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Le pôle aimanté de la personnalité

DOSSIER : Le pôle aimanté de la personnalité.

Nombreux sont ceux qui se posent cette inquiétante question : « Mais qu’est-ce que j’ai bien pu dire ou faire pour attirer tout ceci ? » Généralement, cette interrogation teintée d’un très haut degré d’agacement (pour rester poli) survient lorsque la personne en à marre de vivre toujours les mêmes emmerdes. Ce qui, pour le moins, me paraît compréhensible.

Pourtant, la question est très mal posée. En plus d’être très incomplète. Voilà pourquoi elle ne produira jamais de réponse vraiment satisfaisante. Et surtout, voilà pourquoi cette série d’emmerdes successives se produira encore et toujours ou, pour le moins, par cycles récursifs et plus ou moins réguliers dans le temps. Dans ce cas, quelle devrait être la « bonne question », susceptible d’attirer à elle la « bonne réponse » ? La voici sous une forme technique, puis sous une forme simplifiée et accessible à tous.

«  Mais que puis-je donc penser, inconsciemment et donc, à mon insu, pour attirer, selon la loi, cet opposé complémentaire qui se décline en expériences conscientes d’un caractère si dramatique ? »

Cela, c’est la version technique, un brin compliquée et qui ne peut intéresser que les psy éso. Mais voici l’autre formulation, bien plus accessible à Monseigneur l’intellect :

« Il paraît que ce qui se produit dans mon subconscient et donc, sans que je le perçoive, est ce qui attire à moi chacun de ces drames, vécus ensuite consciemment ! Il est donc logique que je ne sache pas comment ces choses-là se produisent, puisque je n’ai pas accès à mon matériel mental inconscient ! »

Présenté ainsi, nous comprenons un peu mieux. Mais nous découvrons surtout que puisque ce sont nos processus mentaux INCONSCIENTS qui produisent nos emmerdes, nous ne risquions pas d’en découvrir la cause en interrogeant notre conscient ! Logique, n’est-ce pas ? Bah oui, carrément ! Alors quoi ? « On fait avec », comme disent les défaitistes de la première heure, se croyant « spirituels » alors qu’ils ne font que philosopher dans le vide en plus d’être parfaitement inutiles ?

Non, on ne fait pas avec mais on en tient compte ! De plus, ce sont les causes, qui sont inconscientes, pas les effets ! Essayez donc de souffrir inconsciemment et vous comprendrez mieux ! Une loi spirituelle va peut-être nous aider à nous sortir la tête de l’endroit servant d’ordinaire, à nous asseoir confortablement. Cette loi énonce que :

« Cause et effets sont simultanés, dans le temps et dans l’espace. »

En clair, et une fois traduit du serbo-croate, cela signifie que même si une cause semble se manifester « avant » et de ce fait, ses effets se manifester « ensuite », les deux existent conjointement. Ils se manifestent toujours ensemble et non pas un après l’autre (temps) et surtout, ils se situent tous deux au même endroit (espace.)

Dans ce cas, d’où vient cet apparent décalage spatio-temporel ? Déjà, de notre inaptitude mentale à nous concentrer sur deux objets d’attention (ou des sens) en même temps. Ensuite, du fait que l’une (cause) se situe dans une partie de la conscience globale non-accessible au « moi », tandis que l’autre (effet) se situe évidemment dans la partie de cette même conscience unique qui forme la conscience objective (relative aux cinq sens, donc.)

Pour vous proposer un exemple plus vivant : Vous êtes dans votre salle-à-manger, tandis que vos enfants se trouvent dans leur chambre, occupés à jouer. Peut-on dire pour autant que vous existez « avant » vos enfants et donc eux, « après vous » ? Ou bien existez-vous tous deux (vous et vos enfants) en même temps mais n’êtes simplement pas réunis dans la même pièce ?

Même si vous ne pouvez pas voir ceux qui se trouvent ailleurs dans votre maison, vous savez fort bien qu’ils s’y trouvent pourtant. Seuls vos sens pourraient vous en faire douter, pas votre conscience des faits. De même, il existe des processus mentaux inconscients, à savoir des pensées qui « pensent » pour vous et à votre place, autrement dit, qui s’expriment à votre insu.

Et devinez qui est malchanceux, sachant que la partie subconsciente de votre être global est hélas celle qui contient le plus de FORCE VITALE et donc, de Pouvoir ? Bah oui, bonne réponse, c’est vous ! Du moins, c’est vous « pour le moment » ! Car cela peut changer assez rapidement, du moins, si vous acceptez de laisser à votre nature humaine le temps d’établir certaines transformations intérieures.

On nomme ce temps accordé aux diverses retouches conscientes dans la subconscience « l’évolution » ! Quelqu’un a même osé affirmer, jadis, que l’évolution humaine se résumait, en fait, à RENDRE CONSCIENT toute l’inconscience de l’homme ! On serait tenté de le croire, non ? Surtout lorsqu’on réalise que la partie consciente de notre être global ressemble étrangement à la partie émergée (et donc apparente) d’un iceberg !

Qu’avons-nous en présence, comme « matériel mental » pouvant nous aider à réformer cette partie « malade » de notre identité globale, connue de nous seulement à quelque dix ou quinze pour cent ? Pour commencer, nous avons une Loi du fonctionnement de l’esprit. Nous partons donc gagnant, puisque selon le fameux dicton : « Savoir, c’est Pouvoir » !

Ensuite, nous avons la certitude d’ignorer les causes premières et exactes de nos déboires vécus, quant à eux, on ne peut plus consciemment. Cela est rassurant et a ce pouvoir émollient de nous nous détendre immédiatement. En effet, nous savons à présent que, de toute manière, intelligents et instruits ou bêtes et ignorants de tout, nous ne pouvions pas trouver la cause de nos souffrances dans la partie consciente de notre être, c’est-à-dire celle déjà connue et exploitée.

Nous n’avons donc plus à douter de nous ou à nous sentir déprimés à l’idée que nous aurions pu faire ceci ou bien cela mais que nous avons échoué. L’échec sous entend la pleine connaissance des buts visés ainsi que les moyens de les atteindre ou de les réaliser. Ce qui, ici, ne pouvait pas être le cas. En réalisant ensuite que nous partions perdants, dès le départ, nous regagnons un peu plus de respect de soi. Ce même respect de soi qui manque si cruellement à nos contemporains, si je puis évoquer cette blessure permanente (et évidente) sans me faire « de nouveaux amis » ! (sic)

Ainsi, à présent que nous comprenons que nous ne pouvions pas réussir avec l’ancienne méthode (se questionner = chercher dans la mémoire consciente), nous pouvons passer à une autre, nouvelle et bien plus efficace, si on lui en laisse le temps. Et le temps, c’est ce qui nous est le plus cher, tandis que nous sommes liés à cette terre, n’est-ce pas ? Alors nous avons les moyens de payer en toute connaissance de la valeur de notre mode de paiement.

Et qu’allons-nous acheter, au juste avec cette précieuse monnaie temporelle ? Nous allons acheter une méthode qui a fait ses preuves et qui est liée directement à la Loi Mentale évoquée plus haut (« Cause et effet sont simultanés… etc. ») Qu’avons-nous comme matériel probant ? Nous possédons déjà les fameux effets !

Nous savons qu’ils sont aussi désagréables à vivre que négatifs en Nature (ce qu’ils nous font vivre) et donc, sachant que le froid ne saurait donner du dur et le chaud du mou (lol), nous comprenons cette vérité que si un effet quelconque est négatif, sa cause l’est nécessairement aussi ! Ce n’est pas la Nature qui varie ainsi mais le degré de manifestation. Du coup, si par exemple vous n’avez jamais de chance, c’est parce qu’une partie de vous qui est INCONSCIENTE l’affirme haut et fort ! Mais pas n’importe quand ni même, n’importe comment ! Uniquement avec des termes (idées, pensées) dont vous n’avez aucune envie de vous souvenir et qui, de toute manière, ne vous appartenaient pas !

Et bien sûr, au moment où vous pourriez le plus avoir besoin de confiance en vous-mêmes ! Un peu comme quand vous étiez enfant et que l’un de vos proches prenait apparemment plaisir à vous tirer une balle dans le pieds afin de mieux pouvoir marcher plus tard ! En clair, ce que « vous » pensez, inconsciemment, n’est ni « de vous » ni même « pour vous » mais appartient à une autre personne qui croyait ainsi « se faire plaisir » aux dépens du vôtre, de plaisir ! Et voilà pourquoi ces germes de pensées ne pouvaient pas devenir conscients : ils n’ont jamais été semés par vous et vous ne bénéficiez jamais de leur germination, si je puis dire. Voici un exemple concret ;

Imaginez que vous ayez un père qui, lorsqu’il vous voyait inoccupé (détente, loisir ou autre) vous disait : « Ce n’est pas en rien foutant de ta vie que tu arriveras un jour à quelque chose ! » (Ou bien toute autre expression ou sentence lapidaire du genre.) Comme cette pensée était désagréable (première cause causale) et n’était pas à votre avantage ou pour vous servir (seconde cause causale), le subconscient en a déduit (ce qui est son rôle ainsi que l’un de ses deux modes de fonctionnement) que vous ne deviez pas vous en souvenir, que ces choses mauvaises pour vous ne devrez jamais faire partie de votre conscience de veille.

