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Changer de fréquence, changer de monde…

Nombreux sont ceux qui se demandent :
« Puisqu’il est dit que le monde évolue, vibre plus haut et que des vagues d’énergies constantes balayent actuellement la planète et permettent à l’homme d’être libre et lumineux comme il ne l’a jamais été, que puis-je faire, personnellement, pour faire partie intégrante de ce Nouveau Courant, pour m’élever moi aussi puis surfer à la crête même de ces vagues de conscience ?« 

Bonne question ! Réponse : Pour commencer, encore faut-il comprendre que de vieilles fréquences issues de vieilles énergies spirituelles (appelées « ancien monde » par certains) sont encore et toujours à l’œuvre, actuellement, et que beaucoup de gens y sont pleinement connectées !

C’est d’ailleurs ce qui fait dire à un bon nombre :

« Mais où voyez-vous des changements ? Vous rêvez debout ou quoi ? Moi je ne vois que dégradation et aggravation des faits, autour de moi ! Dans quel monde vivez-vous donc pour croire en ces balivernes ? »

Justement ! Tout le « secret » est là, dans ces quelques mots : « Dans quel monde vivez-vous donc ? »

 

 

 

Comme vous le savez déjà, nos pensées sont vivantes et produisent de l’énergie. Ainsi, certaines pensées produisent une grande énergie et nous soutiennent autant que ce que nous les entretenons nous-mêmes en leur prêtant crédit, tandis que d’autres sont sans énergie et nous « pompent » plus qu’elles ne nous nourrissent. Mais par dessus tout, la pensée humaine est créatrice de « plans de conscience » ! Tous ceux qui pensent la même chose sont ensuite conscients des mêmes « vérités » (principe de l’égrégore.) Autrement dit, penser pareil revient à vivre sur le même plan que ceux qui partagent notre façon de penser.

 

 

 

 

Mondes2Il existe donc autant de mondes que d’états d’esprit différents ! Notre pensée est ce qui nous fait vibrer à telles fréquences ou à telles autres. Les gens que nous côtoyons vraiment (pas uniquement se croiser de temps à autres) sont très certainement ceux qui PARTAGENT AVEC NOUS un même point de vue général sur la vie, les êtres, les choses, etc. Nos pensées créent notre réalité, et les pensées communes engendrent des réalités communes. Et il est ensuite très difficile de s’extraire de ces mondes morbides au possible et dont nous sommes les co-auteurs (aïe ! ça fait mal, ça !) Nous pouvons dès lors mieux comprendre cette phrase mystérieuse attribuée au Maître Jésus :

« Je suis dans ce monde, mais je ne suis pas de ce monde… »

 

 

 

Voulez-vous vraiment vous envoler vers les cimes de la pensée humaine et partager de ce fait la Pensée Commune des Maîtres ? (songez à Shamballah et Shambavous serez ravis de votre nouveau savoir !) Si oui, alors commencez tout d’abord par chercher, en vous, toute pensée qui vous alourdit et qui vous fait vivre dans un monde où, apparemment, tout se meurt et part en sucette (ce qui peut être vrai par ailleurs.)

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Créer et utiliser le drame

dramatiser3On dit que l’être humain a tendance à tout dramatiser. On dit aussi que cela lui nuit fortement. Sans doute mais si c’était vraiment le cas, pourquoi continuerait-il à créer le drame puis à l’entretenir ? L’homme ne fait jamais rien pour rien. Même lorsqu’il agit inconsciemment, une partie de lui a des raisons valables d’agir comme elle le fait.

 

 

 

 

dramatiserRien n’est jamais « innocent », accidentel ou dû au hasard chez ce bipède.On peut comprendre que l’homme puisse créer le drame, mais il faut un moment de réflexion pour capter la raison qui le pousse à l’entretenir. Que dit le drame, en somme ? Que ce qui nous arrive à nous est toujours sérieux, grave et important.

