Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Les longues cuillères

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. IL lui dit:
«Seigneur, j’aimerais savoir comment est le paradis et comment est l’enfer»

ga6x7adcDieu conduisit le saint homme vers deux portes.
Il ouvrit l’une des portes et permit au saint homme de regarder à l’intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l’arôme délicieux. Le saint homme saliva d’envie. Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l’air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche.
Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.

Dieu dit :

« Tu viens de voir l’enfer »

 

Deux portesDieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l’ouvrit. La scène que vit le saint homme était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches.

Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. Le saint homme dit à Dieu :

« Je ne comprends pas ! »
«C’est simple, répondit Dieu, ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu’à eux-mêmes. «

 

Satan… Bouche un coin ?

iqeosr3qEn règle générale, le Diable et Satan sont considérés par ceux qui ne sont pas versés dans le symbolisme initiatique, comme des concepts uniquement négatifs, morbides, voire malsains. En fait, il n’en est rien ! Le mot Diable provient du grec « dia-bolein » qui signifie en gros « qui va dans un sens opposé » (comprendre opposé à nos intérêts réels.) Le mot Satan vient à la fois de l’Arabe et de l’Hébreu : « sha-tan » et « Shaïtan », qui signifient tout deux « Ce qui résiste » (en l’homme s’entend.)

 

 

 

maitre noirDonc, est diabolique et satanique tout ce qui, en l’homme, va dans le sens opposé à ses intérêts réels, immédiats et qui résiste à toute forme de nouveauté.

C’est cette terrible peur de ne plus maîtriser ou gérer ce qui n’est pas connu et répertorié par l’intellect et dont le contrôle peut donc nous échapper. Mais alors…. Est-ce à dire que si nous RÉSISTONS (Satan) à l’Esprit qui veut nous Guider et si nous nous OPPOSONS (Diable) à l’idée même qu’il puisse nous Pénétrer et se mélanger à notre essence animique et humaine, nous devenons Cela qui a tort ?

 

 

magie noire14Mais oui, tout à fait ! Est-ce à dire, et à l’inverse, que si le Diable et Satan réunis semblent nous POUSSER à aller vers plus de liberté encore mais que nos schémas mentaux nous l’interdisent, ce Diable et ce Satan représentent dès lors « Cela qui a raison  » en nous ? Oui, pareillement.

 

Je vous laisse méditer dessus, puis réagir, pour les moins feignants du clavier.
Vous avez même le droit de vous signer face à mes propos et de m’asperger d’eau bénite, pour faire bon poids !

Nous sommes là aussi pour nous marrer un brin, après tout ! 😀

 

 

 

 

   Serge

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Produire l’énergie ou la recevoir ?

aura04Le simple fait de penser produit de l’énergie.
C’est d’ailleurs cette même énergie émise par la puissance de nos pensées qui nous permet, et permet à autrui, de ressentir le contenu formel de ces pensées (ce qu’elles racontent et leur degré de créativité, par exemple.)
OK, mais sommes-nous vraiment certains d’être les géniteurs de nos pensées ? Entendez par là, sommes nous certains de penser d’une manière originale, ou nous bornons-nous à reproduire la pensée d’autrui puis de la faire notre ensuite ?

 

 

cerveau2Notre cerveau est à la fois un émetteur ET un récepteur pour la pensée. Ainsi, à longueur d’existence, nous « captons » les processus mentaux des autres personnes et nous participons, à notre tour, à la production incessante de pensées. Et tout cela produit une quantité d’énergie faramineuse ! Nous ressentons toujours le contenu de nos pensées, c’est à dire l’énergie qu’elles produisent et que nous pouvons percevoir d’une manière sensorielle et émotionnelle.

 

 

conscience-subjectiveMais nous ressentons aussi bien l’énergie produite par les processus mentaux des autres ! Cela à tel point que nous en arrivons parfois à avoir ce genre de réaction :

« Est-ce bien moi qui vient de penser ça ? »

Nous avons des doutes.

Non pas sur la véracité de notre ressenti (nous ne sommes pas fous, n’est-ce pas !) mais sur la validité et sur la paternité de ce que nous ressentons parfois.

 

 

 

mg1j3uv5Nous pouvons être effarés par nos réactions, parfois.
Mais est-ce bien NOS réactions ?
Ce que nous ressentons alors est-il vraiment issu de NOS processus mentaux ? Sommes-nous toujours des producteurs ? Mais si nous ne sommes que des récepteurs, pourquoi avons-nous été ainsi « réceptifs » ?

Je livre ces quelques considérations techniques à votre méditation.