Oui mais voilà : inconsciente ou pas, une pensée… ça pense ! C’est même sa seule vertu, dirais je ! Hélas, puisque reléguée à l’inconscient, depuis lors, cette pensée « se produit » (pense) à votre insu ou « contre vos intérêts les plus immédiats », en plus de contre votre grès.  Vous commencez à capter le problème ? Oui, n’est-ce pas ? Bah oui, tout devient plus clair, d’un coup.

Ce qui explique, du même coup, comment vous pouvez vivre, ensuite, des choses que vous-mêmes dénonceriez sans attendre, car bien trop négatives et destructrices pour vous satisfaire ! Mais la Loi en présence (concernée) est formelle : « Nous vivons tous le contenu de nos pensées ; nous devenons ce que nous pensons. »

Ce qui signifie que la qualité de votre expérience vivante dépendra éternellement de celle de vos pensées, de ce qu’elles véhiculent ou énoncent, de bon ou de mauvais pour vous. Dans les deux cas, vous seuls en ferez l’expérience directe. Vous seul « gouterez » à la qualité exacte de leur contenu formel (ce qu’elles énoncent, donc.) Partant, il est facile de connaître la qualité ainsi que la valeur pour soi (degré d’utilité) d’un processus mental inconscient. Il suffit pour cela de se fier à ce qu’il produit consciemment dans notre vie. Ce que nous ressentons est la conséquence de ce que nous pensons, certes, mais « à notre insu » ! Ce détail a toute sont importance !

Cette Loi est donc, en plus d’efficace, de toute beauté ! Elle nous libère l’esprit de cette forme de dépendance (ou d’esclavage spirituel) liée à la croyance empirique en « un dieu ou en un diable » qui serait à l’origine du moindre de nos déboires. Mais du même coup, nous devenons pleinement responsables de tout ce qui nous arrive, en fin de compte ! Car conscientes ou non, ces pensées sont bien en nous, pas chez le voisin ! C’est donc à nous qu’il appartient d’aller les déloger de notre conscience cellulaire (ou subconscient) puis, si le cœur nous en dit, de les remplacer ensuite par des pensées volontaires et conscientes, cette fois, qui énoncent des règles mentales inverses, c’est-à-dire positives et enfin pour nous.

« Penser positif » sans retirer le négatif qui est VIVANT en soi, cela revient à verser de l’eau pure dans un verre sale puis de le boire ensuite ! Au diable les représentants de « la pensée positive » qui furent surtout les premier à craindre de vraiment se rencontrer de face. Et vive le courage du Libre Penseur Moderne, qui n’hésite pas à descendre en lui-même non pas pour y trouver (en premier) la « Pierre Cachée » mais bien une chose faisant plus penser à un égout qu’à une pierre, fut-elle philosophale !

Enfin, cet article formant la partie théorique de pratiques réservées aux étudiants de la psychologie ésotérique, le lecteur de passage ne m’en voudra pas si je décide, quel culot tout de même, de m’arrêter là. Bonne méditation à tous, car ce que vous avez déjà lu, présume en grande partie de tout ce qu’il vous reste à faire.

A faire en toute connaissance de cause pour enfin obtenir les effets tant désirés.

 

Serge Baccino

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Les fausses difficultés (Dossier)

inconscient8Une des principales excuses pratiques des gens qui se prétendent en recherche de plus de spiritualité, se situe dans cette croyance aussi inutile que bidon en une forme de conscience autonome, intérieure et profondément enfouie et à partir de laquelle tous les êtres humains seraient manipulés, conditionnés, etc. En clair, il existe cette croyance on ne peut plus pratique que le « moi » humain, nommé aussi « conscience objective » (ou « de veille ») n’est que la marionnette involontaire de l’inconscient. Ce serait donc cet inconscient qui tirerait les ficelles et qui contiendrait tous les mystères concernant notre état d’esprit ainsi que notre comportement. Cette croyance est si populaire et universellement répandue et acquise, que même des personnes intelligentes par ailleurs et fort instruites qui plus est, la considèrent comme allant de soi et ne nécessitant aucune remise en cause ou même, aucune mise à jour.

Je dis que cette excuse est « pratique », presque aussi pratique que celle de l’existence du Diable pour les religieux, incapables d’assumer leurs petites misères mentales pourtant bien humaines et légitimes, mais dont ne saurait s’accommoder un Moi-Idéalisé presque aussi gonflé que celui d’un spiritualiste.

Il s’agit d’une excuse pratique dans la mesure où elle semble expliquer non seulement pourquoi de nombreuses personnes se conduisent comme de véritables tarées mais, de plus, pourquoi, malgré « leurs efforts répétés » (sic), ces mêmes personnes se découragent en réalisant qu’elles sont incapables de transformer leur état d’esprit. Incapacité qui, bien évidemment, proviendrait du fait que l’ensemble des mécanismes qui se trouvent dans l’inconscient et qui régissent nos actes et conduisent notre destinée, sont inaccessibles depuis notre conscience objective (le « moi » conscient de la personnalité physique.)

 

InconscientSuis-je en train de dire que l’inconscient n’existe pas ? Non, il existe bel et bien, n’ayez aucune crainte ! Simplement, il serait peut être intéressant de comprendre enfin comment il fonctionne, pourquoi il contient la plupart de nos mécanismes mentaux (schémas) et, surtout, comment ces mêmes mécanismes mentaux se retrouvent relégués au fond de cette inconscience. Au commencement, il était prévu que la partie inconsciente de l’être humain, devrait s’occuper de deux choses bien précises :

1. Les processus autonomes du corps humain.
2. Les processus mentaux récurrents, qui ne nécessitent pas (ou plus) d’attention particulière une fois créés, mis en place et en fonction.

Les processus autonomes, tout le monde les connait : Rythme cardiaque, respiration, digestion, sécrétions hormonales, etc. Les processus mentaux récurrents, tout le monde les connaît aussi, sans même le réaliser. Observez-vous manger dans un miroir : vous mettez-vous la fourchette dans l’œil ou placez-vous automatiquement et sans y penser, vos aliment dans votre bouche, sans jamais la louper ?  Soyez plus attentif en conduisant : regardez-vous vos pieds avant d’appuyer sur la pédale d’accélérateur ou d’embrayage ?

Non, n’est-ce pas ? Vous faites cela, et de nombreuses choses encore, sans même y songer. Voilà à quoi l’inconscient humain était également destiné. Du moins au départ… Mais en vérité, c’est-à-dire « dans les faits », que voyons-nous ? Je vais répondre pour vous et à votre place pour vous éviter d’être par trop gênés :

« Nous voyons tout autour de nous des hommes et des femmes qui se servent de leur inconscient pour y CACHER AVEC APPLICATION les causes réelles et premières de toutes les parties de leur personnalité dont ils ont honte, qui provoquent souffrances et comportements irrationnels (pour être poli)« 

 

inconscient9Mais pourquoi ces gens, par ailleurs intelligents, agissent-ils de la sorte ? Parce qu’ils savent pertinemment qu’à force de refouler (nier, rejeter) les causes premières de leurs misères psychologiques, ils en arriveront non seulement à les cacher aux yeux des autres mais également (surtout ?) à leurs propres yeux. Certains savent même qu’au bout de quelques années, il ne sera plus possible de retrouver l’origine de leur comportement actuel. Comportement qu’ils préfèreraient cacher mais qui s’exprime avec d’autant plus de force qu’il est refoulé profondément dans les abysses de l’inconscience. Avec d’autant plus de force… ? Mais oui !

Où croyez-vous que soit stocké LE POUVOIR DIVIN, temporairement mis de côté tandis que vous êtes occupés à jouer le rôle d’un être humain aussi faible que limité ? Eh oui : Gagné ! Ainsi, sachez dès à présent que les « causes secrètes » d’un schéma compulsifs seront d’autant plus évidentes que votre volonté de les occulter sera grande. Cela à cause du degré d’attention mentale polarisé dessus, en vue de l’occultation. Et bien sur, plus le schéma est enfoui, plus sa compulsion sera grande ! Cela, à cause de la proximité du Pouvoir Divin, du potentiel à être et à Exprimer. Vous captez le gag ?

 

En clair, dans l’espoir de vous débarrasser d’un schéma et de le cacher à la vue de tous, vous n’avez réussi qu’à le rendre plus puissant encore et son origine plus évidente pour qui sait observer. Ce qui explique le nombre croissant de personnes, même jeunes, qui se la jouent « psychologues en herbes« , de nos jours. Surtout avec la problématique d’autrui ! Voyons à présent la prémisse pratique qui est comme une arme tactique absolue entre les mains des « feignants de l’esprit » :

« Mais, vous comprenez, j’aimerais bien changer, moi, mais j’ignore par où commencer, pourquoi j’agis comme je le fais et ce qu’il me faut faire pour y remédier ! Tout ça est enfoui dans mon inconscient et, bien sur, ma conscience ordinaire n’y a pas accès ! »

 

inconscient10Cela vous cause, comme excuse ? Bien. Mais est-ce la vérité ? L’inconscient est-il inaccessible depuis la conscience objective et par elle ? Le conscient a-t-il accès à l’inconscient ? Voilà en gros le questionnement qui pourrait fâcher certains. Plus exactement, c’est la nature de la réponse qui serait susceptible d’en fâcher plus d’un ! Alors voici les faits : « Le conscient de l’être humain est la partie de l’être qui est chargée de créer les habitudes, les programmes et les comportements réflexes ou récurrents. En tout temps et tous lieux, le conscient à pleinement accès à l’inconscient et peut, par le jeu de la simple volonté et du désir, effacer, rectifier, adapter ou transformer le contenu formel de l’inconscient, du moins, à ce qui a trait à son contenu mental. »

En clair, cela signifie que non seulement c’est VOUS et uniquement VOUS qui avez programmé votre inconscient, mais cela signifie aussi que c’est VOUS qui faites en sorte que le contenu de l’inconscient ne soit pas transformé ou même amélioré ! Si ça vous la coupe, comme on dit, alors cela signifie que vous avez atteint le niveau maximal de « Mensonge à Soi », puisque vous n’êtes même plus conscient de vous programmer chaque jour de la même manière et cela, tout à fait sciemment ! Fallait le faire, non ? Faut avouer !

