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Causes et effets séparés ?

Si on cherche la raison des expériences psychiques dans les lieux où elles se manifestent, on se retrouve dans la position de cet homme qui cherchait à l’extérieur et par la fenêtre, la raison des grognements de son estomac, tous les jours et à l’heure du déjeuner ! De même, si on cherche la raison de ce qui nous arrive aujourd’hui dans les annales du passé, on se retrouve dans la situation de cet homme qui croit manger ce midi parce qu’il a eut très faim il y a deux jours !

 

 

 

Aucune réponse ne se situe avant, c’est-à-dire dans l’antériorité. Aucune réponse ne se trouve au-dehors ou chez les autres. S’il en était autrement, si les causes se situaient en amont des effets qu’elles sont censées produire, alors les causes appartiendraient au passé, leur effet au présent et la juste compréhension du tout se verraient repoussé à un futur improbable. Si la vérité était au-dehors, alors l’homme ne pourrait jamais la ressentir en son propre cœur. Voici une loi ontologique à méditer :

« Cause et effet sont simultanés, dans le temps (maintenant) et dans l’espace (dans ce mental là) »

 

 

 

La sourceAinsi, ce qui nous arrivent n’est pas toujours « logique » et trouver un but autre que celui qui coule de source (si j’ose dire) me semble être, au mieux, une perte de temps et un moyen immanquable de se surchauffer les neurones !

Je connais un type qui trouvait sans cesse des quilles sur son chemin. Il s’en étonnait encore, des années après être devenu un excellent jongleur.

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Qui suis-je ?

Selon les psychologues ésotéristes, «Seul existe l’esprit et l’esprit est Dieu.»
Ils prétendent aussi : « Il n’y a qu’une seule conscience partagée simultanément par tous les corps. » Enfin, ils enfoncent carrément le clou en affirmant que « L’esprit est ce qui est à la base de toute la création, visible et invisible. » Certains diraient : « Oui, bon, OK, et alors ? Nous avons déjà entendu ou lu ces choses, il n’y a pas de quoi se mettre la queue en tire-bouchon ! »

 

 

 

SiddhaEn effet, ces choses là ne sont pas nouvelles puisque elles étaient déjà connues et enseignées voici six mille ans en arrière.

Mais est-ce à dire pour autant que ces choses là soient vraiment comprises et intégrées ? Qui réalise vraiment tout ce que ces trois phrases impliquent ?

 

 

 

 

 

 

espritCar soyons logiques un instant : si SEUL existe l’esprit et que TOUT est esprit, QUI ou QUOI sommes-nous, en tant qu’être humains, s’il vous plaît ? Comprenez-vous le bien-fondé de cette question ? Sommes-nous autre chose que ce que nous croyons être ? Apparemment, puisque seul existe l’esprit et que ce dernier est à la base de tout. Sommes-nous l’esprit ? Probablement, puisqu’il n’existe RIEN d’autres qui puisse exister à part lui.

 

 

 

esprit3Mais si nous sommes l’esprit, alors nous ne sommes pas nous !
Ou alors, ce que nous sommes consiste en de l’esprit qui a pris la forme exacte de ce que nous nommons et désignons en affirmant « moi. » De fait, notre individualité, notre moi social, notre Soi et jusqu’à notre corps de chair, tout cela serait « fait d’esprit » et donc, serait l’esprit. De l’esprit stabilisé sur l’un des innombrables paliers vibratoires. Et ce Palier serait nommé « humain »… Par le pallier lui-même !

 

 

 

 

Pouvons-nous en conclure que le Soi et le «moi» de l’homme sont fait de Dieu ou même, sont Dieu ? Très certainement, puisque tout est fait de Dieu. Mais alors, puisque l’homme est Divin, pourquoi est-il si pauvre, faible et malheureux ? Justement, il est ainsi parce qu’il n’est pas « complètement Dieu » ou « entièrement conscient d’être Lui.» Et qu’est-ce qui ternit ainsi la Beauté de l’âme et transforme sa surface en une eau agitée et boueuse ? Devinez !

