Archives de catégorie : Les brèves de la psy éso

Sortir du moi

Sortir du moi

 

Contrairement à la croyance répandue chez quasiment tous les spiritualistes modernes, l’homme ne sort pas de son corps : il pénètre d’autres états d’esprit, s’identifie temporairement à eux et, durant ce laps de temps, il oublie (perd de vue) l’état d’esprit principal, celui avec lequel il fait corps, généralement (avec lequel il s’identifie le plus souvent et le plus longtemps, donc.) Chaque émotion durable, chaque état d’esprit, peuvent être habités et donner ainsi l’impression d’être autant de Mondes dans lesquels la conscience de Soi (Je Suis) peut se projeter et s’y promener, comme dans un décor terrestre. Mais on ne sort de rien et on n’entre dans rien : c’est juste la conscience qui visite ses différents niveaux de fonctionnement (émotifs, mentaux, etc.)

 

Les ésotéristes savent cela depuis toujours et il est à espérer que ce savoir quasiment perdu de nos jours, retrouve un de ces jours prochains grâce aux yeux des plus intelligents et doués, mentalement. Je pense en particulier aux Métaphysiciens, qui hormis les ésotéristes, sont les mieux placés de tous pour appréhender ces choses avec aisance. Quant à la physique Quantique, le nouveau piège à cons de la science officielle qui bat désormais de l’aile, elle semble avoir décidé de réinventer l’eau chaude ! Ce qu’elle prétend découvrir, l’ésotérisme l’enseigne depuis toujours ! Mais bon, on a tellement réussi à faire taire ou à décourager les ésotéristes, ces cinquante dernières années, que finalement, plus personne ne sait ce qu’ils sont vraiment, ni d’ailleurs ce que signifie exactement le mot ésotérique.

Pour s’en convaincre, il suffit de lire les définitions déplorables proposées désormais par nos dictionnaires, qui ne semblent plus connaître l’art de l’étymologie. On pourrait presque se demander si une certaine partie présumée instruite (ou autoproclamée instruite) de la société humaine, n’est pas encore en train de comploter pour conserver un pouvoir qu’elle n’est pas prête à abandonner à d’autres…

 

Serge Baccino

A l’origine ou à l’origine ?

Il est plaisant de jouer avec le sens des mots de la langue française. Une langue bien plus riche qu’il n’y paraît, n’en déplaise aux nouvelles générations qui sont en admiration devant la langue de Shakespeare. Par exemple le mot Origine qui est bien plus intéressant qu’il n’y parait, du moins, pour un psychologue ésotériste, voire pour un métaphysicien, puisqu’il est capable d’impliquer le temps comme de s’en passer carrément ! En effet, on peut dire et par exemple, que nos parents sont à l’origine de notre naissance. Si nous avons par exemple une cinquantaine d’années aujourd’hui, cette origine consiste en un hier âgé d’un demi-siècle.

Mais il est également envisageable d’employer ce mot en se passant de la notion du temps. Par exemple, je puis affirmer que les mots que j’écris actuellement, sont à l’origine de mon plaisir de les écrire. Plaisir que je ressens actuellement, c’est-à-dire tandis que je suis en train d’écrire ces quelques lignes. Ou encore, le feu allumé dans ma cheminée est à l’origine de la chaleur qui s’en dégage en ce moment. Dans ces deux exemples un rien simplistes, « Cause et effet sont simultanés, dans le temps et dans l’espace. » (Une importante lois secondaire du fonctionnement de l’esprit, étudiée dans l’enseignement de la psy éso.)

Quel est l’intérêt de tout ceci, me demanderez-vous ? L’intérêt est absolu, du moins pour un étudiant de l’ésotérisme digne de ce nom ! Car si l’esprit est à l’origine de toutes choses, du coup, il n’est plus nécessaire de le placer dans le temps, de lui trouver un historique quelconque. Cela peut aussi bien signifier que c’est maintenant, en ce moment même, que l’esprit donne forme à toutes choses, vous, moi ainsi que l’univers que nous avons l’impression d’observer, comme s’il était différent de nous, voire situé à l’extérieur de nous.

C‘est maintenant que Tout Se Joue ! C’est en ce moment même que tout cela Se Produit, comprenez-vous ? L’esprit est en train, actuellement, de tout créer et c’est maintenant que notre conscience le réalise, pas depuis tant ou tant de milliards d’années mais en ce moment précis.

A méditer. Ou pas ! Vous êtes libres. Même de ne pas réussir à l’être.

