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Extraits de mes essais et romans

Les 14 Communions

 

Les 14 Communions Esséniennes.

Les Communions avec les Anges célestes.

La Septième Communion, avec le Père.

 

Pour bien être pénétré de la puissance de cette Ode au Divin, il faut se replonger dans l’ambiance d’une époque éternelle qu’il est toujours possible de contacter, où que l’on soit, qui que l’on soit.

Imaginez !

 

Le Maître Sublime est assis sur un rocher et à ses pieds sont présents quelques hommes et femmes qui l’ont suivi jusque sur cette colline. Le soir va bientôt tomber, l’Incarnation de l’Amour sur Terre promène un regard attendri sur cette assemblée qui, les yeux dressés, s’apprête déjà à Boire des Paroles de Vie. Le Maître prend une profonde inspiration, son corps tressaille légèrement tandis que son regard se perd sur le lointain… Il parle….

« La septième Communion unit au Père Céleste.

Il Est, Il a été et Il sera éternellement.
Ô, Grand Créateur, c’est toi qui a créé les anges célestes
et révélé les lois immuables !
Seigneur, mon refuge et ma forteresse,
de toute éternité, de génération en génération,
Tu as été notre Demeure.

Avant l’apparition des montagnes,
avant la formation de la Terre, tu es Dieu.
Qui a créé les eaux et les plantes ?
Qui a uni le vent et les nuages de la tempête ?
Qui, Ô Grand Créateur, est dans nos âmes Source de vie éternelle ?
Qui a créé la lumière et l’obscurité ?
Qui a créé le sommeil et l’animation des heures du jour ?
Qui mène la ronde des midi et des minuit ?
C’est toi, Ô Grand Créateur !
Par ta puissance, tu as créé la Terre.
Par ta sagesse, tu as établi le Monde,
par ton amour, tu as déployé les cieux.

Ô Père céleste, révèle-moi ta Nature,
le secret des anges de ton Saint Royaume.
Tu as accordé l’immortalité et l’ordre céleste, Ô Créateur.
Mais plus que tout, tu as donné la Sainte Loi !
Par mon chant, je louerai sans cesse ton œuvre,
maintenant et à jamais.

A l’aube, j’embrasse ma Mère,
au crépuscule, je rejoins mon Père,
et tout au long des jours et des nuits,
je vivrai selon la Loi.
Jamais je n’interromprai ces communions,
jusqu’à la fin des temps. »

 

 

 

Dans les cieux et sur la terre, un profond silence suivit ces paroles : la paix du Père Céleste et de la Mère Terrestre s’étendit, resplendissante, sur Jésus et sur la foule.

 

Extrait du Livre « L’Évangile Essénien » de Edmond Bordeaux Szekely, aux éditions Vivez Soleil – 1994 –

Sur les ondes cérébrales (M. Ferguson – extraits)

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MARILYN FERGUSON« L‘activité électrique du cerveau se mesure en microvolts (millionièmes de volt). Cette activité fut observée pour la première fois en 1875, grâce à un galvanomètre rudimentaire inventé par un médecin anglais, Richard Caton. Les premiers véritables électro-encéphalogrammes furent enregistrés par un psychiatre allemand, Hans Berger, en 1924 probablement : Berger tenait bien son journal, mais il n’y fait état de ses découvertes qu’avec près de cinq ans de retard. C’est Berger qui a donné à ce rythme régulier, le plus marquant des tracés obtenus, le nom de rythme alpha. Les ondes plus courtes et moins amples, il les a appelées bêta.

La communication de Berger, publiée en 1929, resta pratiquement ignorée pendant cinq ans. Ce sont deux scientifiques anglais éminents, Edgar Adrian et B. C. H. Matthews, qui ont fini par explorer cela, en avouant que c’était parce qu’ils « trouvaient difficile d’accepter l’idée qu’une activité aussi uniforme puisse se produire chez un sujet conscient ».