 

 

 

l'egoSi vous répondez : «L’ego», vous aurez raison, certes… Mais cela n’expliquera pas pour autant en quoi l’ego est responsable de cet état de fait, ni ce qui se produit vraiment par sa faute. A moins que vous ajoutiez ceci : « L’ego nous prive de notre Nature véritable en nous faisant croire que nous sommes ceci plutôt que cela, ce qui nous coupe de notre Unité première. »

 

 

 

 

l'ego-legoNotez au passage le «…en nous faisant croire… » Ce passage est très important, car il est la clé d’un apparent paradoxe qui a fait fumer les neurones de plus d’un étudiant de l’ésotérisme ! Si Dieu est tout, qu’est-ce que l’ego dans ce cas ? Du non-Dieu ? Impossible ! Alors quoi ? De l’esprit, bien sur, mais de l’esprit qui vibre encore bien trop bas, bien qu’il puisse se trouver inclut dans un complexe énergétique (être humain) qui lui, vibre plus haut. Et selon vous, comment nomme-t-on le fait qu’un corps étranger se trouve mélangé à une structure originelle ? Ou une chose qui vient troubler la clarté de l’eau, ou encore un défaut dans un diamant ?

 

 

 

Serge Baccino

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(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

A propos du Saint-Graal

dans le coeurOn dit que lorsque la coupe est pleine, elle doit se vider.
Si elle ne se vide pas, elle sera tôt ou tard renversée, par hasard ou «accidentellement.» Eh bien ! Voilà qui est parfait, car la coupe de l’humanité déborde et la mouvance des vagues qui se forment à la limite de ses bords, menace de la faire basculer ! La coupe est pleine ? Pleine de quoi, Docteur ? Pleine de colère.

Pleine d’une colère qui était rentrée et qui, à présent, pèse implacablement sur certaines digues qui se nomment « politesse, savoir vivre, peur de déplaire et besoin d’être reconnu et aimé. »

Cela vous parle-t-il ?

 

Et tandis que cette coupe est pleine, tandis que ce Graal collectif déborde des humeurs belliqueuses d’une humanité qui gronde à force de devoir se taire, elle ne peut pas se remplir de quelque chose d’autre, car elle n’a plus aucune capacité d’accueil. Mais que pourrait-elle accueillir d’autre, cette coupe ?

Le sang Royal ! C’est à dire la pleine conscience de notre divinité. Non pas une croyance, une foi et un dogme particuliers et supplémentaires, non pas une ancienne philosophie ou religion orientale présumée capable de nous faire oublier les trahisons multiples de notre foi native… Je dis : une prise de conscience directe, vivante, qui éclate les neurones et fait s’envoler le coeur de l’homme, non pas vers d’hypothétiques cimes spirituelles l’éloignant chaque jour un peu plus de ses responsabilités, de ses semblables et le transformant peu à peu en un superbe inadapté social, mais bien une expérience intime, directe et éclatante des vérités éternelles.

 

Et l’une de ces vérités s’énonce ainsi :

«Nous ne sommes pas, n’avons jamais été et ne serons jamais cet être humain déplorable que nous croyons être.»

 

Mais comment obtenir une place à ce «Concert en Live avec le Divin» ?

En préparant la Coupe. Et comment préparer la Coupe, Docteur ? Il suffit de la vider afin qu’elle puisse de nouveau se remplir. Se remplir d’autre chose que toute cette merde que nous appelons pompeusement «notre vie.» Comment la vider, cette coupe ? En concentrant l’attention mentale sur elle; cela suffit à vider la coupe. Réorienter différemment la conscience revient à trouver le Saint-Graal.

Et ensuite, comment la remplir de nouveau cette coupe ?

Inutile car… Elle est déjà pleine.

 

Lorsque notre coupe est vidée de « tout ce qui n’est pas nous » (schémas mentaux, peurs, doutes, etc.), alors nous devenons capables de réaliser qu’elle est déjà remplie de « Tout ce qui est nous », c’est à dire de PURE CONSCIENCE.