 

Serge Baccino

La solution est le problème

2pvcf8luLes gens font un problème d’une solution. Voici que je m’explique à ce sujet. Les gens prétendent, quand ils l’osent, ne pas aimer ce qu’ils sont. Et pour eux, cela est un problème. En fait, c’était la solution mais elle a été immédiatement éludée ! Pourquoi ? Parce que ce que nous prétendons ne pas aimer, ce n’est pas nous, justement. Du coup, encore heureux qu’on ne l’aime pas ! Il est même vivement recommandé de ne pas, de ne jamais réussir à l’aimer ! Au risque de devenir… Ce que nous ne sommes pas, ce qui nous empêche d’être nous !

 

050514022047_40Or donc, le problème qui consisterait à ne pas s’aimer, serait en fait la solution au manque d’amour de soi. Car pour aimer ce que nous sommes vraiment, il faut cesser tout d’abord d’aimer et donc, de cautionner, ce que nous ne sommes pas. Et dès que nous réalisons que nous avons « tout bon » en détestant ce qui n’est pas nous et essaye de nous couper de nous, tout s’éclaire brusquement. Nous voici illuminés par cette prise de conscience des plus salvatrices :

« Mais alors, ce n’est pas que je ne m’aime pas, c’est plutôt que je refuse de tout mon être de devenir cette chose que je redoute d’être et que, fort heureusement, je ne suis pas et ne serai jamais ! »

Alors ce que nous détestons en nous mais qui n’est pas nous disparaît ! Alors ce que nous sommes vraiment, en esprit et en vérité, apparaît ! Et nous aimons de tout notre cœur, de toute notre âme, ce que nous sommes vraiment, désormais et à jamais !

:ami:

Serge Baccino

Ne pas juger ? Mais pourquoi ?

Un sujet qui est à la mode et qui concerne le fait de ne pas juger son prochain.

 

autruche stupideApparemment et selon les mystiques et les spiritualistes en général, c’est-à-dire ceux qui mettent plus l’accent sur le côté émotif et donc sensible de la nature humaine que sur la conscience de ce qui est (de ce qui se passe en fait, que cela nous plaise ou non), il ne faut pas juger son prochain !  Ce qui est assez fâcheux, du moins si l’on considère la prémisse que je me propose de développer plus loin, bien que d’une manière lapidaire. C’est en discutant avec une amie de ce délicat sujet, qu’il m’est venu l’idée d’en faire un article. Alors voici…

 

Jugement3Le fait de conseiller aux autres de ne pas juger leurs prochains, peut être traître, du moins si le concept est mal compris et pousse une personne faible et incapable d’assumer de telles croyances (ne jamais juger, rien ni personne) à tricher et à devenir hypocrite. L’un conduisant toujours à l’autre assurément. Pourquoi une personne devrait-elle tricher jusqu’à en devenir hypocrite ? Parce qu’une personne qui ne juge pas, jamais, rien ni personne, ça n’existe pas ! Et c’est tant mieux. Si par malheur la personne (ainsi programmée à son insu) se trouve être en difficulté pour assumer sa propre humanité, si elle ne s’aime pas « en l’état », pour le dire au plus simple, elle sera obligée :

1. Soit de reconnaître sa faiblesse et de commettre l’erreur de revoir l’idée de sa propre valeur à la baisse…

2. Soit de réagir avec orgueil et assener des « il ne faut pas juger » à tous bouts de champs, surtout aux autres, bien évidemment.

 

JugerLes souffrances psychologiques qui vont très certainement en résulter, pourraient être évitées, simplement en comprenant que le mot juger est mal choisi, en l’occurrence. En effet, juger n’est rien, surtout si l’on est une personne lambda (sans pouvoir réel, voir plus loin cette notion importante.)

Ce serait plutôt cette sale manie de  CONDAMNER les autres, de les juger sans appel, qui devrait être dénoncée et non le jugement en lui-même.

Le jugement est naturel et propre au fonctionnement usuel de l’âme humaine. Nous jugeons tous, tout le temps et cela nous permet d’avoir du jugement, c’est-à-dire de faire montre de discernement. Toutefois et pour demeurer rationnels, ajoutons que ceux qui devraient éviter de juger trop sévèrement, ce sont les personnes qui ont un réel pouvoir sur les autres et dont c’est le métier (d’un point de vue social ou psychologique.) Dans ce cas et uniquement dans celui-ci, le fait de juger peut, en effet, devenir nuisible à autrui. Il est clair qu’un Juge d’Application des Peines (JAP) voire un Juge d’Instruction, ne se contentent pas seulement de donner un avis sur ceux qui comparaissent devant lui (et bien qu’ils soient ses semblables) : il a le pouvoir de les condamner, dans tous les sens du terme (de leur nuire.)