Nous savons que ces trois concepts redoutables (« sérieux, grave et important ») servent d’armes absolues à l’ego et au Moi-Idéalisé qui en résulte. En effet, si c’est sérieux, si c’est grave et si c’est important, la personnalité incarnée ne pourra pas faire comme si de rien n’était. Si c’est sérieux, grave et important, alors toute l’attention mentale doit être mobilisée puis orientée vers l’ego afin qu’il puisse s’en servir pour « défendre l’intégrité de l’être » (sic)

 

 

 

 

Le problème c’est qu’en agisl'ego3sant ainsi, l’individu nourrit les trois concepts favoris de l’ego plus qu’il ne reçoit d’énergie pour lui-même ou pour se sortir de quelque prétendu problème extérieur !

Si ces trois concepts sont employés -et ils le sont- par l’ego d’un individu Tiède, alors ils serviront à justifier plus encore cette même tiédeur de l’âme. En effet, si vous avez de sérieux problèmes, il est important de ne pas aggraver les choses en agissant sans réfléchir ! (sic) Alors vous allez passer une vie à réfléchir aux bienfaits de l’inaction !

 

 

 

 

Si ce qui vous arrive est « sérieux, grave et important » (ou l’un quelconque des trois), vous ne pouvez décemment pas vous occuper de sujets secondaires tels que l’évolution spirituelle, au vu du degré de gravité de ce qui vous arrive ! Et si vous ne réussissez pas à justifier la lenteur de votre trajectoire individuelle, il est alors « important » de bien faire comprendre à l’autre qu’il méconnait votre vie, vos problèmes et les raisons profondes de vos échecs !

 

 

 

 

trois singes2En fait, le « Tiède » a toujours trois excuses pour justifier sa tiédeur : tout ce qui se passe dans sa vie est bien trop sérieux, grave et important pour qu’il puisse seulement hausser un sourcil sans prendre des risques insensés ! La vie des personnes Tièdes est toujours dramatique, savez-vous ? Non ? Vous ne saviez pas ? Eh bien voilà : c’est pour cela que vous ne pouvez ni les comprendre, ni les aider ! Et s’ils entretiennent le drame dans leur vie, c’est simplement parce qu’à leurs propres yeux, il serait vraiment dramatique de réaliser brusquement que sans les drames inventés de toutes pièces, leur vie serait, ma foi, brusquement bien monotone… A vos claviers si vous désirez témoigner, râler, justifier ou… dramatiser un sujet aussi sérieux, grave et important !

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Celui qui regarde

Changer le monde6Qui n’a pas rêvé de changer le monde ? Qui n’a pas refait ce même monde dans un bar, entre deux tasses de café brûlant et trop corsé et un croissant de la veille ?  » Dis, Monsieur, c’est quoi, le monde ?  » Le monde, c’est ton regard ! Les choses que nous voyons sont-elles exactement telles que nous les voyons ? Et que voyons-nous, au juste ? Ce qui est derrière nos yeux ou ce qui se passe en vérité et sous notre nez ?

 

 

 

le monde est en nousLes Grands Sages des siècles passés ont tenté d’expliquer ce qu’ils jugeaient eux-mêmes comme étant inexprimable avec des mots (ils avaient donc un sens de l’humour assez poussé.) Ils ont proposé comme matériel de méditation, des sentences du genre de celles-ci :

« Le Monde est en vous; ce que vous voyez n’est pas au-dehors mais en vous-mêmes, dans votre conscience. C’est l’esprit qui est le Projecteur et c’est votre conscience qui est l’unique spectateur. »

 

 

 

 

l'homme de demain

Bien que cet énoncé soit exact d’un point de vue spirituel (spirituel =  » Relatif aux lois du fonctionnement de l’esprit « ), il peut prêter à confusion et, de fait, il a induit en erreur des générations de chercheurs… Ah bon ? Ouep ! (Je sais aussi faire sobre dans mes réponses.)

