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La véritable psychologie

cerveau-contenuIl peut paraître présomptueux, de prime abord, de se référer à une « véritable psychologie. » Pourtant, tout le monde la connaît et tout le monde y a accès, cela depuis toujours. Du moins, depuis que l’homme est capable de s’observer et de s’analyser un tant soit peu. Pour quelques-uns, la psychologie est une forme d’étude compliquée et passablement vicieuse qui se propose d’aller fouiller dans des recoins de notre être, là où personne n’a intérêt à se rendre, et surtout pas nous ! Pour d’autres, c’est un sujet fascinant mais peu pratique.

 

 

 

 

psychologiePour d’autres encore, c’est une étude réservée à une élite intellectuelle capable de jongler avec des concepts abstraits et quelque peu éloignés de nos considérations sociales usuelles. Bien sûr, il y a tous ceux et toutes celles qui ont fait de ce qui ne peut être qu’un Art un « métier« , je veux parler bien entendu des professionnels de la psychologie académique (ou des écoles) et tous ceux qui ne se soucient guère de ce sujet, c’est-à-dire la plupart des gens.

Les psychologues diplômés d’état semblent bien évidemment les plus aptes à nous parler de la psychologie. Du moins en apparence.

 

 

 

 

Toutefois, et attendu que « l’étude de l’âme » (Psuké et Logos, en grec) existait bien avant que ne naissent les écoles modernes de psychologie et si on tient compte du fait que les psychologues modernes (académiques) NE CROIENT PAS en la survie de l’âme et donc, ne croient pas non plus à sa survie, on est en droit d’en conclure que la psychologie académique se propose d’étudier une chose en laquelle elle ne croit même pas ! Cherchez l’erreur !

 

 

 

 

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Quelle est la meilleure façon d’aborder cette étude ? La réponse est évidente : Celle qui vous convient le mieux pour vous ! Les ésotéristes de toutes époques étaient tous, sans exception, de fins psychologues. Ils connaissaient les lois et les principes qui régissent le fonctionnement de l’esprit et, de fait, étaient capables d’aider n’importe qui, puisque capable de COMPRENDRE n’importe qui, sans pour autant présumer de « ce qui devrait être. » De nos jours, si vous ne correspondez pas ou plus à un certain moule socio-culturel, et en fait, si vous sortez du cadre étriqué du moderne toutou qui au lieu d’aboyer se contente de bêler, au mieux, ou de braire, au pire, vous êtes nécessairement atteint de quelque maladie connue, au nom qui fait très classe et que le peuple se fait un devoir de reprendre en cœur afin de mieux l’entériner et le faire passer pour vrai. Mais au fait, docteur, c’est quoi une personne « dérangée mentalement » ?

Ne serait-ce pas, justement, une personne qui ne correspond pas ou plus à ce que l’on attendait d’elle ? Une personne qu’il n’est plus possible de faire correspondre avec les diverses catégories d’un tableau ou d’un graphique inventé par un praticien diplômé en mal de reconnaissance ? Est-ce vraiment un signe de bonne santé mentale que de correspondre parfaitement aux critères mentaux exigés de notre époque ?

Posez-vous cette question : « Est-ce que les génies et autres grands hommes et grandes femmes du passé, avaient un état d’esprit si adapté que cela à leur époque ? Étaient-ils si « corrects » que ça, à tous les niveaux et d’un point de vue socio-culturel ? Étaient-ils reconnus de leur vivant et par leurs pairs ?« 

Je me demande s’il est utile de répondre à… Une affirmation !

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Se nettoyer de toute cette crasse

 

 

Inconscient CollectifL‘idée présentée ici est celle-ci : selon l’axiome « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement », s’il existe un inconscient collectif qui ressemble actuellement à une grosse poubelle géante, il doit bien exister un inconscient individuel, qui représente donc notre poubelle intime ! Et si nous désirons vraiment aider la planète nous pouvons déjà commencer à cesser de nous polluer nous-mêmes, dans un premier temps, puis essayer de nous dépolluer de tous nos abus passés concernant nos constructions mentales les plus morbides.

 

 

 

oeil4Plutôt que de me lancer dans de grandes théories compliquées, je vais me borner à vous raconter, en le résumant, ce que je fais moi-même lorsque j’aide les gens à se nettoyer, énergétiquement.

Ce témoignage me servira de base de travail au niveau purement intellectuel, à savoir l’énoncé des lois et des principes impliqués.

 

 

 

aimantLa prémisse de base est celle-ci : ce que l’on nomme notre poubellescorps astral est un aimant-poubelle qui attire toutes les formes astrales (émotions, sentiments, sensations, perceptions faussées, etc.) Bien entendu, il ne peut attirer que ce qui correspond à notre façon de penser. Le corps astral contient donc les poubelles auto produites (nos processus mentaux) ainsi que celles attirées, justement, par notre façon de penser et qui leur correspondent ou qui les complètent. C’est ce qui forme les poubelles induites, en somme.

 

 

 

corps astral3Ce fameux corps astral (comme nous dirions tout aussi bien « corps d’armée ») rayonne à l’extérieur sous forme d’une aura du même nom. (Astral vient du latin « aster » = « lumineux ») Dans cette aura, on peut « lire » (percevoir) l’origine de la plupart des problèmes émotionnels, des désordres psychologiques, etc. Selon les Principes de Polarité et de Vibration (voir mon étude sur l’Hermétisme, dans ce même blog), toute forme psychique vibre à une certaine fréquence et c’est cette fréquence qui détermine sa nature ainsi que sa polarité.

 

 

 

corps astral2A noter que si l’on augmente ou diminue cette fréquence, la polarité change en fonction des cycles vibratoires qui suivent une gamme bien précise.) Sachant cela, j’ai à ma disposition deux méthodes : « attirer » (pôle opposé) la forme morbide puis accélérer ses vibrations pour la détruire, ou bien la laisser en place mais augmenter sa fréquence, changer ainsi sa polarité et lui interdire de demeurer plus longtemps dans le corps astral de la personne soignée. Selon la loi impliquée, le plus (+) et le plus (+) se repoussent, le moins (-) et le moins (-) aussi, mais les plus (+) et les moins (-) s’attirent respectivement.

 

 

 

Qu’est-ce qui me fait choisir une méthode plutôt qu’une autre ? Le plaisir de faire sentir à la personne sur qui je bosse, des effets qui concordent avec ce que je me propose de faire. Lorsqu’une personne sent ce qui se passe, elle peut mieux le « conscientiser », suivre une partie du processus et m’aider à la débarrasser définitivement de ses problèmes. En somme, elle m’aide à l’aider et ça va beaucoup plus vite et on évite ainsi l’assistanat complet.

 

 

 

vibration2Bien entendu, à la partie purement énergétique se joint la partie psychologique. J’explique à la personne ce qu’il lui faut savoir sur ce qui se passait en elle, pourquoi cela se passait et ce qui s’y passera, désormais, si elle ne commet plus l’erreur mentale à la base de la présence, en elle, de la forme astrale morbide.

 

 

 

 

esprit-matiereCar il est bon de savoir que l’astral dépend en très grande partie du mental. Nous sentons toujours ce que nous pensons. Ou, présenté autrement, chacune de nos pensées s’accompagne nécessairement de sentiments et/ou d’émotions, dont la qualité et l’intensité dépendent, bien évidemment, de la nature de nos pensées et de ce qu’elles sont capables de faire naître en nous.

 

 

 

 

Nos pensées, même apparemment anodines, peuvent provoquer de violentes émotions en réaction, si elles viennent réveiller certains schémas dormants. Dit autrement, si ce que nous pensons vient alimenter l’un quelconque de nos « démons intimes » (schémas mentaux compulsifs) nous risquons, en réaction, d’avoir un comportement qui ne correspondra pas nécessairement à ce que nous avons pensé et ressenti. Du moins, en apparence.

