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Le noir s’habille aussi de lumière

Under the maskJ‘aimerais vous soumettre une réflexion basée sur mon expérience et sur une observation sans préjugés. Si le mal ressemblait au mal, et si le bien ressemblait au bien, ne serait-ce pas facile de vivre sur Terre et de s’entendre entre nous ? Chacun serait alors naturellement aiguillée vers ceux qui ont les mêmes intentions et buts, qu’ils soient noirs ou blancs, et se serait la belle vie ! Hélassssssss ! (avec plusieurs « s« , ça fait plus dramatique, je trouve !)

Si vous observez courageusement autour de vous, vous verrez que, très souvent, le noir s’habille aussi de lumière. Comprenez par-là que de plus en plus de gens affectent un comportement et se servent de propos que nous serions tentés de qualifier de « lumineux » pour masquer la noirceur de leurs intentions.

 

 

 

iqeosr3qPourquoi agir de la sorte ? Mais c’est évident ! Comment se défendre contre une personne qui feint la gentillesse, la bonté et l’élévation spirituelle ? Il est aisé, se faisant, de refiler à l’autre le rôle du salaud de service qui fout la pagaille et se plaint sans cesse pour un rien. C’est même devenu un nouveau Mécanisme de Domination (pour ceux qui connaissent James Redfield et ses écrits) Exemple, vous subissez une injustice de la part de votre employeur et lorsque vous réclamez votre dû, ce dernier vous fait passer pour une personne jamais heureuse et s’octroie bien évidemment le rôle enviable du patron qui est généreux, aime ses employés et duquel on abuse sans cesse !

 

Les exemples ne manquent pas, n’est-ce pas ! Mais jamais personne n’ose faire allusion à ces exemples vivants qui font pourtant partie de notre quotidien. Pourquoi ? Simplement parce que ça ferait, du même coup, de celui qui s’y réfèrerait, un « moins lumineux » que tous ceux qui brillent beaucoup plus mais qui conservent un bâillon sur la bouche. Et la peur au plexus.

Dès lors, se taire n’est plus une preuve de lâcheté morale mais de sagesse spirituelle !

 

 

les nouvellesVous voulez que l’on vous aime ? Ne dites jamais rien de négatif et regardez ailleurs si vous voyez une injustice : si vous ne la regardez pas, ça voudra dire qu’elle ne vous regarde pas non plus, voire qu’elle n’existe pas ! Cool, non ?

Et vous, qu’en dites-vous ? Avez-vous peur de vous « mouiller », de vous « salir les yeux » en osant montrer du doigts celles et ceux à cause de qui le Monde rame comme c’est pas Dieu permis dans sa « Montée vers le Divin » ? Car dans ce cas, autant les encourager car, de toutes manières, qui ne dit rien consent donc, vous avez déjà voté, ne serait-ce que par votre silence

 

 

Serge Baccino

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Sauf pour les images réputées libres de droits et gratuites.

Les longues cuillères

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. IL lui dit:
«Seigneur, j’aimerais savoir comment est le paradis et comment est l’enfer»

ga6x7adcDieu conduisit le saint homme vers deux portes.
Il ouvrit l’une des portes et permit au saint homme de regarder à l’intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l’arôme délicieux. Le saint homme saliva d’envie. Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l’air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche.
Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.

Dieu dit :

« Tu viens de voir l’enfer »

 

Deux portesDieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l’ouvrit. La scène que vit le saint homme était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches.

Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. Le saint homme dit à Dieu :

« Je ne comprends pas ! »
«C’est simple, répondit Dieu, ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu’à eux-mêmes. «