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Aimer ce que nous désirons

Il semblerait que de dire « Il faut aimer ce que nous désirons » soit un lieu commun, pour ne pas dire une grosse ânerie. En effet, puisque nous désirons une chose, c’est que nous l’aimons ! Faut voir… Ne vous est-il jamais arrivé de désirer une chose puis de culpabiliser à la seule idée d’y avoir songé ? N’avez-vous jamais ressenti de gène à l’idée de plaire à un ou une autre que votre conjoint  » officiel  » ? N’avez-vous jamais désiré que vos enfants vous lâchent la grappe et apprennent enfin à se démerder seuls, juste histoire de vous faire des vacances ?

 

 

 

honteOui, n’est-ce pas ? Et bien d’autres choses encore, toutes désirables mais pas toutes dignes de votre amour (pas toutes à cautionner, selon vos critères mentaux hérités) Si vous vous demandez encore pourquoi vous n’obtenez pas certaines choses alors que vous les désirez de toute évidence, posez-vous cette question :  » Est-ce qu’il pourrait exister une partie de moi qui soit honteuse à l’idée d’obtenir cette chose ou qui pense que si je l’obtiens, je perdrai ensuite ma paix ou ma quiétude mentale ? « 

Nous désirons tous beaucoup de choses, n’est-ce pas ? Obtenons-nous nécessairement toutes ces choses, même avec le temps ? A l’évidence non.

 

 

 

Ainsi, nous pouvons en déduire qu’il existe en nous des désirs qui ne sont pas « autorisés » par notre censeur intime, par une partie de nous qui se charge de juger, à notre place, ce qu’il est légitime ou non de désirer, ce qui est  » aimable  » (digne d’amour) ou pas. Nous avons de ce fait d’un côté un désir qui est réel, de l’autre une idée qui, tout en étant  » réelle  » (présente, se démontrant elle-même) est très certainement basée sur des concepts inutiles, dépassés voire faux. Ce sont les fameux conditionnements mentaux.

 

 

 

Pour qu’un désir se manifeste, nous devons, entre autres, l’aimer sincèrement.aimer les autres
Vous vous en souviendrez ? C’est une partie importante de l’une des Lois du fonctionnement de l’esprit, pas une simple idée lancée à l’aveuglette.

Ceux qui sont fervents adeptes de la  » Loi d’Attraction  » devraient s’en souvenir.

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Celui qui regarde

Changer le monde6Qui n’a pas rêvé de changer le monde ? Qui n’a pas refait ce même monde dans un bar, entre deux tasses de café brûlant et trop corsé et un croissant de la veille ?  » Dis, Monsieur, c’est quoi, le monde ?  » Le monde, c’est ton regard ! Les choses que nous voyons sont-elles exactement telles que nous les voyons ? Et que voyons-nous, au juste ? Ce qui est derrière nos yeux ou ce qui se passe en vérité et sous notre nez ?

 

 

 

le monde est en nousLes Grands Sages des siècles passés ont tenté d’expliquer ce qu’ils jugeaient eux-mêmes comme étant inexprimable avec des mots (ils avaient donc un sens de l’humour assez poussé.) Ils ont proposé comme matériel de méditation, des sentences du genre de celles-ci :

« Le Monde est en vous; ce que vous voyez n’est pas au-dehors mais en vous-mêmes, dans votre conscience. C’est l’esprit qui est le Projecteur et c’est votre conscience qui est l’unique spectateur. »

 

 

 

 

l'homme de demain

Bien que cet énoncé soit exact d’un point de vue spirituel (spirituel =  » Relatif aux lois du fonctionnement de l’esprit « ), il peut prêter à confusion et, de fait, il a induit en erreur des générations de chercheurs… Ah bon ? Ouep ! (Je sais aussi faire sobre dans mes réponses.)

 

 

 

 

 

l'illusion2Présentée ainsi, et même une fois traduite en langue moderne (ce que j’ai fais pour vous avec l’énoncé originel et traduit du sanskrit), il peut sembler que le monde que nous voyons ou que nous « croyons » voir au-dehors, est illusoire du fait qu’il n’existe pas mais qu’il est créé par nous ! En clair, cela signifierait que rien de ce que nous voyons n’existe et que nous sommes le jouet permanent de notre ignorance et/ou de notre folie ! Alors qu’en fait, cela devrait se comprendre plutôt ainsi :

« l’illusion n’est PAS dans ce qui est vu, mais dans la croyance en le fait que ce qui est vu se trouve au-dehors et existe indépendamment de notre conscience. »

 

 

 