 

 

 

subconscientNotre subconscience regorge de blessures profondes qui ont été mémorisées et qui n’attendent qu’une occasion favorable pour refaire surface et nous submerger en quelques secondes. C’est ce qui explique pourquoi, certaines personnes, ont une réaction démesurée en regard de ce que l’on a pu faire ou dire en leur présence.

 

 

 

 

Il est dit que Jésus chassait les démons des gens. Si c’était bien le cas, pourquoi prenait-il la peine de dire, après chacune de ses interventions : « Va, et ne pêche plus  » ?  Simplement parce que ce fameux démon ne dépendait pas de circonstances extérieures ou des caprices d’un présumé Prince des Démons. Le mot hébreu qui a été traduit par « pécher » signifie en réalité « mal viser«  et se réfère à la possibilité, pour le mental humain, de se tromper de « cible », de but ou d’adresse et donc, de ne pas toujours reconnaître quels sont ses propres intérêts.

 

 

 

autruche stupideEn effet, il nous arrive souvent de parler ou d’agir d’une manière qui ne sert pas vraiment nos buts. Quand cela ne s’oppose pas carrément à l’effet que nous désirions obtenir ! Or, nos paroles et nos actes découlent TOUJOURS de ce que nous pensons. Ainsi, « pécher » revient à se tromper de cible, à ne pas viser correctement en direction de ce ce que nous désirons atteindre ou obtenir.

 

 

 

Les émotions qui en découlent sont d’une nature démoniaque et peuvent nous nuire de différentes façons et, bien évidemment, nous rendre gravement malade, à la longue.

Chasser les démons revient donc à supprimer les effets cumulés de processus mentaux morbides ou destructeurs. Hélas, si la personne recommence à penser la même chose et de la même façon, elle produira de nouveaux des énergies hautement morbides et toxiques qui reproduiront les symptômes extérieurs de la maladie, du « démon », donc. C’est pour cela qu’une réforme psychologique devrait toujours accompagner un soin purement énergétique, car l’homme est un producteur de démons en masse ! Soigner le foie d’un alcoolique peut être utile, certes, mais le convaincre de ne plus boire est préférable !

 

 

 

affirmationsDans ma pratique, j’emploie donc des méthodes dites « psycho-énergétiques », car elles font aussi bien intervenir la psychologie que les énergies de guérison. Nous ne sommes plus à l’époque où l’homme peut se contenter de dire « Médecin, soigne-moi et laisse mon esprit tranquille avec ton savoir ! » L’assistanat est chose révolue ! Nous ne devons plus nous prêter à cette sorte de jeu risqué qui consiste à maintenir les « patients » dans l’attente de notre aide : nous devons les aider à se prendre en charge, voire les libérer de nous ! C’est ce que s’appliquent à faire tous les psychologues ésotéristes, même ceux qui sont également des thérapeutes (ce qui n’est pas nécessairement le cas.)

 

 

 

esprit5Il est également intéressant de savoir que notre façon de penser s’inscrit en réaction (effets morbides) sur la surface de l’aura astrale et peut se lire comme un livre ouvert. Lorsque je rencontre quelqu’un qui est en demande de soins,  je ne sais pas tout de suite à qui j’ai affaire. Juger serait d’ailleurs présomptueux de ma part. Mais je sais, par contre, comment fonctionne l’esprit et le cœur de cette personne, ce qui me permet de m’adapter à elle, ne pas la faire réagir par la différence vibratoire, si je ne désire pas l’aider ou, au contraire, augmenter ma propre fréquence, si je sens que la personne est ouverte à l’aide bienveillante et désintéressée.

Par désintéressée, je n’entends pas nécessairement œuvrer en toute gratuité, même si, dans mon cas, ce fut souvent le cas et que ça l’est encore quelques fois. Ici, l’intérêt qui se doit d’être absent, se résume à ce besoin de pouvoir sur autrui, d’ascendance psychologique.

Méfiez-vous toujours de l’apparente  » gratuité  » qui pourrait bien vous coûter, en fin de compte, la peau des fesses de votre âme !

 

 

 

charlatansNous savons, le lecteur et moi, que certains praticiens peu scrupuleux, font un peu durer le plaisir et collectionnent les séances de soins comme d’autres les timbres postes. Bien sûr, il est rare qu’une personne soit guérie en une seule séance, j’en convient, mais si le nombre de séances est supérieur à ce que le bon sens entérine, alors le récipiendaire (le patient) est en droit de se poser des questions. Ne serait que sur l’efficacité de la méthode employée et en ce qui le concerne du moins. Ceci n’est pas valable en ce qui concerne les traitements de fond ou de long terme, en cas de maladies très lourdes, évidemment.

 

 

 

J‘attends vos réactions, vos questions et vos commentaires. Et si cela se justifie, lorsque je serai assuré que mes lecteurs ont capté l’essentiel de la partie purement théorique de ce sujet (corps astral), nous passerons alors à un petit exercice pratique très simple mais non moins efficace, non pour permettre au Moi-Idéalisé de se mettre à briller plus fort encore, mais pour laisser briller, en nous, cette Lumière, cet « Aster » primordial (Akasha) que nous avons terni, comme des polissons que nous sommes.

 

(Note : la proposition faite d’exercice en fin de cet article, n’est désormais plus d’actualité.)

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La nouvelle réalité en cours…

frigoIl y a quelques années de cela, Nous avons changé de frigo ! Quoi de plus banal, me direz-vous ? Est-ce là l’occasion d’en faire un article sur ce blog ? Pour le changement de frigo, j’en doute fort, en effet !

Mais pour ce que cela m’a permis de constater et pour la méditation qui s’en est suivi, disons que je devrais remercier mon frigo ! Notre ancien frigo était à un endroit précis, depuis des mois et, juste au-dessus, nous avions placé notre micro-onde car cela était plus pratique et nous faisait économiser de la place. Puis, nous avons changé de frigo.

Le nouveau ne permet pas de placer le micro onde au-dessus. Nous avons donc du nous résoudre à lui trouver une nouvelle place, ce qui fut fait sans grand problème, attendu qu’une autre place venait de se libérer, juste à un mètre cinquante de l’emplacement du frigo.

 

 

 

frigo-micro-ondeDepuis, chaque fois que je remplie ma tasse de café et que je me tourne vers l’endroit ou « devrait être » le micro-onde (au-dessus de l’ancien frigo), je marque un temps d’arrêt et mets une seconde pour comprendre que le micro-onde n’est plus là mais plus sur la droite. Apparemment, j’ai un peu de mal à me rentrer dans le crâne la nouvelle position de ce fichu micro onde ! Toutefois, comme mon être intérieur semble à chaque fois ravi de cette erreur, j’ai décidé, quelques jours après, de m’arrêter un instant sur le phénomène et de voir s’il ne me proposait pas quelque riche enseignement spirituel et/ou psychologique (que voulez-vous, on ne se refait pas, n’est-ce pas ?)

