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Le schéma de reconnaissance

ange male 01Ceux qui parmi nous sont capables d’assez de recul pour observer sans juger et sans faire intervenir l’intellect (du moins durant le temps alloué à cette observation) auront remarqué sans doute ce fait étrange : Les gens qui ont le plus besoin de reconnaissance, sont également ceux qui se montrent les plus vindicatifs ! Et ce type de schéma mental, est de plus en plus répandu.

 

 

 

 

Vous rencontrez une personne qui commence par étaler tout ce qu’elle est, sait faire et si par malheur vous essayez de lui montrer un petit problème chez elle (en général un truc qui fait bien ch… les autres), cette personne devient alors agressive dans le sens où elle commence à passer en revue vos propres limites, fautes, carences, le tout pour souligner votre médiocrité (selon elle) en y mettant la même fougue et la même conviction qu’elle a mis pour passer en revue et souligner ses qualités présumées.

 

 

 

Under the maskSi nous possédons vraiment des qualités, pourquoi devoir les souligner ou les mettre en valeur ? Seraient-elles si difficiles à remarquer par autrui sans un viril coup de main ? De même, puisque le but premier et évident est une recherche de reconnaissance de la part d’autrui, est-il heureux de faire à autrui l’inverse de ce que nous espérons lui voir faire pour nous ? Par exemple, vous avez une camarade de travail apparemment douce et raffinée qui vous lit un poème qu’elle vient d’écrire…

Comme le sujet vous inspire, vous commettez l’irréparable en lui proposant de changer un passage ou de rectifier une ligne… Vous le faites gentiment, avec un sourire encourageant, mais voici que la personne se transforme en furie et commence à vous vider tout ce qu’elle a sur le cœur et à votre propos.

 

 

 

mensonge-coupleEt vous découvrez, avec effarement, que cette personne est en réalité bourrée de colère, de rancune et qu’elle a apparemment passé le plus clair de ses dix dernières années à observer les défauts d’autrui dont elle peut réciter la liste exhaustive sans même reprendre son souffle !

 

 

 

 

estime de soiN’est-il pas anormal, dans un premier temps, qu’une personne autant en demande de reconnaissance soit la première à refuser le moindre crédit mental à autrui ? Est-il normal de vouloir transformer les autres, les forcer à accepter ce que nous sommes dans le but de nous normaliser nous-mêmes ? (Du genre : « S’ils deviennent comme moi, alors je serai à mon tour comme tout le monde et sans faire aucun effort ! »)

 

 

 

 

ofuxw2npMais d’ailleurs, d’où vient ce besoin compulsif de reconnaissance ? Et pourquoi ceux qui le manifestent se conduisent-ils aussi mal avec les autres, et surtout ceux qui semblent leur refuser cette reconnaissance ?

 

Le débat est lancé, relevez les questions qui vous inspirent. Participer à la vie de ce Blog ou sur mes pages et groupes Facebook n’est pas interdit et personne ne vous mordra, vous verrez ! Sauf si vous arrivez les babines retroussées et en grognant, bien évidemment…

 

 

 

Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Justice et équité

balance-de-la-justiceNous désirons tous être justes, n’est-ce pas ? Pourtant et au mieux, parvenons-nous à être équitables, autrement dit, à offrir à chacun une quantité égale de notre attention, de notre amour, de notre argent, etc… Mais est-ce juste pour autant ? Notre désir de traiter chacun avec égalité, sans tenir compte des différences et des efforts produits ou non par chacun afin de s’adapter à autrui, est-il en rapport avec la véritable justice ?

 

 

 

balance2Est-il juste de traiter les gens qui nous agacent avec la même tolérance, le même respect et le même sens du partage, que ceux qui nous rendent notre amour et nos attentions avec reconnaissance et spontanéité ? Est-ce que nous rendons service à un enfant en lui donnant « tout comme son frère ou sa sœur » sous prétexte d’être « équitable » et de ne pas faire de jaloux ? Un jaloux, ça « se fait » ?

 

 

 

Under the maskEt à quel besoin viscéral répondons-nous en agissant de la sorte ? Quelle peur cache, sous le masque faussement lumineux du sens de l’équité, notre désir d’être « juste » ? Comment la vie terrestre traite-t-elle ceux et celles qui ne font aucun efforts pour comprendre ce monde et pour s’harmoniser à lui ? Dieu Lui-même est-il « équitable » selon votre point de vue humain ? Vous sentez-vous aimé et chéri par Dieu comme semblent l’être ceux à qui tout réussi et auxquels il est apparemment tout donné ? Réfléchissez mieux, je vous prie !