 

 

cerveau6Quand, à leur vive surprise, ils eurent constaté que Berger avait raison, ils proposèrent de donner aux ondes alpha le nom de rythme Berger ; mais Berger s’y opposa. Demander à une demi-douzaine d’électrodes de nous dire ce que mijotent les dix milliards de cellules du cerveau équivaut à présenter l’opinion de deux ou trois personnes comme équivalant à l’opinion d’une nation exprimée dans des élections générales. Pour citer W. Grey Walter, une des autorités mondiales en électro-encéphalographie : « Même maintenant [en 1949] nous ne parvenons probablement à comprendre que moins de 1 % de l’information totale contenue dans un EEgramme [Électro-encéphalogramme]. Nous sommes un peu dans la situation d’un Martien sourd-muet, n’ayant pas la moindre notion de ce qu ‘est un son, et qui tenterait de déterminer la structure des langues en examinant le sillon d’un disque de phono ».

 

 

 

cerveau7Et malgré ces limitations, Walter et d’autres scientifiques ont découvert, au long des ans, que les divers tracés d’EEgrammes sont associés à l’apparition du sommeil, à la rêverie, au calcul mental, aux crises épileptiques et aux tumeurs du cerveau. Les électrodes fixées au crâne enregistrent, et l’EEgraphe transcrit sur papier, par un stylet traceur, les pulsations électriques du cerveau, très fortement amplifiées. La puissance de chaque impulsion détermine l’amplitude (ou « hauteur ») du tracé. La fréquence est traduite par le nombre de crêtes et de creux tracés à chaque seconde. Les résultats de plusieurs électrodes sont interprétés algébriquement, afin de déterminer un tracé d’ensemble.

 

 

Le tracé alpha est remarquable par sa régularité ; c’est l’onde cérébrale la plus marquante, dans un EEgramme de veille type. L’onde alpha apparaît en général par brèves poussées, plutôt que de façon soutenue. L’apprentissage alpha a pour objet d’obtenir un accroissement systématique du pourcentage d’activité alpha, sur une période donnée. Le rythme alpha se situe entre huit et douze ou treize cycles/seconde, et il est normalement associé à un état mental éveillé mais détendu. La plupart des gens produisent des ondes alpha en fermant les yeux, mais l’EEgramme-type de l’état de veille, avec les yeux ouverts, fait apparaître l’alpha mélangé à d’autres rythmes.

L’alpha stabilisé est inhabituel chez un sujet aux yeux ouverts ; il peut apparaître au moment où l’on va s’endormir, et l’alpha est typiquement bloqué par un stimulus soudain, ou par le fait que le sujet porte son attention sur un problème spécifique, sur un problème mathématique surtout.

 

 

alpha ondesLe tracé bêta, rapide et serré, va de quatorze à trente cycles/seconde.
Il apparaît dans la concentration intense et dans l’agitation mentale.
Les ondes delta -un demi-cycle à trois cycles et demi par seconde- sont associées à la maladie, à l’approche de la mort et à la dégénérescence, selon Walter ; larges et lentes, elles apparaissent dans le sommeil, et peuvent aussi indiquer un état pathologique, une tumeur au cerveau notamment, quand elles prennent une place importante chez un sujet éveillé.
Les ondes thêta, quatre à sept cycles/seconde, semblent être impliquées par les états émotifs, la figuration créative et la spéculation profonde.
Elles sont rares dans les tracés d’un sujet éveillé ».

 

MARILYN FERGUSON

 

Le noyau de la vie (Dr C. W. Littlefield – extraits)

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Voici un extrait des travaux du Docteur Charles W. Littlefield, qui fut vraiment un scientifique d’exception dans le domaine de la biologie. Lisez ce qu’il a écrit au sujet du noyau que l’on trouve au centre de chaque cellule, qu’il soit visible ou non, puis notez, en bas de page, l’époque ou vivait cet auteur.

