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Assistanat spirituel

conseilDe très nombreux jeunes ressentent le besoin de recevoir les avis et les conseils de leurs semblables (ceux de leur âge) Vous me direz, c’est plutôt bon signe d’être souple, mentalement, et assez humble pour réaliser un besoin d’être conseillé par plus mûr que soi, non ? Certes !

Par plus mûr que soit, donc, par plus expérimenté, et donc, par plus âgé !

 

 

 

conseil3Or, le besoin d’aide et d’assistance est orienté vers les semblables, c’est à dire vers d’autres jeunes aussi inexpérimentés et aussi peu sur d’eux-mêmes qu’eux. Ah… Et pourquoi agir de la sorte ? C’est pas un peu idiot ? Non, c’est même très fin, bien qu’illusoire, comme méthodologie.

De plus, c’est pas nouveau, comme « astuce » pour réussir à se mentir à soi-même et à prétexter des excuses « légitimes » pour ne pas avoir a s’assumer. C’est même vieux comme le monde !

 

 

 

 

conseil4Du moins, ça a au moins 12 000 ans (si vous suivez ma pensée…) Lorsqu’on est enfant, il est naturel de se référer à l’autorité paternelle.

De toutes façons, on a pas trop le choix, n’est-ce pas ! Toutefois, une fois l’âge adulte atteint (du moins au niveau social) il deviendrait hautement suspect qu’un jeune homme ou une jeune fille compte encore sur « les conseils bienveillants et éclairés » de papa et/ou de maman.

 

 

 

 

ego3Pourtant, l’ego se sert sans vergogne de cette supposée « dépendance affective », tout en prétendant avoir en horreur tout « schéma d’autorité. » L’ego est spécialiste dans l’Art de s’emparer de ce qui provoque de la souffrance pour s’en servir d’arme contre autrui (comme s’il était responsables de cette souffrance, donc)

 

En d’autres termes, l’ego réalise très vite l’intérêt énorme qu’il peut retirer de la situation : il continue à se référer à l’expérience d’autrui, mais se conserve le droit légitime de ne pas avoir à remercier tout conseil qui se montrerait plus éclairé que ce qu’il ego5tient déjà pour juste et vrai. Rappelons que le rôle de l’ego n’est pas de mettre en valeur la luminosité d’autrui, n’est-ce pas ! De fait, la meilleure façon de ne pas avoir à ASSUMER ses erreurs, pour l’ego, c’est encore de demander l’avis de personnes… aussi incompétentes à s’assumer que lui !

 

 

 

ego6Soyons plus clair encore, voulez-vous ? Si l’ego demande aide et assistance à une personne très intelligente, si cette aide s’avère effective et judicieuse, il va passer pour un couillon, puisque les solutions proviennent alors du dehors et d’un autre que lui ! Il est donc primordial qu’il conserve le « rôle vedette ».

Et pour se faire, l’aide doit demeurer inefficace avant tout. Mais si elle est inefficace, même l’ego se retrouve dans la M…, non ?

 

 

 

 

valeur-sang-fluxNon ! Pas à ses yeux, du moins… Si le fait de suivre les conseils d’un autre s’avère négatif voire désastreux, l’ego peut trouver là l’occasion non seulement de démontrer le manque de valeur des autres (les conseilleurs bidons) mais sa propre luminosité (il a été confiant, saint, naïf, bla, bla, bla…) bafouée par les orgueilleux (qui sont toujours dehors en la personne des autres, bien entendu) Du coup, tout le boulot de l’ego d’un jeune qui refuse de s’assumer vraiment, va se résumer à deux choses principales :

1. Abaisser les autres à la moindre occasion afin de mieux se glorifier lui-même.

2. Tout mettre en œuvre pour empêcher les autres de lui apporter une aide efficace et éclairée, afin de ne pas avoir à être redevable (et donc reconnaissant) et de ne pas avoir à souffrir de la comparaison entre lui, qui est nul en tout, et quelques-uns qui sont excellents en bien des domaines.

