Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

La patience vue autrement

La patience vue autrement

(Les brèves de la psy éso)

Nous devons faire preuve de patience seulement parce que nous attendons quelque chose et que cela dérègle notre subconscient. En effet, pour lui, on ne peut désirer une chose qui n’existe pas encore. Et si nous la désirons en esprit, c’est qu’elle existe déjà, en vérité. Par exemple, nous désirons aller à la boulangerie pour acheter du pain. Pour cela, la boulangerie ne doit pas exister après ou plus tard : elle doit être là, maintenant et avant même que nous puissions nous y rendre. Si la boulangerie n’existait pas, si le boulanger n’était pas encore né, impossible pour nous d’aller y acheter son pain.

Alors nous ressentons de la compulsion, de l’impatience, cela parce que notre subconscient ne comprend pas pourquoi la chose désirée n’est pas déjà là. Pour lui, tout existe déjà, tout est déjà disponible et à profusion. Il ne conçoit pas l’idée de séparation entre la chose désirée et le fait de l’obtenir : elle est déjà disponible et à nous. La patience est le nom donné à ce qui nous permet de violer une loi de l’âme et de nous placer dans un état de stress étalé dans le temps. Le temps pour nous de prendre conscience d’une chose qui fait déjà partie de l’actualité, mais pas encore de notre réalité personnelle.

Pour éviter ce stress, nous ne devons penser qu’à ce qui est déjà là et plus à ce que nous attendons, comme si la chose n’était pas déjà disponible et à nous attendre. L’espace entre la chose désirée et son obtention n’est qu’un espace mental, pas une distance physique. Selon les lois du fonctionnement de notre subconscient, c’est le contenu formel de notre mental qui décide de ce que nous devrons vivre ensuite. Si nous attendons de posséder quelque chose en imaginant qu’e cette chose est absente, elle le sera pour nous. Nous allons encore l’attendre et il nous faudra être patient.

Nous devons demeurer dans le temps présent, l’ici et maintenant, autrement dit, dans l’actualité planétaire que notre conscience est capable d’appréhender pour le moment. À ce niveau fréquentiel de l’esprit, tout est déjà disponible et n’attend qu’un geste mental (Mudra) de notre esprit pour nous tomber entre les mains.

 

Serge Baccino

Redescendre sur terre

Redescendre sur terre

(Les brèves de la psy éso)

L’éducation, l’enseignement et la vie sociale, en général, nous ont obligés à capituler, en termes de contrôle de soi. Cela a eu pour effet principal de nous forcer à quitter les Centres de la matérialité (les 3 premiers Chakra) pour nous réfugier dans le quatrième Centre en montant (le Cardiaque.) Dès lors, nous avons commencé à penser notre vie, au lieu de la vivre, à projeter nos idées de relations avec l’image que nous nous confectionnions des autres.

Résultat, nous en sommes arrivés à n’exprimer que nos problèmes, à ne voir que ces derniers et à n’user de notre volonté que pour nous opposer à des principes directeurs (schémas, conditionnements mentaux) qui sont eux-mêmes opposés à nos buts ainsi qu’à nos intérêts les plus immédiats.

Notre attention mentale a été détournée des trois premiers Centres énergétiques terrestres, ce qui les a appauvris « de nous » (de la conscience de soi) et les a « enrichis » (de la pensée programmée) des autres. Mais tandis que nous étions subjugués par les processus mentaux propres à cet étage (Chakra 4), les autres les ont remplis d’idées et de croyances aussi arbitraires que liberticides.

Les trois premiers étages de notre être global ont été squattés dès notre enfance et nous devons, à présent, réussir à en « redescendre » les étages et à les reconquérir. Voir à ce propos la relation évidente avec le mot VITRIOL : « Visite l’intérieur de la Terre, et en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée.  »

 

Serge Baccino

Âme et engrammes

Âme et engrammes

(Les brèves de la psy éso)

Depuis tout jeune, nous avons du écouter, apprendre, retenir, restituer ce qui a été appris, plus ou moins accepté et, forcément, mémorisé, cela à cause de la durée et de l’intensité qu’il nous a fallu accorder à l’éducation, l’enseignement, etc.

C’est toujours l’âme, dans sa partie supérieure, qui tente de s’exprimer. Mais se faisant, elle doit passer par le corps. Or, ce corps n’est pas lié à l’âme mais à ce qu’il a appris à devenir, à être puis à exprimer de son mieux (interface sociale, « persona ».)