« Mais Bon Dieu, comment je fais ça, moi ??? »

Vous demanderez-vous, en proie à une intense contrariété. C’est très simple : Comment faites-vous quand on vous dit une chose que vous n’avez pas envie d’entendre ? Quelle technique employez-vous ? Faites-vous mine de ne pas avoir entendu et parlez-vous d’autre chose, dans l’espoir de détourner l’attention en direction d’un autre sujet ?

Observez-vous dans ces moments où on vous parle de ce que vous ne voulez pas entendre et vous allez vous voir en train de vous programmer l’inconscient d’une manière on ne peut plus volontaire et… Consciente !

Les gens se disent toujours que s’ils pouvaient changer en mieux, ils le feraient ! Mais personne ne semble songer seulement que la plupart des gens ADORENT l’état d’esprit qui est actuellement le leur ! De fait, pourquoi iraient-ils rechercher, en eux, la force ou même le simple désir de changer une chose qu’ils vénèrent, tel un véritable Dieu ?

 

Inconscient Collectif3Il n’existe aucune « inconscience » dans le fait de mentir sciemment, par exemple. Tout mensonge est forcément conscient et volontaire. Je parle bien évidemment des mensonges ordinaires, vous savez, ceux que vous dites tous les jours en faisant mine de ne pas être là à ce moment ! Comprenez bien ceci avant d’aller vous vomir contre un arbre ou insulter vos parents pour vous avoir fait naître :

Tout ce que vous considérez comme inconscient aujourd’hui, vous vous l’êtes sciemment caché à un moment ou à un autre de votre vie.

 

Vous êtes conscient que, depuis, votre inconscient a pris l’aspect d’une poubelle et vous n’avez donc plus aucune envie d’en soulever le couvercle. Pourtant, ceux qui souffrent des effets à long terme de leur propre état d’esprit, ont vraiment envie de changer, oui, mais ils ne voient pas comment « ménager la chèvre et le choux » en l’occurrence. Alors, ils font ce qu’ils font habituellement et le mieux, depuis des années : Ils mentent !

Ils mentent en disant vouloir changer, au vu de ce que tout cela impliquerait par ailleurs. Ils mentent en affirmant « faire de leur mieux » pour changer. Ils mentent en affirmant ne pas connaître les raisons ou les causes, de leur actuel comportement ou de leurs actuels déboires. Car ils sont supra-conscients de toute cette merde (en Français dans le texte.)

Et c’est la raison pour laquelle ils préfèreraient mourir plutôt que de changer ! Et devinez pourquoi la mort existe, hum ? Toutes les personnes qui se disent « spirituelles » ont une particularité mentale et émotionnelle en commun et je vais l’exprimer ici très grossièrement :

Elles se chient dessus à la seule idée de devoir changer !

Car pour changer, elles devront préalablement soulever le couvercle de leur poubelle intime et glisser leur tête à l’intérieur pour prendre connaissance de son contenu. Qui peut savoir quel monstre pourrait alors les happer et les bouffer toutes crues ? Les dents de l’amer mais en plus saignant, en somme !

Cette peur panique, qui prend au tripes et qui semble apparaitre en même temps que les roulement de tam-tam aux accents tribaux, appartiennent à la partie la plus « reptilienne » et primitive de notre cerveau. C’est la fameuse « peur au ventre », un désir des tripes de ne pas savoir, car pour ces tripes là, savoir reviendrait à mourir littéralement.

D’où vient cette peur panique ? Des tripes. OK, mais encore ? De l’inconscient. Et si elles viennent de l’inconscient, elles viennent donc de « cela que nous désirons cacher« , de toute cette merde pas fraîche qui nous empoisonne la vie depuis des lustres et qui profite de la lâcheté avérée de l’homme pour en faire son esclave consentant. Mieux encore : c’est cet esclave qui est devenu le plus fervent défenseur de ses propres chaînes !

Car cette peur n’est pas celle de l’homme mais celle de tout ce que contient son inconscient. C’est ce contenu formel qui a peur de mourir et qui transmet les ondes de peur au « moi » conscient qui, comme un abruti, se dépêche de les faire siennes.

 

conscience12Tant que l’homme refuse de croire en la suprématie de la conscience, il ne peut accéder au contenu de son inconscient et le nettoyer de toute cette crasse qu’il a lui-même engendrée. L’homme préfère « penser positif », voyez-vous ? (sic) En fait, l’homme préfère ignorer tout ce qui pourrait le peiner, s’il lui fallait subitement en assumer les responsabilités ! Le mensonge à Soi provient de la peur de devoir assumer des choses dont nous sommes l’unique responsable mais que nous refusons de regarder en face.

Si le thème vous intéresse, le débat est ouvert. Sur Facebook, de préférence. Pas courageux ou menteurs professionnels s’abstenir ! Non, je déconne ! Faudrait pas non plus que plus personne ne participe !

 

Serge Baccino

Rester au-dehors du Vieux Monde

relationnel01Les psychologues ésotéristes sont sans doute les seuls qui enseignent à leurs élèves des bases psychologiques concernant le relationnel et qui leur permettent de ne pas se laisser piéger puis définitivement entraîner dans les méandres des différents états d’esprit guerriers qu’entretiennent savamment ceux et celles qui, se sentant couler, ont absolument besoin d’entraîner les autres à leur suite. Les élèves de la psy éso se demandent souvent comment résister à ces ambiances délétères produites par les rapports conflictuels, qu’ils soient familiaux ou relatifs à la vie professionnelle, par exemple. Lorsqu’on leur propose de se servir de certaines lois spirituelles (du fonctionnement de l’esprit, donc) pour contrebalancer l’action de tous ceux qui passent le plus clair de leur temps à violer l’expression légitime de ces mêmes lois, ils réalisent alors, avec une joie extraordinaire, qu’ils connaissaient intuitivement le contenu général de ces lois mais manquaient seulement de conviction et de foi en eux-mêmes pour les mettre en application.

 

Mais étudiant de la psy éso ou non, une personne intelligente et dont l’esprit est quelque peu raffiné, reconnaîtra avec nous que rien n’est plus désagréable que cette atmosphère tendue et électrique qui se crée lorsque deux personnes se disputent et semblent déployer des trésors d’ingéniosité pour tenter de se blesser l’une l’autre. Dans de tels moments, il ne peut exister de vainqueur et de vaincu, car celui qui participe volontairement et donc consciemment à la création d’une telle atmosphère sulfureuse, a déjà perdu la guerre avant même d’avoir livré la toute première bataille. Tout cela est expliqué en détail et plus techniquement, dans les cours par correspondance que mon épouse ainsi que moi-même proposons au public depuis des années.

 

disputePour comprendre les lois spirituelles qui président à l’élaboration et au maintient d’une telle atmosphère (ou « ambiance vibratoire« ), nous allons prendre pour exemple un début de dispute entre deux personnes, sachant que ces mêmes lois demeurent identiques pour un plus grand nombre de protagonistes. Dans notre exemple, nous allons imaginer que vous rentrez chez vous, après une longue et épuisante journée de travail et que l’un quelconque des membres de votre famille -ou un ami intime- se précipite sur vous et vous interpelle d’une manière agressive qui ne laisse aucun doute sur son état émotionnel : il est en train de péter un câble en direct là, sous vos yeux !

Il faut bien comprendre que dans un tel moment, si vous ne prenez pas en main le fonctionnement de votre esprit, ce sera votre subconscient qui gèrera de bout en bout le conflit, cela en ressortant de ses tiroirs poussiéreux, les « fichiers » dans lesquels sont marqués, à l’encre rouge indélébile, vos réactions mentales et émotionnelles conditionnées (vos schémas comportementaux, donc.)

Et la plupart du temps, la vie ne nous laissant pas le temps de réfléchir à la meilleure façon de réagir à tel ou tel autre évènement subit, on peut dire sans risque d’erreur grossière que 80% au moins de nos réactions sont de nature subconsciente et donc, relèvent de nos conditionnements mentaux. Et l’un de ces conditionnements les plus difficiles à déloger consiste justement en nos réactions dites spontanées face à un comportement agressif.

 

dispute2Donc, à peine arrivé chez vous, une personne que vous connaissez vous saute sur le poil avec l’air d’avoir attendu avec impatience votre arrivée et, surtout, avec l’intention très claire de vous faire regretter d’avoir osé exister sans sa permission ! D’ailleurs, vous sentez bien que la personne se trouve en plein pétage de câble et qu’elle a l’intention de vous entrainer dans une rixe verbale qui menace d’être à la fois passionnée et… De longue haleine !

Que faire dans ce cas ?