 

 

 

 

 

l'illusion2Présentée ainsi, et même une fois traduite en langue moderne (ce que j’ai fais pour vous avec l’énoncé originel et traduit du sanskrit), il peut sembler que le monde que nous voyons ou que nous « croyons » voir au-dehors, est illusoire du fait qu’il n’existe pas mais qu’il est créé par nous ! En clair, cela signifierait que rien de ce que nous voyons n’existe et que nous sommes le jouet permanent de notre ignorance et/ou de notre folie ! Alors qu’en fait, cela devrait se comprendre plutôt ainsi :

« l’illusion n’est PAS dans ce qui est vu, mais dans la croyance en le fait que ce qui est vu se trouve au-dehors et existe indépendamment de notre conscience. »

 

 

 

 

l'illusion3Comprenez-vous la nuance, malgré sa subtilité ? Vous ne rêvez pas le monde; ce que vous voyez n’est pas  » inventé  » par votre cerveau enfiévré, MAIS ce que vous voyez ne se trouve pas  » dehors  » mais bien dans votre conscience (et non pas  » dans votre tête  » ! ) De fait, l’idée que tout le monde projette sur autrui et que ce qui est vu et attribué aux autres n’existe en fait que dans notre tête, N’EST PAS une vérité mais une DEMI VÉRITÉ ! Aïe, ça se complique, penseront certains qui ne sont pas des familiers des (apparents) paradoxes de la psychologie ésotérique (paradoxes qui peuvent d’ailleurs être conciliés, par une vision déprogrammée et non dualiste.)

 

 

 

 

Regard sur le MondeRéfléchissons un instant. S’il était vrai que lorsque nous croyons voir un défaut chez autrui, ce même défaut se trouve en fait et nécessairement en nous, puisque l’homme ne fait que projeter son propre paysage intérieur sur le monde et les autres, alors les Grands Maîtres qui ont enseigné les hommes et qui dénonçaient parfois certaines aberrations mentales, étaient encore plus cons que leurs disciples et ne connaissaient rien aux lois et aux principes de l’esprit ! Marrant non ? Ouep ! Mais instructif aussi, moi je vous le dis !

 

 

 

regarder au-dehorsInstructif, car si la prémisse est exacte, alors il existerait bien un regard dépassionné et objectif que certaines personnes pourraient poser sur le monde et sur les êtres qui le composent.

Qui le composent non pas dehors, mais au véritable endroit où se trouve ce même monde et ces mêmes êtres… Mais au fait, où se situerait un tel monde rempli de tels êtres, selon vous ?

 

 

 

 

Ce n’est pas la matière qui est illusoire puisque nous pouvons nous la prendre en pleine gueule et juger ainsi de sa masse ! Ce qui est illusoire, c’est de croire que la matière est vraiment telle que la perçoivent nos sens. Puisque notre corps de chair vibre sur une fréquence qui s’inscrit dans une fourchette vibratoire correspondant au monde dans lequel il vit, pour lui, l’environnement existe vraiment et il peut être touché. Mais si nous sortons de ce corps, de cet  » état de l’esprit avec lequel nous faisons corps «  plus exactement, alors nous réalisons que la vie, ce n’est pas que cela et qu’il existe d’autres niveaux d’existence où  » la matière  » est moins dense, plus malléable, et s’adapte à merveille à chacun de nos différents  » corps  » ou niveaux d’expression (et nous en avons au moins sept.)

 

 

 

 

C‘est à cause de toutes ces conneries qu’ont lancés les orientalistes que les gens se demandent aujourd’hui ce qu’ils pouvaient bien fumer comme herbe et à leur époque ! Et ils ont raison de se le demander. Le sujet est très mal expliqué et présenté en la hâte. Mais ceux qui ont la possibilité de voir certaines choses réalisent que la matière, même « dense« , est faite d’énergie, de particules de lumière qui virevoltent joyeusement sur elles-mêmes et qui chantent la vie, le Verbe, la Vibration Divine ou de la Création continue, permanente. Mais comme elles vibrent TRÈS BAS, en comparaison de ce qu’elles pourraient vibrer, les formes qu’elles occasionnent sont perçues comme étant très solides (ou grossières), et elles le sont effectivement POUR notre cerveau actuel et POUR les cellules de notre corps physique (en fait pour nos 5 sens objectifs.)