 

 

 

 

    Serge

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Symbolisme

mage sorcier 163Le mot « symbolisme » provient de deux mots grecs « sin » et « bolein », qui signifient « qui va dans le même sens »
Est dit « symbolique » tout ce qui va dans le même sens que l’information ou le message que l’on désire transmettre. Par exemple, est symbolique ce geste qui consiste à caresser une personne que nous aimons : ici, la caresse « va dans le même sens » que ce que nous désirons faire passer comme message. Par extension, le symbolisme s’applique également à tout ce qui sert nos intérêts humains les plus immédiats.

 

L’inverse du symbole étant le « diabole » (du Grec dia et bolein), dont on a fait le mot « diabolique » et qui signifie « qui va dans le sens opposé. »
Est « diabolique » le fait de prétendre aimer une personne et, parallèlement, ofuxw2npfaire en sorte de la priver de sa liberté, cela sous le prétexte fallacieux de notre « amour » pour elle. Et également « diabolique » le fait de se servir du concept de Dieu pour justifier des crimes, des guerres et des manipulations mentales. De même que de s’abriter derrière le manteau du chercheur de Lumière pour pouvoir nuire ou se vider de son mal-vivre sur autrui en toute impunité.

 

Le symbole et le diabole sont les deux béquilles psychologiques qui aident l’ésotériste véritable à avancer. En effet, si ce que je ressens correspond à ce que je souhaite et va dans le même sens que le but que je me suis fixé, alors mon action devient le symbole vivant de ce que je suis, intérieurement.

A l’inverse, si ce que je ressens s’oppose à ce que je souhaite obtenir, mon action devient un diabole et me donne la preuve de l’existence, en moi-même, d’un « divorce » entre le coeur et l’esprit.

 

ManpowerMais attention ! Ce n’est jamais un autre que vous qui doit définir si votre action est symbolique ou diabolique, c’est à dire si vos actes coïncident vraiment avec vos paroles. Car si vous laissez à un autre que vous le soin de définir si vous êtes bien en harmonie avec ce que vous prêchez, il ne réussira, au mieux, qu’à démontrer que ce que vous faites n’est pas en harmonie avec ce que lui pense de ce que vous devriez faire !

Bien évidemment, il faut déjà pas mal de discernement et cette possibilité rare de prendre un minimum de recul avec nos processus mentaux, pour être capable de distinguer un symbole d’un diabole.

Même après deux décennies, certains étudiants de l’ésotérisme n’y parviennent toujours pas !

 

 

 

    Serge

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L’Initiation, C’est quoi ?

abjInitiation est un terme qui est très mal compris de la plupart des gens, y compris de certains qui se réclament de l’ésotérisme… Ce mot provient du latin « initiaré » qui signifie « commencement » ou « début. » Un « initié » est donc une personne qui commence à connaitre, à comprendre et à pratiquer correctement l’ésotérisme ou la spiritualité. C’est un vrai élève, digne de ce nom, mais ce n’est rien de plus qu’une personne qui commence tout juste à y voir plus clair en elle-même.
Et celui qui n’est pas encore « initié », c’est a dire celui qui n’a même pas commencé à vraiment comprendre, qu’est-il selon les termes de l’ésotérisme ? Il est un « profane » (de pro et fanum = « Qui se tient devant le temple », sous entendu sans y entrer.)

 

Et celui qui est bien après l’initié, quel est-il ? Son niveau est sanctionné par le terme générique de « maître » (sans majuscule à « m »), du latin « magister » = « qui maîtrise. » Qui maîtrise quoi, au juste ? Qui maîtrise intellectuellement la connaissance ésotérique, tout simplement. Et ensuite ?

 

 

Ensuite Neb kheperou ravient le « Maître » (Magister Templi, en Latin) qui lui, maîtrise non seulement l’aspect théorique mais également, commence à avoir une nette maîtrise de…. Lui-même. Sans pour autant qu’elle soit totale, loin s’en faut. Il maîtrise le « corpus », c’est à dire la connaissance avec laquelle il fait « corps » (il est identifié à elle, pour ainsi dire, car le mot latin « templi » fait allusion au temple du Saint-Esprit, et non pas vraiment ni même directement au corps physique de l’homme.)

 

 

Enfin, viennent les « Grands-Maîtres » (les plus populaires pour les non-initiés) qui eux, qu’ils soient dans un corps ou hors d’un corps de chair, comprennent « Qui ils sont vraiment » et possèdent la pleine Maîtrise de leur humanité. Et après ?

Après… Eh bien ! Il y a l’Ouverture Universelle, l’évolution Infinie et Illimitée !
Qui peut dire ce qui se trouve dans un « Après » qui, tandis que nous avançons de dix pas, recule de mille ?

Je suis certain que tous ceux qui savent déjà « lire entre les lignes » sauront tirer, de cette modeste explication, un énorme encouragement pour leur propre « marche en avant » vers l’Illimité.

 

 

 

    Serge

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