Le premier réflexe à instaurer est de vous souvenir de la loi spirituelle qui énonce que : « Deux choses ne peuvent se produire en un même lieu et occuper le même espace en même temps sans que l’une d’entre elles ne se trouve sur une fréquence vibratoire différente lui offrant une polarité inverse de l’autre. »

 

choix-trois cheminsAinsi, si vous décidez sciemment de prendre en main l’ensemble de vos processus mentaux durant ce qui menace d’être une longue et très désagréable rixe, alors votre subconscient sera obligé de remiser ses réactions autonomes -et donc conditionnées- au placard ! C’est vous qui demeurerez libre de décider de votre façon de réagir à cette déferlante de négativité. Comprenez-vous ce premier point ainsi que la loi spirituelle qui s’y rapporte ?

Nos réactions émotives aussi spontanées qu’impossibles à réfréner ensuite, n’interviennent que si le « moi conscient » refuse de participer à un quelconque évènement extérieur. C’est sa défection pure et simple qui enclenche le processus de réactions autonomes.

C’est seulement dans le cas d’une absence de réaction de la part de la conscience objective, que le subconscient est en droit d’intervenir et de prendre en main la situation. Il le fait par le biais de mécanismes de défense qui une fois invoqués, ne peuvent plus faire autre chose que de se  » dérouler  » jusqu’à leur conclusion finale.

 

En second, n’ouvrez surtout pas la bouche pour répondre ou pour interroger, car parler revient à accepter le combat et à devoir l’entretenir ensuite. Ne soyez ni pour ni contre : Ne participez même pas ! Taisez-vous, donc, puis écoutez tranquillement la personne. Évidemment, elle ne risque pas de vous lâcher la grappe et, de toute manière, vous n’avez pas à éviter cette expérience, il vous faut juste ne pas y participer, ne pas en être l’acteur bien involontaire par ailleurs. Cette personne a décidée de vider ses poubelles sur votre tête et ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura terminé de le faire.

C’est à ce moment que tout se joue, car soit vous demeurez maître de votre esprit et attendez patiemment que l’orage se calme de lui-même, soit VOUS ENTREZ dans l’état d’esprit de cette personne et PARTAGEZ SON MONDE spirituel où règnent la colère et le chaos mental. Et si vous mettez ne serait-ce qu’un pieds dans ce monde spirituel chaotique, c’est tout votre être qui se retrouvera happé puis emporté dans la tourmente d’un vent de folie. Dès lors, vous deviendrez la marionnette impuissante de cette personne et danserez au rythme de sa volonté enfiévrée.

Comprenez que l’esprit est créateur !

 

Tout ce qu’il forme devient réel pour tous ceux et celles qui en partagent la création puis entretiennent son existence. Bien qu’illusoires selon nos scientifiques, les mondes de l’esprit produisent souvent de grandes souffrances morales qui, elles, sont on ne peut plus réelles !

Donc, après avoir repris le contrôle CONSCIENT de vos processus mentaux et avoir de ce seul fait stoppé l’arrivée de vos schémas mentaux, vous devez faire l’effort de VOUS TAIRE puis d’écouter l’autre excité(e).

Mais sans participer en aucune façon à cet échange qui vous est si égoïstement et brutalement imposé !

 

Vous écoutez simplement et avec un air neutre : ne riez pas, n’affectez pas l’air de la personne résignée à entendre des propos complètement débiles jusqu’au bout et, surtout, ne soyez pas condescendant. Vous écoutez simplement et en silence, jusqu’au bout et sans hausser le moindre sourcil, c’est-à-dire sans un geste ou une attitude qui pourrait laisser entendre que vous êtes pour ou contre ce que vous dit la personne en plein pétage de câble.

Comprenez que pour se battre, il faut être deux !

Personne ne peut faire la guerre tout seul bien longtemps. Au bout d’un moment, comme vous ne RÉAGIREZ pas au contenu formel des propos excités de la personne, cette dernière va se retrouver un brin décontenancée. Elle comptait sur vous pour entretenir sa colère.

 

combat-fuiteEn effet, son but premier était de vous faire RÉAGIR afin de VOUS FORCER à participer à sa petite croisade intime. Et cette participation devait être de vous forcer à être POUR ou à être CONTRE, et surtout, à COMBATTRE ou à FUIR, vos deux seules options possibles, du moins, d’après ceux qui ignorent tout de l’esprit. Mais si vous ne rentrez pas dans son état d’esprit, si vous ne participez en aucune façon à cet échange de mots violents, l’énergie de votre agresseur va se mettre à chuter très rapidement et lorsqu’il sentira l’énergie le quitter, il va se retrouver un peu con sur les bords et fera alors tout pour vous faire savoir que c’est à vous qu’il convient TRÈS RAPIDEMENT de prendre le relais ! Autrement dit, que vous devez au moins « jouer votre rôle » et donc choisir entre l’une ou l’autre de ces réactions typiques suivantes :

1. Vous indigner.
2. Tenter de vous justifier.
3. Vous plaindre.
4. Réagir avec la même agressivité et l’insulter copieusement.

Peu importera votre réaction d’ailleurs, du moment qu’elle correspond à ce que cette personne avait présumée qu’elle serait. En effet, si elle vous connait bien, elle sera persuadée de connaître, par avance, la nature exacte de votre réaction. En fait de réaction, il n’en existe que deux pouvant être accessibles pour un mental humain non-éclairé (ou illuminé, comme on disait avant) :

Le combat ou bien la fuite.

Pour un ésotériste, il existe aussi une troisième option :

La simple et froide observation des faits.

(non-réaction, non-participation.) Tout le secret d’une observation attentive et neutre provient de L’ABSENCE de deux conditions psychologiques :

1. Se sentir concerné par les propos d’une personne qui a envie de se disputer pour évacuer son stress.
2. Être sensible à ce que les autres pensent de nous.

Si vous annulez le pouvoir quasi absolu de ces deux vecteurs psychologiques, vous devenez définitivement libres de rentrer dans n’importe quel état d’esprit humain et d’en sortir une fois que vous avez compris son message pour vous. Et cela, à volonté ! Dès lors, vous maîtrisez non pas vos émotions (ce qui serait très con en plus d’être impossible) mais les lois mentales qui gèrent leur apparition, leur temps d’expression puis leur disparition. Autrement dit, vous devenez capable et libre de vous énerver puis de vous calmer sur commande et en quelques secondes seulement ! Vous aurez toujours des émotions, même des émotions spontanées et donc, non prévues, mais en conservant le contrôle de vos pensées, vous conserverez la liberté de les laisser s’exprimer librement ou de les faire taire, selon votre libre choix.

 

Donc, pour en revenir à notre dispute potentielle, vous écoutez en silence la personne vous parler NON PAS de vous mais de ses propres idées à votre sujet. Idées qui, forcément, ne concernent QUE cette personne et ne peuvent donc affecter qu’elle… La preuve !  Voyez dans quel état elle se trouve actuellement, ceci à cause de sa façon de penser et des fréquences mentales qui en résultent ! Car si cette personne vient de péter un câble sous votre nez, c’est parce que les vibrations très négatives des pensées et des émotions qui en résultent, viennent de produire une crise dans son complexe énergétique (sujet étudié plus techniquement dans les leçons privées de nos cours.)

Voici la loi spirituelle en présence (concernée) :

« Des pensées destructrices captées puis entretenues dans le mental d’un être humain, produisent des vibrations de très basses fréquences qui ont le pouvoir de perturber son propre équilibre psychologique. Si ces vibrations de nature morbides ne sont pas partagées avec un autre mental par le processus de résonance magnétique, alors l’individu entame un lent mais inexorable processus de destruction cellulaire affectant irrémédiablement sa physiologie et qui ne pourra être stoppé que par l’arrêt d’émission de vibrations de basse fréquence dans l’aura, c’est-à-dire par un changement complet et durable de son état d’esprit. »

 

monde de guerreEn clair, cela signifie que chaque fois que vous rentrez dans le jeu d’une personne qui désire vous amener à combattre dans son monde de guerre et de destruction, vous partagez avec cette personne un large part des vibrations morbides engendrées en esprit et dans son propre mental. Ce qui et par ailleurs, l’empêche de subir le contre-coup de la loi spirituelle qui énonce que chacun doit vivre le contenu de ses pensées. En somme, non seulement vous réduisez sa peine (son karma) et la protégez ainsi du mal mais en plus, vous partagez ces fréquences morbides avec cette personne. Un dernier conseil avant d’ouvrir le débat et de répondre à vos éventuelles interrogations… Si une personne très énervée vous dit :

« Pourquoi tu ne réagis pas ? »

Ou encore

« Pourquoi tu ne dis rien ? »

Répondez seulement ceci :

« J’attends que tu t’exprimes complètement, librement et jusqu’à la fin. »

Ne dites rien d’autre que ça et plus rien d’autre ensuite. Et à la fin ? Eh bien ! A la fin, lorsque la personne a terminé ou s’est calmée, dites simplement :

« Je comprends tout ce que tu dis. »

Puis tournez les talons et barrez-vous comme s’il ne s’était rien passé ! Ce qui est d’ailleurs le cas, en vérité ! Si c’est la personne – qui se sent mieux après s’être vidée – qui se barre sans plus rien dire, faites-en autant. Lorsque vous la reverrez, ne faites plus jamais allusion à cet évènement, un peu comme s’il était sans importance, ce qui est d’ailleurs absolument le cas.