Le sang royal est la conscience Christique qui se déverse en soi, qu’elle soit « de l’homme » ou « de Dieu », c’est la même, car il n’en existe qu’Une Seule, capable de remplir tout ce qui est assez sage pour demeurer vide de toute autre chose que « Cela. »

 

 

Serge Baccino

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Dossier – Les fondements de la science hermétique – Chapitre 9

LE TOUT DANS TOUT

 

« S’il est vrai que Tout est dans LE TOUT, il est également vrai que LE TOUT est dans Tout. Celui qui comprend parfaitement cette vérité possède déjà un grand savoir. »

LE KYBALION.

 

Présenté comme ça, il faut déjà bien s’accrocher pour comprendre quelque chose de valable, hein ? Nous sommes bien d’accord.
Et encore, cette version est-elle une formulation « moderne » des textes anciens (dont la table d’émeraude, texte le plus connu, et quasiment imbuvable ! )
En fait, il s’agit là d’un vieux sujet récurrent datant des premiers siècles du Christianisme ésotérique jusqu’à la lisière des temps modernes (de 200 après J.-C. aux années 1800, en gros)
Celui mieux connu sous les termes de « Immanence et Transcendance« 

Selon les Anciens, Dieu était à la fois « contenu au sein même de sa Création » tout en étant « au-delà d’elle et non sujet à ses limites usuelles »
Il était donc « immanent » (présent au cœur même de sa Création) et la transcendait en même temps (n’était pas limité par elle, allait au-delà)
Ce thème fit couler beaucoup d’encre et pas seulement de l’encre (sic) et fut à l’origine de quelques fumages de neurones et pétages de câbles.
Les puristes se demandaient comment un être, fut-il Divin, pouvait bien se retrouver à la fois inclus en toutes choses tout en étant dans aucune d’entre elles…

Évidemment, à question mal posée, réponse erronée ! La bonne formulation aurait du souligner le fait que le Divin était à la fois contenu en toutes choses mais dans aucune d’entre elles il ne se trouvait entièrement présent. Ce qui est logique car Dieu ne pourrait se trouver « complètement ou entièrement ici » et, en même temps, un peu ici et un peu plus là-bas !
De plus, un Dieu situé dans un coin de son univers et ignorant ce qui se passe hors de son regard, ça ne faisait pas très sérieux.

Mais le simple fait de voir en Dieu un « Être » (anthropomorphisme) était déjà une grossière erreur que ne pouvaient tolérer les ésotéristes. Un être est forcément inclut dans la forme qui lui sert de véhicule de manifestation. De plus, son attention mentale ne peut se concentrer que sur un seul objet à la fois (mais passer très vite d’un objet d’attention à une autre, donnant ainsi l’illusion de simultanéité.) Ainsi, le Divin ou « Dieu » ne peut pas se présenter sous la forme d’un être car cette forme consisterait déjà en une limitation.

Les ésotéristes affirmaient que Dieu était une sorte d’Essence qui se trouvait en toutes choses mais qu’aucune de ces choses n’était assez vaste pour le contenir en entier. De plus, et toujours selon les ésotéristes (surtout les Chrétiens), Dieu devait être à la fois « dedans » sa création tout en n’étant non impliqué par elle ou limité en une quelconque façon par sa propre Création.

Lorsque les premiers ésotéristes non Chrétiens (bien avant Jésus, donc) avaient sorti l’idée que toutes choses étaient faites de Lumière et que cette Lumière était Dieu et se nommait « l’esprit » (ou l’équivalent, dans d’autres langues), les autres initiés s’étaient mis à rire comme de gros débiles ou comme s’il se fût agi de la plus poilante des blagues ! Pourtant, cette assertion était parfaite et avait l’avantage d’être la seule à donner enfin une explication à l’Immanence et à la Transcendance de Dieu. Et cela expliquait du même coup pourquoi il est exact de dire que l’esprit, cela même qui nous sert à penser, est créateur !