 

 

 

manipulateur07Bien entendu et à ma grande joie, comme d’hab’, j’en suis vite arrivé à la conclusion que « Dieu en moi » espérait, par cette apparente erreur non seulement très anodine mais tout à fait explicable, selon notre science académique de la psychologie, m’instruire de quelque loi de l’âme bien sentie ! J’ai pris le temps de méditer sur ce sujet, sachant par expérience qu’il n’existe pas de « petites choses » dans notre vie mais seulement de « petits intérêts » pour ces magnifiques synchronicités déguisées en petites choses on ne peut plus anodines, dans notre vie de tous les jours. Et voici le résumé des résultats de cette méditation que je nommerai :

« Ce que m’a enseigné mon micro onde un matin. »

 

 

 

asep9776Nous sommes nombreux à réaliser que nous vivons une époque de changements. Que l’on ait été sensible ou non à cette fameuse fièvre de Décembre 2012, chacun de nous a pu ressentir, d’une manière parfois très nette, que certaines choses bougent, désormais et que plus rien de ce qui existe, actuellement, ne pourra perdurer bien longtemps. Les changements sont vitaux et auront lieu AVEC ou SANS notre participation consciente de « moi humain » incarné. (Ils s’effectueront donc au niveau de l’âme et plus haut en premier, puis deviendront effectifs sur Terre et d’une manière objective ensuite, d’ici deux ans environ.)

 

 

 

choix-trois cheminsMais qui dit changement dit forcément période de transition. En effet, rien ne peut changer sans passer d’une condition x à une condition y respectant les lois et les principes qui régissent le monde de la matière dense (plan physique.) Et sur le plan physique, tout changement implique la durée, c’est-à-dire un certain temps durant lequel une condition se transforme et arrive à un nouvel état différent du premier. En clair, tout changement nécessite un moment où les choses ne sont plus comme « avant » mais ne sont pas encore nouvelles ni même complètement installées.

 

 

 

 

pendule-plageAinsi, j’ai pu vérifier par moi-même que les choses avaient déjà changé mais que la plupart des gens ne s’en étaient pas encore rendu compte. Du coup, ils se réfèrent encore et toujours aux anciennes énergies, sans comprendre qu’elles ne se trouvent plus à la même place et… N’existent plus telles qu’avant !
C’est pour cela que certaines choses ou conditions « ne marchent plus », comme on dit, et c’est aussi la raison pour laquelle la plupart des gens ne savent pas encore comment compenser ou que faire à la place de ce qui était fait auparavant.

 

 

 

Imaginez que durant la nuit, quelque force mystérieuse ait pris la peine de changer tout votre mobilier de place ! Le matin venu, vous vous levez, comme d’habitude, vous dirigez vers votre salle de bain et faites votre toilette, comme vous le faites depuis des années…

Oui mais voilà : la serviette ne se trouve pas à sa place et l’armoire de toilette se situe à présent contre un autre mur ! Vous sortez de votre salle de bain, un peu déboussolé et vous allez dans la cuisine et lorsque vous tendez la main dans un placard pour y prendre un bol, vous vous retrouvez face à des paquets de pâtes et de café ! Vous ouvrez le tiroir des couverts et vous trouvez à la place des livres et des fiches de cuisine !

Et au moment ou vous voulez faire chauffer votre lait, le micro-onde n’est plus… Au-dessus du frigo !

 

 

 

mental08Lors de tout changement notoire, le subconscient qui a pour charge de contrôler à votre place les gestes habituels de votre vie de tous les jours, continue, durant un certain temps, à vous envoyer les anciennes informations car ses « fiches » n’ont pas encore été mises à jour. Cette mise à jour s’effectue normalement dans un laps de temps allant de quelques heures à quelques jours, ceci en fonction de votre degré d’acceptation des dits changements.

 

 

 

 

mental03Lorsque nous envoyons la main en direction d’un objet qui devrait se trouver à cet endroit mais qui a changé de place, durant une fraction de seconde, notre esprit se vide et nous avons une sorte de « trou mental » ou d’absence d’activité cérébrale. Notre conscience de veille (5 sens) se retrouve confrontée à l’incapacité de notre subconscient à traiter une info pourtant préalablement enregistrée et correctement traitée durant un temps conséquent.

Face à ce incapacité à traiter une info pré-enregistrée, le subconscient repasse brusquement les commandes à la conscience de veille afin que cette dernière puisse traiter en urgence le problème. Et c’est ce brusque transfert d’information qui nous plonge durant une fraction de seconde, dans une sorte de vide mental, appelé « Koan » par les bouddhistes Zen du Japon.

 

 

 

esoterikosTout comme pour mon micro-onde baladeur, les anciennes énergies ont été déplacées dans l’intention d’être remplacées par de nouvelles qui se trouveront ailleurs que dans nos cheminement mentaux habituels. Pour les trouver, nous devrons nous servir de notre esprit d’une manière sensiblement différente ou, pour les puristes, il nous faudra « ouvrir » d’autres circuits nerveux dans notre cerveau, employer des fonctions qui ne sont plus stimulées, certaines depuis des milliers d’années, peut-être. Oui mais voilà : l’exemple avec mon micro-onde s’arrête là car s’il est vrai que l’appareil a été déplacé de gauche à droite, il est tout aussi vrai que les énergies anciennes ont été déplacées (retirées) MAIS que, pour le moment, les nouvelles énergies ne sont pas encore « stabilisées » et que l’on ne sait pas encore dans quelle directions (état d’esprit) nous allons pouvoir les trouver !

 

 

 

mental health02Nous sommes dans la situation du type qui a porté son micro-onde en réparation au S.A.V. mais qui du coup et pour l’instant, n’a plus rien pour réchauffer rapidement ses plats ou son café.

En résumé, les anciennes énergies se meurent rapidement et disparaissent de plus en plus. Les nouvelles énergies sont déjà là certes, mais comme elles réclament un emploi de notre esprit radicalement différent, nous ne pouvons pas encore les percevoir et donc les invoquer pour nous aider dans notre vie. Nous sommes dans une sorte de no man’s land peu agréable à vivre, car nous avons le net sentiment que tandis que plus rien ne marche comme avant, il n’existe pas encore de nouvelles façons de nous sortir de nos problèmes et que ces derniers paraissent s’éterniser.

Comparez ce que je vous explique là à un virement bancaire : l’argent est déjà sur votre compte, il est bien à vous, mais vous devez attendre de 24 à 48 heures afin que la transaction soit finalisée. D’ici là, vous êtes riche de… Rien !

 

 

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ADDENDA

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Comme je l’ai dis et répété souvent sur le forum de l’association culturelle présidée par Lætitia, mon épouse, ainsi que sur l’ancien Blog officiel, très peu d’ésotéristes, à notre époque, ont été informés du fait que La Grande Loge Blanche, cette Assemblée de Maîtres, plusieurs fois millénaire, a cessé d’exister (autour des années 1984/1986 environ) Pourquoi ne le savent-ils pas ? Sont-ils si peu réceptifs ou perceptifs ? Ceux qui sont au courant seraient-ils « meilleurs » ou « plus initiés » ?

Non, c’est simplement que l’on ne peut « entendre » que ce que l’on est capable de concevoir et surtout… D’accepter, voilà tout. Celui dont l’esprit est libre de toute contrainte psychologique, spirituelle et sociale, peut tout entendre, même ce qui le dérange, l’étonne et le contrarie fortement (car ce n’est pas incompatible.)

 

 

prince psyMais celui qui « sait beaucoup » mais n’a pas pensé à « beaucoup être », à beaucoup SE CONNAÎTRE, celui-là deviendra peu à peu sourd, aveugle et donc muet. Et croyez-moi, la plupart des ésotéristes ont parfaitement « capté » le Message, mais quelque chose de puissamment ancré en eux s’est tout bonnement refusé à accepter les faits pourtant évidents, voire prévisibles à long terme.

 

Car si la Loge des Maîtres de La Hiérarchie Ésotérique cesse d’exister, alors ce qui furent patiemment des « élèves » dans l’espoir secret de devenir des Maîtres, devront à s’adapter à une autre idéologie, à d’autres « Buts et Destins glorieux » (si vous me suivez bien)

Or, quel était le Message des Maîtres ? Était-il :

« Voici, nous sommes des Maîtres et vous tous, des élèves à vie » ?