 

 

 

 

ange noir 02Trouveriez-vous juste, enfin, de faire des efforts pour « plaire à Dieu », à votre patron, à votre idéal, à votre femme ou à votre mari et être traité ensuite « avec équité », c’est à dire de la même manière qu’une autre personne qui s’en fout comme de l’an quarante de Dieu, de votre patron, de votre idéal ou de votre conjoint ? Qu’est-ce que la justice, pour vous, finalement ? Une sacrée question, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

 Serge Baccino

Licence Creative Commons
(Note : Sauf pour les images, trouvées sur le Web et réputées libres et gratuites)

Les distributeurs d’énergie

tornade psyComme vous le savez sans doute, les disputes entre humains se résument à une banale lutte de pouvoir, les premiers essayant de piquer l’énergie aux seconds, cela afin de les affaiblir puis de les dominer ensuite. Un homme ou une femme qui a atteint son propre Soi et qui se comporte comme un Maître (et qui en est un, même s’il fait tout pour le cacher aux yeux des médiocres pour éviter leur animosité naturelle), devient pour ainsi dire une sorte de pile atomique dont la polarité dépend du Genre (sexe.)

 

 

Un homme qui a atteint la Maîtrise devient un distributeur ambulant d’énergie mentale (ou spirituelle) : le simple fait de se trouver en présence d’un tel homme suffit pour éclairer les gens sur eux-mêmes, alors que cet homme se tait et ne fait rien d’autre que d’être présent.

Une femme qui a atteint la Maîtrise (et c’est encore plus beau que pour un homme) devient elle aussi un distributeur ambulant, mais d’énergie astrale (du Latin « aster » = « lumineux ») et la seule présence chaleureuse et rayonnante d’une telle Femme suffit à « Re-féminiser » n’importe qu’elle femme dépolarisée, sauf si elle résiste au Principe Féminin en action au travers du Maître Féminin, par exemple par jalousie.

 

 

Femme rayonnanteBref, un homme devient Maître du Principe Masculin incarné et rayonne sans cesse ce même principe qui peut «Re-viriliser» (psychiquement parlant) n’importe quel homme dépolarisé. Une femme Maître du Principe Féminin incarné, rayonne sans cesse ce même principe et peut redonner « vie, force et durée » (Ankh, Djed Ouas, en Égyptien) au Principe Féminin qui sommeille en n’importe quelle autre femme.

Les véritables initiateurs des hommes et des femmes ne sont pas les Maîtres en eux-mêmes, mais ces deux Principes (Masculin ou Féminin) qu’ils rayonnent.

 

Ce sont eux qui donnent l’initiation et qui réveillent « Dieu en soi. »

 

 

Il y a deux sortes de Maîtres, actuellement présents sur Terre (sans compter les Grands Maîtres) : ceux qui viennent exprès pour partager leur lumière (de plus en plus rares à notre époque car tout a déjà été dit, mais pas tout accepté.) Et ceux qui ont le « niveau » de Maître (ou qui instruisaient, jadis, sous d’autres formes charnelles) mais qui sont revenus pour eux, pour reprendre leur propre évolution qu’ils avaient un peu laissée de côté, enthousiasmés qu’ils étaient par leur passion commune d’offrir et de faire profiter aux autres un peu de leurs propres acquisitions.

 

 

Les premiers, puisqu’ils sont revenus (sans doute pour la dernière fois, d’ailleurs) pour instruire les autres, cette fois, ont emporté avec eux la panoplie complète (lol) de l’instructeur des consciences : non seulement ils ressemblent à des Maîtres (du moins l’idée que s’en font certains) mais de plus, ils ont conservé une Aura de Maître, qui a la particularité (et c’est fait pour) de « faire savoir » aux éventuels élèves potentiels, qu’ils ont bien affaire à un Maître (et non à un trou du culte !) sans qu’il soit utile de poser la question ringarde et qui tue toute relation ultérieure (et qui a le don de faire fuir les Instructeurs) :

« Serais-tu un Maître ? »

 

 

Les seconds sont revenus essentiellement pour s’occuper de quelques aspects de leur être global qu’ils avaient négligés, nécessairement, dans leurs autres vies, occupés qu’ils étaient à orienter la Lumière de leur attention mentale sur les autres (étant branchés à la Source, eux ne se vident pas en agissant ainsi.)

De fait, on pourrait dire, sans exagérer, qu’ils ressemblent à tout, sauf à un Maître, justement ! Et c’est fait exprès aussi. Ils savent, depuis des années, comment atténuer la Lumière de la Conscience de Dieu en Soi et leur aura, sans être tout à fait banale non plus, n’est pas apte à attirer le regard, même d’un voyant.

