Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Conscience du dehors dedans

Conscience du dehors dedans

Nous qui parlons et qui écoutons, vivons, marchons et sommes conscients d’être, nous ne sommes pas « la Conscience » : nous sommes seulement un point focal géolocalisé de cette même conscience. Mais tandis que nous pourrions être le « Je », nous ne sommes que le « moi ». Nous sommes comme un simple reflet du soleil dans un minuscule bout de verre. Ce qui ne fait pas du bout de verre le soleil pour autant ! De fait, nous pourrions en arriver à croire que l’univers est dans NOTRE conscience, alors qu’en réalité, il est DANS LA Conscience (celle du Tout-Esprit.)

Si l’univers était en nous, il serait inclut dans le « moi », dans le mental humain. Dès lors, où serait ce que nous voyons autour de nous et que nous appelons « l’extérieur » ? Lui aussi serait « en nous » ? Notre seul « moi » contiendrait ainsi « l’univers et les dieux », à savoir toutes choses ainsi que tout le monde ? Cela ferait de notre « moi » humain si limité, la seule chose qui Soi ? Nous serions donc et à nous seul, « LE Soi » ? C’est la conclusion effarante à laquelle en son arrivées, bien imprudemment, certains initiés du passé. Cela leur a coûté soit la raison, soit leur humanité, soit, ce qui est un moindre mal, comparativement, l’occasion de plus de connaissance encore.

En fait, l’univers ET les dieux (dont nous tous), sont dans LA Conscience Unique, cela même qui se reflète ou se réfracte en la forme humaine (ou qui tente de le devenir.) Dans LA Conscience, comprenez-vous bien ? Mais pas dans « nôtre conscience » personnelle ou « moi », qui n’est qu’une infime portion de la Soi-Conscience Universelle. En clair, toutes choses, tous les êtres, se trouvent inclus dans la Conscience unique. C’est en cette Conscience-là que Tout Est, pas dans le fragment que nous sommes capables d’accueillir et parfois de refléter.

Ce qui nous amène à comprendre une très profonde vérité, inconnue parfois des ésotéristes eux-mêmes : Non seulement tout est inclut dans la Conscience, mais nous le sommes nous aussi ! Notre personnalité, notre forme physique, celles de tous les autres et tout le reste de l’univers, se trouvent DANS la Conscience Unique.

 

Serge Baccino

(Extrait d’un enseignement de la Voie de la Siddha, version laïque.)

Au sujet du contenu mémoriel du subconscient

Au sujet du contenu mémoriel du subconscient

(Les brèves de la psy éso)

Le contenu formel du subconscient disparaît lorsque la personne l’assume entièrement. Cette partie de notre subconscience, celle qui mémorise nos réactions à notre vécu, permet de savoir des choses sans avoir à y penser et donc, sans avoir à en être conscient. Accepter ce contenu intime, revient à supprimer la barrière mentale qui nous sépare de ce que l’on nomme l’Inconscient, mais qui est en fait le Supraconscient, la Conscience de Soi.

Assumer tout est le secret, car les autres nous servent autant qu’ils nous desservent. En effet, s’ils nous permettent de nous déculpabiliser et leur mettant toutes nos responsabilités sur leur dos, ils nous encouragent, du même coup, à ne jamais trouver la force de nous émanciper d’eux, de nous assumer enfin.

Quand le contenu du « moi » (les enregistrements subconscients) est entièrement vidé, la DDP (différence de potentiel) cesse dans les heures qui suivent. Il n’existe alors plus aucune barrière entre le conscient et le Supraconscient (plutôt que « inconscient. »)

 

Serge Baccino

Qui est qui quoi et quand ?

Qui est qui quoi et quand ?

(Les brèves de la psy éso)

Nous croyons être quelqu’un. Très bien. Mais quand le sommes-nous ? Ou à quel âge, par exemple ? Autant dire à quel moment. Nous croyons être cette personnalité, ce « moi ». Mais c’est quoi « moi » ? Nous croyons connaître ce que nous sommes, mais nous sommes qui ou quoi, au juste ? Ce qui ou ce quoi que nous sommes, à quel moment le sommes-nous vraiment ? Le sommes-nous aussi la nuit, lorsque nous dormons ?

Si nous nommons ce que nous sommes ou qui nous sommes, qui nomme ainsi ? Sommes-nous ce qui est nommé, celui qui nomme ? Et pourquoi deux choses et pas seulement une seule ? S’il y avait un, pourrait-il ce un, se nommer lui-même, se percevoir ? Depuis quelle position observerait-il et qu’observerait-il ainsi, s’il était seul ou un ? Il y a en effet deux. Il y a toujours deux, nécessairement deux : un pour observer, l’autre pour être observé. Mais lequel sommes-nous, l’observateur ou l’observé ?

Et d’abord, qu’est-ce que cela qui observe ? Et qu’est-ce que cela qui est observé ? L’observation se fait-elle toujours en sens unique, de l’observateur vers ce qui est observé ? Ou l’observé peut-il à son tour observer l’observateur ? Les deux doivent-ils durer en l’état ? Sinon, lequel des deux doit céder la place à l’autre ? Comment sortir de la dualité « observateur/observé » ? Et si cela est possible, qu’est-ce qui est ainsi « déplacé » ? Et qui ou quoi serait là pour assister à ce déplacement, voire pour en témoigner, le cas échéant ?

 

Serge Baccino

L’inconscient c’est quoi ?

L’Inconscient, c’est quoi ?