 

 

 

 

corps spirituelA d’autres niveaux, en particulier quand nous ne sommes pas incarnés, cette même matière ressemble plus à des images mentales solidifiées qu’à des choses solides et compactes. Par exemple, en dédoublement, nous pouvons passer au travers d’un mur qui demeurera solide pour ceux qui sont encore dans un corps de chair. J’ai fais cela plusieurs fois, avec toujours autant d’inquiétude à l’idée de me fracasser le museau sur le dit mur ! Les réflexes physiologiques ont la peau dure !

 

 

 

l'intellectIl est PRIMORDIAL que la compréhension intellectuelle du sujet arrive A LA SUITE de l’expérience directe de ce même sujet, et non avant, sinon l’esprit intellectuel passe à autre chose et refuse toute forme d’expérience ultérieure relative à ce sujet. Pour terminer, ce n’est pas la connaissance ésotérique, qui manque de clarté, c’est le désir d’apprendre de l’homme, qui manque de force ou de conviction.

Mais bon, allez ! Cela, même si vous ne l’acceptez pas complètement, vous le savez fort bien, n’est-ce pas ?

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

La Lumière Astrale

Cette expression est assez vieille et se réfère simplement à cette énergie dont nous avons tous besoin : l’énergie astrale. Qu’est-ce que l’énergie astrale et pourquoi ce nom ? Le mot «astral» provient du mot latin «aster» qui signifie «lumineux.» Les astres sont donc des «luminaires» et leur rayonnement touche notre planète et trouve une réponse directe en l’homme grâce aux glandes endocrines. Ces dernières sont très sensibles à la «lumière astrale», c’est-à-dire à cette énergie qui circule dans le système nerveux et nous permet tout bêtement de ressentir. L’énergie astrale -ou lumière astrale- est donc cette énergie qui permet les sensations, les sentiments, les émotions et, il est important de le souligner, une forme de perception directe, immédiate et vivante de la vérité, c’est à dire de «Tout ce qui existe vraiment, que ça nous convienne ou non.»

 

 

 

OK, la lumière (ou énergie) astrale est ce qui nous sert à ressentir, mais pourquoi cette connotation de «lumière» plutôt que d’énergie ? Parce que le terme seul d’énergie ne rend pas pleinement justice à l’importance vitale de l’astral. La lumière a toujours été associée à la compréhension. Ne dit-on pas «la clarté d’esprit» ou encore «la lumière est faite sur cette affaire» ? Mais il est possible (voire hautement souhaitable) de comprendre directement sans passer par le processus linéaire d’intellectualisation puis de mémorisation (pour savoir par la suite et ne pas perdre le savoir ainsi acquit.)

 

 

 

La Lumière astrale est cette forme de pouvoir divin ou Cosmique qui nous permet de SENTIR les choses avec une précision ou une exactitude extraordinaire, sans pour autant faire appel à tout le matériel contenu dans notre mental. Se servir de la tête pour savoir, revient à rechercher dans le passé (les acquits) et dans tout ce que nous savons déjà (Mémoires), pour y trouver une connaissance « nouvelle. » Je vous laisse, au passage, savourer notre candeur lorsque nous essayons de comprendre une nouveauté (personne, évènement) avec tout ce qui est déjà ancien !

