Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Sur la peur de devoir assumer

AscensionDe nombreuses personnes ont peur de devoir assumer… Ce qui est effarant, c’est qu’elles ne réalisent même pas l’origine (fondée) de cette peur immense ! Si on fouille un peu dans l’âme d’une personne qui a peur d’assumer, on trouve des siècles d’esclavage spirituel !

Les personnes qui ont le plus peur de devoir assumer quoique se soit, sont aussi celles qui assument déjà les plus lourdes charges psychologiques, depuis des années et dans cette vie !

 

 

 

Ajoutons à cela le poids que l’âme (qui se souvient de tout) fait peser sur leurs petites épaules, et vous aurez alors une nette idée du véritable problème ! Le voici exposé en termes simples :

 

 

 

AtlasCeux qui ont peur de devoir assumer ont peur trop tard : ils assument déjà et fort inutilement d’ailleurs, une trop lourde charge et ce, depuis toutes ces années durant lesquelles ils se sont efforcé de correspondre aux attentes frustrées d’un parent, d’un tuteur, d’un conjoint, d’un patron, etc.

Pourtant, qu’avons-nous à assumer, si ce n’est tout ce qui provient de nous, que ce soit nos paroles ou nos actes ?

Mais ce qui vient de nous n’a pas à être assumé, puisque nous en portons déjà l’entière responsabilité. Et voyez : nous n’en sommes pas morts pour autant !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Evoluer ? Comment ?

545387L‘étudiant en ésotérisme se demande souvent «comment évoluer.» L’étudiant en psychologie ésotérique se demande souvent «Comment conduire un PRP digne de ce nom ? » (Processus de Réforme Psychologique) Les deux se questionnent inutilement ! Le simple fait de VIVRE et de participer à leur vie de tous les jours, même si cette dernière leur parait vide et sans saveur, suffit amplement à «faire bouger» les choses d’une manière radicale. Mais ces choses qui «bougent» le font hors du champs de la conscience objective. Évoluer ne revient pas à «faire» mais à ne plus résister !

 

 

 

A ne plus résister à ce qui se passe et qui se heurte aux conditionnements mentaux, «comme par hasard» ! La plupart des étudiants trichent, n’en doutez pas ! Ils s’abusent eux-mêmes et évoluent bien plus «en esprit» qu’en vérité ! (comprendre «ils imaginent le faire mais n’avance pas d’un pouce».) Comment et pourquoi ?

En se traçant eux-mêmes un plan de réforme ou d’évolution personnelle, ils ne font en fait que se sécuriser, puisque c’est eux-mêmes qui choisissent défis et programmes à relever et à suivre.

 

 

 

trajectoireLa vie, notre vie, nous propose déjà une ligne de vie, une trajectoire, semée d’embuches que nous aimerions bien éviter. Mais cela n’est pas possible, et c’est la raison pour laquelle les baffes que la vie vous mettra seront toujours infiniment plus sincères et authentiques que celles que vous ferez encore quelques temps semblant de vous mettre afin de «donner le change

Comprenne qui pourra, accepte qui voudra.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La bonne conduite

conduite06Les psychologues ésotéristes modernes ont remarqué que l’homme conduit comme il se conduit. Si vous préférez, il se comporte, en voiture, comme il se comporterait, en vérité, s’il n’était plus capable de se surveiller et de tricher dans ses relations avec autrui.

A croire que le fait de monter dans une auto lui procure le sentiment de pouvoir se lâcher en toute impunité ! La conduite automobile, sur les routes, est en effet très significative de l’état d’esprit du conducteur. De son vrai état d’esprit, pas de ce que son Moi-Idéalisé lui impose de montrer et de laisser croire.

 

 

 

conduite02Amusons-nous un peu à trouver le symbolisme premier (c’est à dire le plus apparent et le plus simpliste) de chacun des comportement en voiture, et il est possible que nous soyons étonnés par sa richesse et sa diversité !

Pour lancer le petit jeu que je vous demande de partager avec moi, je lance les trois premiers symboles à trouver :

 

1. Les gens accélèrent souvent, sur l’autoroute par exemple, quand on fait mine de les doubler, pourquoi, selon vous ?
2. Pourquoi les gens tournent-ils si vite, dans les ronds-points ?

3. Et pourquoi essayent-ils, toujours dans les ronds-points, de ne pas freiner et de nous passer « collés au cul » comme s’ils allaient nous rentrer dans l’aile ou la portière avant droite ou nous doubler tandis que nous tournons (pour ceux qui ont remarqué cela) ?

Alors, on joue ? Et on en découvre d’autres ? Les paris sont ouverts !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Premier pas vers le pouvoir

ange male 01Généralement, personne ne veut être coupable et donc responsable de ce qui lui arrive. De fait, n’étant pas coupable et donc pas responsable de ce qui arrive, ce qui arrive va se transformer en des souffrances futures qui n’auront pas, ou presque, de limite ou de fin. Car soyons logique un instant : si je commets une faute, si je suis responsable totalement de ce qui arrive, je demeure du même coup capable de réparer ma faute, de compenser voire de faire en sorte de transformer ma faute en une bénédiction.

Par exemple, je reconnais avoir été injuste envers un ami, pour compenser, je lui offre un cadeau somptueux qui lui fait bénir ma connerie !