 

Toutes les forces et les énergies de l’univers ont besoin de leur pôle opposé pour exister et pour survivre, surtout.

 

Si vous ne portez aucune attention particulière et n’opposez aucune résistance aux énergies négatives, elles s’épuisent alors très rapidement puis elles disparaissent. Sachez que les détester serait aussi stupide que les adorer ! Pour aimer une chose, il faut se concentrer dessus. Pour la haïr aussi ! Et l’énergie suit l’attention mentale, surtout si votre attention est issue d’un intérêt passionné, d’une puissante émotion. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas ici de fuir la réalité terrestre et les responsabilités sociales ou familiales (librement consenties) qu’elles impliquent ! Et encore moins de fuir lâchement toute forme de conflit : il s’agit de nier simplement l’existence de toutes ces choses créées en esprit et dans le mental…

D’UN AUTRE QUE VOUS !

Oui, vous avez bien lu : d’un autre que vous (ou d’autres que vous.) Vous ne devez vous sentir concerné que par ce qui se trouve dans votre propre mental et que vous avez vous-mêmes créé en esprit (ou accepté puis entretenu librement.)

Ce sont les idées des autres qui sont irréelles, pas les vôtres ! Ce sont les attentes, les colères et les frustrations des autres, qui sont irréelles, pas les vôtres ! Irréelles pour vous, car ne vous concernant pas directement vous.

Vous ne devez donc vous sentir concerné QUE par ce qui se trouve dans votre tête et n’entretenir qu’un intérêt poli pour le contenu mental d’autrui (sauf s’il est identique au vôtre, bien sur.) N’avez-vous donc pas assez de soucis comme cela avec toutes les conneries fumantes qu’abrite votre propre cervelle ? Faut-il y ajouter la connerie de tous ceux qui vous entourent ? Et par pitié : Si vous devez être sensible à ce que pense de vous une personne vivante et consciente de cet univers, que cette personne ce soit VOUS !

Je vous laisse réagir à ce que je vous présente là, en sachant toutefois que le sujet n’a été ici qu’effleuré en surface. Merci de prendre la peine de bien relire une fois ce texte avant d’y réagir, ceci afin d’éviter de comprendre l’un quelconque de ses paragraphes de travers ! (Commentez sur Facebook, merci.)

 

Serge Baccino

Les techniques du mal (Dossier – Seconde partie : suite et fin)

forces de l'ombre2Que feriez-vous si vous faisiez partie des Forces de l’Ombre et que votre principal ennemi soit la spiritualité ainsi que ceux qui la défendent ? Drôle de question, dites-vous ? Soit. Alors essayons de prendre le problème à sa source. Non pas au début de notre affaire mais au début de ce que nous pourrions considérer comme étant « les prémisses même de la fin. » Depuis toujours, une poignée d’êtres humains, sur Terre, rêve de s’emparer du sceptre du pouvoir. N’est-ce donc pas déjà le cas, répondrons les moins tristes ou les plus courageux ? Oui et non ! Il est vrai que trois cent personnes suffisent à conduire une Nation, faites de 65 millions d’âmes. Ou de 250 millions. Mais pour conserver le pouvoir relatif qui est encore le leur, ces trois cent personnes doivent se cacher et rivaliser d’ingéniosité autant que de duplicité.

Cela parce que les trois cent susnommés ne conservent le pouvoir que parce qu’ils font tout pour nous faire croire qu’ils n’existent pas et n’ont jamais existé. Tout ceci n’est qu’une légende, à ce qu’il paraîtrait. Et que faire d’une légende, alors qu’il est si facile de faire disparaître un demi-millier d’individus ! Mais ce faisant, ils doivent déployer autant d’énergie que ce qu’ils peuvent être cupides et lâches. Et cela ne leur suffit pas, et cela ne leur suffit plus. Alors, les voici qu’ils se prennent à rêver d’un monde dans lequel il ne leur serait même plus utile de se cacher. Un monde où leur existence serait reconnue et souhaitée, pour ne pas dire désirée. Car n’est-il pas désirable, celui-là qui dénonce le mal, condamne l’injuste et punis les coupables ?

 

forces de l'ombre04Les Forces de l’Axe se prennent désormais à rêver ! Jamais, depuis soixante-dix ans, depuis ce temps pour eux béni où ils faillirent s’emparer définitivement du Monde pour en changer le NOM, une telle chance ne s’était représentée à eux ! Une chance de détruire définitivement, et avec le concours bienveillant et les applaudissements du peuple, tout ce que ce même peuple avait mis des centaines d’années à construire : Un semblant d’intelligence et donc, de liberté. Mais d’où lui viennent cette intelligence et cette liberté, toutes choses précieuses que Dieu ne prête qu’aux Sages et refusent aux mécréants ? Mais elles viennent des Sages, pardi ! N’était-ce pas évident ? Mais de quels Sages parle-t-on, attendu que de Sagesse, l’homme moderne est plutôt démuni ?

Parlerions-nous de ces Sages, de tous ceux qui vécurent jadis ? De ceux qui, bien que disparus, permettent à leurs plus jeunes frères, de vivre décemment, à l’abri des frasques des plus coriaces d’entre ces animaux qui se rêvent être des hommes ? Oui, c’est bien d’eux dont nous parlons. Nous parlons de ces hommes et de ces femmes qui, bien avant nous, tracèrent les chemins, déjouèrent les pièges et permirent aux hommes de vivre en compagnie de leur âme sans jamais connaître la honte ou le ressentiment. Nous parlons de ces frères en esprit, de ces génies de l’humanité que d’aucuns, avec respect et tendresse, nomment les Maîtres du passé. Et du passé ils furent bien les Maîtres, car c’est grâce à eux qu’existe notre monde moderne et que perdure une sagesse par eux seuls invoquée.

Alors, puisque ce sont ces Maîtres qui appartiennent au passé et qui donnent encore à l’homme moderne sa force et sa stabilité, plutôt que de s’en prendre aux élèves, pourquoi ne pas salir cette image pieuse sur laquelle repose intelligence et liberté ? Allons donc salir ces Maîtres et les éclabousser ! L’homme d’ici n’y verra rien à redire, car depuis  toujours sa vue fût limitée et dépendante de celle de ces Aînés. Eux disparus, ils n’auront pour recours qu’une reposante cécité. Et ils ne sont plus là, ces Aînés, ces Maîtres du passé. Plus là pour défendre leurs cadets, pour les exhorter à comprendre puis à se défier, de celles et de ceux qui, depuis toujours, rêvent bien moins d’être libres que de voler aux autres cette même liberté. Mais par Dieu ! Pourquoi salir ainsi les Aînés de la Race des Hommes, quand on sait que leurs cadets, de nos jours, n’ont plus aucune grâce ni capacité à aimer ?

Ils ne sont pas grands mais ce n’est pas le drame. Bien que c’est cette grandeur d’antan, des autres et d’un autre âge, qui coule dans leurs jeunes veines, comme si elle en était le sang. Et ce sang là, celui des Anciens Braves, est comme une sorte d’anti-venin qui protège de la morsure du Mal. Un sérum efficace contre toute attaque du Malin. On ne peut retirer de leur sang ce vaccin pour leur âme mais l’on peut faire mieux et bien plus pernicieux encore. Que se passerait-il si l’image de ces Frères Ainés des hommes se retrouvait ternie ? Comment réagirait le commun des mortels, vivant à notre époque, s’ils apprenait que ses Modèles, ces Héros d’antan, n’étaient non pas simplement des hommes mais des êtres malsains aux desseins peu louables pour ne pas dire mieux ?

Qu’arriverait-il si le peuple se mettait brusquement à douter de ses Idoles ?

 

forces de l'ombre05Alors ce peuple qui se rêve éveillé afin de mieux dormir sans même en avoir honte, reçoit l’aide bienveillante et Ô, combien désintéressée, d’hommes et de femmes éclairés qui, fort heureusement, vont remodeler le passé afin de lui donner une forme bien plus humaine… Et n’est-il pas dans la nature de l’homme de mentir, de tricher et de se faire plus beau que vrai ? Alors voici les nouvelles vérités, venant sauver le peuple de l’ignorance crasse qui laisse l’espoir se fonder sur des idéaux illusoires. Ne le saviez-vous pas ? Untel a pactisé jadis avec l’Allemagne et Unetelle trichaient, afin de s’attirait confiance et sympathie. De Maître véritables, ils n’en n’ont point connu et leur sagesse n’était fondée que sur des marécages et les châteaux dressés n’avaient pour moellons que du sable. Du sable sans eau.

D’ailleurs, ont-ils seulement existé, ces Maîtres du passé ? Ne sont-ils pas nés de l’esprit enfiévrés qui dicta jadis ces propos délétères qui font croire à l’homme sot qu’il peut devenir libre et que son intelligence peut rivaliser avec celle des Régnants ? Dès lors, pourquoi ne pourrait-il pas se passer de la saine guidance des quelques élus de Dieu qui savent, bien mieux que lui, ce qui est juste et bien ? Folie que tout cela, hérésie et j’en passe…

Si le moindre péquin pouvait devenir sage, pourquoi n’est-ce pas lui qui, depuis toujours, dirige et éclaire les plus humbles et démunis ? Alors l’homme de la rue comprend qu’il ne faisait que rêver, que l’homme né humble ferait aussi bien de le demeurer, plutôt que de se surprendre à rêver à des cimes sur lesquelles il ne saurait bien longtemps respirer, tellement son air est prévu pour les nobles et les élus de Dieu. Les Maîtres n’étaient qu’un Mythe mais Dieu, qu’il était bon de rêver à cette Lumière qui, croyait-on, éclaire tout autant les humbles que les nantis ! Si les Frères Ainés étaient de piètres hommes, alors le sang qui coule dans les veines du peuple n’avait aucun pouvoir ou, tout au plus, celui de protéger de la réalité et de bercer les êtres d’une douce illusion. Cruel est le réveil de celui qui se rêvait lucide !

