayer ces affirmations surprenantes ? Oui. Et non ! Oui, si celui ou celle qui va recevoir ces « preuves » est assez courageux ou simple de caractère pour accepter cette preuve administrée. Et NON, assurément non, si la personne est encore et toujours sous l’emprise de la peur ou de l’orgueil. Mais essayons tout de même, pour le fun !

 

L’homme moderne, plus que jamais, vit sous la double tutelle de son « moi » naturel (ou réel) et son « Moi-Idéalisé ». Le premier « moi » est celui d’origine, tel qu’issu de l’expérience vivante, si vous préférez. Il est ce qu’il est, en somme, mais certaines personnes REFUSENT d’en assumer le contenu formel, de le vivre selon ce qu’il énonce. Cela parce qu’elles se jugent ou qu’on les a jugées, peu importe pour le moment. Une personne qui trouve son « moi » social un peu juste, va tenter de l’améliorer, ce qui jusque-là, n’a rien que de très ordinaire. Toutefois, plus le « moi » sera jugé faible et défectueux, plus la personne cherchera à l’améliorer. Le problème est qu’à un certain point de cette tentative d’amélioration, la personne va commencer à s’illusionner elle-même, à se faire croire qu’elle a réussi à changer vraiment, alors qu’elle a seulement réussi à se mentir au sujet de ses compétences réelles.

Le « Moi-Idéalisé » apparaît dès qu’une personne commence à « vivre en esprit », des qualités inexistantes, en vérité. Raison pour laquelle le « Moi-Idéalisé » est également nommé « le moi de procuration. » Si les superhéros (Marvel ou autres) ont tant de succès, ce n’est pas pour des prunes, n’est-ce pas ? Ces personnages mythiques nous font oublier, pour un temps, ce que nous considérons, à tort il faut bien le dire, comme ayant « d’affreuses limitations. »

 

Pourtant, nous ne sommes pas « limités » : ce sont nos sens objectifs qui se limitent seulement à remplir parfaitement leurs fonctions, et telles qu’elles doivent l’être, pas plus, pas moins. Il n’est donc pas utile de nous inventer un personnage fictif (image de soi édulcorée) censé nous faire oublier qui nous sommes vraiment, car justement, ce « qui nous sommes vraiment », est exactement comme il devait l’être. Mais il l’est « tel que NOUS devions l’être », comprenez-vous ? Il n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais, tel que les autres, autour de nous, aimeraient qu’il soit ! Pourriez-vous, deux minutes au moins, méditer sur cette nuance à peine perceptible à notre époque et selon l’état d’esprit général devenu le nôtre ? Autrement dit, très peu de choses en nous (en le « moi » qui est nôtre, donc) CORRESPOND vraiment aux attentes des autres. Et comme nous sentons bien que ces attentes sont aussi nombreuses que définitivement déçues, nous ne savons plus quoi faire pour tenter de « réparer » cette ruine de l’âme humaine qu’est devenu « le relationnel. »

 

Depuis longtemps, nous ne sommes plus « en relation » avec les autres, mais bien en relation constante avec leurs attentes frustrées. Frustrées parce que nous sommes très souvent incapables de répondre à ces mêmes attentes qui, du coup, ne peuvent être que frustrées et en attente de « réparation » ! Prétendre que nous ne pouvons pas répondre aux attentes de tous est un euphémisme grandiloquent ! En vérité, nous ne pouvons pas, n’avons jamais pu et nous ne pourrons JAMAIS, répondre aux attentes d’un autre ! Simplement parce qu’il appartient à TOUS « les autres », de répondre à leurs propres attentes ! Et si elles sont frustrées, à qui la faute ? Mais nous n’avons pas été éduqués et/ou instruits de telle sorte que ce type de raisonnement nous soit non pas « familier » mais seulement accessible.

Nous vivons en étant persuadés que nous devons absolument rendre heureux quelqu’un d’autre que soi ou, à tout le moins, répondre à quelques-unes au moins des attentes de nos proches. De ces proches qui nous connaissent si bien et qui savent où se situe le moindre de nos « boutons » sur lesquels ils n’hésitent pas à appuyer sans aucune vergogne. Désormais, est devenu « égoïste » celui que se fait passer avant les autres ou qui ne pense qu’à lui. Il serait intéressant de définir si cette attente est « généreuse » et si ceux qui l’entretiennent pensent eux aussi aux autres !