 

 

 

La Lumière Astrale était un sujet très prisé par le Maître Jésus, du moins, dans les écrits primitifs qui étaient largement teintés de sagesse Essénienne… Les premiers pontes de l’église catholique romaine firent de leur mieux pour dissocier les enseignements du Maître des écrits Esséniens existants. Ce qui est compréhensible, car s’il était un jour prouvé que le contenu formel de l’enseignement Christique existait bien avant la venue charnelle du Maître, cela serait la preuve irréfutable que Jésus ne faisait que répandre une sagesse déjà présente sur Terre et était un homme de haute valeur, certes, mais un simple homme tout de même et non pas le «Fils Unique de Dieu.»

Mais laissons la responsabilité de cette mascarade et de ces mensonges honteux à ceux qui se déclarent les dignes successeurs des premiers traîtres chrétiens: tout se paye un jour ou l’autre, c’est-à-dire au moment le plus opportun pour apprendre, comprendre puis accepter, de grès ou de force.

 

 

 

Ainsi, tous les Maîtres qui n’ont pas eu l’immense privilège de voir leur enseignement massacré par l’ego d’hommes incapables d’apprendre mais très soucieux d’enseigner leur propre ignorance aux autres, ont un jour ou l’autre fait allusion à cette lumière astrale, à ce «Chaleureux manteau de la Mère du Monde», de L’Épouse aux Noces Éternelles, etc… (les anciens ésotéristes étaient d’incorrigibles poètes, vous l’aviez remarqué ?) D’ailleurs, lorsque Jésus refuse de répondre à la question de Pilate («Qu’est-ce que la vérité ?») c’est à cette lumière astrale qu’il se réfère. Son silence signifie en gros : « Puisque tu refuses toi-même d’accepter la vérité que ton cœur te propose, pourquoi répondrais-je à ta place de tes peurs et lâcheté qui en résultent ? »

 

 

 

 

Serge Baccino

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L’Art de la non-concertation

On nous a appris, à l’école, au sein de notre famille biologique ou même ailleurs, que nous devions toujours tenir compte de l’avis des autres, car ce dernier pouvait nous enrichir, voire nous démontrer que nous n’étions pas dans la vérité. Mais comment être « dans la vérité » ? Et de quelle vérité parlons-nous, puisque ceux qui réclament que nous les concertions sont ceux-là même qui nous diront, la bouche en cœur, que ce que nous disons consiste en « notre » vérité, et non en « La Vérité » ? On se demande si cette sagesse est unilatérale ou si elle concerne aussi ceux qui refusent notre vérité sous le prétexte (valable par ailleurs) qu’elle ne peut concerner que nous-mêmes !

 

 

 

croyances2Ainsi, il est une croyance qui consiste à dire qu’en écoutant les conseils des autres, leur vérité, en somme, nous pouvons faire évoluer la notre, voire l’épouser carrément pour peu que cette vérité soit jugée supérieure à la notre. Seulement voilà : la vérité, notre vérité, correspond exclusivement à ce que nous sentons.

Ce n’est pas un matériel intellectuel mais une perception animique (de l’âme) directe. Ce que nous sentons comme étant vrai (car c’est vrai que nous sentons ce que nous sentons vraiment) provient en droite ligne de nos processus mentaux. Tel que nous pensons, nous sentons.

 

 

 

Si nous « épousons » une autre vérité que la notre, c’est à dire si nous essayons de nous unir à un ressenti qui ne provient pas de notre état d’esprit individuel, nous faussons le « Jeu de l’âme » et semons une confusion terrible dans notre mental. Voyez tous ces jeunes « Bac + quelque chose » qui ont appris tant de choses « véridiques » mais qui, à présent, sont paumés et ne savent que faire de cette vérité proposée en intraveineuse durant des années… Sont-ils plus heureux, mieux armés contre la vie et ses dangers ? Savent-ils mieux ce qu’ils sont vraiment, ce qu’ils veulent être et où ils se dirigent ?

Lorsque nous suivons notre ressenti, c’est à dire notre vérité, nous sommes alors capables de vérifier si cette vérité correspond bien à l’actualité et si elle n’y correspond pas, nos « erreurs » deviennent alors cette expérience qui nous permet de retoucher au coup par coup notre état d’esprit général.