 

 

 

manipuler les autres

 

La pire chose qui puisse arriver à un ego, c’est de ne plus réussir à manipuler les autres pour leur faire porter le chapeau et donc, de devoir assumer les éventuelles conséquences désastreuses de ses propres choix, et donc, d’en estimer la valeur réelle. Vous imaginez à quel point l’ego est « le meilleur ami » des jeunes…

 

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Le doigt pointé

mental17Les psychologues ésotéristes ont été les seuls à dénoncer un ancien état d’esprit très instructif qui sévit à nouveau et depuis une dizaine d’années au sein de notre actuelle jeunesse, les 20-30 ans. Cet état d’esprit consiste à nier carrément qu’un individu vivant à notre époque puisse devenir ce que l’ésotérisme de base appelle « un Maître » (ou assimilé.) Comme vous devriez le savoir à présent, l’idée est moins de juger que de comprendre et d’expliquer. Personne n’a ici envie de se lancer dans le débat du « c’est pas con ! » ou au contraire, du « Mais c’est très con ! » L’intérêt de cet article est double :

1. Expliquer l’origine d’un état d’esprit, son but, ce qu’il est censé produire comme effet « positif » pour la personne qui choisi de s’en faire le porte-flambeau.

2. Quelles sont les lois du fonctionnement de l’esprit impliquées.

Supposons qu’il soit exact que plus personne, à notre époque, ne puisse devenir un Maître, soit ! En bon « flic de l’esprit » que nous sommes, demandons-nous « à qui profite le crime ? » (vous connaissiez l’astuce, en criminologie ?)

 

 

 

mental15En effet, pour qu’un mental choisisse de véhiculer ce genre d’information, il faut qu’il y trouve un intérêt quelconque, n’est-ce pas ? Si plus personne ne peut devenir un Maître, alors les plus programmés et encombrés mentalement d’entre nous peuvent respirer en paix ! Qu’est-ce qui pourrait inquiéter une personne qui croit ne plus pouvoir devenir Lumineuse et saine d’esprit ? Qu’est-ce qui pourrait créer des problèmes à une personne devenue incapable de changement et d’amélioration ? La réponse est évidente : qu’on lui démontre qu’elle se trompe et qu’elle peut, avec un peu de courage et de volonté, se transformer elle-même et en comptant sur ses seuls efforts.

Et qu’est-ce qui pourrait ainsi lui faire honte et établir la preuve formelle qu’elle se ment et fait montre simplement de fainéantise  spirituelle ? La présence autour d’elle d’un Maître ou assimilé, oui.

 

 

 

ange noir 02Si personne n’arrive à se sortir de son bourbier mental, alors ce même bourbier devient l’ordinaire de l’être humain moderne, n’est-ce pas ? Mais si quelques-uns y arrivent, si quelques-uns donnent même l’impression d’être différents et meilleurs sur certains points, alors là, il y a danger pour l’intégrité de cette croyance en l’impossibilité d’évoluer vers la Maîtrise. Jadis, les Maîtres instruisaient, conseillaient et apportaient leur aide, mais ils ne dénonçaient rien, ne forçaient rien et laissaient à chacun la responsabilité de ses choix. Et ceci était approprié à l’époque et aux divers buts envisagés à plus ou moins long terme.

 

 

mental04A présent que chacun doit apprendre à se démerder tout seul comme un grand et à devenir son propre Guide de Lumière, son propre Maître et Dieu, il n’est plus opportun de conserver cette relation surannée de « Maître et Disciple. » Mais cela ne signifie pas pour autant que chacun pourra dire et faire n’importe quoi en toute impunité, comme par exemple démolir le moral de milliers d’individus en laissant planer l’idée saugrenue que les Maîtres n’ont jamais existé et qu’il est utopique de désirer s’approcher seulement de leur niveau idéalisé à l’extrême par quelques pingouins endimanchés !