 

Mais nous en resterons là pour le sujet des Mémoires, sachant que ce qui vient d’être exposé dans ce Dossier, suffit amplement pour éveiller celui qui a décidé de ne plus dormir. Nous résumerons donc tout ce qui a été dit, en le présentant d’une manière un peu différente mais dont le sens et bien sûr identique. Les Mémoires servent de « fil conducteur » pour stabiliser l’ego, le faire durer « en l’état », pour ainsi dire, car sans ces Mémoires, nous ne serions jamais identiques, jamais pareils, nous ne saurions pas reproduire la personne puisque cette dernière consiste en ses mémoires, son expérience, comme elle dit. Les Mémoires peuvent donc être confirmées ou, et à l’inverse, dénoncées, voire… Effacées ! C’est notre attitude qui détermine notre devenir, pas nos Mémoires qui elles, ne font que nous proposer une direction identique. Mais nous pouvons changer d’attitude, et donc, ne plus nous référer à une ancienne identité probable.

Évoluer se résume à définir le temps exact durant lequel un état d’esprit est toujours exploitable puisque non encore complètement exploité, puis de changer d’état d’esprit, afin de trouver plus de choses encore à exploiter. Avec le temps, la durée du « moi » en cours (ou en place) peut varier grandement, puisque tout dépend de la valeur et de la force associée à tout nouvel état d’esprit.

Voilà qui devrait en inspirer plus d’un ! Pour les autres, continuez à dormir paisiblement, si cela vous chante mais, s’il vous plaît, en silence, comme il se doit pour celui qui n’ose plus être, de peur de déranger la Bête qui sommeille en lui comme elle sommeille en tous. Une Bête qui, hélas, adore dévorer le cœur de l’homme, cela tandis qu’il sommeille encore.

 

Serge Baccino

Qui possède le pouvoir ?

Qui possède le pouvoir ?

 

Nous croyons tous, dur comme fer, que nous avons « le pouvoir » de réaliser certaines choses et d’en éviter certaines autres. Cette croyance provient en partie de notre éducation (« Si tu étudies bien en classe, tu auras un bon métier plus tard ! ») et en partie du fait que nous pouvons constater « la réussite sociale » apparente du moins, de certains de nos contemporains. Si eux y arrivent, alors pourquoi pas nous, n’est-ce pas ? La version est tentante et en plus, elle correspond à – non pas notre expérience personnelle – mais à ce savoir ancestral qui nous a été transmis et ce, sans nous demander notre avis (génétique psychologique.) Une manière d’agir qui pourrait bien ne pas vraiment nous porter chance, mais laissons cela pour le moment.  La vraie question à se poser pour définir, une fois pour toute, si nous avons du pouvoir et si oui, lequel, ou si nous passons notre vie à nous illusionner à ce propos et, pire, à transmettre cette même illusion à nos descendants.

 

Si nous pouvons un moment au moins, laisser de côté nos peurs de mal faire et de ne pas être « à la hauteur » et donc en même temps, ce réflexe imbécile de chercher à nous justifier au sujet – non pas de « ce que nous sommes » – mais au sujet de tout ce que nous croyons être, nous pouvons éviter de provoquer ces réactions épidermiques toujours agaçantes, car il m’est devenu fastidieux de devoir répondre à celles et à ceux qui s’imaginent qu’on parle d’eux et que la vie tourne essentiellement autour de leur petit nombril frileux. Si un match de foot passe à la télé et que vous détestez le foot, aller vous tenter de faire taire la télé ou de la casser ? Fermez donc votre poste et allez prendre l’air dehors ! Et laissez ceux qui trouvent plaisir à la chose, le soin de s’exciter librement devant leur petit écran ! Fort de cet avertissement, maintes fois renouvelé mais fort inutilement  poursuivons donc gaiement !