 

 

DR CHARLES W. LITTLEFIELD« Par suite de la croyance abusive en la possibilité d’expliquer, par l’activité du protoplasme, tous les phénomènes vitaux, on considérait comme sans importance la présence d’un noyau dans la cellule. Telle était l’attitude scientifique en biologie, en ce qui concerne le protoplasme et le noyau des cellules, lorsque le professeur Huxley écrivit son fameux essai sur « La place de l’homme dans la nature » et son livre « Les bases physiques de la vie ».

 

Depuis, les méthodes d’études des cellules ont été grandement développées et, en se servant de microscopes, les savants se rendirent compte qu’il y avait, dans les cellules, des noyaux qu’ils n ‘avaient pas encore vus. Finalement, ils en vinrent à la conclusion qu’aucune cellule ne peut vivre sans noyau, et nous pouvons ajouter que le protoplasme ne peut vivre lui-même sans une ou plusieurs cellules.

 

En réalité, on peut dire maintenant que les cellules vieillies ayant perdu toute activité n ‘ont plus de noyau et, à notre connaissance, que toutes les cellules en pleine activité possèdent ce corps essentiel. Il a été montré, par des expériences appropriées, que toute cellule de laquelle on retire le noyau perd immédiatement toute activité.

 

D’autres ont été coupées en diverses parties, et lorsque ces parties contenaient un noyau, ou seulement une partie de noyau, une vie active continuait en elles, alors que dans les parties n ‘ayant pas de noyau, la vie s’arrêtait rapidement.
Ces faits démontrent, d’une manière concluante, que le siège de la vie est dans le noyau et qu’il est donc le centre de la vie cellulaire.

Cela nous confirme que, pour la continuation de la vie et pour sa reproduction, c’est dans le noyau que se trouve la force de la cellule et non dans le protoplasme. Par conséquent, il n ‘est pas vrai, comme se plaisaient à le dire les anciens biologistes, que le protoplasme est la base de la Vie ».

 

 

DR CHARLES W. LITTLEFIELD, 1859-1945

 

Les croyances ont la vie dure ! (N. Copernic – Extraits)

 

Les croyances ont la vie dure !

 

Nicolas Copernic 5Parmi les postulats scientifiques qui ont marqué la Renaissance, le plus célèbre est sans conteste celui de Nicolas Copernic qui, dans son ouvrage intitulé « De Revolutionibus Orbium Coelestium » (« Des révolutions des orbes célestes« ), a établi la conception héliocentrique de notre système planétaire. A juste titre, nous pouvons dire qu’elle a révolutionné la science de l’astronomie. La citation présentée ci-dessous est extraite de cet ouvrage. Elle reflète la sagacité des savants de cette époque et l’importance qu’ils accordaient à l’étude des phénomènes naturels. Elle montre aussi combien il est difficile de lutter contre les fausses croyances et de faire admettre les vérités nouvelles.

 

« Or, la Terre est le lieu d’où nous observons la rotation des deux et où celle-ci se déploie devant nos yeux. Ce mouvement semble embrasser le monde entier et, en fait, tout ce qui est hors de la Terre, avec, comme seule exception, la Terre elle-même. Mais, si l’on devait admettre que les deux ne possèdent Nicolas Copernic3aucunement ce mouvement, mais que la Terre tourne d’ouest en est, et si l’on devait considérer cela sérieusement en ce qui concerne le lever et le coucher apparents du soleil, de la lune et des étoiles, on constaterait que telle est bien la vérité. Du fait que les deux qui contiennent et gardent toutes choses sont la demeure de toutes choses, on ne comprend pas immédiatement pourquoi un mouvement n’est pas plutôt attribué à la chose contenue qu’au contenant, à ce qui est situé dans un emplacement plutôt qu’à l’emplacement.

Pourquoi ne voulons-nous pas reconnaître que l’apparence d’une rotation quotidienne appartient aux deux, mais sa réalité à la Terre ?
La relation entre ces faits est similaire à celle dont l’Énée de Virgile dit : « Nous voguons hors du port, et les pays et les villes reculent ».