La personnalité révèle, par le corps, tous les engrammes issus de l’enfance. Ce qui est alors exprimé est relatif à tout ce qui n’est pas nous ou, au mieux, à un mix du plus mauvais effet.

Au travers de cette interface fausse, ce n’est pas l’âme qui s’exprime mais la personnification de l’être, lente et graduelle, avec ce qu’on lui a appris qu’il était, ce que l’on a réussi à lui faire croire qu’il devait être, etc. La vraie interface devrait être entre l’âme et le corps, une fois ce dernier débarrassé de ses engrammes.

Lorsque l’âme commence à être libérée, elle cherche compulsivement à s’exprimer et son forcing est ce qui provoque toutes ces maladies de l’âme, comme on dit (ou spirituelles.)

 

Serge Baccino

 

A propos de mémoires

A propos de mémoires

(Les Brèves de la psy éso)

Nous sommes affectés par nos Mémoires. Pour que les Mémoires nous affectent, présentement, il faut qu’elles se manifestent, présentement.  Les Mémoires ne sont pas originaires du passé : elles doivent être présentes en nous pour affecter notre présent.

Les Mémoires sont sans cesse réactualisées, du fait que nous les invoquons sans même le réaliser. Sans cette invocation constante, il n’y aurait aucun passé, aucunes Mémoires mais un présent correspondant parfaitement à qui nous sommes ou voulons être.

Se référer au passé donne du pouvoir au « moi » (ou ego). Se positionner dans le présent donne la prépondérance au Soi. La preuve : quand je ne pense à rien, je ne subit aucune souffrance relative « au passé » et donc, aux Mémoires.

Pour souffrir, il faut penser et se recréer un passé au sein même de notre présent ou faire durer en esprit ce qui n’est plus, en vérité.

 

Serge Baccino

Où il est question de voyance

Où il est question de voyance

(les Brèves de la psy éso)

Un voyant capte uniquement l’instant présent, ce moment où nous formons notre futur. Futur qui se produira si nous continuons de le former de la sorte, en pensant de la même façon.

Le clairvoyant perçoit les diverses probabilités, à savoir ce que nous sommes en train de produire, comme futur probable, ainsi que ce que nous pourrions aussi bien construire et par ailleurs.

Le Clairvérant est, comparé aux deux premiers, le seul capable de comprendre l’état d’esprit présent de la personne, pourquoi elle se forme tel ou tel autre futur probable et ce qu’il serait utile de lui expliquer pour qu’elle devienne libre de se créer le futur de son choix, voire d’en changer radicalement en cours de route.

Le voyant se borne à exprimer ce qu’il voit. Le clairvoyant se borne à énoncer les diverses autres possibilités, mais seul le Clairvérant est capable de transmettre à la personne des lois mentales qui lui permettront, par la suite, de devenir son propre consultant en voyance.

Mais dans tous les cas, quoique nous soyons en train de créer, comme futur probable, nous pouvons en changer rapidement et à volonté. Cela seul doit être retenu, en fin de compte.

 

Serge Baccino

La Grande Scission

La Grande Scission

(Les brèves de la psy éso)

Nous allons parler, mais très brièvement ici, de ce que nous, les psy éso, pourrions nommer « La Grande Scission ». Nous évoquerons, tous aussi brièvement, cette difficulté que bon nombre d’entre nous vivrons, cela à la seule idée de se positionner, pour la première fois depuis 12 000 ans, en ce qui concerne certains Soi Naturels, et pour la première fois de sa vie, pour la partie humaine actuellement incarnée sur Terre (ou dans la 3D, comme on dit aussi.)

 

C‘est cela qui est difficile, et pas seulement de voir les autres descendre voire tomber. Ne nous racontons plus d’histoires :
NOUS avons surtout peur de tomber avec eux. Nous pressentons cette chute comme envisageable, de plus en plus, mais ignorons encore, si nous la vivrons, peu ou prou, ou si nous ne ferons qu’y assister, en simples spectateurs passablement affligés.

 

Et nous allons devoir nous décider. Très vite. Non pas « vite » parce que c’est pour très bientôt, mais VITE parce que bientôt, il ne sera plus possible de choisir : nous serons choisi, si l’on puis dire. Nos Grands Amis, depuis l’invisible aux yeux de la chair, pourraient nous tenir ce langage : « Votre Mission, si vous l’acceptez,  est de DESCENDRE du bus, même au tout dernier moment, ou d’attendre que les portes se referment, que le bus démarre et roule en direction de sa tragique et bien réelle destination. » Qui est le fond du ravin.

Le véritable changement n’est pas un acte mais un nouvel état d’esprit.

 

Serge Baccino