 

En effet, si « Dieu crée en esprit et dans son Mental Infini« , alors il peut être en toutes choses sans se retrouver enfermé en elles, car tout est le fruit de son Mental Créateur, tout est une visualisation dans laquelle il existe « un peu de Lui » sans que Lui-même soit vraiment inclut dans ce qu’il imagine ainsi en esprit et dans son Mental illimité.
Partant, Dieu n’avait plus besoin de se couper un doigt pour créer un système solaire !

Oui mais voilà : à l’époque des premiers Rishi, puis des Siddha (entre – 8 000 et – 6 000 ans, donc) tous les « initiés » croyaient dur comme fer que Dieu créait avec sa propre substance et qu’il était donc absolument impliqué (voire enfermé) dans sa création. On retrouve d’ailleurs des traces très nette de cette croyance empirique dans de nombreuses traditions, plus ou moins ésotériques, d’ailleurs. Pourtant, investir son esprit et s’investir soi-même sont deux choses bien différentes.

Les Rosicruciens, membres de la fraternité bien connue des Rose-Croix,  furent les seuls, durant des siècles, à adopter la Doctrine du « Dieu est esprit et crée mentalement« , avec, bien entendu, les psychologue ésotéristes qui avaient l’avantage non négligeable d’être directement enseignés par les Mages Rouges (pour ceux qui connaissent ces Grands Philosophes de l’Invisible.)

Or, ce n’est pas le Divin Rêveur, qui est enfermé au sein des formes mentales mais bien son esprit, ce qui est pourtant une nuance de taille ! En effet, entre se retrouver physiquement en prison et avoir son esprit préoccupé par quelque souci plus ou moins important, il y a une marge ! Dans le premier cas, vous êtes en prison et avez donc perdu vote liberté. Dans le second cas, seul votre esprit est « enfermé » au sein de mouvances mentales (karma Chitta, en sanskrit) plus ou moins agréables, mais un simple effort de votre part suffirait à l’en libérer.
Mais disons que, contrairement à nous, la Conscience Cosmique ou Divine (le Brahman passif, pour les Hindous) préfère observer tranquillement les mouvements de son propre esprit (Dieu, le Brahman Actif ou l’Aspect « Mère ») et, très intéressé, désire voir où tout ça va le mener s’il ne fait rien pour agir sur cette Monumentale Prise De Tête Cosmique !
🙂
Ainsi, et comme mentionné ailleurs, nous savons que c’est bien l’esprit -Dieu ou « Brahman Actif » ou encore « le Divin Architecte« –  qui crée toutes choses, et que cet esprit est contenu dans le Mental Divin.
Mais ce que nous ignorons, c’est « à qui est ce Mental colossal » ! Et sans doute ne le saurons-nous jamais. Mais cela importe peu, vue le mal que nous avons déjà à comprendre l’esprit, « qui est plus proche de nous que nos mains, que nos pieds et que notre respiration même » (Bible dixit)

Et puisque l’esprit est Dieu (du moins sa partie accessible à notre entendement), si tout est fait de Dieu, Dieu est à la fois inclut dans sa Création et extérieur à elle (puisqu’il la pense mais ne se sert pas de lui-même comme matériau, n’est-ce pas.) Ceux qui écrivent des romans ou des essais, savent très bien ce qu’il en est : leurs personnages sont contenus dans leur mental, mais eux-mêmes sont en quelque sorte contenus ou « véhiculés » dans et par ces mêmes personnages, auxquels il prête un peu de sa substance spirituelle pour les faire exister, ne serait-ce qu’en imagination.

 

Pareillement, c’est au sein même du Grand Mental Divin (l’Univers) que « Nous avons la vie, le mouvement et l’être« , comme disaient les premiers Mystiques.
Pour Dieu, c’est la même chose que pour un romancier, mais en plus grand, plus beau, plus parfait et plus… Tout !
Bon, remarquez, c’est de la triche puisque c’est Dieu…

 

Quels sont vos réactions face à ce que vous venez de lire ?

N’ayez plus peur de dire ou même de faire des bêtises : Dieu-l’esprit les dit et les fait bien mieux que vous, pour vous, par vous et… à votre place ! (puisque tout est Dieu, en somme ^^)

Pour lire le Chapitre 10 : Cliquer ICI