(Les brèves de la psy éso)

 

L’Inconscient c’est quoi, finalement ? Un mot moderne pour parler du Soi Divin, de Dieu, du Moi-Intérieur, de la Soi-Conscience, etc., et selon les goûts ou croyances. Il est où ? Nulle part : ni en nous, ni hors de nous, c’est nous qui sommes en lui comme il est en nous. Impossible d’expliquer puis de comprendre réellement l’Inconscient. La définition la plus proche sans être exacte pour autant ?

C’est la somme de tout ce que deviendra une particule de Soi nommée « humain », du point d’observation présent et jusqu’à l’infini des temps. L’Inconscient est-il Dieu ?

 

Non, il est notre Dieu, ou cette partie de Dieu-Le-Tout avec laquelle nous serons éternellement associés. De même que le doigt n’est pas la main et que la main n’est pas le bras et que ce dernier n’est pas le corps. Les diverses parties ou dimensions simultanées de l’inconscient forment ce que l’on nomme « la Hiérarchie Ésotérique. » Chacun a la sienne qui lui est propre, formée des élèves (les extensions) et des Professeurs (les parties hautes ou divines.)

 

Il existe une hiérarchie ésotérique pour chacun et une pour tous, mais cette dernière dépasse les limites de notre univers systémique. Lorsque vous êtes en contact avec un Maître ou un Grand Maître, en fait, vous êtes en contact avec des parties de vous bien plus Réalisées, autrement dit, avec « Vous, plus tard. » Cette seule révélation peut choquer, être rejetée ou donner le vertige. Tout dépend de la réponse de l’homme à certains aspects méconnues de la vérité de son être Global (ou Multidimensionnel.) Admirer les êtres spirituels ou même un seul, en particulier, revient donc à s’admirer le nombril ! Mais un nombril qui ne sera le nôtre que bien plus tard !

 

Serge Baccino

A propos de l’aura

A propos de l’aura

(Les brèves de la psy éso)

 

L‘aura, ce rayonnement imperceptible pour nos yeux de chair qui se situe sur la périphérie de notre corps humain, témoigne de ses activités physiologiques, énergétiques, ainsi que des processus mentaux et des états d’être (sentiments, émotions, sensations.) Mais puisque l’aura témoigne de l’activité interne de l’être humain, autant se concentrer sur cet être humain, plutôt que sur ses activités externes qui ne démontrent que le vivant, pas ce qui vit de la sorte.

 

Il est de mode, en particulier depuis la vague New-Âge, qui a permis à de simples étudiants de pouvoir se faire croire qu’ils étaient devenus des maîtres, de chercher à  » voir l’aura.  » Ce qui, en soi, est déjà une idée très bête, puisque l’aura ne se voit pas mais se perçoit. Seuls les yeux de chair peuvent voir. Mais il est en effet possible de percevoir certaines fréquences mentales ou autres, par le biais de capacités internes souvent qualifiées de psychiques, et qui ne demandent qu’à s’épanouir harmonieusement, surtout si on a appris comment s’y prendre pour y parvenir.

 

Bien sûr, celui qui tient absolument à  » voir l’aura  » la verra. Il pourra même voir des éléphants roses flotter dans l’azur, s’il réussis à se suggestionner suffisamment ! Le rôle d’une partie méconnue du mental est d’ailleurs de donner corps ou de donner forme, plus exactement, à tout ce qui se produit dans notre for intérieur.

Et lorsque l’homme désire très fort une chose, il a alors de grandes chances de l’obtenir, c’est un fait. Mais il est un fait également que cela ne signifie pas pour autant que ce qu’il a ainsi obtenu, existait avant qu’il ne l’invente, pour lui et pour tous ceux qui partageront ensuite ce même désir, ces mêmes croyances, en somme.

 

A l’instar de Dieu, mais en infiniment plus modeste, nous avons le pouvoir de créer. De créer surtout… Des images mentales ! Autrement dit, des formes spirituelles qui n’existent ensuite que pour nous et dans notre mental, mais qui peuvent, le cas échéant, être partagées par le mental d’autres personnes, possédant un train d’ondes cérébrales créatrices qui soit compatible.

Les imageries mentales ou formes spirituelles sont alors transmises par ce que je nommerai, faute de mieux, «  télépathie.  »

 

Serge Baccino

Les systèmes de croyances

Les systèmes de croyances

(Les brèves de la psy éso)

 

Nous croyons savoir, mais nous savons surtout que les autres croient savoir ce que d’autres ont cru comprendre et savoir d’autrui (relisez, au cas, oui.) Autrement dit, notre savoir est à 90% de seconde main ou, et plus exactement, il est basé sur le fait que nous avons cru que d’autres savaient et avons retenu ce que nous avons compris de ce qu’ils savaient… Peut-être. Mais que savaient-ils ? Comment le savoir, si nous croyons savoir ce qu’ils étaient supposés savoir ?

 

Ainsi, le religieux croit que Jésus, Gautama, Mahomet ou qui que ce soit d’autre, ont expérimenté ceci ou cela. Mais comment le savent-ils ? Réponse : ils ne le savent pas. Ils ne peuvent pas le savoir : ils peuvent juste CROIRE qu’untel a vécu ceci ou a fait cela. Savoir revient à expérimenter soi-même, ce qui est, en toute logique, la seule manière de pouvoir affirmer que l’on sait !

 

Le drame de notre époque, que ce soit dans la vie dite matérielle ou dans celle prétendument spirituelle, c’est que les gens se cantonnent à vivre selon l’expérience et le savoir supposé d’autrui. Et cela depuis l’école où ce virus ignoble a été contracté. Mais personne ne sait vraiment, car personne ne se fie à sa propre expérience, seulement à ce qu’il ont compris et accepté de celle supposée des autres.

Alors, et vous, que savez-vous vraiment ?

 

Serge Baccino