Ou était-il plutôt :

« Voici : Vous êtes tous des dieux, des Fils du Dieu Vivant ! »

 

 

 

connexionMais peut-on décemment enseigner que nous sommes tous « Un », que nous sommes tous égaux en divinité, que chacun de nous doit prendre conscience de sa Souveraine Appartenance, et en même temps, imposer éternellement une hiérarchie de « plus humains » et de « plus divins » que les autres ?

L’idée même de cette relation si confortable pour l’ego et qui est celle de «Maître à Disciple», ne saurait durer éternellement. Car si cette notion spirituelle perdure, c’est elle qui devient alors la vérité de notre être et, éternellement, l’homme cherchera à demeurer élève ou à opposer sa supposée maîtrise à l’ignorance (avérée ou non) de son prochain.

 

 

 

i0rg8rp0Non pas qu’il ne puisse plus y avoir de hiérarchie naturelle, c’est-à-dire de différence notoire entre les êtres en matière d’évolution spirituelle. A l’évidence, il nous suffit d’observer sans passion notre entourage le plus immédiat pour constater que les hommes sont parfois très différents entre eux et que tandis que celui-ci ne pense qu’au bien commun et à la paix, celui-là ne pense qu’à ses propres satisfactions personnelles et n’hésiterait pas un instant à ôter la vie à quiconque ferait mine de lui interdire de vivre son rêve éveillé.

 

 

 

Toutefois, le fait même de mettre l’accent sur cette différence n’est plus la meilleure façon de la voir disparaître, bien au contraire. Ainsi, ceux qui furent nos Maîtres et Instructeurs, se veulent désormais être nos amis et nos confidents.  C’est du moins sous cette forme qu’ils se présenteront, désormais, à celles et ceux suffisamment raisonnables et mûrs pour comprendre qui ils sont vraiment et qui nous sommes tous, en vérité.

 

 

 

nlcm2c25Toutefois, les anciens Maîtres demeurent conscients non pas d’une « différence » entre nous et eux, mais d’une profonde croyance en cette différence.

Ils sont même conscients que, pour une fois, ce seront les « matérialistes » qui s’avèreront être leurs plus surs alliés en cette nouvelle Démarche initiatique qui est désormais la leur. En effet, les hommes et les femmes qui n’ont jamais étudié la spiritualité d’une manière réelle et poussée, ont l’esprit et le cœur disponibles et n’auront pas à se DÉPROGRAMMER, d’un point de vu spirituel. Une fois qu’il leur sera expliqué qu’ils sont divins eux aussi mais n’en étaient simplement pas conscients, ils iront aussi vite, sinon plus, que tous ceux et celles qui, contre vents et marées (de l’esprit) persisteront à se rêver élèves et à avoir besoin d’un maître différent de celui qui attend depuis toujours au centre de leur poitrine.

 

 

 

Bien sur, nous ignorons ce que nous réservent les « nouvelles énergies » qui cherchent à se mettre en place et à se signaler à nous, mais nous savons déjà ce qu’elles refuseront désormais de nous offrir, comme supports mentaux et autres « béquilles de l’âme. » L’homme va mûrir très rapidement. Celui qui ne suivra pas le Mouvement (Karma) sera laissé sur place et personne d’autre que lui-même ne viendra pour le relever et lui proposer de poursuivre la route.

Mais est-il seulement possible de « rester en arrière » quand c’est une vague de fond qui vient déferler sur la conscience des hommes ? L’avenir nous le dira car, comme je le dis souvent : « Le temps explique tout. »

 

 

 

Serge Baccino

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Le schéma de reconnaissance

ange male 01Ceux qui parmi nous sont capables d’assez de recul pour observer sans juger et sans faire intervenir l’intellect (du moins durant le temps alloué à cette observation) auront remarqué sans doute ce fait étrange : Les gens qui ont le plus besoin de reconnaissance, sont également ceux qui se montrent les plus vindicatifs ! Et ce type de schéma mental, est de plus en plus répandu.

 

 

 

 

Vous rencontrez une personne qui commence par étaler tout ce qu’elle est, sait faire et si par malheur vous essayez de lui montrer un petit problème chez elle (en général un truc qui fait bien ch… les autres), cette personne devient alors agressive dans le sens où elle commence à passer en revue vos propres limites, fautes, carences, le tout pour souligner votre médiocrité (selon elle) en y mettant la même fougue et la même conviction qu’elle a mis pour passer en revue et souligner ses qualités présumées.

 

 

 

Under the maskSi nous possédons vraiment des qualités, pourquoi devoir les souligner ou les mettre en valeur ? Seraient-elles si difficiles à remarquer par autrui sans un viril coup de main ? De même, puisque le but premier et évident est une recherche de reconnaissance de la part d’autrui, est-il heureux de faire à autrui l’inverse de ce que nous espérons lui voir faire pour nous ? Par exemple, vous avez une camarade de travail apparemment douce et raffinée qui vous lit un poème qu’elle vient d’écrire…

Comme le sujet vous inspire, vous commettez l’irréparable en lui proposant de changer un passage ou de rectifier une ligne… Vous le faites gentiment, avec un sourire encourageant, mais voici que la personne se transforme en furie et commence à vous vider tout ce qu’elle a sur le cœur et à votre propos.

 

 

 

mensonge-coupleEt vous découvrez, avec effarement, que cette personne est en réalité bourrée de colère, de rancune et qu’elle a apparemment passé le plus clair de ses dix dernières années à observer les défauts d’autrui dont elle peut réciter la liste exhaustive sans même reprendre son souffle !

 

 

 

 

estime de soiN’est-il pas anormal, dans un premier temps, qu’une personne autant en demande de reconnaissance soit la première à refuser le moindre crédit mental à autrui ? Est-il normal de vouloir transformer les autres, les forcer à accepter ce que nous sommes dans le but de nous normaliser nous-mêmes ? (Du genre : « S’ils deviennent comme moi, alors je serai à mon tour comme tout le monde et sans faire aucun effort ! »)

 

 

 

 

ofuxw2npMais d’ailleurs, d’où vient ce besoin compulsif de reconnaissance ? Et pourquoi ceux qui le manifestent se conduisent-ils aussi mal avec les autres, et surtout ceux qui semblent leur refuser cette reconnaissance ?

 

Le débat est lancé, relevez les questions qui vous inspirent. Participer à la vie de ce Blog ou sur mes pages et groupes Facebook n’est pas interdit et personne ne vous mordra, vous verrez ! Sauf si vous arrivez les babines retroussées et en grognant, bien évidemment…

 

 

 

Serge Baccino

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Actualité et Réalité

« La psychologie ésotérique se résume à l’observation de l’actualité spirituelle d’un individu et d’agir ou de réagir en conséquence et selon soi (hors tout conditionnement mental.) »

 

 

712vbcylAvant de développer ce postulat, il serait bon de définir la différence exacte entre la réalité et l’actualité. L’actualité, c’est tout ce qui se passe vraiment, en nous et autour de nous, que nous en soyons conscients ou non. Par exemple, un avion est en train d’atterrir sur l’aéroport du Bourget, mais comme je me trouve à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône (écrit le 20 juin 2013), je ne peux pas en être conscient et cet évènement ne fait donc pas partie de ma réalité.

La réalité, c’est tout ce dont je suis conscient, que cela soit vrai (authentique) ou non. Par exemple, je suis conscient de tous les objets qui m’entourent, mais je peux être aussi conscient de cette idée que si un ami qui devait venir me visiter est en retard, c’est peut-être parce qu’il a eu un accident de voiture.