 

l'illusion3Comprenez-vous la nuance, malgré sa subtilité ? Vous ne rêvez pas le monde; ce que vous voyez n’est pas  » inventé  » par votre cerveau enfiévré, MAIS ce que vous voyez ne se trouve pas  » dehors  » mais bien dans votre conscience (et non pas  » dans votre tête  » ! ) De fait, l’idée que tout le monde projette sur autrui et que ce qui est vu et attribué aux autres n’existe en fait que dans notre tête, N’EST PAS une vérité mais une DEMI VÉRITÉ ! Aïe, ça se complique, penseront certains qui ne sont pas des familiers des (apparents) paradoxes de la psychologie ésotérique (paradoxes qui peuvent d’ailleurs être conciliés, par une vision déprogrammée et non dualiste.)

 

 

 

 

Regard sur le MondeRéfléchissons un instant. S’il était vrai que lorsque nous croyons voir un défaut chez autrui, ce même défaut se trouve en fait et nécessairement en nous, puisque l’homme ne fait que projeter son propre paysage intérieur sur le monde et les autres, alors les Grands Maîtres qui ont enseigné les hommes et qui dénonçaient parfois certaines aberrations mentales, étaient encore plus cons que leurs disciples et ne connaissaient rien aux lois et aux principes de l’esprit ! Marrant non ? Ouep ! Mais instructif aussi, moi je vous le dis !

 

 

 

regarder au-dehorsInstructif, car si la prémisse est exacte, alors il existerait bien un regard dépassionné et objectif que certaines personnes pourraient poser sur le monde et sur les êtres qui le composent.

Qui le composent non pas dehors, mais au véritable endroit où se trouve ce même monde et ces mêmes êtres… Mais au fait, où se situerait un tel monde rempli de tels êtres, selon vous ?

 

 

 

 

Ce n’est pas la matière qui est illusoire puisque nous pouvons nous la prendre en pleine gueule et juger ainsi de sa masse ! Ce qui est illusoire, c’est de croire que la matière est vraiment telle que la perçoivent nos sens. Puisque notre corps de chair vibre sur une fréquence qui s’inscrit dans une fourchette vibratoire correspondant au monde dans lequel il vit, pour lui, l’environnement existe vraiment et il peut être touché. Mais si nous sortons de ce corps, de cet  » état de l’esprit avec lequel nous faisons corps «  plus exactement, alors nous réalisons que la vie, ce n’est pas que cela et qu’il existe d’autres niveaux d’existence où  » la matière  » est moins dense, plus malléable, et s’adapte à merveille à chacun de nos différents  » corps  » ou niveaux d’expression (et nous en avons au moins sept.)

 

 

 

 

C‘est à cause de toutes ces conneries qu’ont lancés les orientalistes que les gens se demandent aujourd’hui ce qu’ils pouvaient bien fumer comme herbe et à leur époque ! Et ils ont raison de se le demander. Le sujet est très mal expliqué et présenté en la hâte. Mais ceux qui ont la possibilité de voir certaines choses réalisent que la matière, même « dense« , est faite d’énergie, de particules de lumière qui virevoltent joyeusement sur elles-mêmes et qui chantent la vie, le Verbe, la Vibration Divine ou de la Création continue, permanente. Mais comme elles vibrent TRÈS BAS, en comparaison de ce qu’elles pourraient vibrer, les formes qu’elles occasionnent sont perçues comme étant très solides (ou grossières), et elles le sont effectivement POUR notre cerveau actuel et POUR les cellules de notre corps physique (en fait pour nos 5 sens objectifs.)

 

 

 

 

corps spirituelA d’autres niveaux, en particulier quand nous ne sommes pas incarnés, cette même matière ressemble plus à des images mentales solidifiées qu’à des choses solides et compactes. Par exemple, en dédoublement, nous pouvons passer au travers d’un mur qui demeurera solide pour ceux qui sont encore dans un corps de chair. J’ai fais cela plusieurs fois, avec toujours autant d’inquiétude à l’idée de me fracasser le museau sur le dit mur ! Les réflexes physiologiques ont la peau dure !

 

 

 

l'intellectIl est PRIMORDIAL que la compréhension intellectuelle du sujet arrive A LA SUITE de l’expérience directe de ce même sujet, et non avant, sinon l’esprit intellectuel passe à autre chose et refuse toute forme d’expérience ultérieure relative à ce sujet. Pour terminer, ce n’est pas la connaissance ésotérique, qui manque de clarté, c’est le désir d’apprendre de l’homme, qui manque de force ou de conviction.

Mais bon, allez ! Cela, même si vous ne l’acceptez pas complètement, vous le savez fort bien, n’est-ce pas ?

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)