 

 

 

Mais si notre vérité provient du ressenti d’une autre personne (ou d’un groupe quelconque) alors nous ne pouvons plus rectifier notre état d’esprit, car nous ne savons plus à quoi correspond ce que nous avons senti. On ne peut rien apprendre du ressenti d’autrui. En somme, épouser une autre sensibilité que la notre revient à commettre un adultère spirituel (voir le commandement Biblique correspondant et méditer sur son sens psychologique premier et profond.) Ceci pour en venir à un sujet de plus en plus d’actualité.

 

 

 

En lisant les spiritualistes les plus en vue (et donc réputés) de notre époque New-Âge, il paraît évident que l’effort est placé sur cette volonté compulsive de réunir la science et la spiritualité. Plus aucun spiritualiste ne semble pouvoir dire ou écrire quelque chose sans essayer de tracer un parallèle ou un lien avec quelque découvertes scientifiques à la mode (Du genre physique quantique, Théorie des cordes, etc.)

Or, un scientifique PENSE comme un scientifique et RESSENT comme un scientifique, et un spiritualiste PENSE et RESSENT comme un spiritualiste.
Leur mode de perception est donc nécessairement différent et leur vérité, issue de leur ressenti respectif, peut parfois être diamétralement opposée.

 

 

 

fausse scienceCette manie de vouloir à tout prix « faire scientifique » agace profondément les véritables scientifiques et je les comprends fort bien. Je serais également très agacé à leur place. Selon la plupart des scientifiques qui n’ont rien à foutre de l’esprit et de Dieu, vouloir à tout prix « faire scientifique » n’est pas une marque de sérieux mais, au contraire, une preuve supplémentaire de charlatanisme. Je cautionne l’idée.

 

 

 

charlatansEn effet, quand on veut vendre sa sauce bon marché, on colle sur le pot l’étiquette d’une marque célèbre pour être certain de l’écouler. De toutes façons, cet état d’esprit est profondément hypocrite, car les spiritualistes pensent tous (au moins en secret) que les scientifiques sont arrogants et se prennent pour Dieu, tandis que les scientifiques pensent OUVERTEMENT que les spiritualistes sont des charlots qui feraient mieux de retourner à l’école et de laisser s’exprimer « ceux qui savent. »

 

 

 

singe-origineAvouons que sur ce coup, les scientifiques, même si c’est exact qu’ils sont parfois bornés et orgueilleux, sont en tout cas plus honnêtes et francs que ceux qui ne rêvent que de les singer. Pour eux, pas question de coucher avec les charlatans et je le répète ici, sur ce point, je leur donne entièrement raison ! Cette manie de « scientiser » l’esprit pour le rendre plus crédible (ou « vendable« ) auprès des matérialistes convaincus, est semblable à cette ânerie qui consiste à vouloir rendre la femme « égale de l’homme« , alors qu’il n’est question en fait que d’équité sociale et de droits civiques. Deux notions tout à fait respectables, bien évidemment.

 

 

 

A présent, soyons un peu plus vicieux et polissons… Imaginez qu’un jour nous ayons tous, d’un seul coup et en une seule journée, la preuve formelle que la science améliore le confort matériel de l’homme mais abruti totalement son esprit…

 

 

 

abrutissement collectif

Si les spiritualistes ont réussis à fusionner avec les abr… les scientifiques, alors ils doivent partager la responsabilité de l’abrutissement collectif, puisqu’ils tenaient tant à partager leur état d’esprit et donc, leur vérité.

Par contre, s’il est prouvé que la science est sans conscience et n’est en fait qu’une profonde ruine pour l’âme, alors les spiritualistes reçoivent enfin leur plus grande récompense et peuvent pardonner tout le mal que la science leur a fait, durant des siècles.