L’idée et l’émotion déplaisante qui en découlent sont bien «réels», cela dans le sens où j’en ressens véritablement les effets sur moi, mais ne reposent pas nécessairement sur les faits, sur l’actualité, donc. En effet, lorsque cet ami arrive enfin, je puis être rassuré et rire de ma crainte non fondée mais ayant toutefois provoqué une véritable émotion.

 

 

 

trajectoireDans l’actualité, il se passe des choses… En réalité, comme nous ne pouvons pas être conscient de tous les évènements en simultané, nous sommes obligés de faire appel à d’autres facultés dites subjectives pour essayer de savoir tout de même les choses qui nous intéressent le plus. Ces dites facultés subjectives reposent sur notre réalité intérieure, c’est-à-dire sur la mémoire, l’imagination, l’intuition, etc. Autrement dit, lorsque nous essayons de connaître «ce qui ne tombe pas sous les sens» (ce qui ne se passe pas directement sous notre nez, donc) nous sommes obligés de faire appel au côté subjectif de notre être pour repousser les limites imposés par nos cinq sens objectifs (vue, ouïe, goût, toucher, odorat.) Ceci n’est pas mauvais en soi mais a le pouvoir de nous couper temporairement de l’actualité, c’est à dire de «tout ce qui se passe vraiment ou en fait

 

 

 

A quels moments de notre vie faisons nous appel à notre subjectivité ? Uniquement pour compenser les limites usuelles de nos sens ? Certainement pas ! Nous le faisons tous, depuis des décennies afin -non pas de connaître ce qui n’est pas accessible- mais bien pour essayer de NIER ce qui est pourtant sous notre nez ! Bref, notre subjectivité nous sert en grande partie à nous mentir, c’est-à-dire à nous couper sciemment d’une actualité qui ne nous plaît pas (ou plus.)

Pourquoi ferions-nous cela ? Parce que nous croyons que si nous acceptons ce que nous proposent nos sens (et notre cœur) nous allons devoir agir, à savoir faire quelque chose pour essayer de changer ce qui nous dérange, au sein de cette actualité. Et c’est mal ? Certes non ! C’est même des plus légitimes !

 

 

 

Inconscient Collectif6Alors quoi ? Eh bien ! Alors, le problème réside plutôt dans le fait que, parallèlement à cela, nous croyons que nous ne pouvons pas changer ou améliorer, cette actualité que nous vivons et qui nous déplaît. Et nous avons très peur ! Ce qui est humain, certes. Mais cette peur de ne pas réussir à améliorer un quotidien qui nous déplaît nous force à «faire mentir l’actualité» et nous pousse alors à  nous réfugier dans notre tête, à nous inventer un monde idéalisé dans lequel nous sommes parfaitement heureux, merci pour tout et au revoir madame !

 

 

 

3kkvvqcwCe besoin de fuir une réalité jugée inacceptable est ce qui donne naissance à ce que les psy éso nomment Le Moi-Idéalisé. Ce «moi» de procuration provient de notre refus éventuel de cautionner ce que le «moi» naturel (ou humain) nous transmet comme informations concernant notre actualité. Lorsqu’une personne ne supporte plus de voir et d’assumer la vie qui est pourtant la sienne, elle n’a pas d’autres façons de survivre que de s’inventer une vie différente et valorisée.

Aussi étonnant que cela puisse sembler, du moins pour qui ne connait pas encore les agissement de ce Moi de procuration très dangereux pour l’évolution de l’individualité consciente, ce sont les personnes le plus fortement orientées vers la spiritualité, qui succombent le plus facilement, voire les premières, aux pièges sournois tendus par le Moi-Idéalisé.

 

 

 

Karma12Il est rare, par exemple, qu’un matérialiste convaincu, même si, selon lui, il a un brin loupé sa vie, se prenne pour un Elfe, un Jedi ou un Archange de la Face, venu sur terre pour sauver les pauvres âmes en détresse… A noter enfin que c’est ce [ici, censuré, gros mots !] de Moi-Idéalisé qui nous fait passer pour des Tanches de la Baltique aux yeux de personnes équilibrées, rationnelles et à l’esprit brillant qui accepteraient de s’informer plus avant sur l’ésotérisme véritable, si elle n’étaient pas rebutées par le comportement largement immature de nombreux spiritualistes.

En effet, qui pourrait prendre au sérieux une personne se disant spiritualiste quand on sait que la plupart d’entre eux et de nos jours, s’imaginent être des extraterrestres réincarnés ou des anges envoyés sur terre par un Dieu débordé par les conneries inventées et perpétrées par ses créatures ?

 

 

 

Mysticisme2Moi non plus je ne serais pas très enclin à croire ou même seulement disposé à écouter un jeune de 20 ans qui se déclare «demi-Elfe» et qui désire «témoigner des buts profonds de son peuple» ! Rigolez pas, c’est authentique, je l’ai lu sur un forum de spiritualité qui est même assez connu. Pour qui ne sait pas «voir» certaines choses invisibles aux yeux de la chair, c’est un véritable défi que de faire la différence entre un esprit enfiévré qui se prend pour Napoléon, et un véritable Maître.

On pourrait même avancer l’idée que les deux ont (ou affectent d’avoir) un comportement presque semblable, car le Maître, -comme l’esclave du Moi-Idéalisé- pense et agit comme s’il savait tout et était déjà Divin. Il parle, écrit et se comporte avec une assurance et une confiance en lui qui glace littéralement le cœur de ceux qui ne s’aiment pas et qui n’ont aucune confiance en eux. D’où le côté excessif, parfois, de leurs réactions.

 

 

 

k1842r0cBien sûr, une personne intelligente pressentira toujours qu’il existe un moyen ou un autre de différencier le cinglé du Maître véritable. Mais nous pourrions imaginer que cette même astuce appartient à certains qui ne risquent pas de la partager, du moins pour les 7 ou 8 prochaines années, attendu qu’elle consiste en la seule manière de savoir si une personne va se casser la gueule (M-I) ou décoller pour les cimes spirituelles. Et ces individus ont une sainte horreur de perdre leur temps avec des rigolos qui, de toutes façons, ne vont pas aller bien loin.

D’ailleurs, le plus sûr moyen est encore de voir et d’attendre : le cinglé ne pourra jamais singer la véritable Lumière plus de deux ou trois jours d’affilés sans se recouper et dévoiler lui-même la sombre farce dont il est le principal acteur. Mais bon, il n’est pas impossible non plus de découvrir cette astuce par soi-même, surtout si on est un peu rusé, qu’on a de l’humour et que l’on a compris comment fonctionne l’ego dans sa partie la plus déplorable et minable qui soit.

 

 

 

femme-main-soleilMais sans parler des Maîtres ou de tout autre dénomination qui sépare plus que ce qu’elle unit, il existe aussi des professeurs et des enseignants de l’ésotérisme qui, même s’ils ne sont encore que des humains comme les autres, sont capables de faire fi, temporairement, de leurs propres limites, ceci afin de pouvoir transmettre cette Lumière dont ils sont peu ou prou les Porteurs. Ceux qui ont un brin d’intérêt pour ces choses et qui font montre d’un sens de l’observation véritable, sans passion et avec objectivité, auront vite remarqué une chose :

les instructeurs dignes de ce nom ne parlent que rarement de « ce qui va bien » mais plus volontiers de ce qui va mal et donc, qui est susceptible de fâcher leur entourage.

En effet, parler de ce qui va bien ou qui est déjà impeccable ne fait pas avancer les choses et ne peut, à la longue, que servir de branlette mentale à l’ego.