 

 

 

 

bouddha-brouillardD’ailleurs, rien ne dit que ces mêmes anciens Maîtres ne soient pas eux-mêmes revenus sous les traits plus rassurants d’hommes et de femmes vraiment ordinaires… Il fallait d’ailleurs qu’il en soit ainsi, car pour arrêter cette relation Maître-élève, il fallait bien que le plus intelligent des deux donne l’exemple et fasse les premiers pas. Alors les anciens Maîtres sont revenus, sous forme d’extension de leur Soi-Conscience, plus humains que jamais et, surtout, plus libres ! Et cette liberté se résume à pouvoir dire et faire tout ce qu’ils veulent eux aussi, y compris foutre la merde dans le camps des forces de l’ombre ! N’étant plus des Maîtres, comme les précédentes extensions, mais de simples humains, ils n’ont plus à « montrer l’exemple » et être plus sages que des images : ils se sont redonner les mêmes droits que ceux et celles qui furent jadis leurs élèves et disciples, passagers ou attitrés.

 

 

 

Doigt-accuseIls n’instruisent donc plus : ils dénoncent ! Ils pointent du doigt ce qui leur paraît inadéquat et, en un mot, deviennent des empêcheurs de mentir-et-de-prendre-les-autres-pour-des-cons en rond. Ont-ils un tel droit de forcer ainsi la main à ceux qui sont libres de mentir et de faire avaler des couleuvres aux autres ? Oui, ils ont le même droit que ceux qui font ce qui est très con (mentir.) Alors eux aussi font une chose très conne : Ils donnent la vérité surtout à ceux qui ne la réclament pas et la cachent aux autres, les gens instruits à n’en plus pouvoir.

Un peu d’humour et de simplicité permettent de bien comprendre ce qui vient d’être écrit, mais pour être certain d’avoir été le plus clair possible à ce sujet, je vais représenter l’enfant autrement car parfois, il passe mieux par le siège.

 

 

 

Manipulateur03Puisque la loi de libre arbitre implique que votre voisin a le droit d’être un poux et de vous faire chier comme c’est pas permis (en français dans le texte), cette même loi vous autorise à être un poux et à le faire chier vous aussi, ceci en l’empêchant de réussir à être un poux et un chieur de première ! Du coup, vous n’êtes plus occupés à pleurer qu’on vous viole votre libre-arbitre car vous êtes bien trop occupé à en faire de même avec votre voisin ! (ou du moins à l’empêcher de parvenir à ses propres fins obscures.)  Pour le sujet qui nous concerne, ça donne ceci :

Laissez les gens avoir le droit de nier la Lumière et ne perdez pas de temps : empêchez-les d’y arriver, devenez ces casse-burnes cosmiques que vous ne pouviez pas être jadis, alors que vous suiviez une voie Lumineuse réservée aux eunuques de l’âme. Et laisser ceux qui sont revenus pour jouer ce même rôle, s’illusionner avec leur degré de luminosité qui n’éclaire même plus leur ego.

 

 

 

Serge Baccino

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Un serviteur bien espiègle !

mental11On dit de l’esprit qu’il est un bon serviteur mais un très mauvais maître… Je me demande toutefois s’il est un si bon serviteur que cela… Quand on sait que c’est notre état d’esprit qui détermine l’état psychologique et physiologique dans lequel nous sommes, on est en droit de se demander si l’esprit ne serait pas un bon serviteur uniquement si on le tient à l’œil ! Cela dit, si nous ne commettions pas l’erreur monumentale de nous IDENTIFIER sans cesse avec toutes ces idées à la con qui nous traversent journellement la tête, nous ne ressentirions pas toute cette souffrance morale.

 

 

 

mental04De fait, est-ce l’esprit qui est responsable ou bien nous, ce que nous sommes réellement, c’est-à-dire NOTRE CONSCIENCE ? Vu sous le premier angle, l’esprit serait un enfant espiègle et turbulent qui n’aurait de cesse d’ennuyer l’adulte que nous sommes… Vu sous le second angle, puisque l’esprit est un enfant, espiègle ou non, il n’est pas responsable de ses actes, car il est dans la nature des enfants de se montrer turbulents, et il est du devoir et de la responsabilité des adultes d’être plus matures et responsables que de simples enfants.