 

petit tyranDonc, jugez tant que vous le voulez si vous êtes une personne ordinaire, c’est-à-dire une personne dont l’avis ne pèse guère sur la balance socio-politique de votre région. Mais même dans ce cas, évitez, si c’est possible, de condamner quelqu’un ! (Comprendre : d’émettre un avis négatif qui soit définitif ou sans appel.) Par ailleurs, posons-nous cette judicieuse question :

D’où peut bien provenir cette idée étonnante qu’il ne faut point juger son prochain ?

Quelle est l’origine première (et psychologique) d’une idée aussi vaniteuse qu’immature ? Voilà qui n’est pas bien difficile à définir, n’est-ce pas ? Il suffit de se poser la question qui fâche tant elle est sans pitié en plus d’être révélatrice, d’un point de vue psychologique :

« Qui aurait intérêt à ce que je cesse définitivement de juger, quoiqu’il puisse advenir ou que l’on puisse me dire ou me faire et donc, quoiqu’il m’en coûte ? »

Il existe deux réponses possibles, car comme je le répète très souvent : « Tout est double. »

1. Soit ceux qui ont une sainte trouille d’être jugés sévèrement par autrui et qui sont démunis face à ce genre de vindicte…

2. Soit ceux qui ont un caractère si puant, qu’ils passent leur temps à nuire, ne pouvant s’empêcher de le faire et ayant ainsi intérêt à n’avoir affaire qu’à des presque saints (sic) et donc, plus prosaïquement, à des lâches, des faibles ou à des hypocrites qui désirent péter plus haut que leur auréole en fer blanc.

 

Dieu et l'homme2Nul n’est parfait, prétendent en chœur mystiques et spiritualistes modernes. En particulier les autres, il semblerait ! Car à les entendre et à les surprendre à se masturber l’ego, s’ils ont vraiment les qualités qu’ils se prêtent sans même pouffer, on peut se demander ce que doivent être les Maîtres, dans ce cas ! La seconde possibilité, c’est-à-dire les faux-culs dirons-nous pour résumer, ceux qui désirent faire croire qu’ils sont capables d’un degré de sainteté dont même un Gandhi n’oserait se réclamer, se reconnaissent au fait qu’ils sont très directifs, adorent régenter les autres et leur imposer leurs idées mais sans en avoir l’air, spiritualité oblige ! Avec leurs proches et amis, ils se conduisent un peu en tyrans du dimanche et, bien évidemment, préfèreront mourir plutôt que de le reconnaître et risquer de devoir se réformer ensuite. Une réforme qui leur fait très peur, car ils se présument incapables de la suivre jusqu’à sa finalité.

 

Mais gare à vos fesses toutefois ! S’ils se sentent démasqués, s’ils se recoupent ou se trahissent devant témoin, ils deviennent alors hargneux et vindicatifs au possible et n’ont de cesse avant d’avoir réduit à néant la réputation (et/ou la position sociale ou morale) de leurs « agresseurs » présumés. La calomnie est leur arme favorite, eux pourtant si lumineux et qui brillent même de l’anus. Car évidemment, ce ne sont jamais eux qui tirent l’épée les premiers ! Ils ne font que « se défendre », révélant ainsi et sans le savoir à ceux qui en font les frais, qu’ils se sentent très souvent attaqués. En réalité, c’est leur propre susceptibilité, poussée à l’extrême, qui les agresse ainsi.

 

Ils se prétendent donc attaqués par « leurs plus jeunes frères » -que Dieu les pardonne, car ils ne savent pas ce qu’ils font (vous savez, les gens moins lumineux et évolués qu’eux ! Suivez un peu, que diable !) OK, OK ! On a compris, Riri ! Mais quelle est donc la moralité de tout ceci, docteur ? Elle est très simple :

Apprenez à ASSUMER ce que vous êtes et tous, sans exceptions aucune, à savoir HUMAINS et donc faillibles et donc, bien plus qu’imparfaits !