 

Fin de la routeEt voici la fin de la route ! La Lumière se retrouve à nouveau sous le boisseau et ce dernier est ajusté afin que nul rai ne puisse filtrer, nul jour transparaitre. Alors l’Ombre n’est plus, car pour qu’il y ait de l’ombre, il faut son opposé. Quand un s’en va, deux nous quittent, il en est ainsi, depuis toujours et à jamais. Mais si l’Ombre disparaît, que reste-t-il aux monde ? Ils lui reste la seule et unique réalité : celle imposée par ceux qui, désormais, règneront en maître et à la place des hommes. De nouveaux maîtres bien réels, bien vivant et qui se feront connaître de tous, pas seulement de quelques élus. Ils penseront parleront et agiront à sa place. N’est-ce point là une réelle bénédiction ? Merci à toi Ô, peuple des hommes, car te voici sauvé. Définitivement. Tu n’auras plus à subir ce lourd fardeau que l’on appelle la liberté de conscience.
 

Serge Baccino

 

Les techniques du mal (Dossier – Première partie)

forces de l'ombreD‘aucuns se diront, en lisant le titre : « Tiens, il donne des techniques pour faire le mal, à présent ? » En fait, nul ne peut compenser ou combattre l’action d’un ennemi, quel qu’il soit, sans le connaître vraiment et sur le bout des doigts. Hélas, il est un fait reconnu de tous les non-hypocrites, que les « forces terrestres de la lumière » sont aussi courageuses qu’une demi-douzaine de chatons apeurés se lançant à la découverte du monde, à un mètre du panier dans lequel ils viennent de naître, sous le regard rassurant de leur féline maman. Disons-le carrément : Les gens transparents à force d’être « lumineux », ont très peur du mal, ainsi que de tous ceux qui ont cette drôle d’idée de commettre les pires exactions sur la personne physique ou morale de « leurs frères. » Mais sans doute le peuvent-ils, faire du mal aux autres, justement parce qu’ils ne les considèrent pas  comme autant de frères ? On est en droit de le croire,  de le supposer, sans doute.

Or donc -et selon vous- qu’est-ce qui est le plus aisé, construire ou bien détruire ? Faire du mal et nuire rapidement et d’une manière efficace, ou faire « du bien aux autres » tout en se construisant, en quelques années, une solide réputation ? Inutile de vous manquer de respect en faisant mine de me répondre, car nous connaissons, vous et moi, la triste réponse, la seule réponse qui soit. Cette réponse que n’osent même plus invoquer les « forces du Bien » qui, pourrions-nous le croire, sont à l’origine même du franc succès que remportent les forces adverses, j’ai nommé : Celles de l’Ombre.

 

forces de l'ombre02Car vous ne le saviez pas encore, vous ne le saviez pas déjà ? Si Le Mal est si efficace, contrairement au Bien, ce n’est pas grâce au pouvoir inhérent à sa nature, destructrice en diable mais à cause de l’incompétence tragique des seconds. C’est par le seul fait de cette absence d’adversaire capable de s’opposer à lui, que le Mal retrouve, siècles après siècles, un si franc succès. Celui qui se présente seul à un concours de beauté, sera toujours assuré d’être le plus beau. Si nul ennemi potentiel ne se dresse face aux Forces du l’Ombre (ou même légèrement décalé sur la gauche) c’est parce que, depuis toujours, le bien ne sait que construire ce que le mal se fera ensuite une joie de détruire, avec une application et une célérité dignes d’éloges. Il n’est plus possible de jouer aux gendarmes et aux voleurs, lorsque plus personne ne souhaite revêtir la casquette, le masque et le baluchon qui désignent le voleurs. Bien trop de képis ! Et voici que le jeu s’arrête.

A l’évidence, le Beau et le Bien sont à la fois magnifiques et lumineux mais ils en deviennent grandiloquents à force d’inexistence. Le Beau, le Juste, le Noble, le Bon et le Bien, sont autant de lièvres dodus que l’on pourchasse sans jamais les rattraper vraiment. En faire des trophées est donc une toute autre histoire. Pourquoi est-ce Le Mal qui gagne toujours à la fin, n’en déplaise aux mystiques, aux cinéastes américains et aux sages, presque aussi inutiles que ce qu’ils sont émouvant à entendre, l’hiver au coin du feu ? La seule réponse possible est parce que Le Mal, lui, fait quelque chose et qu’il est aussi simple qu’efficace, tandis que Le Bien, quand à lui, demeure théorique ou au mieux verbal et réclame du temps ainsi que de multiples efforts.

Tout comme il est plus facile de détruire un château de cartes que de le dresser sans que tout s’écroule au moindre souffle d’air, de même est-il plus aisé de détruire l’œuvre des autres que d’en construire une soi-même, cela au risque qu’elle soit détruite par d’autres et à son tour. Ne plus rien faire et se contenter de parler de ce qui est mal et de ce qui devrait être fait par les autres, est devenu le sport favoris de ceux de la Lumière. Si cela continue, le mal se trouvera dans la situation intenable de ne plus rien trouver à détruire sur son chemin. Ce qui serait un moindre mal pour les  » forces «  à l’aveuglante clarté dont personne ne sait plus quoi faire et dont plus personne ne veut vraiment.

Mais peut-on vraiment parler de « force » à propos de ce qui, sa vie durant, demeure assis pour ne pas dire couché ? La personnalité est devenue une personne alitée et rien d’autre. Et ceux qui se tiennent encore debout ne tiennent plus d’outils mais des armes, ne lancent pas de baisers mais des grenades. Et si le combat cessait brusquement faute d’adversaire au Mal ? Cela serait un terrible coup porté aux forces de l’Ombre, car celui qui est fait pour détruire ne saurait cesser de le faire et, en fin de compte, finit un beau jour par se détruire lui-même, faute de matériau extérieur. Alors voilà la victoire des forces de la Lumière ! La voici victorieuse à force d’inexister ! Puisque l’ennemi vient de s’abattre lui-même, faute de combattants, la bataille ne peut que prendre fin.

 

forces de l'ombre03Mais la Lumière n’a pas gagné : Le suicide de l’ennemi ne saurait compter pour victoire. Surtout quand on sait que des deux présumés antagonistes, l’un d’eux seulement avait à cœur de participer aux combats tandis que l’autre fuyait se réfugier dans « la spiritualité. » Un seul des deux Agissait tandis que l’autre ne se battait que contre des ombres ou contre un ennemi qui n’existait qu’en esprit et pour lui seul. Un esprit Ô, combien inefficaces, l’esprit de celle ou de celui qui jamais n’aura seulement accepté de Jouer le Jeu. Pourquoi diable dans la Bible même, est-il écrit que « Dieu vomit les Tièdes » ? On se le demande !

Puisse cette diatribe ne jamais servir à flatter ceux qui se placent toujours et nécessairement du côté où brillait déjà la Lumière. Une Lumière héritée de celles et de ceux qui, dans un lointain passé, ont Osé avant eux allumer un véritable Feu. Puisse-t-elle encore moins leur laisser croire, qu’ils puissent hériter un jour du moindre de mes respects.

 

Serge Baccino

 

Processus de Réforme Psychologique (Dossier)

psychologie2Il existe trois niveaux principaux en ésotérisme : Le premier, le plus connu et usité, consiste simplement à étudier. Le second, connu mais moins usité, consiste à pratiquer ce qui a été précédemment appris (ce niveau peut être conduit de pair avec le premier, bien évidemment.) Enfin, nous avons le troisième niveau, pratiquement inconnu, surtout de la jeune génération de « Chercheurs de Lumière. » Et pour cause ! Dans les deux premiers niveaux, une personne peut beaucoup apprendre et mettre en pratique ce qu’elle a appris ainsi, mais à un moment de sa progression, elle va réaliser que quels que soient ses connaissances et ses facultés acquises, elle est toujours « elle-même », c’est-à-dire la personne du début qui s’est juste instruite mais qui n’a pas réellement changée.

Voici un exemple plus concret. Une personne a étudié l’invisible et grâce à ses pratiques, elle est à présent capable de « sortir de son corps » et donc, d’aller vérifier par elle-même si ce qu’elle a appris est vrai ou non. Toutefois, cette personne était malheureuse au départ et elle l’est toujours, sans savoir pourquoi. Elle sort de son corps, c’est très bien, mais est-elle capable de sortir de cet état d’esprit morbide avec lequel elle « fait corps » ? (qu’elle incarne.)

C’est ici qu’intervient le PRP, c’est à dire le Processus de Réforme Psychologique. C’est cela le troisième niveau : se transformer SOI, et non plus seulement s’ajouter du savoir ou même du pouvoir.