 

 

bible_scroll2Selon les Shiva-Sutra (les textes primitifs du Shivaïsme du Cachemire dont la psy éso est en grande partie originaire), il est dans la nature de l’esprit de remuer sans cesse (vritti, en sanskrit = «modifications de l’esprit.») S’il est dans sa nature de remuer, il n’est donc pas sage de notre part d’attendre de lui qu’il se calme, n’est-ce pas ? Ainsi, il paraît plus intelligent de déplacer notre attention mentale qui, en règle générale, est focalisée sur tout ce que nous raconte l’esprit, à longueur de journée. De la déplacer pour la polariser (concentrer, focaliser) sur une chose qui ne remue pas, ne varie pas, est éternelle et emplie de paix, de joie, d’amour, de sagesse et de bonheur.

 

 

 

Il existmental12erait en nous une telle corne d’abondance ? Oui, et c’est notre conscience (Chitti, en sanskrit), cette partie divine de notre être global qui est sans cesse accaparée par les mouvements de l’esprit (Karma chitta), qui remue avec lui ce qui nous refile le mal de mer ! Il était déjà difficile de ne plus se concentrer exclusivement sur les choses extérieures (les autres, les évènements, les sons, etc) mais là, ça va devenir carrément impossible ! Ne plus prêter attention aux formes mentales qui nous font la danse du ventre devant notre conscience et réussissent à la séduire depuis des années ? Est-ce seulement possible, d’ailleurs ? Oui, c’est tout à fait possible. Il existe une astuce qui permet non pas de «calmer l’esprit», ce qui est impossible, mais plutôt de ne plus être fasciné et donc accaparé par ses cabrioles incessantes.

 

 

 

 

wiu5cj1bBien que nous soyons persuadés que «l’esprit est dans notre tête» ou bien que «nous pensons avec notre cerveau qui est dans notre tête» (sic), le siège véritable de l’esprit se trouve dans le cœur. Il existe des Canaux (Nadi) énergétiques qui partent du cœur et s’élèvent jusqu’au sommet du crâne et de chaque côté de notre tête, juste au-dessus de nos oreilles (dans les deux hémisphères cérébraux, donc.) A longueur de journée, de l’énergie vitale (prâna) s’élève du cœur en direction de la tête. En pénétrant certains Centres psychiques situés en effet dans notre cerveau, nous devenons conscient que nous pensons ou, plus exactement, que des pensées sont là, à portée de conscience. Il nous appartient ensuite d’y prêter attention ou non, mais ces pensées naissent en vérité de l’interaction entre de l’énergie qui s’élève du cœur et des Centres psychiques contenus dans le cerveau.

 

 

 

 

CoeurEsprit03-copieDe fait, s’il était possible de réduire -voire de faire cesser- la circulation d’énergie entre notre cœur et notre cerveau, nous n’aurions plus l’impression de penser, car nous n’en serions tout bêtement plus conscient. Lorsqu’une chose n’existe pas «pour nous», que nous n’en sommes pas conscient, alors c’est comme si elle n’existait pas en fait. En portant toute notre attention mentale non pas «sur le cœur», ni même «dans le cœur» mais sur un point précis situé sur le côté gauche de la poitrine et qui se trouve dans une partie précise du muscle cardiaque, il se passe un phénomène assez intéressant. A ce moment, non seulement l’énergie vitale réduit considérablement son débit ascendant, ce qui diminue notre perception des mouvements (Karma) de l’esprit (Chitta) en nous, mais de plus, quelque chose d’autre commence à se faire sentir en nous.

 

 

 

dans le coeurLa sensation d’Une Présence apparait et semble grandir pour notre conscience. Plus cette sensation de La Présence grandit, moins l’esprit remue et engendre des pensées. Il ne s’agit ici que de présenter les grandes lignes d’un savoir vieux de plusieurs milliers d’années et qui, jadis, n’était réservé qu’à une « élite », composée d’initiés qui, presque tous, appartenaient à une quelconque « École de Mystère » (ce que l’on nomme de nos jours les « Ordres Initiatiques. »)

 

 

 

 

auras-doublesDésormais, il nous est permis de faire connaître ce savoir antique et même de le diffuser à une plus large échelle. Toutefois, comme un tel exercice est puissant dans ses effets psychiques et mentaux et n’est pas sans conséquences sur la psychologie du comportement, du moins après un certain temps de pratique assidue, il est vivement conseillé de suivre un professeur d’ésotérisme qualifié pour exécuter cet exercice sous son contrôle bienveillant et, surtout, avec sa présence physique et effective (pour des raisons que j’expliquerai dans un autre article ou durant les commentaires qui suivront cet article de présentation.) Si vous avez des questions, et j’espère qu’elles seront nombreuses vu le sujet, je suis à votre disposition et ce, dans les limites raisonnables (et humaines ^^) de ma disponibilité. Bien à vous mes fidèles lecteurs ! 🙂