C’est le stade auquel se situent pas mal de jeunes spiritualistes de notre époque. Certains, fort heureusement ont trouvé comment avancer vraiment.

 

 

 

Du coup, les gourous de pacotille sont encensés et appréciés, tandis que les véritables instructeurs ou professeurs sont montrés du doigt et traités de tous les noms d’oiseaux.

En effet, qui aimerait que l’on parle de tout ce qui est laid, injuste, imparfait, non-terminé et négatif en général ?… Sinon le Soi Divin de la personne qui en fait les frais !

 

 

 

Deux portesSongez aussi à toutes ces âmes en peine qui tombent dans les griffes de certaines sectes qui les pressent comme des agrumes ! Croyez-vous qu’il y aurait autant de personnes couillonnés s’il y avait pas au moins autant d’hommes et de femmes paumés qui n’attendent qu’une chose, c’est qu’on leur confirme ce qu’ils pensent et croient déjà ? Dans le futur, il y aura de moins en moins d’initiés dignes de ce nom, car il y aura de moins en moins d’hommes et de femmes dignes de ce nom.

Et par ailleurs, presque plus aucune personne ne désirera entendre une vérité qu’elle a mis des lustres à occulter. Ouvrez les yeux, observez sans passion puis osez affirmer que je suis à côté de l’actualité terrestre !

 

 

 

bouletsEt pour les pisse-vinaigres et autres grenouilles de Bénitiers jamais contents, jamais heureux sauf quand ils réussissent à semer le trouble dans l’esprit des autres grâce à leurs commentaires désobligeants, inutile pour eux de me faire savoir que je suis à côté de leur réalité, car de cela, j’en suis déjà conscient et je les en remercie, d’ailleurs. Car sans leur présence, je n’aurais pas pu réaliser certaines choses à mon propre sujet.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Rester chez Soi !

Rentrer chez soiVoilà bien un sujet typique de l’état d’esprit extraordinaire de la psychologie ésotérique ! Je dis extraordinaire car seuls des psy éso auraient le courage et l’aplomb nécessaire pour présenter une idée qui semble aller dans le sens inverse (ou contraire) de ce que proposent (ou imposent ?) la plupart des ténors de la spiritualité moderne ou même ancienne. On se croirait revenus à cette époque lointaine durant laquelle les Rishi, en Inde, faisaient « Tss, tss! » en souriant, cela en observant les agissements des gourous et autres maitres spirituels essayant de transmettre La Connaissance Sacrée.

A noter qu’à l’époque, ils durent capituler face à la vindicte des castes spirituelles dominantes et se réfugier dans les hautes montagnes pour ne pas être pourchassés ou même pire. Allons-nous vers le même résultat ? Nous verrons bien, « Le temps explique tout. »  Smile

Alors, je vais ici vous présenter ce sujet que j’ai nommé :

 

Rester chez Soi.

 

 

Quiconque versé dans « les choses de l’esprit » et qui lirait ce titre, penserait immédiatement : « Évidemment, qu’il faut demeurer centré sur le Soi, ne pas s’éparpiller, disperser son esprit, etc. » Mais ceci n’est PAS le sens de mon présent propos (et toc !) Rester centré sur notre Soi est une chose déjà entendue, non ? Ou alors il nous faut aller plutôt vendre des fraises que nos salades spirituelles ! L’idée est bien plus virile et dérangeante que cela : elle se veut pratique ! Et la pratique, le pratique adapté à notre vie de tous les jours, a toujours fait peur aux spiritualistes seulement capables de demeurer « centrés sur leur Soi » lorsqu’ils sont chez eux, seuls ou en confiance avec leurs proches  (ou dans un monastère où on peut entendre péter une mouche, donc vous imaginez le « degré de stress ambiant »! )

 

 

 

trajectoireDans la vie sociale ordinaire, les bonnes résolutions ne semblent plus tenir et les voici, tout spiritualistes qu’ils sont, à se conduire comme des cochons et ne pas faire mieux que leurs contemporains qu’ils commençaient déjà à snober du haut de leur « initiation » ! L’idée présentée ici nécessite des testicules et des ovaires spirituelles, si vous me suivez bien… Les femmes sont donc admises ! Mais de quoi parlons-nous ici et au juste ?

Nous parlons de ce dont je parlais déjà, avant, sur le tout premier forum de l’association culturelle présidé par mon épouse (2006) Un forum peu commun il est vrai, et auquel ce Blog « Vivre Livres! » (le 3e) n’est pas (ou plus) directement relié. Mais nous allons présenter l’enfant autrement, cela pour être certain qu’il passera le col de l’utérus de notre âme.

 

 

 

Comme vous le savez, nous vivons une époque particulière qui se résume à un puissant barattage de nos âmes. Et tout le monde y passe, ignorant ou Maître ! Tout le monde se fait secouer les puces et cela a été voulu et hautement désiré par l’Âme Planétaire ou, si vous préférez, par l’ensemble des consciences individuelles impliquées dans le processus évolutif de l’Aventure Humaine.

Comme tout le monde a pu depuis le constater, 2012 n’était en rien une « date fatidique.» C’était simplement un poteau indicateur pour nous signifier que à cette date, plus personne sur la Terre comme au Ciel, ne pourrait prétendre ne pas sentir qu’il se passe quelque chose d’extraordinaire et de bouleversant.

Pour devenir libre vraiment, à un moment donné, nous devons laisser sur place nos certitudes, ne croyez-vous pas ? S’accrocher à nos croyances, connaissances et idéaux, est désormais un signe d’immaturité spirituelle.

 

 

 

Changement2Le problème, toutefois, c’est que du coup, on ne peut plus faire la différence entre une personne paumée qui s’accroche encore à ses croyances enfantines et désire les enseigner à autrui, et une individualité pleinement consciente de ce qui se passe, qui était déjà éveillée AVANT et qui, tout naturellement, continue d’être un exemple vivant d’être humain qui exprime de son mieux Qui il Est en vérité.  Tout le monde peut incarner Dieu, mais tout le monde n’en partage pas l’envie ou le désir. Pour être certains de bien nous comprendre, nous allons exagérer volontairement notre exemple.

 

 

 

Conscience4Supposons que, sur Terre et actuellement, il y ait des gens paumés mais qui s’accrochent de toutes leurs forces à des vérités plus ou moins valables, et qu’il y ait aussi et en même temps, sur cette même Terre, des gens alignés sur « Dieu-En-Eux » et qui ne font que montrer comment arriver à y parvenir aussi… Et ce « Dieu-En-Eux » bouge à toute vitesse !!! Et cela n’était jamais arrivé auparavant et nulle part ailleurs. Alors, nous avons d’un côté, « ceux qui bougent de concert avec Dieu-Qui-Tient-Plus-En-Place » (lol) et de l’autre, ceux qui étaient effectivement connectés, auparavant, mais… N’arrivent plus à suivre et commencent à s’affoler !

 

 

 

Pour celui ou celle qui recherche toujours comment s’aligner vraiment sur le Divin au-dedans, ce n’est pas un parcours aisé que de faire le tri entre les fous, les gourous en Rolls, les scientifiques inspirés par Dieu (sic) et toutes ces écoles, ces stages, ces cours payants -et très chers- qui foisonnent actuellement… Et encore, nous ne sommes pas en Amérique, Berceau du New-Age donc, soyons reconnaissants !

A quel saint se vouer, désormais ? En plus, on dirait que même les spiritualistes commencent à se crêper le chignon et ne sont même plus d’accord sur la façon exacte de formuler une vérité unique.  Si vous ne me croyez pas, allez sur tous ces forums et Blogs qui traitent de spiritualité, essayez de vous exprimer librement et… Attendez les résultats !

