Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Origine du besoin de contrôler

L’origine du besoin de contrôler

(Les brèves de la psy éso)

 

On ne veut pas apprendre; on veut juste avoir raison. Toutes nos tentatives de manipulations mentales, d’intimidation, toutes les méthodes servant à faire sentir à l’autre qu’il a tort, servent en fait un seul but : avoir raison. Si nous réussissons à obtenir cette validation d’autrui, nous pouvons en conclure qu’il n’est pas utile de changer quoique ce soit en nous. Pourquoi changer (d’idée, d’attitude, etc.,) si nous avons raison ? Ainsi, quelles que soient les méthodes employées pour tricher dans le relationnel, toutes convergent vers ce besoin viscéral de ne pas avoir à changer un iota de notre thématique mentale.

 

Ce besoin viscéral d’avoir raison et donc, de ne pas avoir à changer quoique ce soit en nous, entraine un autre besoin : celui du contrôle.
Si nous ne réussissons pas à faire admettre aux autres qu’ils ont tort et nous raison, alors nous croyons devoir arriver tout de même à nos fins, cela en tentant de contrôler leurs pensée, leurs gestes, leur vie même et si cela est possible. Évidemment, nous réussissons tout au plus à terroriser les plus faibles et à agacer sérieusement les plus convaincus de leurs propres droits. En somme, ça ne marche pas. Si ça marchait, nous cesserions alors rapidement.

 

Ainsi et à la longue, le besoin de contrôle entraine insatisfaction, stress, angoisses et déceptions, car il n’est jamais possible de contrôler quoi que ce soit avec le conscient. Seul l’inconscient engendre les différentes réalités propres à chacun de nous. Le pouvoir de créativité mentale n’est donc pas dans le conscient mais dans l’inconscient. Seul ce qui se trouve déjà en nous et qui n’a jamais été visité et donc conscientisé, engendre les évènements. Comme nous ne savons pas ce qui se passe exactement dans notre inconscient, nous pensons que ce sont les autres qui nous « aident » ou nous « freinent » dans notre élan vital.

On peut se faire une nette idée de ce qui se trame en notre for intérieur, cela en nous basant sur les modalités d’expression de notre réalité extérieure, autrement dit, sur ce que nous vivons d’une manière aussi irrémédiable que cyclique. Nous sommes les créateurs de notre vie : ce que nous pensons, inconsciemment, nous le vivrons tôt ou tard consciemment.

 

Serge Baccino

La vie n’est pas dure

La vie n’est pas dure

(Les brèves de la psy éso)

 

Prétendre que la vie est dure ou injuste, ne peut avoir pour unique but que de réussir ce véritable tour de force qui consiste à se distinguer d’elle. Cela dans l’espoir immature de lui faire assumer nos propres responsabilités en matière de création mentale et donc, de vécu soit-disant « extérieur ». Toutefois, la personne sociale ou physique, la « persona » (masque social ou interface, ou encore avatar, etc.,) est innocente et ne doit pas culpabiliser le jour où elle réalise être à l’origine de tout ce qui se produit en elle (ou autour d’elle.) Pourquoi cela ?

 

Parce que ce n’est jamais la partie consciente de l’être global qui a le pouvoir de créer, mais la partie inconsciente. Et puisque ce pouvoir en nous (qui fera partie de nous plus tard,) est inconscient, nul besoin de culpabiliser. Personne ne se fait du tort ou du mal sciemment, c’est si évident ! Par contre, il faut sortir de cette « Matrice » à la fois collégiale et individuelle, cela en prenant conscience de toute cette inconscience en nous. Puis en acceptant d’en assumer le contenu formel ! Pour cela, rien de plus simple : nous devons nous servir des évènements extérieurs (personnes, situations, lieux, etc.,) pour remonter à la source de ce « Chant sacré » qu’est la Création Continue. Continue mais hélas inconsciente à quelque 90%.

 

Serge Baccino

Le CEI

Le Champ énergétique et informationnel (CEI)

(Les brèves de la psy éso)

Nous sommes des êtres vibratoires, des entités énergétiques et avons, autour de nous, un champ énergétique et informationnel.
C’est au travers de ce champ, de ce « filtre », pourrions-nous dire, que nous percevons le Monde ou, du moins, croyons le percevoir.

En somme, ce que nous percevons du Monde et des autres, correspond au contenu formel pré-enregistré de ce champ présentant une double polarité.

Si nous changeons le contenu formel et donc, énergétique qui va avec, nous changeons de perceptions et avons, du Monde, une vue différente, voire carrément opposée, si le champ est brusquement secoué par quelque révélation issue d’un vécu susceptible de nous sortir de notre torpeur psychoénergétique.