 

Chakra-solaireLe P.R.P. est le Processus de Réforme Psychologique qu’un individu doit absolument conduire de lui-même, afin de dépasser le stade ultime du simple savoir ésotérique. Et depuis de nombreuses décennies, les spiritualistes ne se souviennent même plus qu’il fait partie intégrante de ce chemin qui devait les conduire du « moi » au « Soi. » Il existe trois niveaux principaux d’étude et de réalisation pour les élèves avancés de l’ésotérisme :

1. Apprendre, comprendre, assimiler.
2. Mettre en pratique ce qui a été préalablement appris (au lieu de ne faire qu’en parler, comme le font la plupart des étudiants d’aujourd’hui.)
3. Dépasser le stade de la connaissance et transformer « celui qui connaît toutes ces choses« .

Que font la plupart des étudiants ? Ils étudient, certes ! Ainsi, ils accèdent avec facilité au premier niveau de réalisation ésotérique. Ils réalisent surtout qu’ils ne savaient pas grand chose de valable au début de leur étude ! Ensuite, s’ils réussissent à dépasser le niveau purement intellectuel (plutôt rare), ils vont avoir à cœur de pratiquer ce qu’ils ont préalablement étudié. Ils peuvent bien évidemment « mixer » les deux premiers niveaux et pratiquer parallèlement aux études qu’ils conduisent. C’est secondaire à ce stade. Arrivé à ce niveau, c’est-à-dire et en général, vers le milieu ou, au mieux, vers les trois-quart de la seconde phase (pratique), l’étudiant est si satisfait de son développement spirituel, il jubile tant de voir la mine arrondie de ceux et celles qui l’écoutent parler pendant des heures et avec admiration de tout ce qu’il a appris, qu’il décrète son développement suffisant et son niveau des plus élevés !

Ce faisant, il ne réalise pas, ou seulement à moitié et pour des raisons évoquées plus loin, qu’il est en train de se fourvoyer et de flinguer en live son évolution. De toute manière, il est, à ce stade, persuadé d’être non seulement dans son bon droit (libre-arbitre, etc.) mais également dans la vérité et le droit chemin. Sous prétexte que « chacun doit suivre sa propre route et réagir en fonction de sa propre vérité« , il en oublie très vite que cette route, pourtant différente pour chacun, mène à un seul et même « endroit » (le fameux « Royaume des Cieux » évoqué dans la Bible.)

 

Bien, mais que devrait-être, dans ce cas, la progression initiatique lambda ? Comment suivre un cheminement qui soit notre mais qui CORRESPONDE à ce que les Initiateurs de l’ésotérisme, jadis, ont mis en place pour l’homme intelligent et qui désire le rester ? Ces initiateurs savaient très bien que « L’homme n’arrive pas au monde pur et vierge de tout savoir. » Que l’individu soit une « incarnation » (originale, unique) ou une « réincarnation », c’est-à-dire une autre extension d’un seul et même Soi qui revient expérimenter la même chose, ce qui se produit dans un corps de chair et qui dit « moi » se résume à la somme d’innombrables particules d’esprit qui contiennent toutes UN PROGRAMME et une charge magnétique puissante susceptibles de permettre que soient ressentis chacun de ces programmes mentaux. En fait, un homme se résume à ce qu’il pense, croit, imagine, décrète et ressent. Mais ce n’est pas ce qu’il est et peut être, en vérité. Lorsqu’on réalise cette vérité, on se libère de l’esclavage spirituel. Dès lors, même des barreaux en or ne sauraient nous faire oublier la prison, aussi vaste soit-elle.

Or donc, si ce programme nommé « homme » apprend tout plein de choses belles et séduisantes, il ne fera ensuite que compartimenter des sous-programmes au sein du programme initial. Un peu comme si on ajoutait des programmes secondaires (Word, Excel, etc.) à ce Programme-Maître tel que « Windows Seven. » Par la suite, quel que soient la quantité et la qualité des sous-programmes (le savoir acquit) ajouté à l’OS (Opérating System) de départ, ces programmes se verront limités et conditionnés dans leur fonctionnement par les limites et les conditions relatives à cet OS (ici Windows 7, dans notre exemple.)

 

Certains ont jugé bon de rajouter « du pouvoir » (des barrettes mémoires) à ce qu’ils étaient, donnant ainsi et tout simplement « plus de pouvoir à ce qu’ils étaient déjà. » Ensuite, cela devient plus difficile de changer, puisque les schémas mentaux sont devenus plus puissants ! D’autres, plus intuitifs et surtout, plus honnêtes envers eux-mêmes, se sont aperçu, à un moment crucial de leur progression, qu’ils ressentaient l’existence d’un seuil, d’une barrière ou d’un « plafond » venant poser une limite apparemment infranchissable à leur évolution. Les Rishi, les Siddha, les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent) et les psychologues ésotéristes, de nos jours, ont été les seuls à présenter la version que vous êtes actuellement en train de lire. Eux seuls ont avancé et avancent encore, cette idée révolutionnaire autant que dérangeante :

A un moment ou à un autre, cet « outil«  qui servait à tout étudier et à pratiquer le contenu de l’étude, devait être amélioré voire… Transformé carrément.

Les premiers (et véritables) Alchimistes (mentaux) l’avaient parfaitement compris. Ce n’était certes pas le Mercure de leur thermomètre (lol) ou la Planète du même nom qu’ils désiraient transformer ou dépasser mais la régence diabolique de leur propre intellect (sens premier du « Mercure.« )

Vous me direz que Jésus a mentionné discrètement ce fait, si l’on se réfère au verset Biblique dans lequel il s’adresse à Nicodème, le membre instruit du Sanhédrin, le moins orgueilleux et le plus ouvert de tous et qui symbolise celui capable de dépasser son propre savoir, même s’il est immense et valable par ailleurs :

« A moins de renaître d’eau et de feu, nul ne peut voir le Royaume des Cieux.. »

 

fra-blancheMais il faut savoir que Jésus s’est rendu en Inde, et en particulier dans la province du Cachemire et à séjourné quelques temps en la ville qui fut nommée, par la suite, « Shri Nagar » (le Seigneur Serpent), pour rendre hommage à l’un des êtres les plus Réalisés de cette présente humanité. Tandis qu’il était en Inde, séjournant dans un ou deux monastères secrets (dont celui de Shigatsé) il reçu toutes les initiations que les Siddha et autres initiés de l’époque, avaient pour mission de lui donner. Des initiateurs que l’on peut sans peine imaginer émus et fiévreux d’avance à la seule pensée de devoir « initier » un être qui se comportait déjà comme un dieu et en avait le rayonnement.

 

Pour qui sait « lire entre les lignes » de cette œuvre monumentale qu’est la Bible et qui était un Manuel de psychologie appliquée, à l’origine, il est clair que la façon de parler, de se comporter et de prêcher du Maître Jésus, n’a absolument RIEN à voir avec celle d’un simple initié de son époque. Il fut l’un des meilleurs PSYCHOLOGUES que cette Terre ait connu (avec Gautama, cinq cents ans plus tôt) et l’un des premiers à savoir manier images, symboles et paraboles d’une manière bien plus que magistrale (techniques propre aux psy éso depuis toujours.) D’ailleurs, sa façon d’enseigner ne ressemble pas non plus à celle, plus usuelle, d’un initié d’Essania (les Esséniens), comme veulent nous le faire croire ceux et celles qui tentent de faire revivre l’Ordre initiatique secret qui existait au Mont Carmel (le « Khrml », en Arabe) du temps de la jeunesse du Maître.

Nous savons bien que le seul fait de présenter le Maître Jésus comme étant « LE » plus grand initié que les Maîtres du passé aient eut l’honneur de former durant un temps, pourrait passer pour une aberration voire pire. C’est la raison pour laquelle nous ne présentons pas les choses ainsi !

 

Nous disons simplement que si le Maître de Galilée a accepté de passer toutes ses initiations par le biais d’hommes et de femmes qui, parfois, étaient bien moins évolués que lui, nous pouvons aisément suivre son exemple sans pour autant risquer que notre ego ne décide de se pendre de désespoir ! Mais pour en revenir à notre mouton (le PRP), il faut bien comprendre ce qui suit :

« Quoique l’homme fasse, dise, pense, il le fait avec son matériel mental, ce qui résume ses actes, ses paroles et ses pensées à ce matériel mental qui, non seulement lui offre son individualité et la compose, mais de plus, la conditionne et en trace les limites, en tout temps et en tout lieu. »

Pour le dire autrement, un individu pourrait se comparer à une lunette réglable pouvant grossir de huit à trente-deux fois. Tout ce que cette lunette pourra observer sera conditionné par la qualité et la puissance qui sont les siennes, c’est-à-dire qui sont contenues dans cette fourchette de perception. Pour évoluer, cette lunette devra se transformer en quelque chose d’autres, en un outil d’étude plus « pointu« , plus sophistiqué. Sinon, ce ne sera que le monde extérieure qu’elle se bornera à explorer qui évoluera, sous ses yeux, pas elle.

 

Est-ce que l’étudiant sent quand il a atteint sa propre limite, ou et pour le dire d’une manière plaisante, « quand il s’est atteint lui-même » ? Oui, il le sent à chaque fois, et même, d’une manière aussi limpide que cruelle ! Qu’elle est alors sa réaction ? Il fait comme s’il n’avait rien senti et poursuit son évolution « en esprit« , c’est-à-dire qu’il s’invente alors des progrès qui ne correspondent plus à rien de réel ou de concret, en lui ou à l’extérieur.