 

 

 

Vous me direz : « Mais n’est-ce pas ainsi depuis des dizaines d’années ? »
En effet, ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau, par contre, c’est ce sentiment d’urgence que ressentent désormais tous ceux qui ont longtemps laissé de côté leur part de Divinité. Et un tel sentiment les rend désormais très agressifs.

Donc, pour demeurer «centré», comme disent ceux qui sont soit à gauche, soit à droite mais jamais au centre, il convient de mettre en pratique certaines astuces qui ne sont pas plus vraies et ésotériques que d’autres, mais simplement plus efficaces pour ce qui se passe maintenant et désormais.

 

 

 

545387Dernièrement, je conseillais à qui voulait l’entendre et l’appliquer librement, qu’il était devenu essentiel (ou vital) de ne plus perdre notre temps avec ceux qui pensent que tout le monde doit régulièrement comparer sa façon de penser à celle des autres. L’idée de base (ou prétexte) étant de demeurer « l’esprit ouvert » et accueillir fraternellement (prout ! ) la vérité des autres et ne pas se cantonner uniquement à la nôtre…

Cette façon de voir les choses part d’une idée louable mais non applicable pour le moment. Premièrement, parce que les gens sont trop peu confiants en eux-mêmes pour pouvoir courir le risque d’écouter d’autres vérités que les leurs. Deuxièmement, parce qu’il est devenu évident que pour quelques-uns, imposer leurs propres versions de la vérité sous le prétexte ringard de demeurer ouvert aux autres, est devenu un leitmotiv, voire un nouveau sport national !

 

 

 

Il est dit que chacun doit trouver SA vérité, alors pourquoi se mettre la queue en tire-bouchon et courir dans tous les sens afin d’écouter religieusement la vérité d’un autre ? Si Dieu est en tous, alors il est aussi en vous, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi cavaler ailleurs que vers votre propre cœur ? La peur de se tromper et de devoir ensuite assumer ses erreurs, sans compter d’affronter le regard goguenard de tous ceux « Qui  nous l’avaient bien dit, hein ! » est à la base du manque de foi en eux que manifestent beaucoup de gens à notre époque. Ils ont très peur de ne pas être « dans la vérité », sans réaliser que c’est justement cette peur qui leur ôte toute possibilité d’accéder à leur propre Essence Divine, à une vérité bien supérieure à toutes les autres : la leur !  Ainsi, écouter les autres, méditer sur leur propre vérité revient finalement à s’éloigner de notre propre cœur, de notre vérité la plus authentique. Comprenez-vous vraiment ces choses ?

 

 

 

Le but n’est pas de vous couper des autres, de vous cloîtrer chez vous et d’asperger d’eau bénite toute personne ayant le culot de venir vous parler dans la rue ! (Je visualise la scène que me transmet mon Soi et me marre comme un imbécile !) L’idée est d’apprendre, pour une fois, à vous faire confiance ! Tiens, je vais même aller plus loin à la demande de « Dieu-En-Moi » : Et si vous vous trompez carrément ? Et si vous faites erreur et confondez votre vérité avec les conditionnements mentaux qui vous encombrent encore ? Réponse de Dieu-Soi :

« Alors je te bénirai pour ton courage et pour ta loyauté et la fois suivante, c’est Moi qui réussirai à ta place, car je t’aime et ne te juge jamais ! »

(Petit moment d’émotion à partager avec vous… Puis on reprend en se bidonnant de plus belle !)

 

 

 

Attendu que nous ne sommes pas des Apôtres (sauf de la plaisanterie et de l’humour), nous n’avons pas à « aller vers le monde et nos frères et sœurs pour les sortir de l’ignorance et du péché… » (prouuuut !) Nous ne devons rien à personne et personne n’est en dette envers nous, la chose est, du moins je l’espère, définitivement entendue. Alors nous demeurons « chez Soi », c’est à dire que nous sommes concentrés sur une vérité qui ne concerne que nous et… Tous ceux qui ressentent la même chose que nous ! Aucune vérité n’étant supérieure à une autre, en conservant cet état d’esprit (rester chez Soi) on commence à attirer toute personne, hommes, femmes, enfants (canards, couvées, cochons) qui partagent déjà un même état d’esprit : Le Nôtre ! (Qui est donc aussi le leur.)

Ceci à l’avantage de nous  conforter et de les conforter à leur tour dans une forme de vérité que nous partageons et qui, de ce fait, se renforce.
Exemple : Nous sommes pour la paix dans le monde. En discuter ne sert à rien : nous devons devenir paisibles nous-mêmes et avant toutes choses, sinon, nous serons un rigolo et un hypocrite de plus qui ne trompera que lui-même.

 

 

 

limitations humainesSi nous sommes pour la PAIX, nous ne devons parler que de cela et non pas perdre notre temps avec ceux qui préfèrent la guerre (c’est leur problème) afin de tenter de les amener à notre façon de penser. Ceci est ÉPUISANT et nous fait perdre un temps précieux ! En plus de notre propre paix. Depuis que le Monde est Monde, n’avons-nous pas eut le temps de nous positionner ? Qui sommes nous pour aller trouver un autre chez lui et lui dire : « Tu as tort, épouse plutôt ma réalité » ? Et qui sont les autres pour nous dire que nous nous abusons et perdons notre temps ? Et que font-ils, eux-mêmes, si ce n’est perdre un temps précieux avec nous ?

 

 

 

toile de mainJe sais que ce sujet est très subtil et que certains lecteurs (de passage) n’arriveront pas à dépasser le filtre de leur propre conditionnement mental pour en savourer la fraîcheur ainsi que la Beauté. Mais ce texte ne s’adresse pas à eux ! Il s’adresse à tout ceux qui découvrent, en le lisant, qu’ils ont toujours pensé ainsi mais ne le savaient pas Smile

Je ne sais plus quel membre du premier forum Psukelogos, parlait de N.D. Walsch, dans un des topics… Je me souviens que dans un des volets de sa trilogie, Walsch écrit que Dieu lui dit que l’être humain n’a rien à apprendre vraiment mais tout à se souvenir. Ce qu’il vit est là pour l’aider à recouvrer la mémoire divine puis à choisir librement ce qu’il désire être et manifester, selon la plus haute vision qu’il peut avoir de lui-même.

 

 

 

moine-natureAinsi et selon ces sages paroles, on pourrait dire que lorsque nous arrivons sur cette Terre et dans ce corps, nous savons déjà « quel est notre camps » ou ce qu’il nous faut choisir comme état d’esprit pour incarner « Qui nous sommes vraiment. » Et nous le savons… Nous savons déjà tout mais pour quelque obscure raison, nous hésitons à prendre part, à choisir et, en un mot, à nous Positionner !

Sur l’ancien forum précité et sur le dernier en date, nous partageons librement un même état d’esprit et ce partage devient le garant de notre réussite future. En fait, nous avons déjà réussi, mais nous prenons plaisir à vivre cette réussite dans le temps et dans l’espace, sur le temps d’une vie humaine. Et lorsque quelqu’un fait mine de critiquer nos idées, nous l’invitons à ne pas perdre son temps et à ne pas abuser du notre et d’aller au plus vite s’unir à « qui pense déjà comme lui. »

 

Pourquoi s’épuiser à convaincre quand on peut ne côtoyer que des convaincus ?