Fallait-il encore le préciser ici ? De grâce ! Ainsi, il ne faut pas juger ? La belle affaire que voilà ! Dans ce cas, que les imbéciles qui s’imaginent briller mais qui ne luisent que par leur complexe d’infériorité qui les pousse à se rêver divins, commencent par ne plus juger leur propre humanité, cela au point d’en avoir honte et d’essayer de la brimer, voire de la nier ! Et comme cela est impossible, alors pour donner le change, il ne leur reste qu’à tricher ! Ne les suivez pas dans cette hérésie, ne vous manquez pas de respect ! L’homme est Beau tel qu’il est et c’est son âme qui juge, sans arrêt. Et s’il en est bien ainsi, c’est parce que Dieu le veut, le souhaite et l’exige, tout simplement. Ce Dieu qui n’a pas eu l’intelligence, sans doute, de demander conseil aux mystiques et aux spiritualistes avant de créer l’être humain !

 

Mentir4Jugez donc sans vous gêner mais soyez charitable, car il se pourrait bien que vous soyez jugés, à votre tour, avec la même mesure qui vous a servi à juger. Autrement dit, évitez de faire aux autres ce que vous redouteriez qu’un autre vous fasse ! Et là, vous ne serez pas « mystique », vous ne serez pas « spiritualiste », mais vous serez une femme ou un homme, tout simplement. Et par les temps qui courent, le produit se fait plutôt rare !

Nota : Si vous devez réagir émotivement à mes propos et me démontrer par-là même que j’ai entièrement raison, inutile de vous donner cette peine ou de vous manquer de respect, cela en vous commettant dans un commentaire désobligeant mais bien inutile. De toute manière, ces propos ne vous concernent pas vraiment, sauf si c’est vous même qui vous sentez visez et faites en sorte de leur correspondre.

Ces propos ne concernent que celles et ceux qui se sentent capables de ne pas se manquer de respect, une vie durant.

 

Serge Baccino

A propos du temps…

On sait, désormais, et selon l’enseignement du plus pur ésotérisme, que le temps se résume à un déroulement de notre conscience qui, passant d’un objet d’attention à un autre, se concentre à chaque fois d’une manière plus ou moins intense et profonde, ce qui se traduit ensuite par une impression de « temps qui dure » ou, à l’inverse, de « temps qui file à toute vitesse » (si trop d’info captés à la minute.)

Il est clair que le temps ne peut pas exister sans un point quelconque de repère, repère qui doit absolument être en mouvement (linéaire ou rotatif) pour nous permettre d’avoir une idée de « temps » qui s’écoule. Par exemple, si j’observe un objet tourner sur lui-même très lentement, je pourrais m’en servir de point de référence pour me dire qu’il s’est passé certaines choses « le temps d’une rotation complète. » Il est également possible de prendre pour repère une chose servant de support mental, se déplaçant en ligne droite et lentement, pour calculer le nombre d’évènements successifs qui auront lieu, tandis que cette mesure spatio-temporelle sera conduite, allant du point de référence « A » (départ) au point de référence « B » (arrivée, fin de la mesure ponctuelle.)

En fait, l’idée à retenir ici, c’est que de dire que « le temps n’existe pas » n’est ni suffisant ni même d’ailleurs intelligent : il faut expliquer pourquoi il est très relatif et en fait, n’existe que grâce à la conscience et au fait que le mental ne peut pas se concentrer sur plus d’un objet d’attention à la fois.

(Extrait de l’enseignement de la psy éso, version 1993-2006.)

 

Serge Baccino

 

 

 

Serge Baccino

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Le Royaume des cieux

LE ROYAUME DES CIEUX

 

Subconscient-rayonsSymboliquement, c’est le Centre ou « foyer central » de notre conscience individuelle (le Soi) qui se situe au-delà de notre mental et qui se sert de ce dernier pour donner naissance à toutes les formes de réalités probables.
Le mot « Royaume » se réfère au pouvoir de la conscience ou à sa souveraineté lorsque le mental se libère des formes spirituelles statiques qui encombrent son espace conscient (ou Ciel.) Ce royaume est « au-dedans de nous » (du Grec ésotérikos = au-dedans ou à l’intérieur) c’est-à-dire au cœur même des multiples processus mentaux avec lesquels notre individualité consciente adore s’identifier (ce qui donne naissance à notre âme, ce qui nous anime.)

 

Illumination7 Au-delà des idées, des images, des sons et de toutes ces choses qui accaparent notre attention mentale, se trouve « Le Trône de l’Esprit », à savoir LA CONSCIENCE SANS PENSÉE, l’esprit informel, Dieu l’Inconnaissable. Autrement dit, ce que nous sommes lorsque nous ne pensons pas à ce que nous « devrions » être pour correspondre à nos attentes ou à celles d’autrui !

 

Serge Baccino