L’attention mentale crée un canal par lequel l’information et l’énergie qui la sous-tend, peuvent nous visiter. C’est d’ailleurs ainsi qu’agissent les clairvoyants, plus ou moins sciemment.

Toutefois, il faut se souvenir que ce canal va devoir, pour que les informations et l’énergie nous parviennent, traverser notre propre champ énergétique et informationnel. Dès lors, l’information reçue ne sera pas traitée telle quelle mais telle que filtrée par notre champ.

De même, les émotions, les ressentis et les sentiments reçus, ne seront pas retraduits d’une manière absolument fidèle, puisque tout ce matériel, mental et énergétique, va se retrouver teinté par nos propres croyances et idéaux.

Nos paroles et nos actes, sont le résultat d’une mise en branle du contenu formel de notre champ énergétique et informationnel. Autrement dit et par exemple, lorsque nous parlons à quelqu’un, il y a deux choses qui se produisent; l’une audible (les paroles prononcées) et l’autre inaudible mais pouvant être perçu à un autre niveau de notre être global (toutes les vibrations émises par notre CEI ou « aura », pour les puristes.)

C’est parce que les gens pressentent depuis toujours cette vérité, qu’ils choisissent généralement soit de mentir, soit de n’exprimer que des paroles sans importance et, surtout, ne correspondant pas à ce qui se trouve vraiment en eux.

 

Serge Baccino

Prise de conscience et objectivité

Prise de conscience et objectivité

(Les brèves de la psy éso)

 

Les gens qui critiquent ce monde et la plupart de ceux qui le composent, lorsque ces derniers ne répondent pas à leurs attentes, s’imaginent « objectifs » ! En fait, ils sont tout, SAUF objectifs, justement ! S’ils l’étaient vraiment, ils conserveraient par-devers eux, un regard capable d’embrasser les choses et les êtres, un peu comme s’ils observaient le monde, mais depuis un point central situé au cœur même de la planète. On peut appeler cela « la vision sphérique » si cela nous chante. Peu importent les mots quand on comprend ce qui est proposé. Voir que ce qui nous arrange, nous passionne, nous fait peur ou même, nous dérange, ne consiste pas en la Véritable Vision.

 

Bien sûr, chacun est libre de choisir le point de vue qui l’arrange le mieux ou qui le passionne le plus, mais dès lors, peut-on encore parler d’objectivité ? Est-il objectif ce journaliste qui décide de ne s’occuper que des affaires du moyen-orient et décide d’en « couvrir » toute l’actualité ? Une actualité se bornant à des guerres, des crimes et toutes sortes de comportements issus de la folie des hommes qui ignorent encore qui ils sont vraiment. Certains sont passés maîtres dans l’art de dénoncer le moindre complot ! Parfois même avant qu’il n’existe pour de bon. D’autres adorent mentionner les faits les plus abjects, par exemple les cruautés perpétrés envers les animaux, avec vidéos bien écœurantes à l’appuie. Des fois que les autres prétendraient à passer une bonne nuit sans aucun cauchemar !

A croire que l’homme moderne ne sait se passionner que pour ce qui ne va pas. Et il se demande ensuite pourquoi sa vie sociale ressemble, en fin de compte, à un champ de bataille un lendemain de guerre ! Cherchez l’erreur…

 

Serge Baccino

Vivre dans sa tête

Vivre dans sa tête

(Les brèves de la psy éso)

 

Les gens vivent désormais dans leur tête, complètement, et sont coupés du même coup de l’actualité, de ce qui se passe effectivement au-dehors voire dans l’esprit des autres. Hier, deux personnes me demandent en amis sur ma page Facebook. Manque de bol, ces deux personnes en sont déjà à 5 000 amis, qui est la limite gratuite fixée par Facebook pour un compte ordinaire. Normalement, tout le monde sait ça. Et si moi je le sais, mauvais comme je suis pour me débrouiller sur le Net, n’importe qui devrait le savoir. Bien, attendez la suite. Donc, je clique sur  » accepter  » mes deux nouveaux amis potentiels et là, ben j’ai le fameux message m’avertissant que ce n’est pas possible, que déjà 5 mille amis, et bla, bla, bla. OK ? Bien !