 

 

 

Nous savons aujourd’hui qu’il existe non pas « une conscience » humaine mais plusieurs niveaux différents d’une même conscience humaine. Par exemple, nous avons ce que l’on nomme « la conscience objective », qui comme son nom l’indique, est relié au fonctionnement des cinq sens du même nom (objectifs, donc.) Puis nous avons aussi « la conscience subjective », qui nous permet d’imaginer, de rêver, de nous remémorer, etc. Vient ensuite la conscience dite « intérieure » ou subconsciente (ou conscience de soi), qui contient non pas « notre inconscience » mais tout ce dont nous ne sommes plus ou pas encore conscients. Cette manière de présenter une chose qui n’est évidemment pas cloisonnée de la sorte, n’est en rien limitative. Du moins, si on est conscient, justement, que nous n’avons pas besoin d’elle pour être limités et de toute manière.

 

Ou plus sobrement, ce ne sont pas les manières de traiter de la conscience qui peuvent nous « limiter », car de toute manière, nous le somme déjà, que cela nous convienne ou pas. Si vous en doutez, essayez donc d’avoir conscience de tout ce qui se trouve dans votre subconscience, et vous allez vite comprendre que les mots ne servent en fait qu’à désigner « ce qui est » et non pas à vous couper ou à poser des limites à « ce qui est ». Captez-vous bien la nuance ? Car même pour « être d’accord », encore faut-il que vous ayez parfaitement compris ce qui mérite ainsi votre « accord. » Mais si vous n’êtes pas d’accord, libre à vous d’éteindre le poste de télé et d’aller respirer un autre air plus pur au-dehors ! Ou d’aller boire un café en attendant que ça passe. Si vous tentez seulement de casser le poste ou d’en interdire l’accès à d’autres, cela sous le prétexte idiot que « vous n’êtes pas d’accord » (ego oblige), vous ne ferez que démontrer votre manque de liberté et surtout, votre désir de limiter la liberté des autres ! Et le plus malheureux étant que ce désir de nuire à autrui est encore inconscient pour vous, d’où votre refus (compréhensible) de cautionner la chose.

 

Alors gaffe à vos réactions qui ne feront que prouver aux autres que quelque chose qui est en vous mais qui n’est pas vous ni même « pour vous » (à votre avantage, donc), décide de votre vie pour vous et à votre place ! En faire la démonstration publique ne servira pas uniquement à vous manquer de respect à vous-mêmes : cela prouvera aussi, voire surtout, que vous êtes en train de CAUTIONNER les dires que vous faites seulement mine de rejeter ou de critiquer. Je sais, c’est subtil, mais même le « moi » peut le devenir, cela avec l’aide de Dieu, si j’ose dire ! Mais pour prendre conscience de l’évidence (ou de la logique) de ce que je viens tout juste d’écrire, encore faut-il être LIBRE d’action et non pas poussé seulement à la réaction. Réagir est la preuve que nous ne maîtrisons rien en tant que « moi » humain. Ce qui tombe bien, puisque c’est EXACTEMENT ce que je m’évertue à PROUVER depuis de nombreuses années, avec l’aimable (mais involontaire) « concours » de celles et ceux qui bondissent littéralement sur place à la seule lecture de ce que je ne fais en somme que PROPOSER, mais qu’ils accueillent comme si ces choses leur étaient IMPOSÉES à eux uniquement !

 

Mais laissez-moi réfléchir deux minutes… N’est-ce pas ce que j’essaye de faire passer comme idée libératrice ? Qu’une personne qui ne s’est pas encore libérée elle-même de son tyran intime, ne peut jouir de cette même liberté que se partagent (sans la diviser) les ésotéristes depuis toujours ? A méditer. Ou pas ! Mais depuis l’extérieur de mon poste de télévision, si cela peut être concevable pour vous que je puisse m’exprimer librement à partir de ma propre expérience, comme vous rêvez sans doute vous-mêmes de le faire un jour ! Ou bien comme vous ne rêvez même plus d’y parvenir un jour ! Me refuser ce droit reviens à vous refuser votre propre futur, puisque vous le critiquez et faites tout pour le tuer en vous, avec l’idée de le tuer chez autrui. Pour ma part, sachant que le « moi » humain, à savoir la partie consciente ou objective de mon entité globale, n’a AUCUN pouvoir, j’ai cessé du même coup de croire que je pouvais décider de ce que les autres vont penser de moi, de mes écrits ou de mes actes. Ce qui, vous pouvez me croire ou non, me fait de sacrées vacances mentales !