 

 

 

 

Serge Baccino

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Perception directe ou projection intime ?

mental17Vous avez du remarquer à quel point il est difficile, apparemment, de distinguer une vrai perception d’autrui d’une banale projection… Vous ressentez parfois des choses qui semblent concerner les autres, n’est-ce pas ? Mais vous doutez souvent (du moins je l’espère pour vous !) du degré de véracité de votre perception concernant autrui ? Comment faire pour différencier ce que vous ressentez et qui vous concerne, de ce que vous percevez et qui ne concerne que cet autrui ? Présentons l’enfant autrement.

 

 

 

Si ce que nous sentons est vrai, puisque c’est vrai que nous ressentons quelque chose, peut-on affirmer pour autant que notre ressenti concerne bien un autre que nous-mêmes ? Ou, à l’inverse, doit-on considérez que tout ressenti intime ne concerne que nous ? Comment faire la part des choses dans ce que nous ressentons et est-ce seulement possible ? Je donne un indice ou deux : Comme vous le savez, l’esprit est vivant et conscient.

On peut penser.
On peut ressentir.
On peut être conscient.

 

 

 

mental11Tout cela, c’est l’esprit qui le fait. Souvenez-vous que chaque pensée produit un sentiment (ou une émotion) connexe : une même pensée, un même sentiment, mais parfois la pensée est zappée car elle est si rapide ou fugace, qu’on peut s’imaginer ressentir une chose sans avoir eut la moindre pensée juste auparavant. Vous ne trouvez pas la bonne réponse ?  Je développe d’abord, ensuite je vous énonce la loi, OK ?

 

 

 

Voyance9Vous savez déjà que « Toute pensée produit une émotion ou un sentiment connexe. »

C’est une Loi Ontologique, un Principe de l’être, pas une idée personnelle ou l’expression d’une quelconque ancienne tradition à la noix, non, c’est vraiment ce qui se passe pour tous et sur tous les plans de la Création, OK ? Bien !

 

 

 

 

1929176089_2De fait, quoique vous puissiez sentir, ce que vous sentez provient d’une pensée, et non d’une soit disant « perception directe de l’autre. » Or, vous ne pensez pas dans le frigidaire de la voisine, n’est-ce pas ? De même, ce que vous ressentez n’est pas dans votre table de nuit, mais bien en vous également ?

 

De fait, tout ressenti provient de vos processus mentaux et ne peut EN AUCUN CAS concerner autrui ! Boum ! C’est dit ! (Je vais me faire des copains, là, je sens ! )

 

 

 

 

ego2Si ce que vous voyez, au-dehors, induit (ou réveille) une façon de penser qui vous est propre, ce que vous ressentirez ensuite (en fait, quasi simultanément) sera également à vous et ne concernera donc QUE VOUS. Il est très important, primordial, dirais-je, que vous teniez cette Loi pour dites, comprise et acceptée sinon, vous vivrez toujours dans l’illusion. Vous ne pouvez pas « sentir les autres », que cela soit clair et définitivement ancré en votre… Conscience !

Conscience ! Le mot est lâché ! La conscience, ce fameux « Christ », ce « Fils unique de Dieu » en lequel ce dernier prend Son Plaisir ! (Bible Dixit) et qui est appelé « Le Seigneur » dans la Genèse (voir passages avec Caïn et Abel.)

 

 

 

Si vous êtes CONSCIENT de ce qui se passe au-dehors ou chez autrui, alors vous êtes conscient de l’actualité, de ce qui existe en fait au sein de l’esprit collégial, indépendamment de ce que vous pouvez percevoir au travers de vos processus mentaux et des sentiments ou émotions qu’ils produisent. Si vous dites qu’on ne peut pas « sentir les autres mais seulement le contenu de nos pensées », vous avez parfaitement raison ! Si vous dites que nous projetons tous sur autrui si nous prétendons « sentir leurs souffrances et les problèmes qui en sont à l’origine » , vous avez encore raison !