 

Alors, par politesse, puisque l’un d’eux me redemande en ami le lendemain, je leur envoi un message privé les informant du problème et leur proposant, par exemple et s’ils tiennent à m’avoir pour ami, de supprimer quelques autres anciens amis ne s’étant pas manifestés depuis longtemps ou secondaires. Et là, j’ai un message de l’un d’eux qui me dit :  » Hein ? Quoi ? Supprimer des amis ? Jamais de la vie !  » (lol) Genre le mec qui croit que je lui propose de sacrifier ses amis pour moi, alors que c’est lui qui me demande en ami ! Bref…

 

Second exemple. Ce soir, je rentre tard avec ma femme d’un apéro avec deux ravissante étudiante de la psy éso et de la Voie de la Siddha (elles se reconnaîtront). Arrivé à une route, sur la gauche, que je dois prendre pour arriver chez moi, je vois un mec, en voiture plus remorque, attendre en me laissant la priorité. Je sais que quand on trimbale une remorque, sans le vouloir, on  » bouffe  » un peu sur le couloir de gauche, réservé aux usagers allant en sens inverse. Vous voyez ? Et comme il s’était déjà avancé pas mal, je m’arrête et lui fais signe poliment de passer. Lui me répond énervé avec un geste brusque, me signifiant qu’il avait laissé assez de place sur sa gauche pour que je passe, alors, hein, faut pas l’emmerder ! 

 

J‘ai vite compris pourquoi le mec s’était mis dans cet état : il pensait que je lui reprochais de prendre toute la route et préférais dès lors le laisser passer pour réussir à passer moi-même, comme on le ferait avec un boulet ! Vous captez le genre ? Je vous raconte cela parce que vous tous et très bientôt, si ce n’est déjà fait, allez être confrontés à de tels désordres mentaux ambulants, qui choisissent désormais l’option pratique de SE SERVIR DES AUTRES pour vivre leurs films personnels.

 

Comme nous n’avons pas tous le même degré de compréhension ni même d’entrainement à ce genre de de mésaventures, je tenais à vous en informer afin que vous puissiez, dans la mesure du possible, vous y préparer, car ça ne va pas louper, vous allez y avoir droit comme moi, comme tous ceux à qui il reste encore un brin de probité mentale et qui attendent de savoir ce que veulent dire (ou faire) les autres pour les considérer comme les boulets… Qu’ils sont eux-mêmes devenus ! Bien le bonjour à tous !

 

Serge Baccino

Le mental est innocent

Le mental est innocent !

(Les brèves de la psy éso)

 

Le mental n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un problème. Sinon, autant affirmer que puisque nos yeux ne permettent pas de voir ce qui se passe sur la surface des autres planètes, ils consistent en un problème majeur qu’il nous faut régler en le « dépassant » ! Nos sens sont très bien, merci pour eux ! Ils jouent le rôle qui leur est dévolu, mais ils ne vont pas plus loin que cela. Mais je doute que ce soit là « une limite » qu’ils nous imposent ou un quelconque problème en soi !

De la même façon, notre mental n’a pas de problème, essayons de le comprendre enfin. Si « problème » il y a, c’est quand une personne se croyant « spirituelle », se met à vouloir se servir de son mental, pour porter sa conscience au-delà des limites qui sont celles propres à ce même mental.

 

Le mental est parfait pour la vie terrestre ou « matérielle » et, bien sûr, pour analyser. Analyser nous évite d’être complètement cons, la plupart du temps, et de ne pas tomber plus d’une fois, dans chacun de pièges grossiers que nous tend la vie sur Terre et en communauté. Si tant est que nous puissions ici user du terme « communauté » !

Ainsi, pour toute personne intelligente, il est de mise de savoir faire la part des choses. Le mental sert à la vie ordinaire, mais si notre projet est de « voir plus loin », alors il nous faudra d’autres outils que le mental ou même que nos yeux de chair ! D’ailleurs, nous devrons, pour se faire, user dès lors de sens qui ne sont pas matériels mais qui, pour autant, nous permettront de conserver un semblant d’objectivité. Nos sens dits « objectifs » se rapportent aux objets des sens. Ils nous permettent de rester objectifs, justement, dans tout ce qui a trait à la vie physique incarnée.

 

Mais ni nos sens, ni notre mental et, en fait, RIEN de physique, ne peut nous aider à aller plus loin, à dépasser certaines limites qui, en fin de compte, n’en sont pas vraiment. Est-il limité, celui qui choisi de manger une pizza plutôt que d’essayer de se nourrir de Prâna, alors que la faim le tenaille déjà ? Sans même le réaliser, ceux qui se targuent de représenter « la nouvelle spiritualité », représentent surtout une partie de l’humanité aussi paumée que l’autre, mais qui refuse encore de l’assumer.

De là les affirmations ridicules de personnes qui croient que de se débarrasser d’une chose, au lieu de la maîtriser, consiste en une preuve d’évolution flagrante. En fait, cela témoigne d’un Moi-Idéalisé qui a pris les commandes de l’être et qui désormais, mène ce dernier par le bout du nez.

 

Serge Baccino