 

Toutefois, comme je respecte la partie intérieure de mon être qui CONTIENT le Pouvoir, je me contente d’y faire appel pour que cette dernière tienne ma plume (ou mon clavier) et me dicte « quoi écrire » non pas pour convaincre, je laisse cela à d’autres, mais pour être libre de m’exprimer COMME ELLE L’ENTEND ELLE ! Et oui, vous avez bien lu. Ma liberté consiste à laisser s’exprimer librement Le Pouvoir qui est en « moi », mais qui n’est ni « moi » ni même « à moi ». C’est d’ailleurs parce que je suis et demeure à jamais DISTINCT de ce Pouvoir, que je puis commencer à m’en servir ! Non plus d’une manière imbécile, à savoir en tentant d’aider les autres là où je ne réussis même pas à m’aider moi-même ou en essayant de conseiller les autres sur des sujets pour lesquels je me sais totalement impuissant, mais d’une manière intelligente, à savoir pour m’aider moi-même et pour me prodiguer des conseils qui, Ô, miracle, du même coup peuvent aussi profiter à d’autres, du moins aussi longtemps qu’ils n’ont pas directement accès à ce même Pouvoir Unique qui se trouve en eux comme il se trouve en tous.

 

Simplement, ce « moi » qui me caractérise encore et forcément, a cessé de se croire tour à tour puissant et impuissant, tour à tour magnifique et d’une laideur incommensurable. Comme il ne s’émeut plus à la moindre possibilité de le faire, ce Pouvoir qui est en lui peut enfin commencer à s’extraire et à toucher ceux qui demeurent « touchables », même si pour commencer, ils ne le sont encore qu’à partir de l’extérieur. Par « moi » même, je n’ai aucun pouvoir, c’est si évident ! A moins que de se foutre dans la merde durant des années, soit un signe de maîtrise ? Auquel cas, quel Grand Maître est ce « moi » ! Mais trêve de plaisanterie douteuse, passons à « ce qui fait de la peine », comme toute vérité que l’on se cache et qui justifie du même coup d’être cachée. Le « moi » humain n’a AUCUN pouvoir ! Ceci est définitif, comprenez-vous ?

Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave : changez simplement de chaîne mais n’envoyez pas votre pantoufle sur l’écran de ma télé, je vous prie !  Ou alors, comprenez enfin l’origine de cette force démoniaque qui vous pousserait, si vous y cédiez totalement, non seulement à imposer vos propres idées aux autres mais de plus, à faire taire ces mêmes autres, si cela vous était donné d’y parvenir enfin. Et si ce que j’écris ici ne vous concerne pas ou ne vous concerne plus, alors pourquoi vous en émouvoir encore ? Hum ?

 

Personne ne vous affirme sans broncher que réaliser cette vérité pourtant évidente en soi, est chose aisée ou même agréable à vivre. Il est simplement mentionné que tôt ou tard, vous réaliserez que tout ce que vous avez pu faire et ferez encore, ne peut être issu que de deux formes distinctes de pouvoir. Pour le moment et afin d’épargner, pour un temps encore, les âmes les plus fragiles, il n’est mentionné qu’un seul de ces deux pouvoirs. Celui de Dieu en Soi. Merci de ne pas chercher à aller plus vite que votre capacité à le supporter, cela en tentant de deviner la Nature exacte du second pouvoir !

Or donc, le « moi » n’a aucun pouvoir. OK, supposons et partons de cette prémisse susceptible de faire pleurer à chaudes larmes un crocodile nain d’Éthiopie Occidentale, pourtant réputé équilibré. Mais dans ce cas… Comment expliquer que nous ayons, du moins en apparence, « réussi » à faire ceci plutôt que cela ? N’est-ce pas une forme quelconque de pouvoir que de réussir à obtenir ce que nous voulons et/ou ce que nous désirons ?

