Archives de catégorie : Extraits

Extraits de mes essais et romans

Sur le sommeil (extraits – citations)

Voici un intéressant texte de P.D. Ouspensky, que connaissent peut-être certains de mes lecteurs, habitués aux ouvrages occultes de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Observez de quelle manière l’auteur étonne le lecteur par sa façon d’affirmer que la vie de l’homme se passe « dans le sommeil » et non dans l’état de conscience objective, qu’il place lui-même à un très haut niveau d’éveil spirituel…

 

« En règle générale, l’homme peut connaître quatre états de conscience. Ce sont : le sommeil, l’état de veille, la conscience de soi et la conscience objective. Mais, bien qu’il ait la possibilité de vivre ces quatre états de conscience, il ne vit, de fait, que deux d’entre eux : une partie de sa vie se passe dans le sommeil et l’autre dans ce que l’on appelle ‘l’état de veille’, quoique en réalité son état de veille diffère très peu du sommeil.

[…]

Il est nécessaire ici de comprendre que le premier état de conscience – le sommeil – ne se dissipe pas quand apparaît le second, c’est-à-dire lorsque l’homme s’éveille. Le sommeil demeure présent avec tous ses rêves et ses impressions, s’y ajoute simplement une attitude plus critique envers ses propres impressions, des pensées mieux coordonnées et des actions plus disciplinées.

À cause de la vivacité des impressions sensorielles, des désirs et des sentiments – en particulier le sentiment de contradiction ou d’impossibilité, entièrement absents au cours du sommeil – les rêves deviennent alors invisibles, de la même manière que sous l’éclat du soleil, les étoiles et la lune pâlissent. Mais les rêves sont toujours présents et exercent souvent, sur l’ensemble de nos pensées, de nos sentiments et de nos actes, une influence dont la force dépasse même parfois les impressions réelles du moment.

[…]

Le premier, ai-je dit, est un état purement subjectif. Le second l’est moins; déjà l’homme y distingue le ‘moi’ et le ‘non-moi’, c’est-à-dire son corps et les objets distincts de son corps et il peut, dans une certaine mesure, s’orienter parmi eux et connaître leurs positions et qualités.

Mais, dans cet état, on ne peut pas vraiment dire que l’homme soit éveillé, parce qu’il reste fortement influencé par les rêves et qu’en fait il vit davantage dans les rêves que dans la réalité. Toutes les absurdités et contradictions des hommes et de la vie humaine en général s’expliquent lorsque nous réalisons que les gens vivent dans le sommeil, agissent en tout dans le sommeil et pourtant ignorent qu’ils sont endormis.

 

Il est utile de se rappeler que tel est bien le sens intérieur de nombreux enseignements anciens. Celui qui nous est le plus proche est le christianisme ou l’enseignement des évangiles, selon lequel la compréhension de la vie humaine se base sur l’idée que les hommes vivent dans le sommeil et doivent avant tout s’éveiller. Cette idée est très rarement comprise comme elle le devrait, en l’occurrence : au pied de la lettre. »

 

(Tiré des 5 conférences de 1934-1940)

 

 

Sur la respiration (extraits)

 

La respiration est l’une des fonctions du corps les plus importantes car, chez l’homme, les poumons sont vraiment le siège du souffle vital et, par conséquent, de l’aspect essentiel de la vie qui l’anime. Voici une citation extraite d’un ouvrage très intéressant intitulé «Guérison dans le Nouvel Age», de Renée-Pascale Provost.

A juste titre, l’auteur insiste sur le fait qu’il faut absolument apprendre à respirer convenablement, de manière à recevoir de l’air un maximum de vitalité.

 

 

« LAVOISIER, chimiste français du XVIIIème siècle, membre de l’Académie des Sciences, fut reconnu comme l’un des grands Penseurs de son époque.
En 1789, dans ses premiers mémoires, il disait :

« La respiration est une combustion lente, semblable à celle qui s’opère dans une lampe à huile ou une bougie. »
Il ajoutait :

« C’est la fonction grâce à laquelle un organisme reçoit l’oxygène de l’air nécessaire à cette combustion et expulse ses produits toxiques, dont l’acide carbonique. »

De toutes les fonctions qui assurent la vie d’un organisme physique vivant, la respiration est la plus constante. Pendant le sommeil, le système nerveux est inactif, le tube digestif fonctionne à peine, ou pas du tout. L’homme peut vivre plusieurs jours sans manger, et il peut parvenir à dormir très peu avec un entraînement particulier. Mais il ne peut, généralement, rester plus de cinq minutes sans respirer, et nous savons qu’il n’y a pas de vie possible sans les échanges respiratoires.