 

 

 

Mais alors, me direz-vous, comment ont fait les Maîtres et les Grands Maîtres, depuis toujours, pour savoir ce qui se passait dans la tête et le cœur de leurs élèves ? Comment pouvaient-ils être aussi efficaces ? Peut-on décemment dire qu’eux aussi projetaient sur leurs disciples et amis ? Bien sur que non ! Mais eux, ils ne PENSAIENT pas ! Mais eux, ils ne SENTAIENT pas ! Ils étaient seulement et pleinement CONSCIENTS des choses et des êtres. Ils étaient Conscients des faits, tout simplement.

 

 

 

Lorsque l’on passe par la conscience et non plus par les processus mentaux et le ressenti qu’ils font naître nécessairement en nous (et ne concernent donc que nous), alors on peut tout savoir, tout comprendre, tout expliquer, sur tout et sur tous. Du moins si le sujet éveille un quelconque intérêt en nous, puisqu’on est devenu libre de choix.

 

 

 

wiu5cj1bComme l’émotionnel n’est plus là pour compulser, on ne ressent pas outre mesure d’envies, de désirs, et ont peu donc « froidement » constater puis être réellement efficace, cela à la condition que les oreilles, en face, soient prêtes à recueillir les paroles de sagesse. Voici la Loi en présence (concernée), tirées de textes vieux de six mille ans (les Shiva Sutra) résumée et modernisée par mes soins :

 

« Tout processus mental entraine un ressenti qui est lié indéfectiblement aux pensées qui le font naître et qui ne concernent que l’individu dans lequel naissent puis disparaissent ces pensées et leurs sentiments connexes. Seul celui qui place son attention mentale sur la conscience en lui, et non plus sur les mouvements incessants de son esprit (Karma Chitta), peut connaître l’univers et les dieux, c’est-à-dire ce qui se passe en la conscience de l’homme à son insu, ainsi que ce que produit l’homme dans son quotidien et sous sa pleine et entière responsabilité, sans même qu’il le réalise. »

 

Une petite astuce mnémonique pour vous souvenir de cette loi mais sous une forme plus succincte :

« Si je sens, c’est que je pense, si je suis conscient, c’est que je sais. Si je sais, c’est que je perçois directement, sans passer par les processus mentaux et les sentiments qui s’y rapportent. »

 

 

 

 

flameJ‘espère que ce savoir que je trouve extraordinaire et qui me fascine depuis trente-cinq ans, à présent, saura éveiller en votre cœur la Flamme de l’Enthousiasme (du Grec Enthéos = Demeurer en Dieu) et le désir de toujours plus VOUS apprendre et donc, VOUS connaître vous-mêmes.

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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Premier pas vers le pouvoir

ange male 01Généralement, personne ne veut être coupable et donc responsable de ce qui lui arrive. De fait, n’étant pas coupable et donc pas responsable de ce qui arrive, ce qui arrive va se transformer en des souffrances futures qui n’auront pas, ou presque, de limite ou de fin. Car soyons logique un instant : si je commets une faute, si je suis responsable totalement de ce qui arrive, je demeure du même coup capable de réparer ma faute, de compenser voire de faire en sorte de transformer ma faute en une bénédiction.

Par exemple, je reconnais avoir été injuste envers un ami, pour compenser, je lui offre un cadeau somptueux qui lui fait bénir ma connerie !

 

 

 

wiu5cj1bMais si ce qui arrive ou se passe « à l’extérieur » ou en moi ne résulte pas de mes faits, si ce qui arrive est « bizarre » ou « indépendant de ma volonté » (sic) alors je suis en danger et sous le contrôle de la personne présumée avoir commit la faute. En dépassionnant le débat, on réalise assez vite cette erreur qui consiste à nier notre responsabilité dans les problèmes et souffrances qui nous accablent notre vie durant. Je ne suis pas celui qui a tort ou qui a commit la faute et ne suis donc pas responsable de ce qu’il arrive par la suite… OK, mais dans ce cas, je suis mal, car le pouvoir de me libérer d’une erreur disparaît !