 

 

 

singe2Quand on ne peut vaincre un ennemi, on l’épouse ? Certainement pas, car dans les deux cas, on reste concentré dessus et on lui offre une énergie inutile dont on aurait bien besoin soi-même. De même, s’il était prouvé un jour que la spiritualité est la seule science réelle de l’univers, alors si les deux ont fusionné, la science aura le droit de se pavaner et profiter des lauriers mérités de la spiritualité. Ceci serait profondément injuste pour tous les spiritualistes de l’histoire du monde qui donnèrent leur vie pour que les « savants » puissent continuer à manipuler les foules déjà bien abruties par les Religions prétendument « officielles. »

 

 

 

 

scienceBien, et si c’est l’inverse ? Si la Science réussi à prouver que la Spiritualité est une grosse merde fumante, pas même capable de servir d’engrais à nos champs de betteraves ? Eh bien ! Il adviendra alors de ce que les scientifiques, actuellement, sont persuadés qu’il ne peut qu’advenir tôt ou tard : que la Science est la seule et unique façon d’expliquer Dieu.

 

 

 

 

Serge Baccino

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Les speakers

jane Roberts4Ceux qui ont lu « Seth » de l’écrivain américain Jane Roberts (il y a plusieurs ouvrages) ont du rencontrer l’expression « speaker » qui est difficile à traduire en français sans dénaturer un brin le sens premier (qui est implicite.) Les Speakers ne sont pas des gens qui « parlent » sous la contrainte ou même sous la dictée d’une entité de l’invisible. Cela va beaucoup plus loin, d’un point de vue technique, mais nous allons essayer de simplifier ce sujet très compliqué, et de ne retenir que les points les plus importants.

 

 

Jane Roberts2Il existe des médiums capables d’exprimer, verbalement, ce que leur « disent » (mentalement) des entités invisibles des autres plans. Jane Roberts-miniature
Mais cela ne fait pas d’eux des Speakers pour autant, loin s’en faut ! Alors qu’est-ce qu’un speaker et quelle différence il y a-t-il entre lui et un simple médium ?

 

 

 

 

 

Jane Roberts et RobLe médium, comme sont nom l’indique, est un « médiateur » : il transmet des infos (parfois aussi de l’énergie, pour les plus doués) d’un plan à un autre, « de l’invisible au visible« , si vous préférez. Mais le médium n’a pas encore établi la plus haute forme de médiumnité qui soit : celle qui consiste à se faire le Médiateur et Jane RobertsLE PORTE PAROLE (notez bien le sens exact de ces mots) de Dieu, c’est-à-dire et en l’occurrence, de son propre Soi Divin. D’un point de vue technique, il est aussi «facile» de contacter les autres entités de l’astral puis de restituer verbalement ce qu’elles racontent (et ce n’est pas toujours du Victor Hugo !) que de concentrer son attention mentale sur l’extérieur et sur les autres ! (si vous me suivez bien) Par contre, il est tout aussi «difficile» de contacter son propre Soi Divin que de concentrer son attention mentale sur Soi et de l’y laisser rivée.

 

 

 

jane Roberts-bookComme vous l’aurez compris, les médiums véhiculent la pensée et le ressenti des hommes

(désincarnés ou pas, ils ne sont pas devenus des Dieux, n’est-ce pas ! ) tandis que les Speakers véhiculent l’esprit et l’énergie de Dieu.

Jane Roberts-book2

Le Speaker est «le support du Verbe» ou «le Porte-Parole» ou le «Porteur de Lumière» (sens premier et réel du mot «Lucifer» soit dit en passant.)

 

 

 

 

Je ne dis pas ceJane Roberts-book-Fr01s choses-là dans l’esprit de diminuer la valeur des médiums modernes; je les dis parce que ces choses là sont véridiques et qu’il faudra tôt ou tard les dire.

Il appartient par ailleurs aux médiums de… Ne pas le demeurer trop longtemps Smile

 

 

 

 

 

Serge Baccino

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