 

Aujourd’hui, l’homme est pris dans un système faux, celui de la vie agitée et compliquée qu’il a créée. Néanmoins, on assiste maintenant à une prise de conscience quant à ce besoin fondamental de la respiration.
Il y a de plus en plus de mouvements et d’écoles à buts thérapeutiques.
Mais toutes les méthodes utilisées ne sont pas encore bien claires, ni obligatoirement bénéfiques pour l’être humain.

 

Il est indispensable de discerner ce qui est bon, de ce qui ne l’est pas.
La fonction respiratoire est donc, de toutes les fonctions de l organisme humain, celle sur laquelle l’attention doit se porter en premier, afin de comprendre que la mauvaise ventilation de l’appareil respiratoire entraîne une auto intoxication et est la cause de bien des troubles de santé.

Il faut donc APPRENDRE A RESPIRER pour augmenter la résistance de l’organisme et avoir de bonnes forces disponibles».

 

 

RENEE-PASCALE PROVOST

 

La vision d’Enoch (Evangile Essenien)

La Vision d’Enoch

 

La plus ancienne Révélation : Dieu parle à l’homme.

 

 

paix-colombe« Je te parle, sois en paix, sache que Je Suis Dieu.
Je t’ai parlé quand tu es né,
Je t’ai parlé à ton premier regard,
Je t’ai parlé à ton premier mot,
Je t’ai parlé à ta première pensée,
Je t’ai parlé à ton premier amour,
Je t’ai parlé à ton premier chant.

Je te parle par l’herbe des prés,
Je te parle par les arbres des forêts,
Je te parle par les vallées et les collines,
Je te parle par les montagnes sacrées,
Je te parle par la pluie et la neige,
Je te parle par les vagues de la mer,
Je te parle par la rosée du matin,
Je te parle par la paix du soir,
Je te parle par la splendeur du soleil,
Je te parle par les étoiles brillantes,
Je te parle par l’orage et les nuages,
Je te parle par le tonnerre et la foudre,
Je te parle par le mystérieux arc-en-ciel.

Je te parlerai quand tu seras seul,
Je te parlerai par la sagesse des Anciens,
Je te parlerai à la fin des temps,
Je te parlerai quand tu auras vu mes anges,
Je te parlerai Tout au long de l’éternité.

Je te parle : sois en paix, sache que Je Suis Dieu. »

 

(Traduction de l’Araméen de Edmond Bordeaux Szekely, Éditions « Vivez Soleil » -1984-1996 pour la 6e éditions Française)

 

Ci-dessous, la version audio, qui est magnifique :

 

 

Les croyances ont la vie dure

Nicolas Copernic2Parmi les postulats scientifiques qui ont marqué la Renaissance, le plus célèbre est sans conteste celui de Nicolas Copernic qui, dans son ouvrage intitulé « De Revolutionibus Orbium Coelestium » (« Des révolutions des orbes célestes), a établi la conception héliocentrique de notre système planétaire. A juste titre, nous pouvons dire qu’elle a révolutionné la science de l’astronomie.
La citation présentée ci-dessous est extraite de cet ouvrage. Elle reflète la sagacité des savants de cette époque et l’importance qu’ils accordaient à l’étude des phénomènes naturels. Elle montre aussi combien il est difficile de lutter contre les fausses croyances et de faire admettre les vérités nouvelles.

 

 

« Or, la Terre est le lieu d’où nous observons la rotation des deux et où celle-ci se déploie devant nos yeux. Ce mouvement semble embrasser le monde entier et, en fait, tout ce qui est hors de la Terre, avec, comme seule exception, la Terre elle-même. Mais, si l’on devait admettre que les deux ne possèdent aucunement ce mouvement, mais Nicolas Copernic4que la Terre tourne d’ouest en est, et si l’on devait considérer cela sérieusement en ce qui concerne le lever et le coucher apparents du soleil, de la lune et des étoiles, on constaterait que telle est bien la vérité.

Du fait que les deux qui contiennent et gardent toutes choses sont la demeure de toutes choses, on ne comprend pas immédiatement pourquoi un mouvement n’est pas plutôt attribué à la chose contenue qu’au contenant, à ce qui est situé dans un emplacement plutôt qu’à l’emplacement. Pourquoi ne voulons-nous pas reconnaître que l’apparence d’une rotation quotidienne appartient aux deux, mais sa réalité à la Terre ? La relation entre ces faits est similaire à celle dont l’Énée de Virgile dit : « Nous voguons hors du port, et les pays et les villes reculent ».