 

 

 

wiu5cj1bMais si ce qui arrive ou se passe « à l’extérieur » ou en moi ne résulte pas de mes faits, si ce qui arrive est « bizarre » ou « indépendant de ma volonté » (sic) alors je suis en danger et sous le contrôle de la personne présumée avoir commit la faute. En dépassionnant le débat, on réalise assez vite cette erreur qui consiste à nier notre responsabilité dans les problèmes et souffrances qui nous accablent notre vie durant. Je ne suis pas celui qui a tort ou qui a commit la faute et ne suis donc pas responsable de ce qu’il arrive par la suite… OK, mais dans ce cas, je suis mal, car le pouvoir de me libérer d’une erreur disparaît !

 

Le refus de responsabilité retire le pouvoir de réparation et l’acceptation de notre responsabilité nous donne le pouvoir de reprendre notre vie en main.

Car le sens de nos responsabilités est le premier pas vers l’obtention de la Maîtrise de notre vie (et non de celle d’autrui, n’est-ce pas ^^ )
Et comme nous le savons tous, il n’y a que le premier pas qui coûte !

En résumé, accepter la responsabilité de nos erreurs nous redonne LE POUVOIR de nous en libérer ou de réparer ces mêmes erreurs. Si c’est un autre qui est « responsable » de nos fautes, alors nous devenons dépendant de lui pour redevenir libre et heureux. Vous saisissez l’astuce ? Espérons-le  !

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les deux vérités

pensee-positiveCertains se posent ce genre de question : « Puisque la vérité, c’est ce que nous sentons, attendu que ce que nous sentons, c’est vrai que nous le sentons vraiment, pourquoi ressentons-nous toutes ces merdes en provenance de notre âme, et non l’Autre Vérité, celle de Dieu, qui elle aussi pourrait être ressentie par nous ? »  (Nota : Cette question m’a été posée voici plusieurs années, dans le Club d’ésotérisme que je dirigeais, en Corse et jusqu’en 1996, par un membre avancé dans les cours de psy éso que j’y donnais alors.)

 

 

 

esoterikosIl faut comprendre que « Tout est vérité » ! Comprendre que tout peut être ressenti comme vrai. Si vous souffrez, vous le sentirez, et cela sera vrai, n’est-ce pas ? Si vous cessez de vous mentir, de vous cacher la vérité, cela sous prétexte que ça fait mal, vous ne sentirez plus jamais la souffrance, puisque cette dernière provenait de votre résistance à l’effort de votre être intérieur pour vous informer de toute cette merde qu’elle renferme à votre insu ! Et non seulement vous cesserez alors de souffrir mais de plus, vous libèrerez, du même coup, la mémoire de l’esprit de sa compulsion actuelle.

 

 

 

Mais si vous ne résistez plus, si vous acceptez le « premier degré de vérité » (celui qui dit « Je souffre vraiment »), alors vous connaitrez la seconde vérité, celle qui ne vient pas de l’âme mais de la Soi-Conscience, de la Plus Haute Réalité qui soit. Et vous serez libre, enfin. Libre d’être vous-mêmes, tel que vous êtes actuellement et « en l’état. » Un état qui est tout, sauf le votre, justement, car s’il produit de la souffrance, il n’est pas pour vous (destinataire) et s’il n’est pas pour vous (avec vous) il ne peut donc pas être à vous ou de vous.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Justice et équité

balance-de-la-justiceNous désirons tous être justes, n’est-ce pas ? Pourtant et au mieux, parvenons-nous à être équitables, autrement dit, à offrir à chacun une quantité égale de notre attention, de notre amour, de notre argent, etc… Mais est-ce juste pour autant ? Notre désir de traiter chacun avec égalité, sans tenir compte des différences et des efforts produits ou non par chacun afin de s’adapter à autrui, est-il en rapport avec la véritable justice ?

 

 

 

balance2Est-il juste de traiter les gens qui nous agacent avec la même tolérance, le même respect et le même sens du partage, que ceux qui nous rendent notre amour et nos attentions avec reconnaissance et spontanéité ? Est-ce que nous rendons service à un enfant en lui donnant « tout comme son frère ou sa sœur » sous prétexte d’être « équitable » et de ne pas faire de jaloux ? Un jaloux, ça « se fait » ?

 

 

 

Under the maskEt à quel besoin viscéral répondons-nous en agissant de la sorte ? Quelle peur cache, sous le masque faussement lumineux du sens de l’équité, notre désir d’être « juste » ? Comment la vie terrestre traite-t-elle ceux et celles qui ne font aucun efforts pour comprendre ce monde et pour s’harmoniser à lui ? Dieu Lui-même est-il « équitable » selon votre point de vue humain ? Vous sentez-vous aimé et chéri par Dieu comme semblent l’être ceux à qui tout réussi et auxquels il est apparemment tout donné ? Réfléchissez mieux, je vous prie !

 

 

 

 

ange noir 02Trouveriez-vous juste, enfin, de faire des efforts pour « plaire à Dieu », à votre patron, à votre idéal, à votre femme ou à votre mari et être traité ensuite « avec équité », c’est à dire de la même manière qu’une autre personne qui s’en fout comme de l’an quarante de Dieu, de votre patron, de votre idéal ou de votre conjoint ? Qu’est-ce que la justice, pour vous, finalement ? Une sacrée question, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

 Serge Baccino

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