Car, quand un navire vogue calmement, tout ce qui est en dehors de lui paraît avoir, pour les passagers, un mouvement correspondant au mouvement du navire, et les voyageurs sont sous la fausse impression qu’eux-mêmes et tout ce qu’ils ont avec eux, sont immobiles.

 

Nicolas Copernic4Cela peut, sans aucun doute, s’appliquer aussi au mouvement de la Terre, et il peut sembler que c’est tout l’univers qui paraît tourner. Si l’on admet l’immobilité du soleil et si l’on transfert la rotation annuelle du soleil à la Terre, le résultat serait exactement le même que celui effectivement observé, à savoir le lever et le coucher des constellations et des étoiles fixes qui, pour cette raison, deviennent des étoiles du matin et du soir ; et il deviendra ainsi apparent que les arrêts et le mouvement en arrière et en avant des planètes ne sont pas des mouvements de celles-ci, mais de la Terre, qui leur prête seulement l’apparence de mouvements planétaires ».

 

NICOLAS COPERNIC, 1473-1543

 

 

Sur la visualisation (W.W. Atkinson – extraits)

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AtkinsonVoici un court extrait d’un texte sur la visualisation de W.W. Atkinson, Maître Psychiste du 19e siècle, auquel on doit, en particulier, l’ouvrage fameux nommé « Kybalion », puisqu’il était un des fameux « trois initiés » qui ont préféré signer d’une manière anonyme…

 

 

« Le processus fondamental, dans la création de l’atmosphère mentale, réside dans ce qu’on appelle la « visualisation ».
La visualisation est simplement la création d’une forte image mentale de la Atkinson2chose désirée et son perfectionnement quotidien, de manière à la rendre presque aussi nette que la chose elle-même. La visualisation tend alors à se matérialiser. En d’autres termes, elle commence à réunir, autour d’elle, les conditions matérielles correspondant au cadre mental.

Les mots sont la charnière autour de laquelle se forment les images mentales visualisées, et les images mentales visualisées constituent le cadre dans lequel se forment les conditions matérielles réelles.
Ce qu’il faut faire, dans la visualisation, c’est amener l’imagination positive à voir et à sentir la chose comme existant réellement.
Par une pratique constante et par la méditation, l’atmosphère mentale se forme alors, et le reste n’est qu ‘une question de temps ».

 

WILLIAM WALKER ATKINSON, 1862-1932

 

Pouvoir de l’imagination (Paracelse – extraits)

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ParacelseUn adage mystique énonce que « l’existence de l’homme est le reflet de ce qu’il pense ». Cet adage est tout à fait fondé, car nous pouvons utiliser le pouvoir créateur de notre pensée pour agir sur les événements et les rendre plus conformes à ce que nous voulons. A cet égard, l’imagination constitue une faculté beaucoup plus puissante que nous le croyons habituellement. Le texte suivant est extrait des œuvres de Paracelse, célèbre alchimiste rosicrucien du seizième siècle.

 

« L‘imagination est semblable au soleil. Le feu du soleil n ‘est pas tangible, mais il peut, néanmoins, enflammer une maison. L’imagination est semblable à un soleil en l’homme. Son action se produit au point précis vers lequel sa flamme est dirigée. L’homme est ce à quoi il pense.

S’il pense au feu, il est le feu ; s’il pense à la guerre, alors il causera la guerre ; tout cela dépend simplement de la mesure dans laquelle l’imagination devient un soleil, en d’autres termes, de la perfection avec laquelle l’homme imagine ce qu’il veut. L’homme est un être double. Il a une nature divine et une nature animale. S’il sent, pense et agit comme un être divin le ferait, il est véritablement un homme.

S’il sent, pense et agit comme un animal, alors il est un animal et l’égal de ces animaux dont les caractéristiques mentales se manifestent en lui. Une imagination basse, causée par le désir de ce qui est bas et vulgaire, abaisse et dégrade. La pensée est le maître, l’imagination l’outil, et le corps la matière plastique ».

 

 

PARACELSE, 1493-1541