 

 

Nicolas Copernic3Car, quand un navire vogue calmement, tout ce qui est en dehors de lui paraît avoir, pour les passagers, un mouvement correspondant au mouvement du navire, et les voyageurs sont sous la fausse impression qu’eux-mêmes et tout ce qu’ils ont avec eux, sont immobiles.
Cela peut, sans aucun doute, s’appliquer aussi au mouvement de la Terre, et il peut sembler que c’est tout l’univers qui paraît tourner.

Si l’on admet l’immobilité du soleil et si l’on transfert la rotation annuelle du soleil à la Terre, le résultat serait exactement le même que celui effectivement observé, à savoir le lever et le coucher des constellations et des étoiles fixes qui, pour cette raison, deviennent des étoiles du matin et du soir ; et il deviendra ainsi apparent que les arrêts et le mouvement en arrière et en avant des planètes ne sont pas des mouvements de celles-ci, mais de la Terre, qui leur prête seulement l’apparence de mouvements planétaires ».

 

 

NICOLAS COPERNIC, 1473-1543

Sur la visualisation (extraits)

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AtkinsonVoici un court extrait d’un texte sur la visualisation de W.W. Atkinson, Maître Psychiste du 19e siècle, auquel on doit, en particulier, l’ouvrage fameux nommé « Kybalion », puisqu’il était un des fameux « trois initiés » qui ont préféré signer d’une manière anonyme…

 

 

« Le processus fondamental, dans la création de l’atmosphère mentale, réside dans ce qu’on appelle la « visualisation ».
La visualisation est simplement la création d’une forte image mentale de la chose désirée et son perfectionnement quotidien, de manière à la rendre Atkinson2presque aussi nette que la chose elle-même.
La visualisation tend alors à se matérialiser.
En d’autres termes, elle commence à réunir, autour d’elle, les conditions matérielles correspondant au cadre mental.

Les mots sont la charnière autour de laquelle se forment les images mentales visualisées, et les images mentales visualisées constituent le cadre dans lequel se forment les conditions matérielles réelles. Ce qu’il faut faire, dans la visualisation, c’est amener l’imagination positive à voir et à sentir la chose comme existant réellement.
Par une pratique constante et par la méditation, l’atmosphère mentale se forme alors, et le reste n’est qu ‘une question de temps ».

 

 

WILLIAM WALKER ATKINSON, 1862-1932

 

Sur la télépathie (extraits)

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Dans son ouvrage intitulé «Traité méthodique de science occulte», le docteur Gérard Encausse, plus connu dans le monde de la tradition sous le pseudonyme de Papus, donne un exemple précis de ce qu’il appelle la « télégraphie psychique ». Les « anciens » auxquels se réfère l’auteur étaient des membres d’une société secrète musulmane. (Sans doute les Druzes)

 

 

 

« Les rapports anglais au sujet de la guerre des Indes à propos de la révolte des Cipayes signalent un fait bien curieux. Les bazars indiens savaient toujours les nouvelles des batailles et de leur issue deux heures avant que le télégramme ne les eût apportées. Cela tient du procédé de communication psychique employé par tous les Orientaux, procédé qui leur permet de supprimer le temps et l’espace. A l’appui de ce fait, voici le récit d’une aventure arrivée à M. Ferdinand de Lesseps : « La rapidité avec laquelle les nouvelles se transmettent en pays arabe est merveilleuse.
Voici un exemple frappant dont nous avons été témoin.
En mars 1883, M. Ferdinand de Lesseps, lors de son exploration des chotts du sud de la Tunisie pour la Mer Intérieure, débarqua le matin à Sfax.

 

 

Je le conduisis à la mosquée et lui présentai les notables musulmans.
Nous fîmes ensemble la prière.
Puis M. de Lesseps leur annonça qu’il était porteur d’une lettre d’Abd-el-Kader recommandant le projet du colonel Roudaire.
Il en donna lecture. Le soir, il se rembarqua et le lendemain, à la première heure, il débarquait à Gabès. Or, de Sfax à Gabès, il y a sept jours de marche par terre…
Pourtant, quand le soir même de son arrivée à Gabès, M. de Lesseps visita le village de Menzel où l’attendait la djemmâa, le chef des anciens le félicita sur la lettre de l’émir.
La bonne nouvelle, dit-il, lui était parvenue de Sfax dans la journée » ».

 

 

DR GERARD ENCAUSSE, 1865-1916