 

Le refus de responsabilité retire le pouvoir de réparation et l’acceptation de notre responsabilité nous donne le pouvoir de reprendre notre vie en main.

Car le sens de nos responsabilités est le premier pas vers l’obtention de la Maîtrise de notre vie (et non de celle d’autrui, n’est-ce pas ^^ )
Et comme nous le savons tous, il n’y a que le premier pas qui coûte !

En résumé, accepter la responsabilité de nos erreurs nous redonne LE POUVOIR de nous en libérer ou de réparer ces mêmes erreurs. Si c’est un autre qui est « responsable » de nos fautes, alors nous devenons dépendant de lui pour redevenir libre et heureux. Vous saisissez l’astuce ? Espérons-le  !

 

 

Serge Baccino

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Actualité et Réalité

« La psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu et d’agir ou de réagir en conséquence et selon soi (hors tout conditionnement mental.) »

 

 

712vbcylAvant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité. L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non. Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône (écrit le 20 juin 2013), je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité.

La réalité, c’est tout ce dont je suis conscient, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent, mais je peux être aussi conscient de cette idée que si un ami qui devait venir me visiter est en retard, c’est peut-être parce qu’il a eu un accident de voiture.

L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent sont bien «réels», cela dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi, mais ne reposent pas nécessairement sur les faits, sur l’actualité, donc. En effet, lorsque cet ami arrive enfin, je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

 

 

trajectoireDans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites subjectives pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces dites facultés subjectives reposent sur notre réalité intérieure, c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Autrement dit, lorsque nous essayons de connaître «ce qui ne tombe pas sous les sens» (ce qui ne se passe pas directement sous notre nez, donc) nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, goût, toucher, odorat.) Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de «tout ce qui se passe vraiment ou en fait

 

 

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ? Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ? Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies afin -non pas de connaître ce qui n’est pas accessible- mais bien pour essayer de NIER ce qui est pourtant sous notre nez ! Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est-à-dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas (ou plus.)

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens (et notre cœur) nous allons devoir agir, à savoir faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange, au sein de cette actualité. Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

 

 

Inconscient Collectif6Alors quoi ? Eh bien ! Alors, le problème réside plutôt dans le fait que, parallèlement à cela, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou améliorer, cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et nous avons très peur ! Ce qui est humain, certes. Mais cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à «faire mentir l’actualité» et nous pousse alors à  nous réfugier dans notre tête, à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir madame !

 

 

 

3kkvvqcwCe besoin de fuir une réalité jugée inacceptable est ce qui donne naissance à ce que les psy éso nomment Le Moi-Idéalisé. Ce «moi» de procuration provient de notre refus éventuel de cautionner ce que le «moi» naturel (ou humain) nous transmet comme informations concernant notre actualité. Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et valorisée.

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas encore les agissement de ce Moi de procuration très dangereux pour l’évolution de l’individualité consciente, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité, qui succombent le plus facilement, voire les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Karma12Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même si, selon lui, il a un brin loupé sa vie, se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un Archange de la Face, venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse… A noter enfin que c’est ce [ici, censuré, gros mots !] de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, rationnelles et à l’esprit brillant qui accepteraient de s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable, si elle n’étaient pas rebutées par le comportement largement immature de nombreux spiritualistes.

En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant spiritualiste quand on sait que la plupart d’entre eux et de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur terre par un Dieu débordé par les conneries inventées et perpétrées par ses créatures ?

 

 

 

Mysticisme2Moi non plus je ne serais pas très enclin à croire ou même seulement disposé à écouter un jeune de 20 ans qui se déclare «demi-Elfe» et qui désire «témoigner des buts profonds de son peuple» ! Rigolez pas, c’est authentique, je l’ai lu sur un forum de spiritualité qui est même assez connu. Pour qui ne sait pas «voir» certaines choses invisibles aux yeux de la chair, c’est un véritable défi que de faire la différence entre un esprit enfiévré qui se prend pour Napoléon, et un véritable Maître.