 

 

 

Avis des autres2Mais certains peinent à le faire et préfèrent rester et nous faire connaître tout ce qu’ils pensent « fraternellement » de nous. Comment pourrions-nous interpréter cette manière d’agir, si ce n’est comme un manque de maturité spirituelle et un besoin devenu viscéral de se frotter à autrui, plutôt qu’à son propre cœur ? Je me souviens qu’étant petit, en entrant dans une modeste chaumière d’un village provençal, j’ai dit spontanément :

« Oh purée, il fait chaud, ici ! »

Tout aussi spontanément, le maître des lieux m’a rétorqué :

« Tu vois la porte par laquelle tu viens d’entrer ? Elle sert aussi à sortir ! Dehors il fait moins chaud, te gène surtout pas pour ressortir d’ici si la chaleur du lieu t’incommode ! »

 

 

 

pensee-positiveD’un point de vue pratique, vous saurez si vous avez été capables de mettre en pratique pleinement ce qui est proposé dans cet article, lorsque vous ne cèderez plus à ce «plaisir» morbide qui consiste à sauter sur un boulet et à faire durer des dialogues inutiles durant des heures et pour le mesquin résultat d’avoir le dernier mot. Avoir le dernier mot sur la bêtise revient à se placer volontairement en dessous de son niveau qui est déjà bien bas !
Si on entretien le dialogue avec l’ennemi, c’est que l’on aime encore la guerre, au moins en secret.
Les autres sont aussi là pour vous permettre d’être honnêtes envers vous-mêmes en testant la solidité de vos convictions intimes…

 

 

relationnel01Les gens se groupent par affinité, qu’ils veuillent le reconnaître ou non. Observez les footballeurs et ceux qui sont fanas de foot à la tv (à la grande joie de leurs épouses.) Observez ceux qui aiment le tennis, le basket, le sport automobile ou le vélo… Voyez ceux qui collectionnent quelque chose… Tout le monde tend à se grouper avec ceux qui partagent une même passion et donc, un même état d’esprit

Les riches fréquentent-ils les pauvres ? Les Ministres qui sont censés nous représenter et bosser pour nous (sic) viennent-ils manger à la guinguette de la plage ou nous allons l’été ? Existe-t-il des gens assez tordus pour aller visionner un film qu’ils détestent et faire suer toute une salle de cinéma par leurs commentaires désobligeants durant la projection ? Non, n’est-ce pas ?

Alors pourquoi cela ne semble pas fonctionner aussi simplement, en spiritualité ? Les enjeux seraient-il différents ? Voilà une question franche et honnête qui mérite une réponse du même tonneau.

 

 

 

religion2Il va sans dire que lorsqu’on quitte un groupe quelconque, on quitte aussi et dans une large mesure, l’état d’esprit commun à ce groupe. Alors forcément, on peut avoir l’impression que quelque chose est « cassé » et qu’il ne nous est plus possible de communiquer avec ceux qui sont restés.  Cela dit, c’est aussi un moyen de vérifier le degré d’intelligence des participants de ce groupe, car si vous partez «proprement» et sans faire de vagues (ce qui est rarement le cas, mais bon), il n’existe aucune raison pour que ses membres ne vous adressent plus la parole ou cherchent à vous snober par la suite.

 

 

 

sagit poingHélas et à l’inverse de ce que je viens d’écrire, j’ai pu noter, depuis presque sept ans, maintenant, que ceux qui quittent le forum de l’association culturelle présidée par ma femme (Psukelogos), le font généralement en démontrant aux yeux de tous qu’ils ne vont pas très bien et ont besoin d’un bouc émissaire extérieur quelconque pour justifier leur comportement émotif. Et ceux-là oui, nous les évitons ensuite, pour notre seul bien et pour leur bien également.

Ceci est bien plus visible dans les groupes ésotériques et spirituels. Moi qui ai eu l’occasion unique d’appartenir à un Ordre Initiatique connu, j’ai pu vérifier qu’en le quittant, je quittais du même coup l’hypocrisie de nombreux membres qui étaient « frères et sœurs » aussi longtemps que l’on faisait partie de la bande et payait la cotisation mensuelle. Mais bon, dans mon cas, j’avais terminé le cycle général des études (sur 19 longues années, tout de même) et la suite du « programme » qui semblait sans fin était surtout relatif au travail que pouvait faire chaque membre non pas pour lui-même ou pour la collectivité mais pour la structure interne elle-même.

Lorsque le dirigeant mondial de cette École a changé, tout s’est mis à déconner et j’ai préféré me barrer plutôt que d’assister à la lente mais certaine agonie d’une tradition qui est censée être vieille de plus de 3500 ans.

 

 

Tradition PrimordialeBref, tout cela pour dire qu’il est normal de se sentir coupé des gens qui forment un groupe uni lorsqu’on quitte ce même groupe et l’énergie de cohésion qui est le sien. Cela dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est le comportement des membres faisant parties de groupes mystiques, religieux ou ésotériques, qui s’avère être, en fin de compte, le plus navrant et cela, dès que nous faisons mine d’aller voir ailleurs ou de ne plus partager complètement leur état d’esprit.

Certaines écoles de pensée sont récemment parties en quenouille et on vu 70% de leurs membres les plus anciens et fidèles, se barrer en quelques mois. Parfois c’est le membre qui déconne, bien sur, mais parfois aussi, c’est la tête du groupe qui a des courants d’air entre les deux oreilles, osons le dire ici.

 

 

 

ombre vitreSi vous voulez savoir, avec certitude, celui qui déconne, du groupe ou de vous, qui en êtes le simple membre, observez froidement dans quel état d’âme vous quittez le groupe et surtout, de quelle manière. Bien sur, il peut arriver également que l’élément avance plus vite que le tout, que le membre ait besoin de plus de matériel que le groupe ne peut réussir à lui en offrir et, dans ce cas, il est certain qu’il est préférable de partir voir ailleurs. Là encore, la manière de partir, en silence, sur la pointe des pieds ou d’une manière fracassante et grandiloquente, en tentant d’abaisser la valeur de ce que l’on quitte ou en remerciant pour les trésors reçus, donne la température exacte de notre état d’esprit.

Du moins si rien de ce qui est présenté comme excuse, n’est valable ou relatif à des faits extérieurs avérés.

Ajoutons que seuls les êtres les plus souples et dynamiques, mentalement, sont capables de changer ou de s’adapter en fonction de l’environnement sans pour autant trahir leur nature intime. Quand ce que nous exprimons de ce que nous sommes ne semble plus approprié, alors il convient d’exprimer autre chose, tout en demeurant ce que nous sommes.

 

 

humain2Il faut beaucoup de courage et de force de caractère pour y parvenir, mais c’est réalisable avec de la volonté. De tous temps, ce sont les plus puissants et les plus avancés de l’espèce humaine, qui ont su céder aux plus capricieux, aux moins matures, car ces derniers, de toutes façons, ne le voulaient pas et… Ne le pouvaient pas encore, surtout. Les Occultistes du siècle passé appelaient «Unité de direction vers le but» cette capacité à se grouper selon un même état d’esprit. Les psy éso parlent de cohésion mentale, ce qui revient au même.

 

 

 

Electrons revolve around the brain. Concept of idea.Ne pourrait-on pas confondre «ils sont tous pareils» avec «ils partagent un même état d’esprit général» ? Dans le premier cas, «Dieu y perdrait», en effet ! Dans le second cas, «Dieu y gagnerait», car chaque groupe porterait alors l’état d’esprit partagé à un sommet non encore atteint. Et ce n’est pas les états d’esprit différents qui manquent, croyez-moi ! Se grouper revient à «penser plus fort» et donc, à être plus fort. A être plus fortement soi-même, en fait. Mais je reconnais que le sujet est délicat et peut laisser croire à une tentative de «planification des consciences.» Ce qui, notez-le, est justement l’effet obtenus souvent alors que les gens prétendent «penser différemment.» A croire que tous pensent autrement ou différemment mais… De la même façon !

 

 

 

 

Serge Baccino

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