 

Attention à ce que vous allez devoir lire à présent, car la réponse va être choquante et provoquer quelque sifflets d’indignations : oui, effectivement, il s’agit bien d’une forme ou d’une autre de pouvoir ! Ce qui ne signifie pas pour autant que la chose soit « bonne » pour vous ni même « souhaitable » pour votre « moi » ! Cela signifie seulement que le « moi » peut avoir accès, en une quelconque mesure, à DEUX sortes de Pouvoir qui sommeillent en vos profondeurs. Et c’est tout ou seulement ce que cela veut dire ! Comprenez-vous bien ? La vraie question n’est donc pas de savoir si le « moi », malgré qu’il ne possède « en tant que lui » le moindre pouvoir, n’est pas capable d’accéder, plus ou moins sciemment, à une des DEUX SOURCES de Tout Pouvoir, qu’elles soient taxées « d’humaine » ou de « Divine », en fonction du domaine d’application et de la nature des effets obtenus. La vraie question est d’ailleurs dans les dernières lignes écrites, ci-dessus ! La voici exprimée plus simplement et d’une manière négative :

« Est-il certain que si le « moi » humain avait accès au Pouvoir, il pourrait s’en servir d’une manière utile, intelligente et profitable à tous ? »

 

Non, laissez tomber ! Ne vous abaissez pas à tenter de répondre à une question qui n’en est pas une ! Ou alors, avouez franchement qu’il faudrait être aveugle, sourd, muet, con en plein et mort pour de vrai, pour oser affirmer que l’homme est prêt à se servir du pouvoir divin sans se détruire lui-même instantanément, lui ainsi que tous les autres ! D’ailleurs, si la planète est encore entière et fonctionne encore à peu près correctement, c’est bien parce que l’homme (ou « moi » humain ou « ego ») est encore INCAPABLE d’accéder au véritable pouvoir ! OK, mais dans ce cas, où puise-t-il le peu de pouvoir qui lui permet de… Eh bien de faire ce qu’il fait et ce, depuis toujours ?

 

C’est ici que l’auteur de ces lignes ressent de sérieux doutes au sujet du bien fondé de révéler tout de suite cette nouvelle vérité ! Vous savez, cette forme de vérité que personne n’a envie de connaître et que chacun cache aux autres et à lui-même ? Celui qui trompe sa femme a t’il besoin de connaître la vérité, alors qu’il incarne encore « cela qui la cache » ? Soyons un peu raisonnables si, apparemment, nous ne sommes pas tous préparés à devenir logiques ! Ainsi et pour cet article, je me bornerai à proposer ce qui suit :

« Si l’être humain, dans sa partie la plus objective ou « extériorisée », se sert d’un pouvoir alors qu’il n’en possède aucun, et puisqu’il est encore en vie, lui ainsi que ses congénères, c’est bien parce que le « pouvoir » qu’il emploie est tout, sauf divin, en plus d’être très limité, fort heureusement pour tous ! »

A partir de là, je suis dans l’obligation de « me taire », du moins en tant que « moi » s’entend, afin de laisser à chacun des autres « moi » qui, très certainement, valent largement le mien, l’occasion « d’écouter » la réponse et donc, la Vérité, en se fiant à leur propre intériorité. Toutefois, je me demande seulement quel est, justement, la forme de « pouvoir » qui se précipitera en premier et pour leur répondre !

 

A eux de juger si ce qu’il entendent alors les rassure et les conforte dans leur état d’esprit présent, ou à l’inverse, s’il génère un certain inconfort pour leur âme. Ensuite, à eux de comprendre à quoi se résume le fait d’évoluer vraiment, non pas seulement « avec la langue » (en parole), mais réellement. A eux encore de définir librement et pour eux-mêmes, si le fait d’évoluer se résume à demeurer comme ceux qui prêchent l’impermanence depuis des milliers d’années mais sans le désir de changer le moindre des mobiliers de leur sempiternelle chambre à coucher, ou bien s’il est question, pour notre humanité en souffrance, de se révolutionner elle-même AVANT que ce soit la Grande Vie qui le fasse pour elle et… A sa place ! Comme toujours. Comme à chaque fois.

A moins…

 

Serge Baccino