Bref, s’ils ne désirent pas que d’autres sachent qui ils sont, ils n’ont aucun mal à se fondre dans la masse, voire carrément à passer pour des cons ! (ils excellent d’ailleurs dans l’art d’avoir l’air très con aux yeux de ceux qui n’ont pas à savoir qui ils sont)

 

 

Les seuls moments où ils se trahissent un peu sans le réaliser, c’est lorsqu’ils parlent de certains sujets qui concernent la Conscience Christique et le fait que nous sommes tous « Un. » A ces moments-là, le Pouvoir Divin (Adi Shakti) qui les inondent et auquel il n’oseraient jamais résister, explose leur âme tel un Torrent qui Hurle la Vraie Vie. Ce qui fait briller une Lumière d’or pur autour du haut de leur corps (tête et épaules comprises) visible facilement par une personne un peu sensible, et leur regard retrouve cette brillance qui ne trompe plus personne.

 

 

Les Maîtres ont un petit secret (qui n’en est pas un, mais bon) : Ils savent qu’il n’est pas « cosmiquement prévu » (non obligatoire) d’aider, d’instruire, de partager et même d’aimer autrui ou d’être seulement aimable avec les autres…

(Eh oui, ça vous scie, n’est-ce pas ?)

 

moine-natureDu coup, lorsqu’ils le font tout de même, et malgré des circonstances extérieures et humaines parfois difficiles, une chaude Présence s’insinue en eux et semble vouloir les remercier d’une caresse légère… Et l’effet de cette « caresse » est le même à chaque fois : ils sont plaqués à même le sol, les bras en croix, le cœur qui bat la chamade et le système nerveux parcouru par du 20 000 volts.

Alors, à notre époque, certains ont appris à Lui répondre, avec un langage un peu moins mystique et beaucoup plus moderne, il est vrai :

 

«Père !!! Arrête de me glorifier, tu es encore en train de m’exploser l’âme !!!»

 

 

Addenda
Différence entre un Maître et un Maître Instructeur

 

 

plans de conscienceLa différence essentielle entre un Maître « ordinaire » et un Maître Instructeur, c’est que le premier n’est pas nécessairement doué pour les échanges et pour faire passer (transmettre, partager) à un autre tout ce qu’il a acquis dans un domaine ou dans un autre (Les Maîtres n’excellent pas pour autant en toutes disciplines mais seulement en une ou deux, en général, contrairement aux Grands Maîtres qui excellent en tout.)

Il est un Maître de par la maîtrise qu’il a sur son propre esprit et ne souhaite appliquer cette maîtrise sur autre chose que le contenu de son cœur et de son mental. Quand on est Maître de soi, l’ego et la plupart des illusions de l’âme humaine n’ont plus de prise : on est froidement conscient de ses qualités, de ses défauts ou limitations. Il n’existe sans doute aucun Maître qui puisse prétendre instruire, s’il n’en a pas les capacités et les qualités requises. Les Maîtres ne sont pas « humbles », ils sont seulement simples, sans manières et ont assez de discernement pour connaître leurs limites.

 

 

Un Instructeur est un Maître comme les autres mais qui adore un ou plusieurs sujets ésotériques et qui prend un vif plaisir à partager ce qu’il Maîtrise, ne serait-ce qu’intellectuellement. En somme, ce genre de Maître-là adore partager, enseigner et, en un mot, il affectionne tout particulièrement les contacts humains. Car pour enseigner, il ne suffit pas d’aimer la connaissance, fut-elle ésotérique… Comme nul n’est parfait, avec le temps, le Maître Instructeur apprend à transmettre son savoir avec plus de compétence, de sagesse et de discernement. Pour lui, il ne « réussit » jamais et « n’échoue » jamais dans sa façon d’instruire, car il connait trois secrets :

 

1. Que rien ne l’oblige à partager.
2. Qu’il appartient à celui qui ignore de se sortir lui-même de son ignorance et que lui seul « réussit » ou « rate » son apprentissage en vue d’être Soi.

3. Que c’est à l’élève de monter jusqu’à lui, pas à lui de descendre jusqu’à l’élève.

 

 

La seule chose que ni les Maîtres, ni les Instructeurs (ni sans doute personne) ne « maîtrise », c’est l’amour ainsi que cette affection immense qui peut relier celui qui enseigne et transmet la Lumière à celui qui est conscient du trésor immense qui lui est ainsi offert et qui le manifeste par une affection sans borne. Dans ce domaine, tout le monde demeure « l’élève de la vie. » La seule « faiblesse » des Maîtres Instructeurs, c’est cet amour inconditionnel et sans limites qu’ils portent à ceux qui leur témoignent leur confiance et leur reconnaissance.

Voilà ce qui est dit, voilà ce qui n’est pas encore dit mais qui le sera plus tard, et voici ce qui est contenu entre les lignes pour qui sait lire vraiment. Si vous avez des commentaires, n’hésitez pas, le sujet me parait intéressant et je sais qu’il n’a jamais été présenté de cette façon-là (et pour cause.)

 

 

 

Serge Baccino

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