Que veut dire « s’atteindre soi-même » ? N’est-ce pas le but visé dès le départ ? Non, le but est de réaliser le Soi (et non de l’atteindre) pas de parvenir à ses propres limites puis de s’y installer ! Lorsque l’homme arrive à ses propres limites, à ce qu’il incarne, il a alors épuisé son potentiel qui devient dès lors son « manifesté. » Est-ce fâcheux ? Non. Sauf si on décrète par peur, par paresse ou pire encore, par vanité, que le niveau déjà atteint est suffisant voire le seul qui existe ! Existe-t-il un moyen de se dépasser soi-même, de quitter les limites propres au « moi » devenu par ailleurs instruit et initié à la Vraie Vie ? Oui, pour cela il faut entamer un PRP, c’est à dire ne plus rien étudier et pratiquer d’autre que… Soi-même !

 

homme inquiet2A quoi se résume un PRP ? On s’intériorise, on oubli un moment l’extérieur et les autres (très dur, ça) et on s’observe minute après minute, jours après jours, sans se juger, sans argumenter, sans chercher à condamner ou à approuver. Et avec le temps, la pratique, l’habitude, nous en arrivons à créer une seconde conscience, la conscience de soi. La première (et unique) conscience étant habituellement immergée dans l’action, la parole et la pensée tout en étant confondue avec elles, le simple fait de « s’observer vivre » sans passion, comme le ferait un journaliste, nous permet de départager (dissocier) ce qui était préalablement confondu : Celui qui observe mais n’est pas impliqué et celui qui agit, qui est observé et qui devient alors « ce que nous étions avant. » Le PRP ne prépare pas à atteindre un but : Il est le but.

Le seul fait de s’observer vivre suffit à distinguer notre conscience de nos divers processus mentaux.

 

Nos processus mentaux sont ce qui forme la personnalité humaine, le « moi » ou « l’homme extérieur« , comme disaient Paul et Saint-Augustin. Notre attention concentrée, le « Témoin« , ou « Cela qui observe« , devient « Dieu en nous« , la Conscience Unique, le Seigneur (du jardin d’Éden), etc. Aucun PRP ne réussit ou ne rate : Le PRP est devenir, action d’être et se résume à SE DISTINGUER de l’esprit (Chitta) qui bouge et remue sans cesse (Karma) et produit ou engendre toutes choses (Karma Chitta, en sanskrit.)

Addenda au sujet de la double conscience évoquée plus haut

 

Lorsqu’une personne observe ce qu’elle pense, dit ou fait, elle use de cette double conscience. La première conscience est totalement investie dans les processus mentaux, les paroles et les actes et se confond avec elle. La seconde conscience observe sans jugement et sans passion mais avec une intelligence absolue, ce qui se passe devant son Œil Unique. C’est seulement ensuite que viennent mensonges et justifications, jamais pendant, à savoir durant cette phase où l’essentiel de notre conscience, en arrière-plan, demeure le Témoin non-impliqué et impassible des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta), c’est-à-dire de tout ce que notre esprit produira comme vécu et comme « avenir. »

Qu’est-ce que « le Soi« , si ce n’est cette Conscience Témoin, ce Potentiel à Être ? Qu’est-ce que le « moi« , si ce n’est la somme de toutes les mouvances mentales produites par nos processus mentaux et les émotions qu’ils font naître ?

On ne devient pas le Soi : on l’est déjà !

En vérité, nous sommes déjà cette conscience impersonnelle qui observe toutes choses avec détachement et qui transmet ensuite ses observation au mental.

 

Hélas, une fois dans le mental, ce « retour de conscience » devient accessible au « moi » humain, à la personnalité physique qui se croit « complète. » Le « moi » se sert alors de l’intellect (savoir acquit, antérieur et donc mémorisé) et s’empare de la vérité. Autrement dit, de ce qui s’est passé en fait, et commence à « broder » dessus un tas de choses aussi stupides qu’inutiles. C’est cela qui donne naissance aux diverses traditions terrestres, aux religions, aux « écoles de pensée« , etc. Or donc, si nous sommes déjà le Soi et qu’il n’est donc nullement question de le devenir, de quoi est-il réellement question ? Il est seulement question de SE FIXER (polariser) le plus souvent (rythme) et le plus longtemps possible (durée) sur la seconde conscience, en amont, celle du Soi, de ce Témoin qui observe toutes choses sans jamais poser de jugement de valeur mais qui est toujours hyper conscient DES FAITS, de ce qui se produit en vérité et sous son Regard auquel RIEN n’échappe jamais. En faisant cela assez souvent et assez longtemps, nous obtenons la preuve que ce que nous désirions « devenir« , nous le sommes déjà mais à notre insu.

Par exemple, voici un homme en train de jurer à sa femme qu’il lui demeure fidèle comme au premier jour. Parallèlement, il se demande quelle étourderie il a pu commettre pour que sa femme le soupçonne tout à coup ! La partie IMPLIQUÉE de sa conscience qui est totalement investie dans des processus mentaux dont le but immédiat est de cacher à une femme jalouse la présence (effective) d’une maîtresse, est ce qui forme le « moi » de cet homme. La partie qui est consciente du mensonge et se borne à en être simplement conscience et non pensées, consiste en le Soi. Le Soi est donc cette conscience qui existe entre chacune de nos pensées mais qui n’existe pas ou plus tandis que nous pensons ou que nous croyons le faire. Que nous croyons le faire « nous » !

 

processus mentaux5Ce n’est pas si compliqué que cela à comprendre, finalement, et cela diffère des théories fumeuses et vaguement « ésotériques » qui prétendent que nous pouvons « atteindre le Soi » ou « Dieu en nous » et qu’il nous faut pour cela ajouter quelque chose à notre esprit. En réalité, c’est quelque chose qui doit être retranché de notre esprit et non ajouté !

Nous ne sommes pas ce que nous pensons mais celui qui pense !

 

IntellectIl faut retirer de notre esprit tout ce qui l’encombre, toutes ces formes mentales (idées, concepts, credo) avec lesquelles une partie seulement de notre conscience (et la moindre) s’associe, s’identifie puis se confond complètement. Disons environ 10% de ce que nous sommes, en conscience globale ou « Soi. » Les Shiva Sutra, qui représentent les assises premières de la spiritualité, de l’ésotérisme et de la véritable psychologie (de « psuke » et « logos » = « étude de l’âme« ) expliquent que :

« L’homme n’est pas ce qu’il pense et ressent sans cesse, ni même l’esprit qui fait toutes choses à sa place, mais la conscience pure et indivisible… »

Qui n’a jamais observé ses pensées aller et venir dans son mental ? Comment pourrions-nous observer ce que nous sommes ? Et avec quelle partie de nous qui ne soit pas… Ce que nous sommes ? Si nous étions nos pensées, nous ne pourrions pas les observer, car il n’existerait alors RIEN qui puisse se distinguer d’elles et les observer, voyez-vous ? C’est simple et presque amusant, en somme. Si nous étions l’esprit, nous ne pourrions pas observer sa danse folle, car il n’existerait alors rien qui soit différent de ce qui danse et qui puisse observer cette même danse.

Un œil peut tout voir sauf lui-même.

 

Si nous pouvons voir notre œil, alors c’est que nous ne sommes pas cet œil. Logique pour le moins. De nombreuses traductions de textes antiques écrits en sanskrit, font mention du fait que l’observateur et l’observé sont une seule et même chose et qu’il ne saurait y avoir de différence entre les deux. Ceci n’est pas une traduction heureuse car, tout en étant juste, d’un point de vue « scientifique » (Lois Cosmiques), elle ne permet pas encore de comprendre réellement ce qui se passe en vérité. Pourtant, nous pourrions supposer que puisque « tout est fait d’esprit« , cela qui observe (nous) et cela qui est observé (objet de notre attention) sont tout deux faits d’esprit et se confondent nécessairement. La réalité est un peu plus subtile et belle que cela.

Pas plus « compliquée » mais seulement un peu plus complexe ou sophistiquée. L’objet (de notre attention) est fait d’esprit, en effet. Nous sommes fait d’esprit également, comme toutes choses. Toutefois, nous ne sommes pas l’esprit mais la conscience qui sommeille derrière cet esprit qui forme toutes choses. Essayez de pénétrer les subtilités de cette nuance puis… Savourez l’intelligence hors du commun des premiers Siddha qui furent les seuls, durant des milliers d’années, à être capables de saisir mentalement cette nuance d’une magnifique profondeur.

 

Illumination-bleueMême à notre époque de développement intellectuel (et non mental) exagéré, peu de gens sont capables de saisir cette nuance. Cela parce que leur esprit n’est pas préparé pour y parvenir. Les étudiant modernes doivent réapprendre à penser, même si cette affirmation est apte à en choquer plus d’un, elle n’en est pas moins l’expression logique et incontournable de la vérité, c’est-à-dire de ce que nous pouvons tous constater et à tout moment. Sauf sans doute les concernés ! Essayez de comprendre vous-mêmes, vous qui lisez ces dernières lignes, puis essayez ensuite de l’expliquer à d’autres personnes, jugées intelligentes, et… Constatez les faits !

Le débat demeure ouvert à tous et pour tous, car même un livre de 600 pages ne saurait épuiser ce vaste sujet qui touche à l’immanence et à la transcendance de la conscience Divine (ou Cosmique) au sein de son propre esprit universel.

 

Serge Baccino