On pourrait même avancer l’idée que les deux ont (ou affectent d’avoir) un comportement presque semblable, car le Maître, -comme l’esclave du Moi-Idéalisé- pense et agit comme s’il savait tout et était déjà Divin. Il parle, écrit et se comporte avec une assurance et une confiance en lui qui glace littéralement le cœur de ceux qui ne s’aiment pas et qui n’ont aucune confiance en eux. D’où le côté excessif, parfois, de leurs réactions.

 

 

 

k1842r0cBien sûr, une personne intelligente pressentira toujours qu’il existe un moyen ou un autre de différencier le cinglé du Maître véritable. Mais nous pourrions imaginer que cette même astuce appartient à certains qui ne risquent pas de la partager, du moins pour les 7 ou 8 prochaines années, attendu qu’elle consiste en la seule manière de savoir si une personne va se casser la gueule (M-I) ou décoller pour les cimes spirituelles. Et ces individus ont une sainte horreur de perdre leur temps avec des rigolos qui, de toutes façons, ne vont pas aller bien loin.

D’ailleurs, le plus sûr moyen est encore de voir et d’attendre : le cinglé ne pourra jamais singer la véritable Lumière plus de deux ou trois jours d’affilés sans se recouper et dévoiler lui-même la sombre farce dont il est le principal acteur. Mais bon, il n’est pas impossible non plus de découvrir cette astuce par soi-même, surtout si on est un peu rusé, qu’on a de l’humour et que l’on a compris comment fonctionne l’ego dans sa partie la plus déplorable et minable qui soit.

 

 

 

femme-main-soleilMais sans parler des Maîtres ou de tout autre dénomination qui sépare plus que ce qu’elle unit, il existe aussi des professeurs et des enseignants de l’ésotérisme qui, même s’ils ne sont encore que des humains comme les autres, sont capables de faire fi, temporairement, de leurs propres limites, ceci afin de pouvoir transmettre cette Lumière dont ils sont peu ou prou les Porteurs. Ceux qui ont un brin d’intérêt pour ces choses et qui font montre d’un sens de l’observation véritable, sans passion et avec objectivité, auront vite remarqué une chose :

les instructeurs dignes de ce nom ne parlent que rarement de « ce qui va bien » mais plus volontiers de ce qui va mal et donc, qui est susceptible de fâcher leur entourage.

En effet, parler de ce qui va bien ou qui est déjà impeccable ne fait pas avancer les choses et ne peut, à la longue, que servir de branlette mentale à l’ego.

C’est le stade auquel se situent pas mal de jeunes spiritualistes de notre époque. Certains, fort heureusement ont trouvé comment avancer vraiment.

 

 

 

Du coup, les gourous de pacotille sont encensés et appréciés, tandis que les véritables instructeurs ou professeurs sont montrés du doigt et traités de tous les noms d’oiseaux.

En effet, qui aimerait que l’on parle de tout ce qui est laid, injuste, imparfait, non-terminé et négatif en général ?… Sinon le Soi Divin de la personne qui en fait les frais !

 

 

 

Deux portesSongez aussi à toutes ces âmes en peine qui tombent dans les griffes de certaines sectes qui les pressent comme des agrumes ! Croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes couillonnés s’il y avait pas au moins autant d’hommes et de femmes paumés qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur confirme ce qu’ils pensent et croient déjà ? Dans le futur, il y aura de moins en moins d’initiés dignes de ce nom, car il y aura de moins en moins d’hommes et de femmes dignes de ce nom.

Et par ailleurs, presque plus aucune personne ne désirera entendre une vérité qu’elle a mis des lustres à occulter. Ouvrez les yeux, observez sans passion puis osez affirmer que je suis à côté de l’actualité terrestre !

 

 

 

bouletsEt pour les pisse-vinaigres et autres grenouilles de Bénitiers jamais contents, jamais heureux sauf quand ils réussissent à semer le trouble dans l’esprit des autres grâce à leurs commentaires désobligeants, inutile pour eux de me faire savoir que je suis à côté de leur réalité, car de cela, j’en suis déjà conscient et je les en remercie, d’ailleurs. Car sans leur présence, je n’aurais pas pu réaliser certaines choses à mon propre sujet.

 

 

 

Serge Baccino

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